Re: L'Argentine persiste sur la voie du protectionnisme
Posté : 08 juin 2012, 12:25
Lien? titre?EmileZola a écrit :Voir le topic que j'avais créé à ce sujet.
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viewtopic.php?f=205&t=77753&p=1441555&h ... e#p1441555Lo2 a écrit :Lien? titre?EmileZola a écrit :Voir le topic que j'avais créé à ce sujet.
C'est là que l'on voit bien que tu n'as rien compris du tout.EmileZola a écrit :La crise actuelle n'est pas due au libéralisme, mais bien au contraire à TROP d'ETAT !
Ce n'est pas le libéralisme qui a endetté à outrance les Etats dans le monde entier. Ce sont bien eux qui ont pris cette décision.
Il faut donc revoir à la baisse le rôle des Etats. Moins d’interventionnisme, moins d'aides. Libéraliser le travail, etc... Et tout rentrera dans l'ordre. C'est d'ailleurs le chemin que l'on prend. Voir le topic que j'avais créé à ce sujet.
Ouais t'as raison, l'endettement date de 2008...aquafiestas a écrit :C'est là que l'on voit bien que tu n'as rien compris du tout.EmileZola a écrit :La crise actuelle n'est pas due au libéralisme, mais bien au contraire à TROP d'ETAT !
Ce n'est pas le libéralisme qui a endetté à outrance les Etats dans le monde entier. Ce sont bien eux qui ont pris cette décision.
Il faut donc revoir à la baisse le rôle des Etats. Moins d’interventionnisme, moins d'aides. Libéraliser le travail, etc... Et tout rentrera dans l'ordre. C'est d'ailleurs le chemin que l'on prend. Voir le topic que j'avais créé à ce sujet.
Si les états se sont endettés en dernier recourt c'est pour sauver des banques privés, relancer une économie plombée par les délires spéculatifs, etc...
T'étais où en 1940 2008 ?
Je ne trouve pas d'analyse ou d'article traitant du libéralisme comme étant une solution viable.EmileZola a écrit :viewtopic.php?f=205&t=77753&p=1441555&h ... e#p1441555Lo2 a écrit :Lien? titre?EmileZola a écrit :Voir le topic que j'avais créé à ce sujet.
OKaquafiestas a écrit :Avant 2008, les banques et les marchés sont en forme. Ils chient de la dette comme pas possible pour gonfler des bulles. un essai avec la bulle internet et puis, on trouve enfin l'actif idéal : la baraque.
La baraque aux USA, la baraque en France, la baraque en Espagne, en Grèce, en Irlande, etc...
Pour endetter le maximum de monde, la finance invente des trucs faisant que même les pauvres peuvent acheter à prix d'or des baraques qu'ils ne pourront jamais se payer ! Elle est pas belle la vie ?
Bref, on fabrique de la fausse croissance avec de la dette et grâce aux outils financiers complexes mis à disposition à cette fin....
Tout le monde tombe dans le panneau : Mme Michu, Mr Bush, les communes s'endettent, construisent, embauchent, les Etats ; Tout le monde est content, c'est la fête !!
Mr Sarkozy, ton poulin, nous promet une "France de propriétaire" ! Et même de faire des crédits revolving gagés sur la valeur des baraques !!!
Mais ici, sur ce forum, on savait bien que tout ça était une mauvaise pièce de théâtre où les banquiers jouaient parfaitement la comédie...(d'où le "t'étais où en 2006/2007/2008 ?").
2008 révèle au grand public le piège financier de l'endettement et les états interviennent pour sauver des banques et relancer l'économie.
Ton poulin, Sarkozy, fait une politique de relance et rajoute 300 ou 400 milliards de dettes dans le panier Français...Au grand bonheur des vendeurs d'AV en fond euro...
Depuis, les marchés commencent à penser que ce niveau de dette est insoutenable (et toi aussi ; bien que tu ais vendu, conseillé, et pris des AV en fonds euro )...
Avant cette crise, ils (les marchés) fermaient leurs grandes gueules de requins...
Maintenant, ils viennent l'ouvrir (comme toi) pour expliquer que les états sont des cons... qu'il y a trop de dettes...mais c'est trop tard ! Nous sommes en 2012 et les états ont fait ce qu'ils pouvaient pour sauver ce qui pouvait l'être et ça continue.
