baddarns69 a écrit :pimono a écrit : Le prix de l'immo n'a pas grimpé par hasard, c'est bien la demande croissante....
Si c'était ça le prix des locations auraient explosées aussi
De là a en déduire que c'est dû aux crédits faciles et à l'abondance d'aides publiques que les prix ont monté...
La solution n'est pas complète baddarns. Cherche encore.
Indices :
Malgré les taux bas et l'abondance du crédit, les prix des autos (acheté pour beaucoup à crédit (on va dire que l'automobile est achetée à 50% à crédit là où l'immo est acheté à 80% à crédit)) n'ont pas gonflé malgré le pouvoir d'achat à crédit à la hausse et des politiques d'aides publiques gouvernementales (prime à la casse).
Piste de solution :
1. l'immo est considéré comme une réserve de valeur : on gagne de l'argent avec de l'immo. Il est donc intérréssant de miser sur l'immo et plus tu mises, plus tu gagnes... donc à chacun de miser le maximum. Spéculation à crédit typique des bulles très dangereuses.
Avec les voitures, c'est clair, on perd de l'argent. Plus tu mises plus tu perds (et plus tu profites quand même...).
2. la production d'auto a pu accélérer et les producteurs de voiture ont fourni toute la demande en ajustant les quantités (et les qualités) de voiture produites. L'immo a absorbé la hausse de la demande par... une hausse des prix (et non des quantités ou qualité). Accélérant encore la demande à cause du point 1.
Quelle a été l'élément bloquant la production d'immo alors que l'argent abondait ?
a. la main d'oeuvre (trop peu de producteur d'immo, d'artisans, d'ouvriers du bâtiment)
(je doute...)
ou b. les droits à bâtir trop restreints (PLU trop stricts et trop limitatifs, lutte contre l'étalement urbain, résistances aux constructions).
Ben là p'tèt ben qu'on a l'explication. Et donc la solution.
Conclusion :
A l'accélération bien réelle de la demande par rapport à cette demande accélérée (taux bas, mode et des politiques d'aide publique) n'a pas correspondu une accélération de l'offre, essentiellement par droit à bâtir trop contraints. Il y a eu un ajustement par le prix et pas par les quantités.
C'est bien l'offre et la demande qui est à l'origine de la hausse. 1 point pour Pimono.
Puis une bulle spéculative sur le logement s'est enclenchée voyant que les prix montaient et montaient sans cesse. Celà a pu monté d'autant plus facilement que l'achat d'immo est possible à crédit, avec de l'argent qu'on n'a pas encore.
La spéculation, sans réelle limite apparente, embrigade une grande partie de la population. Et le prix monte très au delà de la valeur fondamentale du bien, la hausse entretenant la hausse. Quelle est cette valeur fondamentale ? On n'en sait trop rien... Mais on peux penser que le prix historique du passé (tunnel de friggit) ou le rendement (loyer) offrent les meilleurs estimations.
Et lorsque les gains promis par les hausses de prix de la dernière décénie (la spéculation de la dernière décenie) vont apparaître illusoires, les prix vont refluer. -1 point pour Pimono.
Et ça va être une catastrophe économique (grande dépression). Mais c'est la hausse et l'euphorie précédente qui en sera responsable... pas l'événement qui va (qui a ?) finalement déclencher la baisse.
Goldorak