De Strasbourg à Nice… la cote de l’immobilier dans 15 grandes villes de France
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Les délais de vente s'allongent, les stocks gonflent, les négociations se durcissent...
Exemple à Grenoble:
A Clermont-Ferrand:Après l’heure de la stabilisation, c’est celle de la baisse qui a sonné. Les prix ont perdu entre 5 et 8% depuis l’été 2011, retrouvant ainsi leur niveau de 2010. S’il s’est nettement retourné en faveur des acquéreurs, le marché évolue toutefois à deux vitesses. «C’est le code postal qui sert de frontière : les biens situés dans le centre ne subissent qu’un léger réajustement, mais au sud des grands boulevards et en périphérie, quand l’adresse passe de 38 000 à 38 100, la décote est plus sévère», explique Vincent Veillet, de Square Habitat.
Autre indice significatif, les biens qui partaient en huit semaines il y a un an mettent désormais près de six mois avant de trouver preneur. Ce rallongement des délais de vente laisse présager une chute des prix de 10 à 15% supplémentaires dans les prochains mois.
5 à 10% entre le 17 octobre et fin 2012, c'est booming!!Du coup, seuls les appartements récents du centre-ville ou, d’une manière générale, les produits en parfait état se vendent en moins d’un mois. Pour les autres biens, notamment ceux à rénover, les vendeurs doivent prendre leur mal en patience. Ils pourraient même être très vite contraints de baisser leurs prix, les professionnels prédisant un nouveau retournement du marché. Il frapperait notamment, d’ici la fin 2012, les appartements familiaux et les grandes maisons, dont les tarifs devraient chuter de 5%. Pour les biens à rénover, c’est à un plongeon de 10% qu’il faut s’attendre. Ne devraient résister que les studios et deux-pièces, ainsi que les petites maisons bien entretenues.
A Lille:
A Lyon:Ce recul des ventes commence à avoir un impact sur le niveau des prix : de légers fléchissements sont ainsi enregistrés, de 1 à 5% selon les secteurs et le type de biens.
Pour le moment, seules les petites surfaces du centre-ville, en parfait état, continuent de partir facilement à 4 000 euros le mètre carré, parfois davantage. Même succès pour les studios proches des facs. Dans ce cas, les acquéreurs sont presque toujours des parents soucieux d’investir dans la pierre tout en offrant un toit à leurs enfants étudiants. Pour les autres logements, les négociations sont féroces. « La grande différence avec 2011, c’est qu’il existe désormais un écart de 10 à 15% entre le prix affiché au départ et celui payé lors de la signature, écart qui ne cesse de croître », observe Philippe Descampiaux, directeur des agences Descampiaux-Dudicourt. Les vastes maisons bourgeoises et les beaux appartements, proposés à plus de 600 000 euros, sont particulièrement difficiles à vendre. Quant aux biens de qualité moyenne ou médiocre, ils peinent encore plus à trouver preneur, même après d’importantes décotes. Autant d’éléments qui poussent les professionnels à prédire une baisse moyenne des tarifs de 5 à 10% pour l’année 2012.
Le son de cloche n'est pas aussi pessimiste dans toutes les 15 villes testées. Mais en revanche on imagine la "cata" ( ) dans les villes moyennes et petites...La tendance à la chute des prix se manifeste déjà dans le grand Lyon : à Villeurbanne ou à Bron, les vendeurs concèdent souvent des rabais de 8 à 10% sur leur proposition initiale. A Vénissieux ou à Vaulx-en-Velin, ces rabais atteignent même 15%. Mais les professionnels ne s’en inquiètent pas vraiment, au contraire. «Il semble nécessaire, pour relancer le marché, que les prix de certains logements baissent de 10 à 15% d’ici la fin de l’année», justifie Brigitte Durand, gérante de l’Agence Immo de France Point-du-Jour.