[US] Privatisation des prêts étudiants par Obama

[neron]

Titre: 3 Cheers for the New Student Lending Law
Source: l'atlantic via google
Lien:http://www.theatlantic.com/business/arc ... law/38188/
Date:30/03/10

Cela fait le lien avec de nombreuses files sur les étudiants sont incapables de s'endetter plus ou de rembourser après leur étude. C'est comme l'immo. Un truc pyramidal dont les universités profitent. Plus les prêts sont faciles et plus les couts d'inscriptions augmentent.

Today President Obama will sign an overhaul of the student loan industry. For decades, the federal government has supported student lenders by backing loans originated by private banks. Today we take back the bank subsidy and use it to spend down the deficit and pay low-income kids to finish college. Good day.

But the government has been loathe to take over the industry itself -- even if it means leaving tens of billions of dollars on the table

Effective today, student lending will be a government-run program.

[DiscoTonio]

Ouaip. Mike "Mish" Shedlock a pas mal abordé ce sujet sur King World News il y a deux semaines.

[mat49]

For decades, the federal government has supported student lenders by backing loans originated by private banks

Explication du pourri...

[DiscoTonio]

For decades, the federal government has supported student lenders by backing loans originated by private banks

Explication du pourri...

Ben en gros Mish expliquait que les écoles privées font des prêts les plus chers possibles à leurs étudiants en leur faisant payer des fortunes des études à la *** qui ne mènent à rien. Puis les étudiants forcément, font défaut sur leur dette avec leurs diplômes qui servent à rien. Et c'est l'État US qui paye.

Après... Quelle réalité se cache réellement derrière ...

[Capitaine Flam]

Il est vrai que l'éducation supérieure quasi gratuite à la française est un manque à gagner pour les émetteurs de crédits.

Comme je l'ai déjà évoqué : solidarité "inversée" ,
par laquelle un service bénéficiant à une minorité plutôt favorisée (notamment si Grandes Ecoles ou Médecine ...),
est financé par l'ensemble de la collectivité.

Sans sombrer dans des dérives américaines, il serait plus équitable de corréler plus fortement (et non pas moduler légèrement)
les frais de scolarité aux revenus des parents.

[plouki]

Comme je l'ai déjà évoqué : solidarité "inversée" ,
par laquelle un service bénéficiant à une minorité plutôt favorisée (notamment si Grandes Ecoles ou Médecine ...),
est financé par l'ensemble de la collectivité.

Oui, ça avait un sens quand les grandes écoles servaient à former une élite au service du pays et pas des traders, quand les écarts de revenus étaient moins importants.

Sans sombrer dans des dérives américaines, il serait plus équitable de corréler plus fortement (et non pas moduler légèrement)
les frais de scolarité aux revenus des parents.

Oui, et je propose pour ça une méthode très simple : augmenter le taux d'imposition pour les tranches élevées. Comme ça les problèmes des hopitaux, des routes et des bureaux de poste sont résolus aussi

[mat49]

Comme je l'ai déjà évoqué : solidarité "inversée" ,
par laquelle un service bénéficiant à une minorité plutôt favorisée (notamment si Grandes Ecoles ou Médecine ...),
est financé par l'ensemble de la collectivité.

Oui, ça avait un sens quand les grandes écoles servaient à former une élite au service du pays et pas des traders, quand les écarts de revenus étaient moins importants.

Sans sombrer dans des dérives américaines, il serait plus équitable de corréler plus fortement (et non pas moduler légèrement)
les frais de scolarité aux revenus des parents.

Oui, et je propose pour ça une méthode très simple : augmenter le taux d'imposition pour les tranches élevées. Comme ça les problèmes des hopitaux, des routes et des bureaux de poste sont résolus aussi

[wasabi]

Il est vrai que l'éducation supérieure quasi gratuite à la française est un manque à gagner pour les émetteurs de crédits.

Comme je l'ai déjà évoqué : solidarité "inversée" ,
par laquelle un service bénéficiant à une minorité plutôt favorisée (notamment si Grandes Ecoles ou Médecine ...),
est financé par l'ensemble de la collectivité.

Sans sombrer dans des dérives américaines, il serait plus équitable de corréler plus fortement (et non pas moduler légèrement)
les frais de scolarité aux revenus des parents.

Sauf que les classes sociales les plus pauvres ne paient pas d'impôt sur le revenu ou le patrimoine et sont même plutôt en positif si on met en positif ce qu'elles touchent en aides / allocations / RSA / subventions directes (tous les trucs basés sur les quotients familiaux) ou indirectes (PAC qui rend les produits alimentaires moins couteux, ....) et en négatif ce qu'elles paient en TVA, TIPP et impôts locaux.

Donc je dirais plutôt que ce sont les impôts des classes sociales les plus aisées qui financent les études de leurs enfants et des rares gens issus des classes populaires qui font des études sélectives. Et on oublie pas non plus la taxe d'apprentissage payée par les entreprises et qui génère un vrai business de télémarketing dans les grandes écoles.