[Notaires de France] Notes de conjoncture.
Re: [Notaires de France] Notes de conjoncture.
A noter que la situation est radicalement opposée pour les maisons.
On aura grand peine à savoir si cette situation est liée à la typologie des biens, à la zone géographique plus étendue ou l'anticipation de l'extension du prêt à taux zéro dans les zones rurales (T1 2016).
On aura grand peine à savoir si cette situation est liée à la typologie des biens, à la zone géographique plus étendue ou l'anticipation de l'extension du prêt à taux zéro dans les zones rurales (T1 2016).
Re: [Notaires de France] Notes de conjoncture.
Oui, c'est le grand boom pour les maisons, vous vous rendez compte... +20% pour les acheteurs de Chateauroux que s'y passe-t-il ?Suricate a écrit :A noter que la situation est radicalement opposée pour les maisons.
On aura grand peine à savoir si cette situation est liée à la typologie des biens, à la zone géographique plus étendue ou l'anticipation de l'extension du prêt à taux zéro dans les zones rurales (T1 2016).
merci Suri
serait-il possible, pour une lecture plus aisée, de faire également apparaître les noms des villes à droite ?
sorry pour la question, j'y connais pas grand chose sur le sujet
Re: [Notaires de France] Notes de conjoncture.
Publication de la note de conjoncture n°32 - juillet 2016 par les notaires de France : http://www.notaires.fr/sites/default/fi ... 202016.pdf
Indices Notaires-Insee au 1er trimestre 2016
Un marché idéal ?
18.07.2016
edit pour le titre
Indices Notaires-Insee au 1er trimestre 2016
Un marché idéal ?
18.07.2016
NOTAIRES DE FRANCE a écrit :. Les volumes qui côtoient les sommets
Dans l’ancien, nous sommes revenus au nombre de transactions annuelles constaté avant la crise de 2008-2009 (soit 830 000 à la fin avril 2016). La hausse annuelle des volumes atteint 19 %. Les statistiques sur les avant-contrats montrent que la tendance ne se dément pas et pourrait se maintenir à des niveaux élevés. La baisse généralisée des prix sur les années 2012-2015 (sauf pour quelques métropoles régionales de très forte tension foncière comme Bordeaux ou Lyon) nous éloigne du risque d’une crise immobilière
. Les prix
Selon l’indice Notaires de France-Insee, au premier trimestre 2016, les prix des logements anciens en France métropolitaine augmentent pour le troisième trimestre consécutif : +0,5 % par rapport au quatrième trimestre 2015 (en données provisoires corrigées des variations saisonnières), après +0,2 % les deux trimestres précédents.
Pour la première fois depuis début 2012, les prix des logements anciens s’accroissent sur un an : +0,3 % par rapport au premier trimestre 2015. Cette augmentation est due uniquement aux maisons, dont les prix augmentent de 1 % par rapport au même trimestre de l’année précédente. Les prix des appartements continuent de baisser sur un an, mais le recul s’atténue de nouveau ce trimestre (-0,4 %, après -1,1 % et -2,0 %).
En Île-de-France, les prix des logements anciens augmentent légèrement au premier trimestre 2016 (+0,3 %), après avoir été stables. Sur un an, les prix se redressent un peu, après une période de baisse continue depuis mi-2012. Ce léger rebond est dû aux maisons, dont les prix se redressent, alors que les prix des appartements sont restés stables.
En province, les prix des logements anciens sont en hausse pour le troisième trimestre consécutif. Sur un an, ils augmentent également de 0,4 %. Les prix des maisons poursuivent leur hausse, alors que les prix des appartements continuent de baisser.
A toi Suri pour le rouge et le vert.... Les perspectives
. Les avant-contrats (projections à fin août)
La projection des indices de prix à fin août 2016, faite à partir des avant-contrats sur l’ensemble de la France métropolitaine, indique une légère baisse annuelle des prix des appartements (-0,6 %) et une légère hausse de ceux des maisons (+0,3 %).
En province, l’indicateur avancé des appartements anciens est en baisse sur un an (-1,8 %). Les maisons suivent la tendance nationale avec +0,4 % sur un an.
En Ile-de-France, les indicateurs avancés anticipent tous un climat un peu plus haussier à l’été, lié en partie à la composante saisonnière.
À Paris, le prix attendu au mètre carré des appartements anciens pour août 2016 est de 8 180 €, soit une hausse trimestrielle de 2,2 %. La variation annuelle des prix dans la capitale serait également de +2,2 %, puisque les prix s’étaient maintenus autour de 8 000 € pendant toute l’année 2015 et début 2016..
. Les volumes :
À fin avril 2016, le volume des ventes au niveau national continue de progresser. Le nombre de transactions de logements anciens réalisées au cours des douze derniers mois est estimé à 830 000, en hausse de 19 % sur un an. Il retrouve ainsi les niveaux observés avant la crise de 2008-2009. Toutefois, le parc de logements s’est accru de 12,5 % entre 2005 et aujourd’hui. Il manque donc encore 100 000 transactions environ pour que l’on retrouve un taux de rotation analogue à celui des années 2004-2007.
edit pour le titre
Modifié en dernier par lepilou le 19 juil. 2016, 17:11, modifié 1 fois.
Re: [Notaires de France] Notes de conjoncture.
Pourquoi cette baisse sur les appartements sachant qu'en ville ils sont ultra majoritaires?
Re: [Notaires de France] Notes de conjoncture.
C'est franchement très difficile de répondre. Mais, si on reste macro, c'est certainement une question d'offres et de demandes (solvables). Comme tu le dis, il y a moins de maisons (donc moins d'offres dans ce segment). La clientèle n'est exactement la même non plus (plus riche et plus vieux en moyenne pour les maisons).
Je retiens surtout qu'on est flat en moyenne sur l'ensemble de la France sur 1 an avec certaines villes qui augmentent légèrement quand d'autres baissent légèrement.
Les moyennes françaises, en général, on s'en fiche. Il faut plutôt regarder là on l'on prospecte.
Je retiens surtout qu'on est flat en moyenne sur l'ensemble de la France sur 1 an avec certaines villes qui augmentent légèrement quand d'autres baissent légèrement.
Les moyennes françaises, en général, on s'en fiche. Il faut plutôt regarder là on l'on prospecte.
"un chômage supérieur à 15%" & "Peut-être que l'immobilier ne baissera que de 20%. Mais peut-être qu'à -20%, l'immobilier sera encore jugé trop cher" supermascotte en 2020 (covid)
Re: [Notaires de France] Notes de conjoncture.
Au global ça fait +0,5% sur un trimestre, mais il faut retenir qu'il s'agit là des prix basés sur les actes définitifs au T1 2016, soit de compromis qui datent de la fin 2015, j'aurais du le préciser plus visiblement dans le titre, j'édite pour corriger.Vincent92 a écrit :Je retiens surtout qu'on est flat en moyenne sur l'ensemble de la France sur 1 an avec certaines villes qui augmentent légèrement quand d'autres baissent légèrement.
Les moyennes françaises, en général, on s'en fiche. Il faut plutôt regarder là on l'on prospecte.
Les prix avant-contrats les plus récents étant basés sur les compromis à fin avril (prix à fin août) perdraient donc ce qu'ils ont gagné
Mais au global, on reste bien dans la fourchette de Vincent... (au global France)
Pour ce qui est de Paris, on serait au dessus... mais on a déjà pu lire les notaires de Paris/IDF
pour la suite faudra attendre la fin de la bronzette... tout le monde il est parti
Re: [Notaires de France] Notes de conjoncture.
Merci pour les infos pilou!
Re: [Notaires de France] Notes de conjoncture.
nadakamoulox a écrit :Merci pour les infos pilou!
Vous aurez noté ce que pensent les notaires de l'impact du Brexit
Brexit ?
La décision du Royaume-Uni pourrait impacter positivement les autres marchés immobiliers européens, notamment en matière de bureaux, mais il n’est pas du tout dit que le marché français en récolte les fruits. Aucun effet d’aubaine ne peut être anticipé à ce stade. Tout au plus, peut-on augurer, sur le marché de l’habitation, un report des investissements des Anglais en France et des cessions anticipées par les Anglais déjà domiciliés en France (phénomène déjà constaté lors de la crise de 2008-2009).
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Re: [Notaires de France] Notes de conjoncture.
Faut savoir que ça s'agite : Hollande a mis en place un comité théodule avec à sa tête l'inénarrable Christian Noyer pour évaluer l'attractivité de la place financière de Paris et profiter au mieux du Brexitlepilou a écrit :nadakamoulox a écrit :Merci pour les infos pilou!
Vous aurez noté ce que pensent les notaires de l'impact du BrexitBrexit ?
La décision du Royaume-Uni pourrait impacter positivement les autres marchés immobiliers européens, notamment en matière de bureaux, mais il n’est pas du tout dit que le marché français en récolte les fruits. Aucun effet d’aubaine ne peut être anticipé à ce stade. Tout au plus, peut-on augurer, sur le marché de l’habitation, un report des investissements des Anglais en France et des cessions anticipées par les Anglais déjà domiciliés en France (phénomène déjà constaté lors de la crise de 2008-2009).
Ils veulent donc du trader londonien
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Re: [Notaires de France] Notes de conjoncture.
Si j'interprète mal ce que disait Stéphane Soumier ce matin, le seul argument pour inciter les traders à s'installer à Paris est: "les prix de l'immobilier sont 2 fois moins chers qu'à Londres". Puisque ce genre de mutation ne semble pas poser de problème, autant déménager à Guéret: le rapport serait de 20 fois .
L'immobilier va devenir votre pire cauchemar
Ma théorie des hauts-potentiels de l'informatique qui soutiennent la bulle parisienne.
Ma théorie des hauts-potentiels de l'informatique qui soutiennent la bulle parisienne.
Re: [Notaires de France] Notes de conjoncture.