Fallait pas sauver les requins.
Tu comprends vraiment rien et tout le monde te le dit en plus.
T'es un clown [mod corbusier].
----
Donc mon propos est le suivant : le libéralisme et ses acteurs requins sont bien la cause de tout ce bordel.
L'absence de règles et l'appât du gain sont les causes essentielles de la Crise (comme d'habitude)
Ah bon?EmileZola a écrit :--> Blocage des échanges mondiaux --> baisse de la croissance --> accentuation de la criseFluctuat a écrit :Pourquoi ?EmileZola a écrit :Le protectionnisme serait la fin de tout ! la mort de l'Europe.
A éviter absolument.
C'est ce qui s'est passé pendant la crise de 1929
+1manucosto a écrit :T'as une source?Pierric a écrit :Quand à la crise de 1929, beaucoup d'experts considèrent que sans le protectionnisme qui a suivi, la crise aurait été plus grave encore ...
Car à la lecture du livre de référence sur la crise de 29 (de Galbraith), j'avais compris le contraire.
EmileZola a écrit : Ils en ont même parlé à "C dans l'air" l'autre jour.
C'est toujours mieux que M6 Replay, ou que des sources de gauchistes...sylroll a écrit :EmileZola a écrit : Ils en ont même parlé à "C dans l'air" l'autre jour.
Version libérale : http://www.les-crises.fr/le-testament-d ... ce-allais/manucosto a écrit :En ce qui me concerne, le gauchiste, il cite Galbraith. Ca a quand même un peu plus de gueule.EmileZola a écrit :C'est toujours mieux que M6 Replay, ou que des sources de gauchistes...sylroll a écrit :EmileZola a écrit : Ils en ont même parlé à "C dans l'air" l'autre jour.
Bon, cependant, je suis plutot de gauche, mais je pense le protectionnisme doit être mesuré et ciblé au niveau des pays auquels on l'opposera.
Il est pas question pour moi de faire du protectionnisme au sein de l'Europe par exemple.
Version Keynésienne : http://www.les-crises.fr/de-l-autosuffisance-nationale/Maurice a écrit : Plus concrètement, les règles à dégager sont d’une simplicité folle : du chômage résulte des délocalisations, elles-mêmes dues aux trop grandes différences de salaires… À partir de ce constat, ce qu’il faut entreprendre en devient tellement évident ! Il est indispensable de rétablir une légitime protection. Depuis plus de dix ans, j’ai proposé de recréer des ensembles régionaux plus homogènes, unissant plusieurs pays lorsque ceux-ci présentent de mêmes conditions de revenus, et de mêmes conditions sociales. Chacune de ces « organisations régionales » serait autorisée à se protéger de manière raisonnable contre les écarts de coûts de production assurant des avantages indus a certains pays concurrents, tout en maintenant simultanément en interne, au sein de sa zone, les conditions d’une saine et réelle concurrence entre ses membres associés.
Un protectionnisme raisonné et raisonnable
Ma position et le système que je préconise ne constitueraient pas une atteinte aux pays en développement. Actuellement, les grandes entreprises les utilisent pour leurs bas coûts, mais elles partiraient si les salaires y augmentaient trop. Ces pays ont intérêt à adopter mon principe et à s’unir à leurs voisins dotés de niveaux de vie semblables, pour développer à leur tour ensemble un marché interne suffisamment vaste pour soutenir leur production, mais suffisamment équilibré aussi pour que la concurrence interne ne repose pas uniquement sur le maintien de salaires bas. Cela pourrait concerner par exemple plusieurs pays de l’est de l’Union européenne, qui ont été intégrés sans réflexion ni délais préalables suffisants, mais aussi ceux d’Afrique ou d’Amérique latine.
L’absence d’une telle protection apportera la destruction de toute l’activité de chaque pays ayant des revenus plus élevés, c’est-à-dire de toutes les industries de l’Europe de l’Ouest et celles des pays développés. Car il est évident qu’avec le point de vue doctrinaire du G20, toute l’industrie française finira par partir à l’extérieur. Il m’apparaît scandaleux que des entreprises ferment des sites rentables en France ou licencient, tandis qu’elles en ouvrent dans les zones à moindres coûts, comme cela a été le cas dans le secteur des pneumatiques pour automobiles, avec les annonces faites depuis le printemps par Continental et par Michelin. Si aucune limite n’est posée, ce qui va arriver peut d’ores et déjà être annoncé aux Français : une augmentation de la destruction d’emplois, une croissance dramatique du chômage non seulement dans l’industrie, mais tout autant dans l’agriculture et les services.
