Le problème du déclassement "vécu" Paris -> Province c'est que l'on ne peut pas s'attendre à vivre pareille dans une mégapole et dans une ville moyenne. Des gens en province ont 3000 m2 de terrain (voir plus) et ils ne sont pas forcément démesurément riche. On se rend bien compte que si chaque tété de parigot voulait 3000 m2 de terrain, la ville serait encore plus étendue que Los Angeles (qui est déjà un cauchemard urbain). Donc il est forçé lorsque l'on vit en ville que l'on ait pas autant de place. Ce n'est pas un déclassement le bourgeois du XVIème à l'ancienne était à ce compte la "déclassé" par rapport au chatelain de province.Je pense que la plupart des gens n'ont simplement pas eu le choix, c'était là que se trouvait le boulot. Et ils n'étaient pas avertis des problèmes, au départ ils se disent que ça va aller. Ils font confiance au système. Ils pensent qu'ils trouveront à se loger. Et puis ils déchantent quand ils constatent le déclassement que ça représente par rapport à leurs parents en province.
De l'autre coté la ville apporte des choses qui n'existent pas ou peu dans des villes moyennes (offre culturelle et divertissement), chose que le nouvel arrivant recherchera ou pas. Et qu'il appréciera à sa juste valeur ou pas. Mais en général on se "fixe" sur le 3 pièces que l'on habite et qui parait étriqué par rapport à la maison des parents. On oublie que l'on a tout à proximtié et que sur d'autres points on a bel et bien progressé socialement et qu'on est loin du déclassement.
C'est ici manifestement plus un problème d'adaptation à un mode de vie différent qu'un déclassement réel. Mais bon il est vrai que je fais partie du 20% encore que si on me pose la question : "envisageriez vous de quitter l'Idf pour aller vivre à Amsterdam ou Berlin" il est probable que je répondes oui
Surtout que la culbute peut payer des A/R pour retourner à Paname quand ils veulent et avoir le meilleur des deux mondesN'empèche que les retraités sont certainement ceux qui sautent le plus facilement le pas.
Vu le nombre de parisiens qui viennent finir leur vie sur le littoral depuis une quinzaine d'années, on peut se dire que quand il n'y a plus la pression de trouver un boulot en province, et qu'on peut faire une jolie culbute sur son logement acheté avant la bulle, quitter l'IDF devient plus facile..