Mise à jour du tableau de suivi des prix ville par ville. Autant de villes en hausse qu'en baisse.
https://docs.google.com/spreadsheets/d/ ... sp=sharing
https://docs.google.com/spreadsheets/d/ ... sp=sharing
Re: [Notaires de France] Notes de conjoncture.
La note de conjoncture immobilière n°33 des notaires de France est parue :
https://www.notaires.fr/sites/default/f ... 202016.pdf
maisons..... +2,6 / +0,5 = +2,7
Allez y comprendre quelque chose !
les notaires ne seraient pas plus fiables que les autres ?
et pour ton jouli tableau en couleurs, au boulot Suri...
https://www.notaires.fr/sites/default/f ... 202016.pdf
apparts..... +0,3 / +1,8 = +2,0Dans un contexte social et économique difficile, l’immobilier demeure une valeur refuge, tant pour les investisseurs que pour les particuliers soucieux de mettre leur épargne à l’abri des fluctuations boursières, loin d’être rassurantes ces dernières années.
Volumes
À fin juillet, le volume des ventes au niveau national continuait à progresser. Le nombre de transactions de logements anciens réalisées au cours des douze derniers mois est estimé à 839 000, en hausse de 15 % sur un an, dépassant le point culminant enregistré en février 2012. Si les ventes sont reparties, c’est que les acheteurs n’anticipent plus de baisses de prix et jugent le moment opportun pour franchir le pas étant donné les taux d’intérêt historiquement bas. Les conditions de financement constatées depuis plusieurs mois favorisent cette augmentation des volumes. En effet, le pouvoir d’achat des ménages qui acquièrent un logement s’est amélioré depuis la baisse des taux et le renforcement du PTZ. Mais on peut craindre que cette demande ne provoque une augmentation des prix.
Prix
Toutefois, selon l’indice Notaires de France - Insee, au deuxième trimestre 2016, les prix des logements anciens sont stables par rapport au premier trimestre 2016, après trois trimestres de légère hausse. Cette stabilité recouvre cependant des situations différentes : les prix des appartements augmentent (+0,4 %), tandis que ceux des maisons, plus erratiques, se replient légèrement (-0,4 %). Pour le deuxième trimestre consécutif, les prix des logements anciens s’accroissent sur un an : +0,6 % par rapport au deuxième trimestre 2015. Cette légère reprise concerne les maisons (+0,7 %) et aussi, pour la première fois depuis quatre ans, les appartements (+0,5 %).
En Île-de-France, les prix des logements anciens augmentent pour le deuxième trimestre consécutif (+0,8 % par rapport au premier trimestre 2016). Sur un an, les prix continuent donc de se redresser : +1,4 % entre le deuxième trimestre 2015 et le deuxième trimestre 2016. Cette reprise concerne à la fois les maisons (+1,2 % sur un an) et les appartements (+1,5 %).
En province, les prix des logements anciens se replient légèrement entre le premier et le deuxième trimestre 2016 (-0,5 %), après trois trimestres de légère hausse. Ils sont cependant plus élevés qu’un an auparavant (+0,3 %). En effet, les prix des maisons restent en hausse (+0,6 % entre le deuxième trimestre 2015 et le deuxième trimestre 2016), et la baisse des prix des appartements s’atténue encore (-0,5 % après -0,9 % au premier trimestre).
Avant-contrats
La projection des indices de prix à fin novembre 2016 à partir des avant-contrats sur l’ensemble de la France métropolitaine indique une hausse des prix aussi bien en appartements (+2 %) qu’en maisons (+2,7 %).
En province, l’indicateur avancé des appartements anciens augmente légèrement sur un an ( +0,3 %). Les maisons suivent la tendance nationale avec +2,6 % sur un an.
En Ile-de-France, les prix des appartements devraient continuer leur lente progression dans les prochains mois. Le prix au m² atteindrait 5 380 € en octobre 2016, soit une variation de +1,8 % en un an. Après de légères oscillations au cours des derniers mois, le prix des maisons en Ile-de-France devrait retrouver en octobre le niveau enregistré un an auparavant (+0,5 % sur un an).
maisons..... +2,6 / +0,5 = +2,7
Allez y comprendre quelque chose !
les notaires ne seraient pas plus fiables que les autres ?
et pour ton jouli tableau en couleurs, au boulot Suri...
Re: [Notaires de France] Notes de conjoncture.
L'incompréhension vient peut être de là :
La projection des indices de prix à fin novembre 2016 à partir des avant-contrats sur l’ensemble de la France métropolitaine indique une hausse des prix aussi bien en appartements (+2 %) qu’en maisons (+2,7 %) [...]
Le prix au m² atteindrait 5380 € en octobre 2016, soit une variation de +1,8 % en un an.
"un chômage supérieur à 15%" & "Peut-être que l'immobilier ne baissera que de 20%. Mais peut-être qu'à -20%, l'immobilier sera encore jugé trop cher" supermascotte en 2020 (covid)
Re: [Notaires de France] Notes de conjoncture.
Peut-être, mais pourquoi n'ont-ils pas pris les projections à partir des avant-contrats sur novembre et non sur octobre, alors que les chiffres sont disponibles dans le communiqué de presse des notaires de Paris/IDF, et ce depuis le 30 septembre ?
Deux mystères !
L'info circule bien chez les notaires !
Deux mystères !
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Re: [Notaires de France] Notes de conjoncture.
Les notaires de France ont publié leur note de conjoncture n°34 (situation au T3 2016)
https://www.notaires.fr/multimedia/NCI/ ... anvier.pdf
https://www.notaires.fr/multimedia/NCI/ ... anvier.pdf
Vous pourrez comparer avec la précédente note de conjoncture qui figure 3 posts plus haut : en 3 mois, les prix ont pris 1 point de plus, mais c'est surtout sur la projection des indices à fin février 2017 à partir des avant-contrats que l'on constate une très nette progression, de l'ordre de 2,5 pointsUNE ANNEE 2016 DYNAMIQUE
L’année 2016 a été très dynamique sur le plan de l’activité. La remontée des ventes sur un an glissant s’est faite progressivement pour atteindre, à l’été 2016, des niveaux aussi importants qu’aux précédents pics de 2006 et début 2012.
Volumes
Le nombre de transactions réalisées au cours des douze derniers mois est estimé à 843 000, en hausse de 9 % sur un an.
Les conditions du marché ont été dopées par plusieurs facteurs : l’attractivité des taux d’intérêt, une relative stabilité des prix dans les grandes villes, le succès du dispositif Pinel pour les investisseurs dans le neuf, ainsi que celui du prêt à taux zéro (PTZ).
Le premier constat, décisif quant à la bonne tenue du marché, tient à l’augmentation du pouvoir d’achat immobilier liée à la solvabilité générée par la baisse corrélée des taux et des prix.
Entre 2008 et 2016, le pouvoir d’achat immobilier des Français a grimpé de 29 %.....
Prix
Quant aux prix de l’immobilier, la tendance constatée début 2016 s’est donc confirmée au troisième trimestre 2016, les prix des logements anciens en France augmentant par rapport au deuxième trimestre (+ 1,1 % en données provisoires corrigées des variations saisonnières) selon l’indice Notaires de France - Insee. Les prix des appartements s’élèvent encore (+ 0,8 %, après + 0,4 %) et ceux des maisons, plus fluctuants, rebondissent (+ 1,3 % après - 0,4 % au deuxième trimestre et + 0,7 % au premier).
Ainsi pour le troisième trimestre consécutif, les prix des logements croissent sur un an : +1,6 % par rapport au troisième trimestre 2015, soit une hausse plus marquée que le trimestre précédent (+ 0,6 %). Cette hausse est plus forte pour les maisons (+ 1,8 %) que pour les appartements (+ 1,3 %).
La tendance à la hausse est générale que ce soit en Ile-de-France ou en province. Toutefois, ces augmentations de prix sont loin d’être homogènes. En effet, il existe plusieurs marchés, selon que l’on se situe à Paris, dans les villes de province dynamiques ou en secteur péri-urbain ou rural. L’inversion de tendance de la courbe des prix s’est constatée dès la fin 2015 à Paris, alors qu’elle s’est produite tout au long de l’année 2016 dans les villes de province dynamiques. Elle ne s’est pas encore réalisée en secteur rural.
De même, au niveau des principales villes de province en appartements anciens, les évolutions annuelles restent hétérogènes : - les prix à Saint-Étienne diminuent toujours, mais la baisse s’atténue (-2,9 % sur un an) ; - Dijon, après une hausse de 4 % au deuxième trimestre, connaît une baisse du même ordre au cours du troisième ; - À Besançon, Grenoble, Marseille, Montpellier, Nice, Orléans, Rennes et Tours, les prix sont relativement stables ; - À Toulouse, Lyon, Brest, Toulon, Reims, Strasbourg, Lille, Le Havre et Nantes, les prix augmentent de façon modérée (entre +2 % et +5 % sur un an) ; - Nancy et Bordeaux se distinguent avec des hausses plus soutenues (respectivement +5,6 % et +9,8 %). Si certaines évolutions restent stables, voire négatives, c’est que l’inversion de tendance est en cours de réalisation et que les hausses n’ont pas encore absorbé les derniers trimestres négatifs.
Néanmoins, l’année 2017 devrait venir confirmer cette inversion de tendance dans la plupart des villes dynamiques de province. Par ailleurs, à l’instar des deux premiers trimestres 2016, les évolutions de prix constatées sur le marché des appartements anciens au niveau des départements de province restent hétérogènes : 50 % des départements voient leur prix baisser et 30 % voient leur prix progresser au troisième trimestre 2016 comparativement au troisième trimestre 2015. La tendance haussière observée sur le marché des maisons se poursuit avec plus d’un département sur deux qui affiche des prix en hausse. Il convient de relever une décorrelation dans les hausses de prix selon les biens, le prix des appartements augmentant moins vite que celui des maisons en province ; le phénomène inverse ayant été constaté en Ile-de-France.
Avant-contrats
La projection des indices de prix à fin février 2017 à partir des avant-contrats sur l’ensemble de la France métropolitaine confirme cette tendance haussière.