John a écrit :Mais il n’est pas évident que concentrer ses efforts sur la conquête de marchés étrangers, introduire dans les structures économiques d’un pays les ressources et l’influence de capitalistes étrangers et dépendre étroitement des politiques des autres pour sa propre vie économique garantisse la paix entre les nations. L’expérience et la prévoyance nous permettraient même d’affirmer le contraire. La protection par un pays de ses intérêts à l’étranger, la conquête de nouveaux marchés, le développement de l’impérialisme économique, sont les éléments incontournables de la politique de tous ceux qui veulent maximiser la spécialisation internationale et la diffusion géographique du capital, où que soit installé celui qui le possède. Si l’on pouvait éviter les fuites de capitaux, les politiques intérieures seraient plus faciles à déterminer. Il y a un véritable divorce entre les propriétaires et les vrais gestionnaires lorsque, par suite de la forme juridique des entreprises, leur capital est réparti entre d’innombrables individus qui achètent des actions aujourd’hui, les revendent demain et n’ont ni la connaissance ni la responsabilité de ce qu’ils ne possèdent que peu de temps. C’est déjà grave à l’intérieur d’un pays, mais les mêmes pratiques étendues à l’échelle internationale deviennent intolérables en période de tension – je ne suis pas responsable de ce que je possède et ceux qui gèrent mon bien n’ont pas de comptes à me rendre. Un calcul financier peut montrer qu’il est avantageux pour moi d’investir quelque part dans le monde où l’efficacité marginale du capital est maximale ou bien le taux d’intérêt le plus élevé. Mais on voit à l’expérience que le fait que le propriétaire soit éloigné de la gestion est préjudiciable aux relations entre les hommes, et que cela provoque tôt ou tard des tensions et des inimitiés qui finissent par réduire à néant les calculs financiers.
Je me sens donc plus proche de ceux qui souhaitent diminuer l’imbrication des économies nationales que de ceux qui voudraient l’accroître. Les idées, le savoir, la science, l’hospitalité, le voyage, doivent par nature être internationaux. Mais produisons chez nous chaque fois que c’est raisonnablement et pratiquement possible, et surtout faisons en sorte que la finance soit nationale. Cependant, il faudra que ceux qui souhaitent dégager un pays de ses liens le fassent avec prudence et sans précipitation. Il ne s’agit pas d’arracher la plante avec ses racines, mais de l’habituer progressivement à pousser dans une direction différente.
Pour toutes ces raisons, j’ai donc tendance à penser qu’après une période de transition, un degré plus élevé d’autosuffisance nationale et une plus grande indépendance économique entre les nations que celle que nous avons connue en 1914 peuvent servir la cause de la paix, plutôt que l’inverse. De toute façon, l’internationalisme économique n’a pas réussi à éviter la guerre, et si ses défenseurs répondent qu’il n’a pas vraiment eu sa chance, son succès ayant toujours été incomplet, on peut raisonnablement avancer qu’une réussite plus achevée est fort improbable dans les années qui viennent.
Tu vois tu es d'accord..EmileZola a écrit :OKaquafiestas a écrit :Avant 2008, les banques et les marchés sont en forme. Ils chient de la dette comme pas possible pour gonfler des bulles. un essai avec la bulle internet et puis, on trouve enfin l'actif idéal : la baraque.
La baraque aux USA, la baraque en France, la baraque en Espagne, en Grèce, en Irlande, etc...
Pour endetter le maximum de monde, la finance invente des trucs faisant que même les pauvres peuvent acheter à prix d'or des baraques qu'ils ne pourront jamais se payer ! Elle est pas belle la vie ?
Bref, on fabrique de la fausse croissance avec de la dette et grâce aux outils financiers complexes mis à disposition à cette fin....
Tout le monde tombe dans le panneau : Mme Michu, Mr Bush, les communes s'endettent, construisent, embauchent, les Etats ; Tout le monde est content, c'est la fête !!
Mr Sarkozy, ton poulin, nous promet une "France de propriétaire" ! Et même de faire des crédits revolving gagés sur la valeur des baraques !!!
