Libération de ce jour
Mais quant à la situation de l’immobilier local, le diagnostic est le même que chez ses confrères : «On a perdu 30% sur la valeur des biens. Le pouvoir d’achat moyen est passé de 110 000 euros à 80 000.»
«L’agence ne me rapporte plus rien, je n’ai que des frais», reconnaît Rosa, qui se souvient de jours meilleurs : «Mon mari et moi avions six agences, dont deux à Vierzon, et trente salariés au total. On a été les premiers à passer des publicités pour Vierzon dans Le Parisien. On faisait cinquante ventes par an – parfois plusieurs fois le même bien. Aujourd’hui, il ne reste que cette agence, avec deux personnes en autoentrepreneurs. Et on ne vend rien». Elle parle parfois aux banquiers du coin : «Ils expliquent qu’ils se sont pris trop de gamelles, que maintenant ils font attention».