En appartements anciens, l’évolution annuelle est de +4,5 %. On retrouverait ainsi les niveaux de prix observés début 2014.
En maisons anciennes, la hausse annuelle des prix est plus prononcée avec +5,7 %. Sur ce marché, il faudrait remonter à 2012 pour observer ces niveaux de prix.
En province, la tendance est similaire pour les appartements anciens avec +4,7 % sur un an. En maisons, la progression est légèrement plus prononcée (+6,3 % sur un an).
Quelles évolutions pour 2017 ?
Le marché de l’immobilier est depuis plusieurs années dépendant de l’évolution des taux de crédit. Une forte hausse viendrait freiner les ventes et attirer les prix vers le bas, alors qu’une forte baisse aurait tendance à l’inverse. Les taux ne sont cependant pas les seuls à influencer les prix ; beaucoup d’autres paramètres externes ont un impact sur les prix. Face aux placements financiers aux rendements incertains, les ménages se tournent vers des valeurs refuges, dont l’immobilier constitue l’une des préférées des Français. Les acheteurs ont retrouvé des arguments supplémentaires par la formidable baisse des taux d’intérêt et, pour les primo-accédants, par la refonte du prêt à taux zéro (PTZ). Les dispositifs gouvernementaux qui ont été réaménagés ces dernières années - et qui sont reconduits dans la loi de finances pour 2017 - l’ont été dans le bon sens et ils sont désormais efficaces, qu’il s’agisse du PTZ ou encore du mécanisme Pinel qui encourage l’investissement locatif. L’effet d’aubaine créé par la baisse des taux ne permet pas à lui seul d’expliquer le regain d’attrait pour l’immobilier. Il devrait d’ailleurs se poursuivre en 2017, favorisant le maintien de hauts volumes de ventes.
Quant aux prix, ils dépendront avant tout des leviers utilisés par les politiques qui pourront avoir des influences différentes sur le marché. Un retour à une plus-value à 15 ans pour les résidences secondaires pourrait freiner leur hausse, alors qu’une relance de l’investissement dans la pierre augmenterait mécaniquement le nombre d’acquéreurs, engendrant dès lors une tension sur les prix. Rappelons que les propositions faites par les Notaires de France aux candidats à l’élection présidentielle vont dans ce sens, cherchant avant tout des solutions afin de fluidifier le marché. Au titre des propositions élaborées par le Conseil supérieur du notariat et dans la continuité des dispositifs existants, il convient de favoriser la primo-accession, accroître la visibilité et la lisibilité - notamment fiscale - pour les investisseurs, voire réformer la réglementation en matière de plus-value.
En tout état de cause, la hausse annoncée des taux pour l’année 2017 ne devrait pas avoir le même effet psychologique que celle, inattendue, du printemps 2015. Celle-ci a été annoncée et la remontée relative des taux sur l’année à venir a été intégrée par les futurs acquéreurs ; elle ne devrait pas altérer outre mesure leur solvabilité....
Re: [Notaires de France] Notes de conjoncture.
Il est annoncé +4.5% sur un an pour les appartements à fin février 2017 pour la France entière. Nous n'avons pas le détail IDF/province.lepilou a écrit : Vous pourrez comparer avec la précédente note de conjoncture qui figure 3 posts plus haut : en 3 mois, les prix ont pris 1 point de plus, mais c'est surtout sur la projection des indices à fin février 2017 à partir des avant-contrats que l'on constate une très nette progression, de l'ordre de 2,5 points
Le prix des appartements en province aura à priori moins augmenté qu'en IDF (au T3 2016, on est à +0% annuel pour la province et +2,6% pour l'IDF), cette moyenne de 4,5% sur la France entière laisse présager une hausse supérieure pour l'IDF, et plus encore pour Paris.
AMHA les +10% annuels à Paris ne sont pas loin, peut-être pour le T2 2017 par rapport au T2 2016.
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Re: [Notaires de France] Notes de conjoncture.
Putain de krachBen92 a écrit :Il est annoncé +4.5% sur un an pour les appartements à fin février 2017 pour la France entière. Nous n'avons pas le détail IDF/province.lepilou a écrit : Vous pourrez comparer avec la précédente note de conjoncture qui figure 3 posts plus haut : en 3 mois, les prix ont pris 1 point de plus, mais c'est surtout sur la projection des indices à fin février 2017 à partir des avant-contrats que l'on constate une très nette progression, de l'ordre de 2,5 points
Le prix des appartements en province aura à priori moins augmenté qu'en IDF (au T3 2016, on est à +0% annuel pour la province et +2,6% pour l'IDF), cette moyenne de 4,5% sur la France entière laisse présager une hausse supérieure pour l'IDF, et plus encore pour Paris.
AMHA les +10% annuels à Paris ne sont pas loin, peut-être pour le T2 2017 par rapport au T2 2016.
Re: [Notaires de France] Notes de conjoncture.
Y avait une petite fenetre de tir notamment cette été pour gérer des biens de qualité à un taux exceptionnel et à des prix encore "sages" (cad: au prix moyen d'un quartier donné).. maintenant c'est fini: pentification de la courbe des taux et des prix avec zero offre...
en moins de 6 mois je pense qu'on a déjà fait du +3%
en moins de 6 mois je pense qu'on a déjà fait du +3%
Re: [Notaires de France] Notes de conjoncture.
Une estimation de Ben92 basée sur les chiffres au conditionnel des avant contrats des notaires. C'est à dire le haut niveau de fiabilité du bouzin. + 10 % sur paris C'est ton pronostic pour 2017 Ben92 ?cashisking a écrit :Putain de krachBen92 a écrit :Il est annoncé +4.5% sur un an pour les appartements à fin février 2017 pour la France entière. Nous n'avons pas le détail IDF/province.lepilou a écrit : Vous pourrez comparer avec la précédente note de conjoncture qui figure 3 posts plus haut : en 3 mois, les prix ont pris 1 point de plus, mais c'est surtout sur la projection des indices à fin février 2017 à partir des avant-contrats que l'on constate une très nette progression, de l'ordre de 2,5 points
Le prix des appartements en province aura à priori moins augmenté qu'en IDF (au T3 2016, on est à +0% annuel pour la province et +2,6% pour l'IDF), cette moyenne de 4,5% sur la France entière laisse présager une hausse supérieure pour l'IDF, et plus encore pour Paris.
AMHA les +10% annuels à Paris ne sont pas loin, peut-être pour le T2 2017 par rapport au T2 2016.
Ben92 a écrit :et +0.2% dans le 92 aussi.
Vu les conditions de crédit exceptionnelles je me demande pourquoi ça n'augmente pas davantage...
Re: [Notaires de France] Notes de conjoncture.
Lolio, à ton avis, ca a évolué de combien en 2016 à Dijon?
"un chômage supérieur à 15%" & "Peut-être que l'immobilier ne baissera que de 20%. Mais peut-être qu'à -20%, l'immobilier sera encore jugé trop cher" supermascotte en 2020 (covid)
Re: [Notaires de France] Notes de conjoncture.
Pour Dijon ville, à mon modeste avis (ça fait un an que je suis le marché et 3 mois qu'on a commencé les visites)Vincent92 a écrit :Lolio, à ton avis, ca a évolué de combien en 2016 à Dijon?
- pour les apparts je dirai - 5 % sur les apparts
- 0 pour les maisons
je vois sur le graphe des notaires -4.6 sur les apparts pour dijon et sa banlieue sur un an au 30/09/2016. pourquoi pas
et +3.4 sur les maisons.
Sur les maison je n'y crois pas du tout. Surtout s'ils incluent la banlieue. Et quand je vais sur leur baromètre immo https://barometre.immobilier.notaires.f ... e=immoprix
. Donc...- évolution des prix médians sur 3 mois de -8.7 % au 30/09/2016. si c'est eux qui le disent..
Pour la CA Dijonnaise (COMADI) qui correspond à Dijon et sa banlieue du graphique :
dont talant :Niveau des prix : prix médian de vente de 225 000 €
Tendance des prix :
- évolution des prix médians sur 3 mois de 4.7 %
- évolution des prix médians sur un an de 5.0 %
- évolution des prix médians sur 5 ans de -4.9 %
Dont longvic. Et là c'est plus simpleTalant
Niveau des prix : prix médian de vente de 252 500 €
Tendance des prix :
- évolution des prix médians sur 3 mois : données non disponibles bah tiens
- évolution des prix médians sur un an de 25.4 % Très drôle. pendant que Paris Ville lumière fait +2 % une commune de Bourgogne fait +25 %
- évolution des prix médians sur 5 ans de -2.2 %
On a déjà visité une maison là-bas négociable qui a déjà baissé depuis. Et on y va ce midi pour en voir une autre.Longvic
Niveau des prix : prix médian de vente de - €
Tendance des prix :
- évolution des prix médians sur 3 mois : données non disponibles
- évolution des prix médians sur un an : données non disponibles
- évolution des prix médians sur 5 ans : données non disponibles
Donc ils arrivent à avoir leur stats de la CA de Dijon avec un + 25 % "corrigé" (heureusement parce sinon on aurait du + 50 % probablement) sur une commune pendant que les communes autour feraient entre +1 et + 6 % ("corrigés" aussi je suppose) et une commune non renseignée depuis 5 ans. (????. pas de vente, pas de notaire ???).
ça c'est pour Dijon en sa banlieue.
Pour les communes au delà de 15 mns en bagnole. pas un seul instant je crois à une hausse de 3.4 % comme le disent les notaires sur le département sur le site du baromètre immobilier des notaires. Je vois des baraques qui restent en vente depuis des mois et certaines malgré une première baisse de prix. Ceci dit nos chers notaires arrivent quand m^me à faire des stats de prix sur la Côte d'Or avec 7 communes (dont une à moitié renseignée) sur... 704. Même pas honte.
Ben92 a écrit :et +0.2% dans le 92 aussi.
Vu les conditions de crédit exceptionnelles je me demande pourquoi ça n'augmente pas davantage...
Re: [Notaires de France] Notes de conjoncture.
