Immobilier : la galère des vendeurs

[cnem]

http://www.lanouvellerepublique.fr/Vien ... rs-2117547

Peu d’acheteurs, des prix cassés : de nombreuses maisons en vente ne trouvent pas preneur, mettant leurs propriétaires dans des situations délicates.

Mis en vente un peu en dessous de 150.000 €, il ne trouve pas preneur : « J'ai eu des visites mais à chaque fois les gens trouvent quelque chose qui ne va pas. Ils trouvent que c'est trop près de l'usine Dody Plast ou des lignes électriques haute tension. Pour vendre, il faudrait sans doute que je descende encore le prix à 140.000 €. On m'avait fait une offre à 120.000 €, mais j'ai refusé. Qu'est ce que je pourrais acheter ensuite à Poitiers ? J'ai regardé les prix d'autres maisons sur les sites Internet, c'est catastrophique. Résultat, je préfère rester ici que brader. »

Reste à vendre la première, estimée 200.000 € au départ, « c'était sans doute surévalué ». Elle est proposée à 150.000 € aujourd'hui. « Mais depuis deux ans, nous n'avons eu aucune offre. Les acheteurs ont tellement de choix et les prix sont tellement bas… Rien qu'autour de notre maison, il y en a quatre autres à vendre. »

Je m'interroge sur les chiffres officiels en matière d'évolution des prix...

[ignatius]

l'évolution des prix est réelle.
mais ne porte que sur les biens qui ont réussi à se vendre.

tous les biens encore en vente deux ans après leur mise sur le marché n'entrent pas dans les statistiques.

[YoppY]

l'évolution des prix est réelle.
mais ne porte que sur les biens qui ont réussi à se vendre.

Mais si l'échantillon représentatif a changé, l'indice ne représente plus seulement l'évolution des prix, mais aussi l'évolution de l'échantillon. Et si on ne compare pas les mêmes choses sur une période, on peut difficilement parler d'évolution.

[pimono]

effectivement, "les vendeurs galèrent", mais j'ai pas l'impression que les acheteurs se frottent les mains devant ces "prix cassés",

Au contraire, devant l'offre, ils accumulent les visites mais sans jamais acheter, vu les statistiques de vente ! ( l'immobilier ne repart de nulle part ).

il semblerait que les enflammades, proviennent surtout des professionnels, qui tentent d'allumer le feu pour passer l'hiver au chaud alors que tout le monde sait que l'hiver est une période creuse...

la mèche prendra-t-elle ? j'en doute.

[jattendspouracheter]

A chaque article de ce genre, je me marre en pensant à ce gros troll de Gugus avec sa théorie du rebond et de la "fenêtre d'opportunité historique pour acheter" en 2010...
Il fait plus trop le malin en ce moment tiens.

[taxan]

effectivement, "les vendeurs galèrent", mais j'ai pas l'impression que les acheteurs se frottent les mains devant ces "prix cassés",

Au contraire, devant l'offre, ils accumulent les visites mais sans jamais acheter, vu les statistiques de vente ! ( l'immobilier ne repart de nulle part )

A force de visiter, on commence à ce faire une idée du prix. Pour ma part, après les visites, j'estime que les prix sont surévalués en moyenne de 30 k€. Donc, quand un bien est affiché à 250 k€ et que vous estimez que le prix de départ ne doit pas dépasser 220 k€ et qu'à cela, vous déduisez la marge de négociation, inutile de vous dire que le vendeur vous regardera de haut.
Si les vendeurs galèrent, c'est qu'ils sont à la recherche d'un pigeon qui se fait de plus en plus rare.

[defyinside]

J'ai vendu fin 2013, en 10 jours avec une nego de 3%, parce que j'étais pressé(autre achat derrière) et vente concurrente du même appart un stage en dessous. Achat jour pour jour en 2006. Prix de vente 2013=prix d'achat FAI 2006+fdn+travaux+20000€.
162000€ tout compris vendu 180000€ net vendeur(+7000€ de frais d'agence pour l'acheteur).


Je me mets dans quelle catégorie ?

[ignatius]

l'évolution des prix est réelle.
mais ne porte que sur les biens qui ont réussi à se vendre.

Mais si l'échantillon représentatif a changé, l'indice ne représente plus seulement l'évolution des prix, mais aussi l'évolution de l'échantillon. Et si on ne compare pas les mêmes choses sur une période, on peut difficilement parler d'évolution.

de toute façon les prix immobiliers sont complexes, car ce ne sont jamais les mêmes biens qui sont vendus.
ce qu'on sait, c'est qu'en 2007 se vendaient des bouses immondes pour des prix nominaux 15 % supérieurs à des biens de bonne qualité en 2014.
après difficile d'en déduire un prix précis pour un bien déterminé.

[balivernes]

J'ai vendu fin 2013, en 10 jours avec une nego de 3%, parce que j'étais pressé(autre achat derrière) et vente concurrente du même appart un stage en dessous. Achat jour pour jour en 2006. Prix de vente 2013=prix d'achat FAI 2006+fdn+travaux+20000€.
162000€ tout compris vendu 180000€ net vendeur(+7000€ de frais d'agence pour l'acheteur).


Je me mets dans quelle catégorie ?

Tu te mets dans la catégorie des bouffons qui ne savent pas faire des additions...

[defrance69]

l'évolution des prix est réelle.
mais ne porte que sur les biens qui ont réussi à se vendre.

Mais si l'échantillon représentatif a changé, l'indice ne représente plus seulement l'évolution des prix, mais aussi l'évolution de l'échantillon. Et si on ne compare pas les mêmes choses sur une période, on peut difficilement parler d'évolution.

de toute façon les prix immobiliers sont complexes, car ce ne sont jamais les mêmes biens qui sont vendus.
ce qu'on sait, c'est qu'en 2007 se vendaient des bouses immondes pour des prix nominaux 15 % supérieurs à des biens de bonne qualité en 2014.
après difficile d'en déduire un prix précis pour un bien déterminé.

