À quand la remontée?
Forte ou faible hausse?Pour Cafpi, «la remontée est là». Pour d’autres, elle va arriver. «C’est probable», selon Vousfinancer.com. Meilleurtaux.com et Empruntis ne la voient se concrétiser qu’en fin d’année. Qu’en est-il dans la réalité? Faut-il se précipiter pour acheter un logement ou renégocier son taux?
Sur le même sujet, Challenge n'analyse pas non plus de remonté brutale : http://www.challenges.fr/immobilier/act ... ler_438847Si c’est le scénario de Cafpi qui se réalise, avec 0,50 point de hausse (de 1,12% à 1,62%) pour un crédit à 20 ans de 200.000 euros, cela se soldera par une augmentation d’environ 46 euros (de 930,54 à 976,17 euros) des mensualités. Une annonce qui a surpris ses concurrents et qu’ils comprennent mal.
Entre 9 et 19 euros de hausse des mensualités
Les autres courtiers s’attendent à une augmentation «progressive et plus limitée» comprise entre 0,1% et 0,2% qui coûtera aux particuliers entre 9 et 19 euros par mois. «Si l’OAT progresse ce seront des petites hausses pour début décembre. Mais les banques s’interrogent encore: elles attendent de voir comment l’OAT va évoluer et comment vont réagir leurs concurrents», explique Maël Bernier.
Conclusion?
Il fallait bien que cela arrive à un moment ou à un autre. La fin des taux bas, c’est pour bientôt. Les particuliers doivent s’y préparer. «Si vous avez d’ores et déjà fait une demande de crédit, vous avez tout intérêt à concrétiser au plus vite, explique Fabrice Abraham, directeur général du réseau Guy Hocquet. Mais si votre projet n’est pas encore complètement abouti, ce ne sont pas quelques semaines de plus qui vont tout changer». Les mensualités resteront encore nettement inférieures à 1000 euros par mois pour un emprunt de 200.000 euros sur 20 ans.
Quelles stratégies suivront les banques en 2017 si la remontée des taux reste modérée? «Les directions commerciales des banques pourraient souhaiter maintenir leur politique de taux pour conserver leur positionnement sur le marché et surtout ne pas mettre de coup de frein à la conquête», conclut Cécile Roquelaure chez Empruntis.