Je t'avais demandé ton avis personnel. Non ne me faire un roman sur les chiffres notaires. Au final, de ton point de vue, l'immobilier est en baisse à Dijon et en hausse en banlieue lointaine de Dijon.
Sinon, sache que le seul chiffre notaire qui est corrigé des effets de structures est l'indice Notaire-INSEE.
Et c'est écrit de manière assez transparente (en tout cas en IDF. Je n'ai jamais regarder les chiffres ailleurs).
Sinon, sache que le seul chiffre notaire qui est corrigé des effets de structures est l'indice Notaire-INSEE.
Et c'est écrit de manière assez transparente (en tout cas en IDF. Je n'ai jamais regarder les chiffres ailleurs).
Modifié en dernier par Vincent92 le 26 janv. 2017, 11:32, modifié 1 fois.
"un chômage supérieur à 15%" & "Peut-être que l'immobilier ne baissera que de 20%. Mais peut-être qu'à -20%, l'immobilier sera encore jugé trop cher" supermascotte en 2020 (covid)
Re: [Notaires de France] Notes de conjoncture.
Vincent92 a écrit :Je t'avais demandé ton avis personnel. Non ne me faire un roman sur les chiffres notaires.
tu te souviens que t'as poster ça y a 2 jours ?
viewtopic.php?f=170&t=83671&start=3250Vincent92 a écrit :Quand je cite les notaires je le fais à partir d'articles trouvés sur le site des notaires. Je ne cite pas la phrase qui m'arrange trouvée dans un article rapporté (et sans contexte).
Du coup comme je connais ton exigence, je me suis permis de déveloper. Et puis je sais que tu aimes bien quand je développe sur les chiffres "corrigés" des notaires. et hop un petit +45 % par ci, hop un petit + 25 % par là
bah tu vas m'expliquer, si leurs stats ne sont corrigés qu'au niveau de l'indice Notaire-INSEE, comment ils font pour afficher des stats d'un département de 700 communes à partir des chiffres de 6.5 communes ?Vincent92 a écrit :Sinon, sache que le seul chiffre notaire qui est corrigé des effets de structures est l'indice Notaire-INSEE.
Et c'est écrit de manière assez transparente (en tout cas en IDF. Je n'ai jamais regarder les chiffres ailleurs).
Rien à dire sur + 25 % sur une commune de Bourgogne pendant que paris ville lumière fait + 2% ? ça te semble... Heuuu.... normal ??? Loin de moi l'idée d'un gros foutage de gueule des notaires. Chacun connait ici la probité dont ils peuvent faire preuve.
Ben92 a écrit :et +0.2% dans le 92 aussi.
Vu les conditions de crédit exceptionnelles je me demande pourquoi ça n'augmente pas davantage...
Re: [Notaires de France] Notes de conjoncture.
J'imagine que s'ils n'affichent pas les autres communes c'est parce qu'il n'y a pas eu assez de ventes (en tout cas c'est comme ca en IDF). Le fait de ne pas les afficher ne veut pas dire qu'ils n'en ont aucune.bah tu vas m'expliquer, si leurs stats ne sont corrigés qu'au niveau de l'indice Notaire-INSEE, comment ils font pour afficher des stats d'un département de 700 communes à partir des chiffres de 6.5 communes ?
Evidemment, plus l'élément est macro et plus il y a de ventes (plus de ventes sur l'ensemble de la région que sur une ville en particulier).
Concernant Paris, c'est plutôt +5-6% que +2% pour 2016 d'après les notaires.
Concernant les publications des autres régions, je ne les ai jamais épluchées. Je n'ai donc pas d'avis.
"un chômage supérieur à 15%" & "Peut-être que l'immobilier ne baissera que de 20%. Mais peut-être qu'à -20%, l'immobilier sera encore jugé trop cher" supermascotte en 2020 (covid)
Re: [Notaires de France] Notes de conjoncture.
Tu "imagines" ou ça "veut pas dire" ? Dits donc je t'ai connu plus exigeant que çaVincent92 a écrit :J'imagine que s'ils n'affichent pas les autres communes c'est parce qu'il n'y a pas eu assez de ventes (en tout cas c'est comme ca en IDF). Le fait de ne pas les afficher ne veut pas dire qu'ils n'en ont aucune.bah tu vas m'expliquer, si leurs stats ne sont corrigés qu'au niveau de l'indice Notaire-INSEE, comment ils font pour afficher des stats d'un département de 700 communes à partir des chiffres de 6.5 communes ?
Donc d'après ce que tu dits c'est ils "corrigeraient", ne t'en déplaise, en ne prenant pas en compte les communes où ils estiment qu'il n'y a pas assez de vente. Parce que tu vas avoir du mal à me faire croire qu'il n'y a eu aucune vente dans près de 700 communes de ce département.
Moi je ne vois pas les chiffres de ces communes sur la carte. j'en conclue donc qu'ils ne sont pas pris en compte. Pourquoi afficher certains chiffres et les prendre en compte pendant que d'autre ne seraient pas affichés mais pris en compte , ça manquerait de transparence tout ça
mais sinon, sur le fond, + 25 % sur une commune de Bourgogne pendant que paris ville lumière fait + 5-6 % ? ça te semble... Heuuu.... normal ???Vincent92 a écrit : Concernant Paris, c'est plutôt 5-6% que 2% pour 2016 d'après les notaires très drôle, c'est du "corrigé" ?.
Encore une fois loin de moi l'idée d'un gros foutage de gueule des notaires qui sont particulièrement appliquer à faire leur stats (surtout à Longvic ).
Ben92 a écrit :et +0.2% dans le 92 aussi.
Vu les conditions de crédit exceptionnelles je me demande pourquoi ça n'augmente pas davantage...
Re: [Notaires de France] Notes de conjoncture.
Ce que je dis c'est que (en IDF en tout cas), l'évolution d'une ville n'apparait qu'à partir de 20 ventes/trimestre :lolio a écrit :Donc d'après ce que tu dits ils corrigeraient, ne t'en déplaise, en ne prenant pas en compte les communes où ils estiment qu'il n'y a pas assez de vente. Parce que tu vas avoir du mal à me faire croire qu'il n'y a eu aucune vente dans près de 700 communes de ce département.
Par ailleurs, ils précisent ce qu'ils entendent par pas corrigés des effets de structures :A un niveau plus détaillé, les prix par quartier, par commune et par arrondissement correspondent à des médianes**. Ces prix médians sont calculés lorsque le nombre de transactions enregistré au cours du trimestre est suffisant (minimum de 20 ventes). Ces médianes portent parfois sur de faibles volumes et sont tributaires de la qualité des biens vendus (les effets de structure ne sont pas corrigés). Les statistiques peuvent donc être volatiles et sont à prendre avec précaution.
Le reste, c'est juste ton interprétation de ce que je dis ou de ce que disent les notaires.* Effet de structure – explication par l’exemple : soit une commune où les prix sont stables, et qui est composée de 2 quartiers, l’un où les prix sont de 3000 €/m², l’autre de 6000 €/m². Si lors d’un trimestre toutes les ventes se situent dans le quartier bon marché et le trimestre suivant elles se situent dans le quartier aux prix élevés, le prix médian de la commune va passer de 3000 à 6000 €/m² et donc être multiplié par deux. En effet, l’effet de structure (le déplacement des ventes) n’est pas corrigé par le calcul d’une simple médiane. La méthodologie des indices Notaires – INSEE permet de s’affranchir au mieux des effets de structure (qui peuvent porter sur la localisation des biens mais également leur taille, leur confort, …).
Source : http://www.notaires.paris-idf.fr/outil/ ... e-des-prix
"un chômage supérieur à 15%" & "Peut-être que l'immobilier ne baissera que de 20%. Mais peut-être qu'à -20%, l'immobilier sera encore jugé trop cher" supermascotte en 2020 (covid)
Re: [Notaires de France] Notes de conjoncture.
Vincent92,
Pour le baromètre immobilier des notaires en province les notaires précisent :
Donc en l'espèce la zone géographique en question est notre département.
A partir du moment où il y a plus de 20 ventes sur un an sur ce département, zone géographique étudiée, ils devraient prendre en compte l'ensemble des vente de ce département.
En ne prenant pas les ventes des communes où il y a moins de 20 ventes sur un trimestres, ils biaisent donc leurs stats. Comment peut il en être autrement lorsqu'on fait des stats d'un département de 704 communes avec les stats de 7 communes (dont une qui a réussi l'exploit de faire un + 25 %) ?
Parce que si j'ia bien compris avec leur histoire de 20 ventes sur un trimestre, on aurait sur cette commune un minimum de 20 ventes et en moyenne chaque prix de vente ferait + 25 %. ce qui voudrait que pour un "modeste" plus 10 % une autre ventre devrait compenser avec un très "surprenant" + 40 %.
Tu m'as toujours pas dit ce que tu en pensais ?
Pour le baromètre immobilier des notaires en province les notaires précisent :
Méthodes de calcul des prix immobiliers par les notaires
Les seuils de diffusion
La donnée statistique immobilière n'est calculée que si le nombre de mutations enregistrées dans les bases immobilières pour la période étudiée, la zone géographique et le type de bien sélectionné est supérieur ou égal à 20.
Donc en l'espèce la zone géographique en question est notre département.
A partir du moment où il y a plus de 20 ventes sur un an sur ce département, zone géographique étudiée, ils devraient prendre en compte l'ensemble des vente de ce département.
En ne prenant pas les ventes des communes où il y a moins de 20 ventes sur un trimestres, ils biaisent donc leurs stats. Comment peut il en être autrement lorsqu'on fait des stats d'un département de 704 communes avec les stats de 7 communes (dont une qui a réussi l'exploit de faire un + 25 %) ?
mais justement j'aimerai bien avoir ton interprétation sur le + 25 % sur une commune de Bourgogne (pendant que paris ville lumière fait + 5-6 %). ça te semble... Heuuu.... normal ?Vincent92 a écrit :Le reste, c'est juste ton interprétation de ce que je dis ou de ce que disent les notaires.
