VertPamplemousse a écrit :jattendspouracheter a écrit :Eh bien je laisse le soin à ceux qui sont capables de voir un peu plus loin que le bout de leur nez le soin d'en tirer eux-mêmes les conclusions quant à l'opportunité d'acheter aujourd'hui un logement dans une grande métropole...
Conclusion hâtive, Tu vas te coltiner 30 ans de trajets pour aller travailler avec un budget carburant en constante augmentation pour "peut-être" avoir accès à du travail dans les champs quand tu arriveras à la retraite ???
Cette mutation de la société, si elle a lieu (car il s'agit bien d'une hypothèse partant du postulat qu'il n'y a pas de substitut au pétrole), ne va pas se réaliser dans les 10 ans à venir. Il s'agit de l'avenir de la génération future. Donc la maison à la campagne sera en ruine d'ici là.
Je crains que vous n'ayez pas bien compris... ou pas lu en entier ce qui précède dans le post que vous citez
Notamment cet extrait:
A l'avenir, les tensions sur les prix des matières premières rendront tous ces choix de moins en moins rentables économiquement: il faudra démécaniser et passer massivement au bio, ce qui implique une baisse de rendements et de très gros besoins en main d'oeuvre en milieu rural. Donc soit dit en passant, la possibilité d'y réimplanter d'autres activités économiques et des services publics (puisque la population y augmentera à nouveau).
Il n'est évidemment pas question de compter sur de longs trajets domicile travail, qui seront bientôt impossibles à faire au quotidien. Je parle de vivre dans des petites villes ou dans les zones rurales à proximité immédiate de ces petites villes,
et d'y travailler.
La crise écologique qui s'annonce, notamment le peak oil et la baisse drastique des rendements agricoles, va
obliger à recréer massivement des emplois dans l'agriculture, et par ricochet dans d'autres secteurs d'activité. Or il faudra bien vivre sur place (à moins de faire des trajets domicile-travail depuis la ville vers la campagne?)
Ces dernières décennies, on a fermé en masse des petits collèges, des tribunaux d'instance, des petits centres hospitaliers, des garages, des petites entreprises de plomberie, des épiceries, etc., au motif que tout ça n'était "pas assez rentable". Et de fait ça ne l'était pas: n'importe qui pouvait, grâce au pétrole pas cher, prendre sa bagnole et faire 30, 40 ou 50 km pour aller dans le nouveau "pôle régional" qui avait remplacé plusieurs petits établissements de proximité.
Bientôt, ça ne sera plus possible, et en même temps les rendements agricoles s'effondreront si bien que la production de denrées alimentaires nécessitera beaucoup plus de main d'oeuvre, qui sera obligée de vivre sur place. Il faudra redéployer sur tout le territoire, depuis les grandes métropoles vers les petites villes et les campagnes environnantes, des activités productives, des services public, etc.
Dans peu d'années, on parlera d'exode urbain.