Les échos - 31/01/13
27.000 agences immobilières en France, est-ce trop pour un marché passé de 805.000 à moins de 650.000 ventes en deux ans ? Quelque 3.000 de ces entreprises de 2 à 4 personnes en moyenne auraient fermé leurs portes en 2012, entraînant la disparition d'environ 10.000 emplois. « Une chute qui suit celle de 2008 alors que les effectifs ne s'était pas vraiment reconstitués », constate Frédéric Monssu, le directeur général du réseau Guy Hoquet L'Immobilier, qui compte 472 agences, contre 482 il y a un an. « Il faut préciser ces chiffres, poursuit-il, nous ouvrons des agences dans les grandes villes, nous en fermons dans les petites de moins de 20.000 habitants, où le marché est vraiment sinistré. »
« C'est en temps de crise, alors que les biens se vendent moins bien, moins vite et moins cher que le conseil de l'agent immobilier, son réseau de clients et son professionnalisme trouvent tout leur sens », explique Laurent Vimont, le président de Century 21. Autre argument pour justifier l'expansion : « Toutes enseignes confondues, nos parts de marché n'atteignent pas 50 % des ventes, justifie François Gagnon, le patron européen du réseau Era. Au moins 300.000 sont signées entre particuliers, sans intermédiaires, il y a de formidables réserves de développement. »
Là j'ai du mal à comprendre :En chiffres
La France compte 27.000 agences immobilières.
3.000 auraient fermé au cours des deux dernières années détruisant 10.000 emplois. Les 8.000 agences organisées en réseau type Guy Hoquet ou Century 21 réalisent 65 % des ventes.
Les réseaux de mandataires emploient environ 7.000 agents commerciaux pour 15.000 ventes.
Les ventes entre particuliers représentent 50 % du total des 650.000 transactions de 2012.
Les réseaux « sans vitrine » pratiquent des commissions de 4 % , contre 5 % en moyenne en agence.
- Les ventes entre particuliers représentent 50 % du total des 650.000 transactions de 2012.
- Les 8.000 agences organisées en réseau type Guy Hoquet ou Century 21 réalisent 65 % des ventes.