Parce que si j'ia bien compris avec leur histoire de 20 ventes sur un trimestre, on aurait sur cette commune un minimum de 20 ventes et en moyenne chaque prix de vente ferait + 25 %. ce qui voudrait que pour un "modeste" plus 10 % une autre ventre devrait compenser avec un très "surprenant" + 40 %.
Tu m'as toujours pas dit ce que tu en pensais ?
Ben92 a écrit :et +0.2% dans le 92 aussi.
Vu les conditions de crédit exceptionnelles je me demande pourquoi ça n'augmente pas davantage...
Re: [Notaires de France] Notes de conjoncture.
Je suppose (je n'ai pas regarder ta région) que pour faire la statistique sur l'ensemble de la région ils prennent l'ensemble des ventes réalisées sur les 704 communes (quand bien même certaines communes n'ont pas 20 ventes). Je n'ai pas regardé mais ca me semble du bon sens (ce n'est pas parce qu'une commune ne remonte pas une statistique qu'on ne la considère pas sur une statistique plus global).En ne prenant pas les ventes des communes où il y a moins de 20 ventes sur un trimestres, ils biaisent donc leurs stats. Comment peut il en être autrement lorsqu'on fait des stats d'un département de 704 communes avec les stats de 7 communes (dont une qui a réussi l'exploit de faire un + 25 %) ?
Pour la commune qui a fait 25%, je t'es déjà répondu plusieurs fois. SI la commune ne réalise pas beaucoup de ventes, il est normal que la statistiques soit volatile si les effets de structures ne sont pas corrigés :
Les Notaires a écrit :A un niveau plus détaillé, les prix par quartier, par commune et par arrondissement correspondent à des médianes**. Ces prix médians sont calculés lorsque le nombre de transactions enregistré au cours du trimestre est suffisant (minimum de 20 ventes). Ces médianes portent parfois sur de faibles volumes et sont tributaires de la qualité des biens vendus (les effets de structure ne sont pas corrigés). Les statistiques peuvent donc être volatiles et sont à prendre avec précaution.
"un chômage supérieur à 15%" & "Peut-être que l'immobilier ne baissera que de 20%. Mais peut-être qu'à -20%, l'immobilier sera encore jugé trop cher" supermascotte en 2020 (covid)
Re: [Notaires de France] Notes de conjoncture.
bah moi aussi ça me semblerait normal. Mais est ce qu'il le font ? et où sont les chiffres ? Pourquoi on ne trouve que les chiffres des centre urbains ? Comment on fait pour vérifier ?Vincent92 a écrit :Je suppose (je n'ai pas regarder ta région) que pour faire la statistique sur l'ensemble de la région ils prennent l'ensemble des ventes réalisées sur les 704 communes (quand bien même certaines communes n'ont pas 20 ventes). Je n'ai pas regardé mais ca me semble du bon sens (ce n'est pas parce qu'une commune ne remonte pas une statistique qu'on ne la considère pas sur une statistique plus global).En ne prenant pas les ventes des communes où il y a moins de 20 ventes sur un trimestres, ils biaisent donc leurs stats. Comment peut il en être autrement lorsqu'on fait des stats d'un département de 704 communes avec les stats de 7 communes (dont une qui a réussi l'exploit de faire un + 25 %) ?
Vincent92 a écrit :Pour la commune qui a fait 25%, je t'es déjà répondu plusieurs fois. SI la commune ne réalise pas beaucoup de ventes, il est normal que la statistiques soit volatile si les effets de structures ne sont pas corrigés :Les Notaires a écrit :A un niveau plus détaillé, les prix par quartier, par commune et par arrondissement correspondent à des médianes**. Ces prix médians sont calculés lorsque le nombre de transactions enregistré au cours du trimestre est suffisant (minimum de 20 ventes). Ces médianes portent parfois sur de faibles volumes et sont tributaires de la qualité des biens vendus (les effets de structure ne sont pas corrigés). Les statistiques peuvent donc être volatiles et sont à prendre avec précaution.
Mais justement le fait de ne prendre que 20 ventes par trimestre c'est pas censé corrigé les effets de structure ?
20 ventes par trimestre sur quatre trimestres c'est pas un faible volume. ça fait un minimum de 80 ventes sur un an pour finir par par + 25 % en moyenne. Donc on ne peut pas parler de "faibles volumes". Et c'est justement le but du seuil de 20 vente par trimestre.
Reste la qualité des biens. Donc pendant un an la qualité des biens vendus auraient mystérieusement été 25 % supérieure à l'année précédente.
Autrement dit les acheteurs auraient 25 % de pouvoir d'achat en plus pour acheter des biens de meilleur qualité. Comment expliquer cela ? hausse des salaires, découverte de pétrole ou d'une mine d'or à proximité Rien ne permet d'expliquer une hausse de 25 % sur un an en raison d'un volume assez important pour écarter tout effet qualité. T'y crois toi aux acheteurs 25 % plus riches d'une année sur l'autre avec 80 ventes minimum qui ne se font uniquement que sur les biens de meilleurs qualité ?
les stats des notaires sont effectivement à prendre avec précaution. Le gros problème c'est qu'ils ne donnent pas tous les chiffres pour en vérifier le résultat.
Ben92 a écrit :et +0.2% dans le 92 aussi.
Vu les conditions de crédit exceptionnelles je me demande pourquoi ça n'augmente pas davantage...
Re: [Notaires de France] Notes de conjoncture.
Je réponds juste sur les deux questions que je trouve intéressantes (car nouvelles) :
C'est extrêmement faible pour une ville (tous les quartiers ne se valent pas, les qualités des biens non plus).
C'est vraiment pire pour des maisons car il ne s'agit pas d'un prix au m2 mais d'un prix tout court (le choix est probablement fait car le prix d'une maison ne peut pas être définie par le nombre de m2. La taille et la disposition du jardin est important par exemple). Ce qui veut dire qu'on ne compare pas forcément les mêmes tailles de maisons.
Je pense que qu'une médiane peut commencer à être viable à partir d'un échantillon de 1000 ventes au moins (et encore). Sinon, on est obligé de faire des corrections de structures.
Ca ne fonctionne pas comme ca. Ils comparent un trimestre à un autre. Donc, pour une ville juste au niveau du seuil, ils comparent 20 ventes (effectuées au 3ieme trimestre 2015 par exemple) par rapport à 20 autres ventes (effectuées au 3ième trimestre 2016 par exemple).lolio a écrit :20 ventes par trimestre sur quatre trimestres c'est pas un faible volume. ça fait un minimum de 80 ventes sur un an pour finir par par + 25 % en moyenne. Donc on ne peut pas parler de "faibles volumes". Et c'est justement le but du seuil de 20 vente par trimestre.
C'est extrêmement faible pour une ville (tous les quartiers ne se valent pas, les qualités des biens non plus).
C'est vraiment pire pour des maisons car il ne s'agit pas d'un prix au m2 mais d'un prix tout court (le choix est probablement fait car le prix d'une maison ne peut pas être définie par le nombre de m2. La taille et la disposition du jardin est important par exemple). Ce qui veut dire qu'on ne compare pas forcément les mêmes tailles de maisons.
Je pense que qu'une médiane peut commencer à être viable à partir d'un échantillon de 1000 ventes au moins (et encore). Sinon, on est obligé de faire des corrections de structures.
La plupart des transactions qui passent par un notaire sont disponibles sur le site impots.gouv. Je crois que tu peux également avoir des listes pour 10€.bah moi aussi ça me semblerait normal. Mais est ce qu'il le font ? et où sont les chiffres ? Pourquoi on ne trouve que les chiffres des centre urbains ? Comment on fait pour vérifier ?
"un chômage supérieur à 15%" & "Peut-être que l'immobilier ne baissera que de 20%. Mais peut-être qu'à -20%, l'immobilier sera encore jugé trop cher" supermascotte en 2020 (covid)
Re: [Notaires de France] Notes de conjoncture.
Je me demande bien pourquoi ils calculent comme celà. admettons.Vincent92 a écrit :Je réponds juste sur les deux questions que je trouve intéressantes (car nouvelles) :
Ca ne fonctionne pas comme ca. Ils comparent un trimestre à un autre. Donc, pour une ville juste au niveau du seuil, ils comparent 20 ventes (effectuées au 3ieme trimestre 2015 par exemple) par rapport à 20 autres ventes (effectuées au 3ième trimestre 2016 par exemple).lolio a écrit :20 ventes par trimestre sur quatre trimestres c'est pas un faible volume. ça fait un minimum de 80 ventes sur un an pour finir par par + 25 % en moyenne. Donc on ne peut pas parler de "faibles volumes". Et c'est justement le but du seuil de 20 vente par trimestre.
C'est extrêmement faible pour une ville (tous les quartiers ne se valent pas, les qualités des biens non plus).
C'est vraiment pire pour des maisons car il ne s'agit pas d'un prix au m2 mais d'un prix tout court (le choix est probablement fait car le prix d'une maison ne peut pas être définie par le nombre de m2. La taille et la disposition du jardin est important par exemple). Ce qui veut dire qu'on ne compare pas forcément les mêmes tailles de maisons.
Je pense que qu'une médiane peut commencer à être viable à partir d'un échantillon de 1000 ventes au moins (et encore). Sinon, on est obligé de faire des corrections de structures.
Donc on a donc un mode de calcul sur 1 an qui n'est pas mois n-12/mois n ce qui est le mode de calcul normal mais par 3 mois n -12 /3 mois n. Celà ne permet pas d'avoir l'évolution réelle sur les 12 mois puisque leurs stats sur une année ne prennent pas en compte les mois entre les trimestres de référence. 1) ce n'est pas commun 2) cela abouti à ne pas avoir la véritable évolution sur 12 mois ce qui quand même surprenant quand on présente des stats "sur une année".
