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L 'ORGUEIL « L'orgueil précède la ruine et la hauteur précède la chute. » (Livre des proverbes IVe siècle av. J.-C.)
« Certains investisseurs sont tellement fiers de leurs opérations, observe François Floquet, qu'ils en deviennent dépendants. Ils ne savent pas en sortir avant que leur valeur diminue. Rester humble et clairvoyant est quelquefois difficile. » Ce comportement a été maintes fois vérifié dans la pierre et dans la Bourse. Dans les années 1990, quand le prix des logements dégringolait, combien de vendeurs ont refusé les offres qui leur étaient faites. Sous prétexte qu'elles effaçaient la plus-value qu'ils espéraient bien réaliser. Mais la valeur d'un bien se résume souvent au prix qu'un acquéreur est prêt à vous consentir. De nombreux particuliers se seraient épargné des nuits blanches s'ils avaient accepté à cette époque une décote de 5 % à 7 %. Il leur aurait suffi ensuite de placer l'argent de la transaction sur des sicav actions. Au bout d'un an, ils auraient rattrapé leur manque à gagner. Au lieu de quoi, ils sont restés prisonniers d'un bien qui continuait de se dévaloriser.
La trop haute estime de soi peut aussi conduire à surévaluer un bien. Sous prétexte qu'on y a effectué des travaux d'embellissement dont on est très fier, ou à cause de son attachement sentimental, on ne veut plus admettre que le marché pense différemment.
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« Si la fortune te sourit, crains l'orgueil, si elle tourne, crains l'abattement. »
L 'ENVIE « Le plus grand des péchés est de céder à ses convoitises, la plus grande faute est de ne pas savoir se contenter, le plus grand malheur est de vouloir toujours acquérir. » (Lao-Tseu 570-490 av. J.-C.)
Gagner toujours plus, que d'erreurs commises en ce nom ! Une telle obsession conduit à confondre la fin et les moyens. « L'argent bon serviteur, mais mauvais maître », résumait avec clairvoyance Alexandre Dumas. Mais combien de gens l'oublient ! D'ailleurs, il faut croire que, de tout temps, l'espèce humaine a été capable de se rendre esclave de l'âpreté au gain. Puisque, dès le IIIe siècle avant J.-C., L'Ecclésiaste écrivait : « Celui qui aime l'argent n'est pas rassasié par l'argent. »
Pourtant, au-delà des considérations morales, cette attitude gloutonne est tout simplement suicidaire. C'est elle qui instille dans les esprits que l'immobilier grimpera indéfiniment. C'est encore elle qui suggère qu'en Bourse les arbres peuvent monter jusqu'au ciel.
L A COLÈRE « Si le coq hérisse ses plumes, il est aisé de le plumer. » (Proverbe birman.)
Le trop-plein fiscal ! C'est le thème de la rentrée. Nul doute qu'il alimentera aussi le débat public jusqu'à la présidentielle. Comment ne pas le comprendre ? « Du premier gain déclaré jusqu'au dernier euro transmis, la pression fiscale est omniprésente dans chaque geste de notre vie », résume François Floquet. De fait, la ponction se manifeste d'abord sur l'argent que l'on gagne, avec l'IR, puis sur celui que l'on consomme, avec la TVA, ensuite sur celui que l'on place, avec la taxation des plus-values et l'impôt sur la fortune, et enfin, sur les sommes que l'on donne ou transmet, avec les droits de mutation.
Mais de là à vouloir se faire justice en cherchant à adoucir son sort, attention, il ne faudrait pas tomber dans le piège de la réaction excessive provoquée par l'allergie fiscale. On peut vouloir soustraire certaines sommes de son impôt en les plaçant dans des investissements exonérés. Encore faut-il procéder avec discernement. Toutes les niches de défiscalisation ne se valent pas. Ou plus exactement, elles ne sont pas faites pour tout le monde. « Il faut savoir résister aux mirages défiscalisants, note François Floquet. L'administration des impôts ne fait pas souvent de cadeaux. »
...... Seul compte le taux de rendement interne (TRI) du placement, qui est la résultante de tous les avantages et inconvénients. Enfin, il faut s'assurer de la sortie du placement à terme. »
Bon je ne vais pas mettre tout l'article vu dans les Echos dans ce post pour des problèmes de droit, mais je vous conseille cette lecture ... c'est si bon de rireL A PARESSE « J'ai connu bon nombre de paresseux qui disent : on me viendra chercher. Je ne remuerai pas le petit doigt. Ces gens-là, dans le fond, veulent qu'on les laisse tranquilles. Et on les laisse ! » (Alain.)
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C'est la même indolence des neurones qui amène à suivre les mouvements de foule ou les modes. « Or par définition, la mode se démode, rappelle François Floquet. Il y a eu la bulle immobilière en 1990, la bulle Internet en 2000.
..... De même, la loi Robien favorable aux investissements locatifs se terminera bien un jour. Ceux qui se réveillent toujours en retard feraient bien de méditer cette sentence de Benjamin Franklin : «La paresse chemine si lentement que la pauvreté la rattrape.» »
