L'immobilier ancien fait preuve d'une vitalité inhabituelle

[Vincent92]

Les prix des appartements anciens augmentent dans près de 90% des grandes villes.
Les prix au m² des appartements ont continué de progresser dans près de 90% des grandes villes, selon le dernier baromètre LPI-SeLoger. Bordeaux, Nantes ou Nice sont les grandes gagnantes à fin novembre.
Les prix des logements anciens ont poursuivi leur remontée en France en novembre, le recul des taux de crédit immobilier dopant toujours la demande dont la vitalité est "inhabituelle" pour une fin d'automne. C'est ce que révèle le dernier baromètre LPI-SeLoger publié vendredi 16 décembre. Ainsi, les prix signés au mètre carré ont progressé de 0,7% au cours des trois derniers mois, alors qu'ils avaient reculé de 0,8% l'an dernier à la même époque. Sur un an, le marché progresse de 2,7%, avec une hausse plus soutenue pour les maisons que les appartements (+3,5% contre +2,2%).

Au moins 5% de hausse à Bordeaux

Plus globalement, les prix ont grimpé dans la majorité des grandes villes, notamment à Bordeaux, Nantes et Nice où l'augmentation des tarifs est "très rapide (au moins 5%)". Le Mans, Limoges ou Mulhouse, par exemple, suivent la même tendance. Paris et Lyon affichent quant à elles +3,4% et +4,4% respectivement comparé à fin novembre 2015, les prix progressant maintenant dans tous les arrondissements parisiens et dans 7 et 9 arrondissements lyonnais. Sur Marseille, la hausse se renforce (+2,3%) et se diffuse progressivement à l'ensemble du marché, souligne l'étude.
En revanche, la baisse des prix se poursuit à un rythme soutenu sur Amiens, Le Havre, Perpignan ou Saint-Étienne qui enregistrent un recul d'au moins 3% sur un an. Le marché immobilier stéphanois ne montre donc aucun signe d'amélioration, y compris dans les quartiers jusque-là prisés du centre ou du nord de la ville. Depuis avril, le prix moyen du mètre carré des appartements anciens reste sous la barre symbolique des 1.000 euros, d'après les données des notaires de France.

http://www.lavieimmo.com/prix-immobilie ... 38028.html

[pimono]

le fait est peut être vrai, mais l'article est écrit de façon à produire des sensations disproportionnées...

Évitons les caricatures,

[Vincent92]

le fait est peut être vrai, mais l'article est écrit de façon à produire des sensations disproportionnées...

Évitons les caricatures,

A vrai dire, il me semblait avoir déjà choisi une version moins caricaturée. Le baromètre seloger : http://edito.seloger.com/actualites/bar ... 15499.html

Sur l’année, une très large proportion des villes françaises de plus de 100 000 habitants dénote une tendance haussière des prix dans l’ancien. Retour sur une hausse qui se généralise… et s’accélère !

Plus de 5 % d’augmentation sur les prix de l'immobilier à Nantes et à Nice !
Si le mercure baisse, on ne peut pas en dire autant des prix des logements anciens tant ils prennent rapidement de l’ampleur ! Et avec près de 9 villes de plus de 100 000 habitants sur dix qui affichent des prix immobiliers en progression, force est de constater que ce mouvement ascensionnel se répand sur tout le pays. De Paris (+ 3,4 %) dont 100 % des arrondissements voient leurs prix immobiliers progresser, à Nîmes (+ 11,5 %) en passant par Nice (+ 5,1 %), Nantes (+ 6,9 %) et Le Mans (+ 9 %), la hausse – comme le fait remarquer Michel Mouillart, Professeur d’Économie à l’Université Paris-Ouest et porte-parole du baromètre LPI-SeLoger – est « très rapide » (…) et s’accélère encore ». Enfin, il est à noter que la tendance haussière s’intensifie non seulement à Marseille (+ 2,3 %) mais aussi à Angers (+ 4,5 %) ou encore à Brest (+ 4,7 %). Jusqu'à peu, l'Athènes de l'Ouest et la Cité du Ponant avaient pourtant eu à pâtir d’une demande en immobilier hésitante…
Les prix des logements baissent au Havre, à Saint-Étienne et à Perpignan !
Bien que la tendance soit résolument haussière sur les prix immobiliers dans la grande majorité du pays, il semble toutefois subsister quelques poches de résistance. Comprenez par là des villes où les prix, loin de gagner rapidement du terrain, auraient plutôt tendance à continuer de baisser… Sur les douze derniers mois, les données récoltées par le baromètre LPI-SeLoger nous apprennent que c’est, par exemple, le cas au Havre, à Saint-Étienne ou encore à Perpignan où la baisse sur les prix signés des appartements anciens dépasse les 5 %. Pour info, dans la ville dont Salvador Dali avait dit de la gare qu’elle était le « centre cosmique de l’univers », les prix accusent une baisse de 9,3 %.…

[Ben92]

Dans le baromètre seloger, la moyenne des prix signés sur les 3 derniers mois à Paris atteint 8827€.
On comprend mieux pourquoi il faut mettre 10.000 du mètre pour avoir un truc correct...
Je pense que ces prix comprennent les frais d'agence ?

[pimono]

Les prix des logements baissent au Havre, à Saint-Étienne et à Perpignan !
Bien que la tendance soit résolument haussière sur les prix immobiliers dans la grande majorité du pays, il semble toutefois subsister quelques poches de résistance.

C'est sure qu'entre payer des loyers ad eternam et avoir son chez soi, les calculs des familles sont de plus en plus vite faits et vu le taux de locataires que comporte la France, il y aura un vivier conjoncturel pendant longtemps mais dès qu'on s'éloigne un peu des villes la fête des prix et l'engouement n'est pas aussi faste que le laisse penser toute la propagande immobilière via ses différents supports dont il n'est pas rare de constater des augmentations un mois, et des baisses le mois suivant pour vendre du papier et générer des clics !!!

Ce que j'en conclue personnellement c'est une tendance à la stabilisation des prix à une hausse sensible. Seule chose logique vu l'état du marché actuel. Je ne vois nulle part une "vitalité inhabituelle".

[Vincent92]

Par "vitalité inhabituelle" je comprends volume de transactions élevé et hausse des prix à un moment de l'année (T4) où habituellement les volumes diminuent.
L'immobilier étant un marché saisonnier (saison basse T4 et T1 et saison haute T2 et T3).
Forcément, c'est plus facile de faire sortir des acheteurs quand il faut 25 que quand il faut proche de 0.
C'est en tout cas comme ça que j'interprète cette expression.

@Ben92 : Ils indiquent "prix signé". Je ne sais pas ce que ça veut dire mais 8800/1,035=8502. C'est assez cohérent avec ce que dise les notaires si c'est FAI.