Ce mode de calcul est d’ailleurs source de biais supplémentaire puis qu'il suffit de 40 ventes pour faire leur stat alors que s'ils prenaientt en compte véritablement les 12 mois de l'année ils feraient leurs stats sur 80 ventes. Quel est l'intérêt du choix de ce mode de calcul qui est en lui même source de biais ?
Ils se permettent de pouvoir faire des stats d'une ville de plus de 11 000 habitants dès 40 ventes. Donc pourquoi ils ne feraient pas des stats dès qu'une vente se fait sur une commune de plus de 275 habitants ? le ratio est le même. ça abouti à biaiser leurs stats. Un biais énorme écarte un grand nombre de vente uniquement en raison de la taille de la commune. Pourquoi une vente pour 275 habitants en milieu urbain serait plus représentative qu'une vente pour 275 habitants en milieu rural ?
Tout ces procédés méthodologiques pour aboutir à de stats qui ne sont pas viables puisque le + 25 %, qui est quand même pris en compte dans les stats , serait le fruit d'un biais de qualité selon toi. Seule explication plausible et... invérifiable.
Donc on écarte des ventes, sur le seul critère de la taille des communes du fait du mode de calcul choisi, dont rien ne dit qu'elles ne se sont pas faites au prix du marché, pour garder des ventes biaisées.
Si c'est le truc pour le calcul de l'ISF, ce n'est pas toujours renseigné. Faudrait avoir accès à leur base perval. Donc le citoyen lambda ne peut pas vérifier leur chiffres. c'est pourtant pas une base des stats de pouvoir permettre de vérifier leur véracité ?Vincent92 a écrit :La plupart des transactions qui passent par un notaire sont disponibles sur le site impots.gouv. Je crois que tu peux également avoir des listes pour 10€.bah moi aussi ça me semblerait normal. Mais est ce qu'il le font ? et où sont les chiffres ? Pourquoi on ne trouve que les chiffres des centre urbains ? Comment on fait pour vérifier ?
tout ça c'est pas très clair. surprenant de la part de personnes qui sont plutôt du genre habitué à "manipuler" des chiffres (dans le bon sens du terme bien sûr) et ça alimente le soupçon. ils ont intérêt à ce que les acheteurs potentiels aient foi dans le marché
J'ai envoyé un mail à la chambre des notaires du 21. manquerai pas de donner le retour.
Ben92 a écrit :et +0.2% dans le 92 aussi.
Vu les conditions de crédit exceptionnelles je me demande pourquoi ça n'augmente pas davantage...
Re: [Notaires de France] Notes de conjoncture.
A mon avis, ca fait plus chier les notaires d'autre chose ces statistiques puisque c'est du temps qu'ils perdent et qui n'est pas rémunéré (je parle surtout d'un notaire lamba à qui on demande ces données).
Je pense plutôt qu'ils se fichent complètement de rassurer les septiques. Statistiques ou pas, les ventes se feront et les honoraires notaires ne se sont pas vraiment proportionnels au prix de vente (les DDM le sont mais c'est pour l'état).
Typiquement, ca t'apporte quoi de répondre à des questions sur un recensement? Je pense que pour les notaires c'est un peu près la même chose.
Pour les statistiques par trimestre, c'est un choix et je pense que ca gueulerait plus s'ils le faisaient à l'année (ca lisserait et on les suspecterait de cacher les phénomènes). En plus, c'est ce qui se passe à l'instant T qui intéressent les gens.
Je pense plutôt qu'ils se fichent complètement de rassurer les septiques. Statistiques ou pas, les ventes se feront et les honoraires notaires ne se sont pas vraiment proportionnels au prix de vente (les DDM le sont mais c'est pour l'état).
Typiquement, ca t'apporte quoi de répondre à des questions sur un recensement? Je pense que pour les notaires c'est un peu près la même chose.
Pour les statistiques par trimestre, c'est un choix et je pense que ca gueulerait plus s'ils le faisaient à l'année (ca lisserait et on les suspecterait de cacher les phénomènes). En plus, c'est ce qui se passe à l'instant T qui intéressent les gens.
"un chômage supérieur à 15%" & "Peut-être que l'immobilier ne baissera que de 20%. Mais peut-être qu'à -20%, l'immobilier sera encore jugé trop cher" supermascotte en 2020 (covid)
Re: [Notaires de France] Notes de conjoncture.
les notaires sont payés pour faire ses stats, c'est aussi leur boulot. Toutes les professions ont des obligations sur ce point, Les médecins font des stats, les flics font des stats,... Tout le monde fait des stats sur n'importe quoi. Quand tu es un professionnel et que tu dois faire des stats, tu fais le job. Ils touchent assez de pognon et ont une armée de larbins sous payés pour faire le boulot.Vincent92 a écrit :A mon avis, ca fait plus chier les notaires d'autre chose ces statistiques puisque c'est du temps qu'ils perdent et qui n'est pas rémunéré (je parle surtout d'un notaire lamba à qui on demande ces données).
Je pense plutôt qu'ils se fichent complètement de rassurer les septiques. Statistiques ou pas, les ventes se feront et les honoraires notaires ne se sont pas vraiment proportionnels au prix de vente (les DDM le sont mais c'est pour l'état).
Les notaires ont intérêt à ce que le marché se porte bien et ont intérêt à la présenter comme tel.
On a vu ces dernières années des baisses de volumes avec des notaires en train de pleurer sur la baisse de leur revenus. Contrairement à) ce que tu dits on n'est pas obligé d'acheter si on ne croit pas que se soit opportun, on peut reporter son achat x temps. Report d'achat = baisse de revenus des notaires
Donc toi tu penses qu'ils s'en fichent (c'est quand même bizarre pour quelqu’un qui ne croit qu'aux stats des notaires ) et moi je pense qu'ils choisissent délibérément de baiser leurs stats avec des critères à la *** pour présenter le marché sur un meilleur jour qu'il ne l'est.
Et puis s'ils s'en fichent tant que ça de leur stats pourquoi ils nous bassinent tous les 3 mois avec ?
Quand on dit voilà l'évolution sur un an et qu'en fait cette évolution ne porte que sur 6 mois et non sur 12. C'est un peu bizarre. Tout comme le fait d'écarter sans justificatif, les ventes en milieu rural tout en gardant des ventes en milieux urbains qui seraient biaisées par un effet qualité à défaut d'autre explication.Vincent92 a écrit :Typiquement, ca t'apporte quoi de répondre à des questions sur un recensement? Je pense que pour les notaires c'est un peu près la même chose.
Pour les statistiques par trimestre, c'est un choix et je pense que ca gueulerait plus s'ils le faisaient à l'année (ca lisserait et on les suspecterait de cacher les phénomènes). En plus, c'est ce qui se passe à l'instant T qui intéressent les gens.
Ben92 a écrit :et +0.2% dans le 92 aussi.
Vu les conditions de crédit exceptionnelles je me demande pourquoi ça n'augmente pas davantage...
Re: [Notaires de France] Notes de conjoncture.
L'immobilier est effectivement une activité importante pour les notaires :
http://www.notairia.fr/notairia_chiffres_cles/
Maintenant, qu'il y ait 600 000 ventes ou 900 000 ventes, ca ne met pas vraiment en péril leur activité. Par ailleurs, expliquer que les prix augmentent quand ils baissent n'a pas vraiment d'intérêt pour eux (ca bloque le marché).
Après, je ne dis pas que certains notaires ne sont pas tenter de pipoter sur des marchés à la campagne (où l'activité est faible). Je peux te rejoindre là dessus.
http://www.notairia.fr/notairia_chiffres_cles/
Maintenant, qu'il y ait 600 000 ventes ou 900 000 ventes, ca ne met pas vraiment en péril leur activité. Par ailleurs, expliquer que les prix augmentent quand ils baissent n'a pas vraiment d'intérêt pour eux (ca bloque le marché).
Après, je ne dis pas que certains notaires ne sont pas tenter de pipoter sur des marchés à la campagne (où l'activité est faible). Je peux te rejoindre là dessus.
"un chômage supérieur à 15%" & "Peut-être que l'immobilier ne baissera que de 20%. Mais peut-être qu'à -20%, l'immobilier sera encore jugé trop cher" supermascotte en 2020 (covid)
Re: [Notaires de France] Notes de conjoncture.
Si tu leur demandes s'ils préfèrent gagner 25 000 euros par mois plutôt que 20 000, je pense qu'ils préfèrent 25 000.Vincent92 a écrit :L'immobilier est effectivement une activité importante pour les notaires :
http://www.notairia.fr/notairia_chiffres_cles/
Maintenant, qu'il y ait 600 000 ventes ou 900 000 ventes, ca ne met pas vraiment en péril l'activité. Par ailleurs, expliquer que ca augmente quand ca baisse n'a pas vraiment d'intérêt (ca bloque le marché)
Quand ça baisse, inutile de dire que ça monte pour le bloquer puisque c'est déjà le cas . Par contre expliquer que ça monte alors que ça baisse peut au contraire débloquer le marché en faisant croire au gens qu'ils rentrent sur un matché sain. Et ça c'est dans l'intérêt des notaires.
Ben92 a écrit :et +0.2% dans le 92 aussi.
Vu les conditions de crédit exceptionnelles je me demande pourquoi ça n'augmente pas davantage...
Re: [Notaires de France] Notes de conjoncture.
Le problème de ton raisonnement est que les notaires (d'IDF. Encore une fois je n'ai pas regardé les chiffres ailleurs) sont à la fois cohérents dans leur chiffres d'une année sur l'autre et à la fois cohérents avec la réalité (tu t'en rends compte lorsque tu cherches). Ce qui n'est pas possible si on pipote tout le temps.
Par exemple, MA dont la réputation s'est construite sur l'exact opposé (expliquer à tout le monde que les prix baissent) ne sont non seulement pas cohérent avec eux même d'une année sur l'autre (voir d'un moins sur l'autre) mais ne sont pas non plus cohérent avec la réalité. Et c'est très embêtant lorsque les gens suivent et s'en rendent compte. Par exemple, ils expliquent aujourd'hui que les prix à Paris sont montés à 8600€ en 2011 mais avait communiqué 8000€ sans jamais avoir mi en avant le fait qu'il avait corrigé leur modèle.