Mais ici, sur ce forum, on savait bien que tout ça était une mauvaise pièce de théâtre où les banquiers jouaient parfaitement la comédie...(d'où le "t'étais où en 2006/2007/2008 ?").
2008 révèle au grand public le piège financier de l'endettement et les états interviennent pour sauver des banques et relancer l'économie.
Ton poulin, Sarkozy, fait une politique de relance et rajoute 300 ou 400 milliards de dettes dans le panier Français...Au grand bonheur des vendeurs d'AV en fond euro...
Depuis, les marchés commencent à penser que ce niveau de dette est insoutenable (et toi aussi ; bien que tu ais vendu, conseillé, et pris des AV en fonds euro )...
Avant cette crise, ils (les marchés) fermaient leurs grandes gueules de requins...
Maintenant, ils viennent l'ouvrir (comme toi) pour expliquer que les états sont des cons... qu'il y a trop de dettes...mais c'est trop tard ! Nous sommes en 2012 et les états ont fait ce qu'ils pouvaient pour sauver ce qui pouvait l'être et ça continue.
Fallait pas sauver les requins.
Tu comprends vraiment rien et tout le monde te le dit en plus.
T'es un clown triste et raté.
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Donc mon propos est le suivant : le libéralisme et ses acteurs requins sont bien la cause de tout ce bordel.
L'absence de règles et l'appât du gain sont les causes essentielles de la Crise (comme d'habitude)
On sent bien ceux qui ont déjà suivit à la lettre les doctes consignes libérales du FMI qui les ont conduit à la faillite il y a peu.aquafiestas a écrit :L'Argentine persiste sur la voie du protectionnisme
Le Monde.fr | 06.06.2012 à 22h14 • Mis à jour le 06.06.2012 à 22h14L'Argentine va imposer à partir du mois de juillet une taxe de 14 % sur les biens d'équipement importés de pays extérieurs au Mercosur qui viennent concurrencer des produits locaux, afin de protéger son industrie, a annoncé mercredi 6 juin la présidente Cristina Kirchner.
"Nous augmentons le tarif d'importation pour les biens d'équipement (déjà) produits localement de 0 % à 14 % et fixons à 2 % le tarif des (autres) biens d'équipement qui ne sont pas produits dans notre pays. Il s'agit d'une mesure en faveur de l'industrie" locale, a déclaré Mme Kirchner dans une déclaration au palais présidentiel de Buenos Aires.
Je ne voudrais pas être trop affirmatif, mais sur une période sur laquelle je suis en train de m'instruire,Pierric a écrit :Pourtant dans les 200ans dernières années, la plupart des meilleures années
économiques ont eu lieu lors des périodes protectionnistes.
Je suis conscient que la simultanéité ne dit rien sur un lien, mais il faut être très prudent.Louis-Napoléon Bonaparte s'adressa à Michel Chevalier. Polytechnicien, saint-simonien, libéral
et libre-échangiste, devenu sous Louis-Philippe Ier titulaire de la Chaire d'Économie politique au Collège
de France, il avait transformée cette dernière en tribune de propagande pour le libre-échange. Après
le 2 décembre, il entra au Conseil d'État.
J'avais lu, je ne sais plus où, que la Grande-Bretagne n'était devenue pleinement libérale que lorsqueLe principe de la libre circulation des marchandises est énoncé à l'article 3 paragraphe 1 du
Traité instituant la Communauté européenneNote 1, comme un moyen de parvenir à l'établissement
du marché commun. Cette libre circulation au sein du marché commun européen est assurée par
l'interdiction faite aux États membres, d'imposer des entraves pécuniaires ou des restrictions
quantitatives aux échanges intracommunautaires de marchandises.
L'Argentine est l'exemple de référence de ceux qui pensent que l'imprimante à billets et le défautmanucosto a écrit :L'Argentine a pas vraiment suivi les consignes du FMI ces dernières années.
A voir le bras de fer entre Kirschner et l'ex président de leur banque centrale.
En fait, je crois même qu'ils ne sortiront jamais du populisme kirchnerien.
Ils ont rien compris à la politique. Depuis toujours.
Les constantes de cette économie, après survol, sont :En 1913, à son apogée économique, l'Argentine était l'un des pays les plus riches du monde.
