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Le prix de l'argent est très bas depuis ces dernier mois, c'est le moment d'emprunter selon les professionnels. Et pourtant, les acheteurs ne se bousculent pas aux portes des agences immobilières. Celles-ci doivent même casser les prix.
"On a un manque d'appétence à l'immobilier" : ce genre de réflexion ça me fait rire ; ce n'est pas l'appétence qui manque, c'est simplement que les primo-accédants n'ont pas les moyen de payer des biens immobilier aux prix délirants qui sont pratiqués depuis 10 ans...Les acquéreurs ne se bousculent pas aux portes des agences immobilières. "On a un manque d'appétence à l'immobilier", constate Eric Maurice, agent immobilier, "Par contre on voit la bulle se percer, on voit des ventes aujourd'hui qui se traduisent par des -20 à -30%, on renégociait hier soir un studio qu'on a vendu sur Hérouville-Saint-Clair, acheté en 2005 44 000 euros, on vient de le vendre 35 000 euros".
En revanche, c'est intéressant de voir que certains agents immobiliers commencent à parler de bulle. Depuis le temps qu'on les entend affirmer que les prix ne peuvent pas baisser car il manque 700.000 logements et que le marché n'est pas spéculatif.