De même il y a eu des "mises à jour" de leur carte assez régulièrement. La dernière date de janvier 2015 (avec des prix qui ont pris 10% du jour au lendemain) provoquant certains commentaires très énervés. Bref, à prétendre des choses qui ne sont pas vrai, on se fait prendre la main dans le pot de confiture et ceci n'arrive pas avec les notaires d'IDF.
C'est pourquoi je les trouve assez fiable (en tout cas en IDF).
Par exemple, MA dont la réputation s'est construite sur l'exact opposé (expliquer à tout le monde que les prix baissent) ne sont non seulement pas cohérent avec eux même d'une année sur l'autre (voir d'un moins sur l'autre) mais ne sont pas non plus cohérent avec la réalité. Et c'est très embêtant lorsque les gens suivent et s'en rendent compte. Par exemple, ils expliquent aujourd'hui que les prix à Paris sont montés à 8600€ en 2011 mais avait communiqué 8000€ sans jamais avoir mi en avant le fait qu'il avait corrigé leur modèle.
De même il y a eu des "mises à jour" de leur carte assez régulièrement. La dernière date de janvier 2015 (avec des prix qui ont pris 10% du jour au lendemain) provoquant certains commentaires très énervés. Bref, à prétendre des choses qui ne sont pas vrai, on se fait prendre la main dans le pot de confiture et ceci n'arrive pas avec les notaires d'IDF.
C'est pourquoi je les trouve assez fiable (en tout cas en IDF).
"un chômage supérieur à 15%" & "Peut-être que l'immobilier ne baissera que de 20%. Mais peut-être qu'à -20%, l'immobilier sera encore jugé trop cher" supermascotte en 2020 (covid)
Re: [Notaires de France] Notes de conjoncture.
effectivement, un plus 25 % en IDF serait un peu trop grosVincent92 a écrit :Le problème de ton raisonnement est que les notaires (d'IDF. Encore une fois je n'ai pas regarder les chiffres ailleurs) sont à la fois cohérents dans leur chiffres d'une année sur l'autre et à la fois cohérent avec la réalité (tu t'en rends compte lorsque tu cherches). Ce qui n'est pas possible si on pipote tout le temps.
Par exemple, MA dont la réputation s'est construite sur l'exact opposé (expliquer à tout le monde que les prix baissent) ne sont non seulement pas cohérent avec eux même d'une année sur l'autre mais ne sont pas cohérent avec la réalité. Et c'est très embêtant lorsque les gens suivent et s'en rendent compte. Par exemple, ils expliquent aujourd'hui que les prix à Paris sont montés à 8600€ en 2011 mais avait communiqué 8000€ sans jamais avoir mi en avant le fait qu'il avait corrigé leur modèle.
De même il y a eu des "mises à jour" de leur carte assez régulièrement. La dernière date de janvier 2015 (avec des prix qui ont pris 10% du jour au lendemain) provoquant certains commentaires très énervés. Bref, à prétendre des choses qui ne sont pas vrai, on fait prendre la main dans le pot de confiture et ceci n'arrive pas avec les notaires d'IDF.
C'est pourquoi je les trouve assez fiable (en tout cas en IDF).
La notaires d'IDF ne font jamais de révision, a postériori, à la baisse de leur stats et de la prévision ? j'ai comme un doute. y a pas la trace de ce genre de truc dans les posts de Pilou ?
Et le problème avec les notaires c'est qu'ils sont partout. et pas seulement en IDf. Quand je vois qu'ils préfèrent faire des stats "annuelles" sur 6 mois à partir de 40 ventes plutôt que sur 12 sur 80 ventes, que le seuil de 20 ventes par trimestre sur un secteur donné élimine de facto le calcul des stats toutes les ventes en milieu rural, et tout ça pour aboutir à des stats, soit disant "corrigés" où on y voit un + 25 % sur un an, qui ne peut être justfier que par un pseudo effet qualité qui resterait à démontrer. Effet "qualité" qui est justement la raison invoquer pour l'utilisation de 20 ventes par trimestre.
J'ai la réponse des notaires de cote d'Or à ma question
RéponseBonjour,
je viens de consulter la carte des prix immobiliers sur le baromètre immobiliers de notaires et notamment l'évolution des prix sur Talant sur un an qui fait mention d'un + 25.4 % concernant les maisons anciennes.
https://barometre.immobilier.notaires.f ... e=immoprix
Je suis particulièrement étonné d'une telle évolution sur une si courte période. Sauriez vous quelle en est la justification ?
par ailleurs pouvez vous me dire si l’évolution des prix sur l'ensemble du département de la Côte d'Or est calculée sur l'ensemble de communes ou uniquement à partir des 7 communes dont les prix sont sont répertoriées sur la carte.
Cordaielement.
Il semble, qu'en plus d'être pas forts en calcul, on ait affaire à des mal-comprenants. A la question "Pour quelle raison les prix de Talant on fait un + 25 % sur un an", ils répondent " les stats sont une compétence nationale" Je vois pas trop le rapport. Ni comment à Paris, à partir de simples chiffres, ils pourraient mieux expliquer une hausse de prix de 25 % que les notaires de Dijon qui sont à 5mns de Talant.... . Sauf si à Paris ils font le tri dans les chiffres...Monsieur,
Pour faire suite à votre mail du 26 courant, je vous informe que les statistiques immobilières ne sont pas du ressort de la Chambre des Notaires.
Celles-ci sont effectuées au niveau national et calculées à partir du prix de vente indiqué dans les actes notariés transmis au niveau national par les notaires.
Par ailleurs, les évolutions sont calculées sur des prix médians par secteur (et non prix moyen). Cela peut donc avoir une incidence sur l’évolution en cas de vente à montant important.
Cordialement
Tu vois Vincent c'est ce genre d'attitude qui est problématique. A une question simple, ils répondent à côté. Soit ils sont nigots, ce dont je doute, soit ils ne veulent pas répondre. une commune qui fait + 25 % en un an, si la chambre des notaires du coin ne sait pas comment ça peut se faire...
Quand j'ai lu ça j'ai eu un doute. On semble expliquer que le +25 % pourrait s'expliquer par une vente à un montant important alors que le but même du prix médian c'est de "masquer" ce genre de vente hors normes...Par ailleurs, les évolutions sont calculées sur des prix médians par secteur (et non prix moyen). Cela peut donc avoir une incidence sur l’évolution en cas de vente à montant important.
Ben92 a écrit :et +0.2% dans le 92 aussi.
Vu les conditions de crédit exceptionnelles je me demande pourquoi ça n'augmente pas davantage...
Re: [Notaires de France] Notes de conjoncture.
Il y a plusieurs étapes :La notaires d'IDF ne font jamais de révision, a postériori, à la baisse de leur stats et de la prévision ? j'ai comme un doute. y a pas la trace de ce genre de truc dans les posts de Pilou ?
1 - Les prix d'avant contrats
2 - Les prix constatés
3 - Les prix consolidés
4 - Les prix Notaires-INSEE
Plus on avance dans les étapes et plus c'est fiable. Mais le processus n'est pas caché.
Concernant la carte des notaires, c'est écrit noir sur blanc sur la page d’accueil de la carte que "ces prix médians sont calculés lorsque le nombre de transactions enregistré au cours du trimestre est suffisant (minimum de 20 ventes). Ces médianes portent parfois sur de faibles volumes et sont tributaires de la qualité des biens vendus (les effets de structure ne sont pas corrigés). Les statistiques peuvent donc être volatiles et sont à prendre avec précaution".
Il est également indiqué que "La méthodologie des indices Notaires – INSEE permet de s’affranchir au mieux des effets de structure (qui peuvent porter sur la localisation des biens mais également leur taille, leur confort, …)."
Je te renvoie toujours à la même chose car cela à son importance.
La carte interactive est surement le résultat de pressions (le public voulant toujours plus de "clarté"). La vérité est que le processus est très long pour avoir des chiffres un peu près fiable et on ne peut pas en avoir sur ce qui se passe actuellement. Encore plus sur des endroits très précis (pas assez ventes).
Mais il est clair que beaucoup de notaires sont génés lorsqu'on leur posent des questions sur cette carte. Comment peut on savoir comment évolue une ville où il n'y a eu qu'une centaine de ventes? C'est le cas de celui qui t'as répondu. Même s'il est clair que sa réponse montre son incompétence.
L'explication de 25% c'est juste une question échantillonnage trop faible qui fait qu'on compare deux agrégats de ventes trop différents.
Modifié en dernier par Vincent92 le 27 janv. 2017, 15:30, modifié 1 fois.
"un chômage supérieur à 15%" & "Peut-être que l'immobilier ne baissera que de 20%. Mais peut-être qu'à -20%, l'immobilier sera encore jugé trop cher" supermascotte en 2020 (covid)
Re: [Notaires de France] Notes de conjoncture.
Ou juste son envie de ne pas répondre.Vincent92 a écrit :[
Mais il est clair que beaucoup de notaires sont génés lorsqu'on leur posent des questions sur cette carte. Comment peut on savoir comment évolue un quartier ou une ville où il n'y a eu qu'une 100taine de ventes? C'est le cas de celui qui t'as répondu. Même s'il est clair que sa réponse montre son incompétence.
20 ventes ce n'est pas un faible volume, faut arrêter.Concernant la carte des notaires, c'est écrit noir sur blanc sur la page d'acceuil de la carte que "ces prix médians sont calculés lorsque le nombre de transactions enregistré au cours du trimestre est suffisant (minimum de 20 ventes). Ces médianes portent parfois sur de faibles volumes et sont tributaires de la qualité des biens vendus (les effets de structure ne sont pas corrigés). Les statistiques peuvent donc être volatiles et sont à prendre avec précaution".