Son PIB par habitant le positionnait au douzième rang mondial, juste devant la France
Ces deux textes sont superbes. Je suis Berruyer via twitter et régulièrement on a des perles comme ça en plus de ces propres analyses souvent très bonnes.sylroll a écrit :Maurice a écrit : Plus concrètement, [..]John a écrit :Mais il n’est pas évident [..]
T'as pas vu not'bon déficit ? 95 Milliards USD ? Ils nous achètent quoi ? t'es complétement c... ou quoi ???EmileZola a écrit :Et moi ce que je te dis c'est que si tu mets du protectionnisme ils n'achèteront plus AUCUN Airbus. Ils prendront des Boeing !
Quelle référence ! complétement faux, la crise n'a pas été aggravé par le protectionnisme, mais par les politiques budgétaires idiotes.EmileZola a écrit :+1manucosto a écrit :T'as une source?Pierric a écrit :Quand à la crise de 1929, beaucoup d'experts considèrent que sans le protectionnisme qui a suivi, la crise aurait été plus grave encore ...
Car à la lecture du livre de référence sur la crise de 29 (de Galbraith), j'avais compris le contraire.
La crise de 1929 a été sévèrement aggravée par le protectionnisme. C'est un fait.
Ils en ont même parlé à "C dans l'air" l'autre jour.
ça va être fun quand ils vont réduire les budgets militaires aux USA.EmileZola a écrit :La crise actuelle n'est pas due au libéralisme, mais bien au contraire à TROP d'ETAT !
Ce n'est pas le libéralisme qui a endetté à outrance les Etats dans le monde entier. Ce sont bien eux qui ont pris cette décision.
Il faut donc revoir à la baisse le rôle des Etats. Moins d’interventionnisme, moins d'aides. Libéraliser le travail, etc... Et tout rentrera dans l'ordre. C'est d'ailleurs le chemin que l'on prend. Voir le topic que j'avais créé à ce sujet.
Economie argentine : secteur primaire : 1.3 %http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89cono ... 7Argentinecourcheval a écrit :L'Argentine est peu industrialisée et son économie dépend essentiellement de ses exportations minières et agricoles. Le gouvernement Kirchner est tellement autiste qu'il en vient à mettre des barrières douanières..au Brésil, son principal partenaire du Mercosur qui lui a profité des crises financières des années 90 pour se réindustrialiser. Contrairement au Brésil, il n'a pas les moyens d'une politique isolationniste.
Mais voilà, contrôler l'inflation impliquerait des restrictions budgétaires et donc des bruits de casseroles des lobbies publics dont les salaires sont indexés sur l'inflation réelle, contrairement au reste de la population. Il vaut mieux puiser dans les caisses de retraite (nationalisées) pour payer les besoins de financement courants, et pour la majorité de la population que l'inflation paupérise, il y a le football (nationalisé aussi). Boca Boca!
Kirchner ne mérite pas de passer à la postérité au point de faire de son nom un adjectif. "populisme kirchnérien" peut être mieux défini par Péronisme, ou pour remonter encore le temps dans la lignée historique Italienne : Démocratie Romaine (Panem et Circenses).manucosto a écrit :primo accident a écrit :aquafiestas a écrit :L'Argentine persiste sur la voie du protectionnisme
Le Monde.fr | 06.06.2012 à 22h14 • Mis à jour le 06.06.2012 à 22h14En fait, je crois même qu'ils ne sortiront jamais du populisme kirchnerien
Lit comment l'Argentine libérale s'est pris son mur et comment elle s'en est sortie avant de balancer des phrases comme ça.axel a écrit :comment peut on encore défendre le protectionnisme? faut vraiment pas réfléchir beaucoup... l'argentine va une nouvelle fois dans le mur.
Lu. Félicitations à Harty Cho.Lo2 a écrit :Lit comment l'Argentine libérale s'est pris son mur et comment elle s'en est sortie avant de balancer des phrases comme ça.
En effet, le "uno a uno" (parité peso dollar) n'avait rien de libéral, puisqu'il ne résultait pas d'une appréciation d'équilibre de la valeur du peso. C'est la même parité artificielle des économies méditerranéennes dans l'Euro qui explique la fragilité actuelle de la zone Euro. Les politiques culturellement inflationnistes ne sont plus compensées par la dévaluation logique qu'elles devraient entraîner afin d'ajuster les prix sur les économies voisines à l'inflation maîtrisée.Sifar a écrit :L'Argentine n'a pas eu de gouvernement libéral depuis au moins 1945.
pas tout le monde: les acheteurs et les vendeurs seulement.Pokesden a écrit : Il est évident que nous estimons que la valeur de leur marchandise vaut largement les bouts de papier que nous leur envoyons (autrement on ne les achèterait pas).
