Afin de mesurer que le phénomène appelé "variation saisonnière des prix de l'immobilier" ne relève pas de l'imagination tourmentée
de baissiers par définition adeptes de la collectivisation des terres, ou des bûchers de la Sainte Inquisition, il existe sur le site de
l'INSEE (BDM - Indice de prix des logements anciens/base 100 au 1er trimestre 2010) un paramétrage de la recherche qui
permet d'afficher les données indiciaires sans correction saisonnière.
Ce paramétrage fait apparaître, sans contestation aucune, des hausses ou des mouvements de pause (en phase baissière) annuelles
saisonnières, en général au T3, c'est à dire pour les transactions effectuées à la fin du T1 et dans le cours du T2.
Ce phénomène a, par ailleurs, et sans exclusive d'autre travaux qui me sont inconnus, fait l'objet d'une publication en 2006 sur
la base des indices INSEE
dé-saisonnalisés.
Celle-ci faisait apparaitre, pour la période étudiée, des variation positives de l'indice atteignant, en IdF,
respectivement
2,1% pour les appartements et
3,9% pour les maisons (respectivement 2,2% et
4,9% en moyenne nationale)
Toutefois, en 3 mois (de mai* à août* 2013), les prix des logements anciens ont augmenté de
1,2% en Ile-de-France (+1,9% pour les maisons contre +0,8% pour les appartements)
La dernière publication des Notaires de Paris/IdF fait donc justice de ce phénomène en rappelant qu'en données corrigées des variations
saisonnières, bien connues par ces
affreux baissiers que sont les notaires, les deux trimestres écoulés (T1 et T2) pour lesquels des
données permanentes ou semi-définitives sont connues, "
confirment" la tendance annuelle...baissière.
Si l’on prend en compte la variation saisonnière, la tendance annuelle est confirmée. Ainsi, le prix des maisons anciennes
a peu évolué sur l’ensemble de la région francilienne (-0,5% en 3 mois). De la même façon, le prix au m² des appartements après
correction de la saisonnalité recule de 0,4%.
Confimer.
C'est bien le verbe employé par les notaires dans leur publication.
On peut d'ailleurs relever que les amplitudes haussières du Printemps dernier ont été plutôt plus faibles que celles constatées
en N-1, et représente moins de la moitié de celles constatées en 2006.
Voilà pour la
logique, c'est à dire un raisonnement basé sur des faits, objectifs et quantifiés, fournis par une source neutre (INSEE)
sur la base d'informations émanant d'une source intéressée au niveau des prix du logement en France (Notaires de Paris/IdF)