le 29/09/2014
Après avoir été en stand-by voire morose avant les vacances, le marché de l’immobilier se libère selon les professionnels. Le signe qui ne trompe pas est le nombre de biens en vente. «D’ordinaire, je tourne autour de 60 mandats, là j’en ai plus de 100», confie Olivier Faivre-Duboz, responsable de l’agence Era.
«Cela dépend bien-sûr des biens et de leur situation, mais on revient à des prix de 2009 avec des baisses de prix de 10 à 20% sur Rambouillet, voire des baisses supérieures dans les communes autour de Rambouillet», révèle Olivier Faivre-Duboz. Par exemple de belles maisons à Poigny ou Saint-Léger vendues auparavant 400 000 euros descendent à 300 000 euros ; «Les acquéreurs négocient davantage quand ils voient une offre au-dessus du prix du marché», explique le responsable d’agences immobilières. «Nous sommes dans une phase de transition du marché. Nous devons le faire comprendre aux vendeurs. Ce qui est le plus difficile»
Et paf, le neuf va faire tomber l'ancien...«Le nouveau programme OGIC, rue de La Sablière s’aligne sur les prix de l’ancien.» Alors la concurrence joue à fond. «Quatre programmes sont arrivés en même temps (Josephine, La Sablière, rue Leclerc, les terrains de la TEPAC à La Clairière). Les promoteurs ont bouché les trous en centre- ville et cette offre déséquilibre le marché et fait baisser les prix du marché de l’ancien», analyse Pirouz Kazemzadegan. A La Clairière, une maison type Verneuil s’est vendu 245 000 euros récemment quand elle était à 270 000 euros auparavant. Un appartement de 77m2 avec une belle terrasse s’est vendu 245 000 euros quand il était avant à 270 000 euros. Olivier Faivre-Duboz donne des exemples plus marquants encore : «Nous avons des studios à moins de 100 000 euros, ce que nous n’avions encore jamais eu. Ce qui intéresse les investisseurs. Dernièrement, j’ai vendu une maison rue de La Louvière, avec des travaux à faire, pour 159 000 euros. Elle a été vendue en 24 h!»