Il est évident qu'ils estiment que la valeur des bouts de papier vaut largement les cochoneries qu'ils nous envoient...
Tout le monde est content...
Autrement il n'y aurait pas de commerce...
si ce sont des pigeons on pourrait aussi leur vendre notre immobilier, ou celui des Espagnols, à prix d'or..................afin de les obliger çà faire autre chose de nos papiers gras (acheter des produits européens par exemple)...
Comme tout le monde leur achète leur 'Mot2Cambronne', je dis bien tout le monde. Même le plus couillon des protectionnistes leur achète de l'électronique à tour de bras... ET46, demobilier,Golio2 nous pondent leurs magnifiques posts grâce à des claviers made in china par exemple...pas tout le monde: les acheteurs et les vendeurs seulement.
Acheter notre papier d'état... Me parait être à ranger aussi dans la même catégorie [Rrouuuu, Rrouuuuu]... Faut qu'ils en fassent quelque chose de nos devises... A nous de leur faire préférer nos produits plutôt que d'autres cochonneries. Et c'est à nous de nous démerder pour que cela se produise.si ce sont des pigeons on pourrait aussi leur vendre notre immobilier, ou celui des Espagnols, à prix d'or.
Je connais mal les causes du mal qui a conduit l'Argentine dans cette crise. Et si j'ai employé le terme "libérale" c'est par ce que ce terme est employé dans beaucoup de cas dont les manipulations monétaires (ce dont l'Argentine a subit). Et très souvent (implicitement?) "libérale" est opposé au protectionnisme.Sifar a écrit :Lu. Félicitations à Harty Cho.Lo2 a écrit :Lit comment l'Argentine libérale s'est pris son mur et comment elle s'en est sortie avant de balancer des phrases comme ça.
Commentaire : ''La politique libérale mise en oeuvre en URSS l'a conduit à la ruine.''
L'Argentine n'a pas eu de gouvernement libéral depuis au moins 1945.
Le libre-échange n'est pas mauvais en soi. Mais il doit servir à vendre sa production en surplus. Mais c'est bien le marché intérieur qui est garant d'une économie robuste et pérenne. Dans le cas contraire, tu es tributaire des achats des autres => tu n'as plus ton économie en main.Sifar a écrit :Je ne voudrais pas être trop affirmatif, mais sur une période sur laquelle je suis en train de m'instruire,Pierric a écrit :Pourtant dans les 200ans dernières années, la plupart des meilleures années
économiques ont eu lieu lors des périodes protectionnistes.
c'est loin d'être certain.
La France est véritablement entrée dans l'ère industrielle sous Napoléon III.
Or, c'est à ce moment là que la France s'est libéralisée, en particulier par des accords de libre-échange.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Trait%C3%A ... is_de_1860
Exactement. Et aujourd'hui c'est la Chine qui a cette place. Bien que la situation est différente car l'Europe a son apogée n'avait pas de continent/pays développé(s).Sifar a écrit :J'avais lu, je ne sais plus où, que la Grande-Bretagne n'était devenue pleinement libérale que lorsque
son industrie ( textile ? ) est devenue plus compétitive que les concurrents continentaux.
Rappelons-le pour tous les Cédric du monde : cette crise est due à l'endettement PRIVE converti en endettement public pour sauver les banques. L'Etat espagnol avait des comptes publics excédentaires avant la crise de l'euro. Donc le laïus sur les Etats irresponsables est un peu court. Au contraire, la solution est d'euthanasier les Cédric (je veux dire les rentiers) pour redonner au travail sa valeur.EmileZola a écrit :La crise actuelle n'est pas due au libéralisme, mais bien au contraire à TROP d'ETAT !
Ce n'est pas le libéralisme qui a endetté à outrance les Etats dans le monde entier. Ce sont bien eux qui ont pris cette décision.
Il faut donc revoir à la baisse le rôle des Etats. Moins d’interventionnisme, moins d'aides. Libéraliser le travail, etc... Et tout rentrera dans l'ordre. C'est d'ailleurs le chemin que l'on prend. Voir le topic que j'avais créé à ce sujet.