Avoir + 25 % sur les prix médians sur 20 ventes, il faut combien de vente hors norme pour arriver à ça ? Et puis pourquoi ils prennent en compte les vente hors normes ? Ils se permettent bien de ne pas faire de stats sur les communes où il y a moins de 20 ventes dont rien ne justifient qu'elles soient hors norme. Ils tripatouillent les chiffres à mort pour arriver à des stats qui ne veulent rien dire
Ben92 a écrit :et +0.2% dans le 92 aussi.
Vu les conditions de crédit exceptionnelles je me demande pourquoi ça n'augmente pas davantage...
Re: [Notaires de France] Notes de conjoncture.
Ce n'est pas questions de ventes hors normes. Si tu vends 20 maisons qui font en moyenne 100m2 et de l'autres côté 20 maisons qui font en moyenne 110m2, c'est évident que tu vas avoir une variation de prix.20 ventes ce n'est pas un faible volume, faut arrêter.
Avoir + 25 % sur les prix médians sur 20 ventes, il faut combien de vente hors norme pour arriver à ça ? Et puis pourquoi ils prennent en compte les vente hors normes ? Ils se permettent bien de ne pas faire de stats sur les communes où il y a moins de 20 ventes dont rien ne justifient qu'elles soient hors norme. Ils tripatouillent les chiffres à mort pour arriver à des stats qui ne veulent rien dire
Et là on n'a même pas parlé de la qualité des biens (phenix ou roche bobois?), de leur localisation (dans le super quartier ou dans le quartier qui craint?), de s'ils ont un jardin et de quel taille, d'éventuelle annexe(s), de la date de construction, de s'il y a beaucoup de travaux ou non, avec ou sans vis à vis, claire ou sombre,...
Tout statisticien te dira que 20 c'est vraiment trop faible comme échantillon avec autant de variables. Même 100 c'est beaucoup trop faible si on veut être sûr et précis. L'échantillonnage est un point clef et sans échantillon significatif on ne peut avoir que des résultats "douteux".
Va sur impot.gouv et tape une adresse. Tu vas voir que les maisons qui se sont vendues dans un rayon de 300 mètre d'un endroit précis peuvent avoir des écarts de prix (justifiés) énorme. Même en prenant les ventes récentes d'un quartier, c'est parfois galère d'estimer correctement une maison dont on connait précisément les caractéristiques. Alors imagine quand on compare deux agrégeas différents...
"un chômage supérieur à 15%" & "Peut-être que l'immobilier ne baissera que de 20%. Mais peut-être qu'à -20%, l'immobilier sera encore jugé trop cher" supermascotte en 2020 (covid)
Re: [Notaires de France] Notes de conjoncture.
25 % de hausse c'est tout de même énorme sur un an. est ce qu'on a déjà vu ça sur une grande ville ? NonVincent92 a écrit :Ce n'est pas questions de ventes hors normes. Si tu vends 20 maisons qui font en moyenne 100m2 et de l'autres côté 20 maisons qui font en moyenne 110m2, c'est évident que tu vas avoir une variation de prix.20 ventes ce n'est pas un faible volume, faut arrêter.
Avoir + 25 % sur les prix médians sur 20 ventes, il faut combien de vente hors norme pour arriver à ça ? Et puis pourquoi ils prennent en compte les vente hors normes ? Ils se permettent bien de ne pas faire de stats sur les communes où il y a moins de 20 ventes dont rien ne justifient qu'elles soient hors norme. Ils tripatouillent les chiffres à mort pour arriver à des stats qui ne veulent rien dire
Et là on n'a même pas parlé de la qualité des biens (phenix ou roche bobois?), de leur localisation, de s'ils ont un jardin et de quel taille, d'éventuelle annexe(s), de la date de construction, de s'il y a beaucoup de travaux ou non,...
Tout statisticien te dira que 20 c'est vraiment trop faible comme échantillon avec autant de variables. Même 100 c'est beaucoup trop faible si on veut être sûr et précis. L'échantillonnage est un point clef et sans échantillon significatif on ne peut avoir que des résultats "douteux".
je vois mal comment 100 % des biens vendus auraient en un an, comme par miracle, 25 % de superficie en plus ou uniquement des baignoires balnéos ou des cuisines super équipées dernier cri. Une vente ou deux hors normes du genre immeuble ou méga baraque ok. mais dans ce cas tu écartes le vente et tu ne l'a mets pas dans le calcul des stats. je suis pas statisticien mais il existe surement une façon de gommer ces ventes hors normes à partir d'une simple formule basée sur les ventes passées.
ce + 25 %, qui au bout du compte ne représente rien, on va la retrouver dans la stat de l'agglo puis celle du département qu'elle fera monter d'autant artificiellement.
Ben92 a écrit :et +0.2% dans le 92 aussi.
Vu les conditions de crédit exceptionnelles je me demande pourquoi ça n'augmente pas davantage...
Re: [Notaires de France] Notes de conjoncture.
Au contraire, plus tu vas être macro (département puis région) et plus ça va être gommer (car plus il y aura de ventes et donc plus l'échantillon sera représentatif).
Prend l'exemple d'un lycée par exemple.
A l'échelle qu'un élève l'écart type va être énorme et tu vas avoir des notes de +100% quand tu passes d'un élève à un autre
A l'échelle d'une classe, l'écart type sera toujours mauvais car pas assez d'élèves (d'une classe à l'autre la moyenne/médiane va beaucoup bouger)
A l'échelle d'une école, l'écart type sera encore trop fort mais moins gros
A l'échelle de l'ensemble des écoles d'une ville, l'écart type sera encore plus faible (la moyenne médiane ne bougera pas des masses d'une année sur l'autres)
Pareil si tu jettes un dé. Si tu le jettes dix fois, la moyenne va beaucoup fluctuer. Si tu le jettes 100 000 fois, le résultat sera presque toujours presque le même (1+2+3+4+5+6)*100 000/6
C'est le poids du nombre/la loi des grands nombres qui fait tout.
C'est pareil en immobilier.
Prend l'exemple d'un lycée par exemple.
A l'échelle qu'un élève l'écart type va être énorme et tu vas avoir des notes de +100% quand tu passes d'un élève à un autre
A l'échelle d'une classe, l'écart type sera toujours mauvais car pas assez d'élèves (d'une classe à l'autre la moyenne/médiane va beaucoup bouger)
A l'échelle d'une école, l'écart type sera encore trop fort mais moins gros
A l'échelle de l'ensemble des écoles d'une ville, l'écart type sera encore plus faible (la moyenne médiane ne bougera pas des masses d'une année sur l'autres)
Pareil si tu jettes un dé. Si tu le jettes dix fois, la moyenne va beaucoup fluctuer. Si tu le jettes 100 000 fois, le résultat sera presque toujours presque le même (1+2+3+4+5+6)*100 000/6
C'est le poids du nombre/la loi des grands nombres qui fait tout.
C'est pareil en immobilier.
Modifié en dernier par Vincent92 le 27 janv. 2017, 16:18, modifié 1 fois.
"un chômage supérieur à 15%" & "Peut-être que l'immobilier ne baissera que de 20%. Mais peut-être qu'à -20%, l'immobilier sera encore jugé trop cher" supermascotte en 2020 (covid)
Re: [Notaires de France] Notes de conjoncture.
oui. mais elle sera dedans quand même. Et comme en plus on ne sait pas comment sont faites les stats au niveau du département faute de pouvoir vérifier...Vincent92 a écrit :Au contraire, plus tu vas être macro (département puis région) et plus ça va être gommer (car plus il y aura de vente et donc plus l'échantillon sera représentatif).
Ce WE si j'ai le temps je vais aller essayer d'aller sur le site des impots pour voir les ventes qui apparaissent sur talant en 2016.
Ben92 a écrit :et +0.2% dans le 92 aussi.
Vu les conditions de crédit exceptionnelles je me demande pourquoi ça n'augmente pas davantage...
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Re: [Notaires de France] Notes de conjoncture.
digression mathématiques : Plutôt que la loi des grands des grands nombres, c'est le théorème central limite que j'aurais invoqué, puisque tu parles d'écart-type !Vincent92 a écrit :Au contraire, plus tu vas être macro (département puis région) et plus ça va être gommer (car plus il y aura de ventes et donc plus l'échantillon sera représentatif).
Prend l'exemple d'un lycée par exemple.
A l'échelle qu'un élève l'écart type va être énorme et tu vas avoir des notes de +100% quand tu passes d'un élève à un autre
A l'échelle d'une classe, l'écart type sera toujours mauvais car pas assez d'élèves (d'une classe à l'autre la moyenne/médiane va beaucoup bouger)
A l'échelle d'une école, l'écart type sera encore trop fort mais moins gros
A l'échelle de l'ensemble des écoles d'une ville, l'écart type sera encore plus faible (la moyenne médiane ne bougera pas des masses d'une année sur l'autres)
Pareil si tu jettes un dé. Si tu le jettes dix fois, la moyenne va beaucoup fluctuer. Si tu le jettes 100 000 fois, le résultat sera presque toujours presque le même (1+2+3+4+5+6)*100 000/6
C'est le poids du nombre/la loi des grands nombres qui fait tout.
C'est pareil en immobilier.
Re: [Notaires de France] Notes de conjoncture.
Si, c'est expliqué mais il faut un très bon mathématique pour comprendre vraiment.oui. mais elle sera dedans quand même. Et comme en plus on ne sait pas comment sont faites les stats au niveau du département faute de pouvoir vérifier...
La méthodologie d'élaboration de ces indices (Notaires-INSEE) repose sur des modèles hédoniques expliquant le prix d'un logement en fonction de ses caractéristiques (et comme tout modèle, il a ces limites).
Oui, ok. Mais "le théorème central limite" ce n'est tout de même pas très explicite comme appellation quand on n'a pas fait de statistique.digression mathématiques : Plutôt que la loi des grands des grands nombres, c'est le théorème central limite que j'aurais invoqué, puisque tu parles d'écart-type !
"un chômage supérieur à 15%" & "Peut-être que l'immobilier ne baissera que de 20%. Mais peut-être qu'à -20%, l'immobilier sera encore jugé trop cher" supermascotte en 2020 (covid)