Si c'est très simple en fait : c'est toujours trop cher!

[amalricu]

Y a aussi des acheteurs qui croient au père Noël....

ma belle-soeur, qui vendait sa baraque en ville, a vu un jour une candidate à l'achat lui faire du cinéma : "chut ! taisez vous, on entend la route " et de mander une ristourne....

[defrance69]

Y a aussi des acheteurs qui croient au père Noël....

ma belle-soeur, qui vendait sa baraque en ville, a vu un jour une candidate à l'achat lui faire du cinéma : "chut ! taisez vous, on entend la route " et de mander une ristourne....

Disons que les acheteurs ne veulent plus être le père noel, pigeons, sponsor de retraites,...

[Marek]

C'est malheureux mais les seuls vendeurs qui galèrent réellement ce sont les jeunes.
Par chez moi, les biens sont toujours surévalués ( ou pas en fait... au final j'en sais plus rien... mais plus chers que ce que je peux raisonnablement mettre) et les vendeurs sont pour la plupart de jeunes retraités dynamiques et très aisés.
Ils se pointent en merco dernier modèle et n'ont rien à carer que tu souhaite discuter le prix.
Pour eux c'est de la vente de "confort" qui n'aura lieu que s'ils se font une chouette plus value.
Sinon ils s'en foutent royalement, çà peut même rester vide jusqu'a leur mort ils n'ont pas besoin de ce pognon.
C'est du moins ce que j'ai rencontré sur les 5 ou 6 derniers biens que je suis allé voir.

[Tchoupy]

Je lis le texte:

C'est malheureux mais les seuls vendeurs qui galèrent réellement ce sont les jeunes.
Par chez moi, les biens sont toujours surévalués ( ou pas en fait... au final j'en sais plus rien... mais plus chers que ce que je peux raisonnablement mettre) et les vendeurs sont pour la plupart de jeunes retraités dynamiques et très aisés.
Ils se pointent en merco dernier modèle et n'ont rien à carer que tu souhaite discuter le prix.
Pour eux c'est de la vente de "confort" qui n'aura lieu que s'ils se font une chouette plus value.
Sinon ils s'en foutent royalement, çà peut même rester vide jusqu'a leur mort ils n'ont pas besoin de ce pognon.
C'est du moins ce que j'ai rencontré sur les 5 ou 6 derniers biens que je suis allé voir.

je me dis "tiens on dirait l'bassin d'Arcachon", je regarde l'auteur: "Marek".
Ah oui c'est l'bassin

[amalricu]

ma belle-soeur, qui vendait sa baraque en ville, a vu un jour une candidate à l'achat lui faire du cinéma : "chut ! taisez vous, on entend la route " et de mander une ristourne....[/quote]

Disons que les acheteurs ne veulent plus être le père noel, pigeons, sponsor de retraites,...[/quote]

Pour le bien en question, c'était le bon prix puisque transaction réalisée en 3 semaines. Et ma belle-soeur est une jeune active, mais certains acheteurs comme certains vendeurs d'ailleurs sont au delà de la réalité du marché.

[pimousse]

Y a aussi des acheteurs qui croient au père Noël....

ma belle-soeur, qui vendait sa baraque en ville, a vu un jour une candidate à l'achat lui faire du cinéma : "chut ! taisez vous, on entend la route " et de mander une ristourne....

Disons que les acheteurs ne veulent plus être le père noel, pigeons, sponsor de retraites,de campings cars, d'avions privés, de bateaux.....

je complete

[YoppY]

l'évolution des prix est réelle.
mais ne porte que sur les biens qui ont réussi à se vendre.

Mais si l'échantillon représentatif a changé, l'indice ne représente plus seulement l'évolution des prix, mais aussi l'évolution de l'échantillon. Et si on ne compare pas les mêmes choses sur une période, on peut difficilement parler d'évolution.

de toute façon les prix immobiliers sont complexes, car ce ne sont jamais les mêmes biens qui sont vendus.

C'est à ça que servent les échantillons avec des volumes significatifs.
Ce qui compte c'est d'avoir suffisamment d'un type de biens précis, et toujours la même quantité de ce type de biens dans l'échantillon. Si on change l'échantillon, que ce soit en volume ou en type de produits, ou que les volumes sont insuffisants pour réunir suffisamment de produits pour créer cet échantillon, on se mets à comparer des choux et des carottes, et l'évolution, non seulement n'a plus rien de réelle, mais ne devrait même pas être calculée/diffusée (sauf si on veut induire les gens en erreur)

après difficile d'en déduire un prix précis pour un bien déterminé.

Justement, on ne parle pas de ça, mais de l'évolution des prix, donc la tendance d'un échantillon représentatif, dont le contenu doit toujours être identique.

[xavophonic]

Dans le même canard, on annonce un frémissement des ventes !
La baisse ralentit, les ventes frémissent
Date : 15/11/2014
Editeur : La nouvelle république

On est descendu très bas, je ne pense pas qu'on puisse aller au-delà

Je crois que nous sommes arrivés au prix du marché sur les pavillons récents.

Mais on peut toujours rêver :

Les compromis signés à 40 ou 50 % sous le prix demandé sont désormais courants.

Mais les ventes "frémissent" :

Trois des agences interrogées confient ainsi qu'elles ont conclu davantage de ventes cette année qu'en 2013. « Pour les acheteurs, il y a évidemment des opportunités. » Comme des maisons de ville cédées moins de 30.000 € ! « C'est dur pour les vendeurs, mais il y a du mouvement. »