Notre champion du monde pourrait-il nous expliquer pourquoi l'industrialisation des Etats-Unis s'est faite sous régime protectionniste?Pokesden a écrit :J'ai vu qu'il y avait sur ce topic... des avis incroyables de bètise sur cette connerie qui s'appelle le protectionnisme...
Bon... Que faudrait-il faire...
Il est évident que si nous leur achetons des produits, ils vont obtenir des devises...
Il est évident que nous estimons que la valeur de leur marchandise vaut largement les bouts de papier que nous leur envoyons (autrement on ne les achèterait pas).
Il est évident qu'ils estiment que la valeur des bouts de papier vaut largement les cochoneries qu'ils nous envoient...
Tout le monde est content...
Autrement il n'y aurait pas de commerce...
Le problème maintenant pour eux est que faire de nos papiers gras...
Et c'est là qu'est le problème...
NOS ETATS SONT ASSEZ CONS POUR LEUR PROPOSER DES EMPRUNTS D'ETAT !
donc première chose à faire si on veut rééquilibrer nos balances commerciales c'est de stopper les déficits.
afin de les obliger çà faire autre chose de nos papiers gras (acheter des produits européens par exemple)...
Ce n'est pas parce que un pays à un avantage absolu (le cout du travail) que le commerce entre deux pays s'interrompt...
Tout le reste c'est des conneries à nos champions du monde... ET46, Goldorak2, demobilier,...
Des foutaises. Des couillonades.
C'est ce que nous répètent les ayatollah de la dépense publique, en oubliant que ce sont les gouvernements keynesiens qui ont poussé artificiellement les taux d'intérêts réels à des niveaux historiquement bas ayant provoqué les bulles d'actifs et pour ensuite blâmer les banques d'avoir suivi leurs instructions (concurrence maximale sur les prêts immobiliers mais entente sur les frais) lorsque les bulles commencèrent à exploser.Keynes le survivant a écrit :
Rappelons-le pour tous les Cédric du monde : cette crise est due à l'endettement PRIVE converti en endettement public pour sauver les banques. L'Etat espagnol avait des comptes publics excédentaires avant la crise de l'euro. Donc le laïus sur les Etats irresponsables est un peu court. Au contraire, la solution est d'euthanasier les Cédric (je veux dire les rentiers) pour redonner au travail sa valeur.
C'est un joli roman...courcheval a écrit : C'est ce que nous répètent les ayatollah de la dépense publique, en oubliant que ce sont les gouvernements keynesiens qui ont poussé artificiellement les taux d'intérêts réels à des niveaux historiquement bas ayant provoqué les bulles d'actifs et pour ensuite blâmer les banques d'avoir suivi leurs instructions (concurrence maximale sur les prêts immobiliers mais entente sur les frais) lorsque les bulles commencèrent à exploser.
L' irresponsabilité de ces fanatiques est sans limite et la mauvaise foi leur fonds de commerce.
Les avantages iniques, comme l'accès allemand aux marchés européens à cause d'un euro sanctifié ?courcheval a écrit :Avec des traitements indexés sur l'hyperinflation, pas celle des rentes d'Etat...tout comme en Argentine (pour revenir au sujet). Ce sont bien ces lobbies, dans tous les pays de culture méditerranéenne, qui critiquent la vertue budgétaire germanique...et sous le nom de "relance" entendent la préservation d'avantages iniques qui seraient remis en cause par des réformes structurelles centrées sur la une pression productive égale...pour tous.
Très mauvais exemple que la Grèce à ce niveau-là...aquafiestas a écrit :courcheval, quand tu dis "avantages iniques" tu penses aux banques qui font n'importe quoi et qui malgrés tout ont été sauvé aux US, en Angleterre, en Grèce, en Espagne maintenant alors qu'elles auraient dû mourir comme l'emploi disparait quand une boîte décide de délocaliser, comme un locataire est expulsé quand il ne peut plus payer ?
C'est bien ça ?
