Editeur : Enquête et débat
Date : 07/05/2012
Auteur : Philippe Schneider
J'avoue ne pas comprendre le lien entre "il ne faut pas vendre sur la décennie à venir mais conserver ou acheter" et la suite. On dirait une phrase sortie de son contexte.E&D : Dans la deuxième partie du livre, vous faites des recommandations pour les investisseurs et différents acteurs du marché. Faut-il vendre ses biens immobiliers ou ne pas acheter dans l’immobilier dans les années à venir ?
Bonne question ! La réponse est qu’il ne faut pas vendre sur la décennie à venir mais conserver ou acheter.
En France, les zones dites « primes » (à savoir historiquement très recherchées telles que la Côte d’Azur, Paris 8/16/7/6/5, Quais de Seine, Bassin d’Arcachon, Deauville) seront de plus en plus attractives tant par les valeurs qu’elles véhiculent que par le fait d’une clientèle intéressée indépendante des variations de pouvoir d’achat ou d’une quelconque crise financière.
Pour les autres zones et en supposant une adéquation avec les infrastructures de transport (notamment TGV), il faut faire une distinction entre l’ancien et le neuf.
L’ancien sera soumis à une nécessité de mise aux normes s’il ne veut pas se déprécier (énergie, écologie, urbanisme). Le neuf quant à lui verra ses prix fléchir en fonction de sa situation: la périphérie urbaine parisienne comme les centre villes régionaux en France ont été singulièrement sur-côtés ces dernières années et retrouveront dès lors des prix en rapport à leur valeur intrinsèque.