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Editeur: L'ESPRESSO
Date de parution: 30/05/2005
Un éditorial qui analyse comment les manettes du pouvoir économique risquent, en Italie, de passer dans les mains des "Immobiliaristi", l. 3 D'entre eux sont en effet les protagonistes des batailles bancaires en cours et tentent de prendre le pouvoir de l'un des plus grangs groupes éditoriaux italiens, RCS, propriétaire du Corriere della Sera, bouleversant la distribution des pouvoirs nationaux.
"la prima lezione che si può ricavare da quanto sta accadendo è che segnale più chiaro ed eloquente del rapido declino dell'economia italiana non si poteva avere. Quando, nel pieno di una grave crisi delle esportazioni per l'arrembante concorrenza altrui, le leve del potere economico rischiano di passare in mano ad un gruppo di redditieri del mattone, vuol dire che il paese sta già alzando bandiera bianca."
(La première leçon à tirer de ce qui est en train de se passer, c'est qu'il ne pouvait y avoir signal plus clair ni éloquent du rapide déclin de l'économie italienne. Quand, en plein coeur d'une grave crise des exportations due à l'assaut de la concurrence extérieure, les manettes du pouvoir économique risquent de passer aux mains d'un groupe de rentiers de la pierre, cela signifie que le pays est déjà en train de hisser le drapeau blanc").
IT: Potere immobiliare
(Désolée pour la fausse manoeuvre: j'avais oublié la fonction post-it 
)
Ne pas oublier que notre actuel "premier" lui-meme, Silvio Berlusconi, avait fait fortune dans la pierre en construisant la ville nouvelle de MILANO 2, aux portes de Milan, avant de se lancer dans le business télé ! Bouygues n'était pas un précurseur...
On recommence donc avec le coktail immobilier+médias, mais évidemment dans un contexte beaucoup moins dynamique.
)Ne pas oublier que notre actuel "premier" lui-meme, Silvio Berlusconi, avait fait fortune dans la pierre en construisant la ville nouvelle de MILANO 2, aux portes de Milan, avant de se lancer dans le business télé ! Bouygues n'était pas un précurseur...
On recommence donc avec le coktail immobilier+médias, mais évidemment dans un contexte beaucoup moins dynamique.
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jmpoure
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Merci, nous sommes très friants d'articles concernant l'Italie. On en veut encore !!!Artemis a écrit :La première leçon à tirer de ce qui est en train de se passer, c'est qu'il ne pouvait y avoir signal plus clair ni éloquent du rapide déclin de l'économie italienne. Quand, en plein coeur d'une grave crise des exportations due à l'assaut de la concurrence extérieure, les manettes du pouvoir économique risquent de passer aux mains d'un groupe de rentiers de la pierre, cela signifie que le pays est déjà en train de hisser le drapeau blanc
Séquence "RIONS JAUNE". 
Le cocktail pierre+ médias en Italie, ça donne aussi ça:
Le Signor Ricucci, celui qui s'est lancé à l'assaut des banques et du premier quotidien italien, fait également parler de lui dans les carnets mondains car il va bientot se marier. Avec une actrice, une de ces starlettes omniprésentes dans les émissions paillettes et canzonette, devenue ensuite productrice. Evidemment, toute la presse en parle, et pas que la presse du coeur. C'est ainsi que le quotidien national Repubblica, du groupe L'Espresso, interviewe Anna Falchi, la future Signora Ricucci. (Imaginez Le Monde proposant une interview de Lorie...)
Alors on parle cuisine, vacances, enfants, argent, projets et... maison évidemment car en Italie, avant de se marier, on doit s'acheter un toit.
Et voilà ce que nous sort la signorina Falchi:
"Pour l'instant, nous irons vivre dans une maison de jeune couple: 180 mètres carrés avec terrasse. Pour la vraie maison, il faudra 3 ans."
Franchement, quand je vois que sur Milan un appart pourri de 70 mètres carrés commerciaux, et sans terrasse, peut etre mis en vente à 300 000 euros, une déclaration pareille m'indigne. Et qu'un quotidien comme Repubblica sorte un papier pareil au lieu d'enqueter sur la difficulté qu'ont des centaines de jeunes couples à trouver un logement, ça m'écoeure encore plus
Le cocktail pierre+ médias en Italie, ça donne aussi ça:
Le Signor Ricucci, celui qui s'est lancé à l'assaut des banques et du premier quotidien italien, fait également parler de lui dans les carnets mondains car il va bientot se marier. Avec une actrice, une de ces starlettes omniprésentes dans les émissions paillettes et canzonette, devenue ensuite productrice. Evidemment, toute la presse en parle, et pas que la presse du coeur. C'est ainsi que le quotidien national Repubblica, du groupe L'Espresso, interviewe Anna Falchi, la future Signora Ricucci. (Imaginez Le Monde proposant une interview de Lorie...)
Alors on parle cuisine, vacances, enfants, argent, projets et... maison évidemment car en Italie, avant de se marier, on doit s'acheter un toit.
Et voilà ce que nous sort la signorina Falchi:
"Pour l'instant, nous irons vivre dans une maison de jeune couple: 180 mètres carrés avec terrasse. Pour la vraie maison, il faudra 3 ans."
Franchement, quand je vois que sur Milan un appart pourri de 70 mètres carrés commerciaux, et sans terrasse, peut etre mis en vente à 300 000 euros, une déclaration pareille m'indigne. Et qu'un quotidien comme Repubblica sorte un papier pareil au lieu d'enqueter sur la difficulté qu'ont des centaines de jeunes couples à trouver un logement, ça m'écoeure encore plus