Et une fois qu'ils auront paumé leurs clients, ils feront comment ???courcheval a écrit :Les banques ne décident pas du niveau des taux d'intérêts, il s'agit d'un outil de politique monétaire. Et les Allemands vendent à l'extérieur parce que leurs produits sont reconnus pour leur qualité et leur innovation, et qu'ils ont déjà effectué les réformes de productivité nécessaires pour rendre leur économie compétitive..il y a dix ans. Eux savent ce que se serrer la ceinture veut dire, ils n'ont pas utilisé la bulle immobilière pour gonfler artificiellement la richesse nationale et ensuite clamer que...la dette n'était rien en face des "actifs nationaux".
AUSTÉRITÉ !pat43 a écrit :Et une fois qu'ils auront paumé leurs clients, ils feront comment ???courcheval a écrit :Les banques ne décident pas du niveau des taux d'intérêts, il s'agit d'un outil de politique monétaire. Et les Allemands vendent à l'extérieur parce que leurs produits sont reconnus pour leur qualité et leur innovation, et qu'ils ont déjà effectué les réformes de productivité nécessaires pour rendre leur économie compétitive..il y a dix ans. Eux savent ce que se serrer la ceinture veut dire, ils n'ont pas utilisé la bulle immobilière pour gonfler artificiellement la richesse nationale et ensuite clamer que...la dette n'était rien en face des "actifs nationaux".
AFP 07/08/12Argentine : nouvelles restrictions à la vente de dollars
Le gouvernement argentin a imposé de nouvelles restrictions à la vente de dollars en décidant que seules les personnes voyageant à l'étranger pourraient acheter des devises du pays de destination, selon une décision publiée lundi au Bulletin officiel.
Avant toute opération de change pour un voyage à l'étranger, l'administration fiscale sera en droit de vérifier avec les compagnies de transport aérien, fluvial, maritime ou terrestre, ainsi qu'auprès des agences de voyage, la réalité des dates du voyage données par l'intéressé.
EmileZola a écrit : --> Blocage des échanges mondiaux --> baisse de la croissance --> accentuation de la crise
C'est ce qui s'est passé pendant la crise de 1929
Jaques SapirEnfin, la chronologie des faits ne correspond pas à la thèse des libres-échangistes. [...] L'essentiel de la contraction du commerce se joue entre janvier 1930 et juillet 1932, soit avant la mise en place des mesures protectionnistes, voire autarciques dans certains pays, à l'exception de celles appliquées aux États-Unis dès l'été 1930, mais aux effets très limités. En fait ce sont les liquidités internationales qui sont la cause de la contraction du commerce. Ces liquidités s'effondrent en 1930 (-35,7 %) et 1931 (-26,7 %). Or on voit la proportion du tonnage maritime inemployé augmenter rapidement jusqu'à la fin du premier trimestre 1932, puis baisser et se stabiliser
AFP 29/11/12Mise en garde par Fitch, l'Argentine doit règler le problème de sa dette
Pour rappel, l'argentine a dit qu'elle ne paierait pas un sou aux preteur s'ils n'avaient pas adhéré aux 2 plans de restructuration (2005 et 2010 il me semble)"Un défaut de paiement est probable", a estimé l'agence Fitch dans un communiqué, abaissant mardi de cinq crans, de "B" à "CC", la note de l'Argentine qui vient d'être condamnée à verser 1,33 milliard de dollars à des fonds spéculatifs.
La présidente argentine Cristina Kirchner se retrouve face à un risque: le juge Griesa pourrait saisir les fonds destinés à payer les intérêts de la dette aux porteurs de titres, qui avaient accepté de renégocier.
"La dette en défaut représente 2,2% du Produit intérieur brut (PIB)", a précisé Ramiro Caineira, analyste chez Econometrica. "Si l'on offrait aux fonds spéculatifs les mêmes conditions que pour les échanges de 2005 et 2010, avec la même décote (de 70 à 75%), ils ne représenteraient plus que 0,9% du PIB", a-t-il souligné dans un rapport reçu par l'AFP.
Pour cet économiste, "il s'agirait du meilleur scénario". "Mais on s'en éloigne si l'Argentine ne propose pas les mêmes conditions", a-t-il ajouté.
Pour le père du rétablissement économique de l'Argentine après la crise de 2001, l'ancien ministre de l'Economie Roberto Lavagna, "l'arrêt de Griesa est impossible à respecter". "Ceux qui ont accepté l'échange pourraient dire: +Pourquoi ce juge avantage-t-il ainsi une petite minorité? Moi je veux la même chose+. On remettrait alors en cause toute la restructuration" de la dette argentine, a-t-il expliqué.