LeFigaro, 22/10/14
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«Les loyers ont arrêté de monter à Paris et en petite couronne depuis un an. Et certains loyers commencent même à baisser», constate Pierre-Antoine Menez, vice-président de la Fnaim du Grand Paris.
Cette tendance s'explique en partie par le plafonnement des loyers dans les zones où la demande locative est tendue.
Mais, la crise se fait aussi sentir sur le marché parisien. Les locataires déjà en place déménagent peu. Cette tendance habituelle à Paris où la majorité des habitants sont locataires (seuls 30% sont propriétaires de leur logement), s'est accentuée.
Résultat, fini les files d'attente de candidats à une location dans les escaliers parisiens. Seul le mois de septembre, lorsque les étudiants cherchent tous en même temps un petit appartement, fait exception.
Les stocks des appartements à louer commence à augmenter. C'est surtout vrai pour les studios et les deux-pièces à louer, logements les plus nombreux dans la capitale (54% du parc immobilier parisien). Seules les chambres de service résistent.
«Aujourd'hui il faut se battre pour louer un bien», concèdent les professionnels de l'immobilier.
L'offre d'appartements à louer étant plus importante, les locataires sont plus exigeants et n'acceptent plus de payer n'importe quel loyer ou d'entrer dans un appartement en mauvais état.
Il y a un peu plus d'un an, il était d'usage de majorer le loyer de 100 euros entre deux locataires. Les propriétaires qui le font encore aujourd'hui ne reçoivent pas d'appels explique-t-on à la Fnaim du Grand Paris.