fano a écrit :Pour parler de Clermont Ferrand, pour y venir de temps en temps pour le boulot, je m' y vois pas vivre, je ne parle des infrastructures mais juste d'un ressenti, cette ville me fout le cafard !
Difficile d'expliquer, mais franchement, on peut pas dire que c'est une belle ville, ou alors on a pas les mêmes critères, par contre, point positif, c'est sa disposition géographique et la nature est belle et proche, le reste, moins emballé !
La pierre noire, et le manque de bâtit XIX ieme qui a façonné l'énorme majorité des bâtiments hyper class des villes de France (Paris, province, et même très petites villes) est a l'origine de ce ressenti, que je comprend parfaitement.
Une jolie ville en France, c'est des immeubles Haussmannien en pierre blanche, des hôtels particulier de qualité, bref, l'habitat bourgeois du XIX eme que l'on nous envie tant (sauf les Anglais, qui ont aussi abondamment ce type de bâti).
Clermont, fait quasi unique en France pour une ville de cette taille , a raté cette étape XIX eme (Enfin, Grenoble aussi, tres petite à l'époque).
Par contre, si on s’intéresse à l'architecture, Clermont est tres riche d'un patrimoine plus vieux (hotels particulier XV à XVIII eme, magnifiques, aussi discrets dehors que spectaculaire à l’intérieur), le Clermontois riche est (et était) discret, contrairement au Bordelais ou autre Malouins riche qui se la pétait grave
Pour la météo, Clermont, c'est 1900 à 2000 h de soleil par an, bien plus que Paris et qu'une immense majorité des villes de la moitié Nord. Clermont, c'est 578 mm/an de pluie, seule Marseille et Perpignan font moins dans les grandes villes en France, Clermont, c'est l'effet de foehn, soit douceur et lumière par vent d'ouest quand ailleurs c'est pluie et fraicheur. Seule la positions de la station météo, en fond de plaine n'est pas favorable aux températures minimale (bien froides, par inversion de température, alors que les coteaux de Limagne et Clermont, 50 m au dessus, jouissent d'une douceur remarquable, terre de prédilection des amandiers, qui fleurissent en fevrier-mars).
Bref, le calamiteux climat clermontois, pour le coup, est une légende !
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