Pi-r2 a écrit :Parsifal a écrit :Avec des crédits adaptés cela évitera de former des jeunes qui partiront immédiatement à l'étranger valoriser leur savoir.
ben non, ils partiront pour trouver du travail , gagner plus, et rembourser plus vite.
Robotinou gagne plus que deux fois plus qu'un ingé débutant en France, avec ses soins remboursés et un plan retraite (qui lui appartient).
Cela ne me gène pas si Robotinou rembourse le coût de son assemblage et de sa programmation. Quelque part il ferait rentrer des devises en France. Par contre que Robotinou soit formé à grand frais sur nos impôts (2 à 3 ans de prépa à 16k€/an + 3 ans d'école à 20k€/an) pour ensuite s'exporter me pose problème.
La ou il faut faire attention c'est que je souhaite qu'une personne issue des classes modestes puisse financer sa scolarité. On peut imaginer un système de bourses - perdues au second échec - et dont la perception impose sous peine de remboursement partiel de payer ses impôts en France pour les xx prochaines années.
En bonus cela donne de la valeur aux choses. Tout le monde n'aborde pas de la même manière une formation qui lui coûte - même virtuellement - 20k€ de la même façon qu'une lui coutant 300€. Et cela autant en termes d'attente de service rendu que d'investissement personnel.
Enfin je suis d'accord avec pigiste sur les délires liés aux divers seuils. La solution du revenu d'existence préconisée par Pi-r2 et remplaçant toutes les aides sociales et versé sans condition de ressources me semble une idée intéressante.
Edit : pour le zéro APL je précise ma pensée. Aujourd'hui les petites surfaces des villes universitaires sont les plus rentables (il n'y a guère que les parkings qui doivent être encore plus intéressant), cela est évidemment lié à la présence des étudiants. Je suis pour la création de cités universitaires dont le modèle économique soit viable (grâce aux bourses perçues par les étudiants et non grâce à des APLs).
Dans le cas des logements aidés : quelle est la logique de donner un pourcentage du loyer ? Pour moi un logement social doit être une manière de rendre possible un logement moins cher que le marché libre ne l'aurait fait (en compensant le manque de rentabilité de l'entrée du marché). Il ne doit pas permettre de se loger de manière équivalente et pour moins cher. Comme je ne sais pas si je suis clair je vais tenter un exemple avec des chiffres imaginaire: si on sait faire un logement en version pas cher mais décent pour 100 et luxe pour 150 que l'on dispose de deux familles l'une pouvant payer 80 (exclue du logement donc) et l'autre pouvant payer 200, cela ne me choque pas que l'état taxe celle à 200 pour subventionner le marché de celle à 80 (à hauteur de 100). Cela commence à m'ennuyer quand la taxation permet à la famille exclue d'atteindre un logement à 110 (sauf si on décide que le nouveau minimum est ce type de logement) et cela me révolte quand on lui permet d'accéder à un logement à 180. Mon "problème" dans ce raisonnement est la prose en compte des compositions familiales différentes, je suis tenté de le résoudre par un revenu de base attaché à l'enfant d'un montant permettant de financer une pièce en plus de décence minimale.
Ce que j'ai en tête c'est une utopie de système redistributif dans lequel une personne A ne peut pas mieux vivre d'un point de vue économique qu'une personne B contribuant davantage au financement du système. Donc :
- Impôts dont le taux marginal est une fonction croissante (idéalement dérivée du taux marginal croissante aussi)
- Pas d'effet de seuil lié à des aides ou prix différents. Si vraiment impossible à mettre en oeuvre alors le faire avec des lissages sérieusement étudiés. Le revenu d'existence est une bonne solution car il effectue une simple translation.