La politique du logement est la première des politiques
La politique du logement est la première des politiques
« La politique du logement est la première des politiques de l’emploi que l’on devrait mener »
http://www.lemonde.fr/economie-francais ... 56968.html
La mobilité est effectivement un déterminant du taux de chômage et la France, de ce point de vue, fait moins bien qu’un certain nombre d’autres pays développés. Et ce pour deux raisons : la première tient à la taille du pays, plus un pays est grand, plus le problème d’adéquation entre l’offre et la demande de travail est importante ; la seconde réside dans le problème du logement :
en ayant beaucoup de propriétaires et des loyers élevés, la mobilité sur le marché du travail est freinée, notamment lorsqu’on se compare à l’Allemagne.
Plus largement, le problème du logement constitue un déterminant fort du chômage en France : outre le problème de mobilité qu’il engendre, le fort taux d’effort pour se loger rend impossible toute baisse au niveau du smic et induit une forte augmentation du mal-logement, qui elle-même est source d’échec scolaire, de mauvaise intégration sur le marché du travail et d’absences répétées pour raisons médicales.
La politique du logement est de mon point de vue la première des politiques de l’emploi que l’on devrait mener en France.
http://www.lemonde.fr/economie-francais ... 56968.html
La mobilité est effectivement un déterminant du taux de chômage et la France, de ce point de vue, fait moins bien qu’un certain nombre d’autres pays développés. Et ce pour deux raisons : la première tient à la taille du pays, plus un pays est grand, plus le problème d’adéquation entre l’offre et la demande de travail est importante ; la seconde réside dans le problème du logement :
en ayant beaucoup de propriétaires et des loyers élevés, la mobilité sur le marché du travail est freinée, notamment lorsqu’on se compare à l’Allemagne.
Plus largement, le problème du logement constitue un déterminant fort du chômage en France : outre le problème de mobilité qu’il engendre, le fort taux d’effort pour se loger rend impossible toute baisse au niveau du smic et induit une forte augmentation du mal-logement, qui elle-même est source d’échec scolaire, de mauvaise intégration sur le marché du travail et d’absences répétées pour raisons médicales.
La politique du logement est de mon point de vue la première des politiques de l’emploi que l’on devrait mener en France.
- c'est au pied du mur que l'on voit le mieux le mur non entretenu
- la "pierre" valeur refuge de la stupidité
http://www.dailymotion.com/video/xfv669 ... QhMuWeHMQ0
- la "pierre" valeur refuge de la stupidité
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Re: La politique du logement est la première des politiques
Absolument.harmakhis a écrit :« La politique du logement est la première des politiques de l’emploi que l’on devrait mener »
http://www.lemonde.fr/economie-francais ... 56968.html
La mobilité est effectivement un déterminant du taux de chômage et la France, de ce point de vue, fait moins bien qu’un certain nombre d’autres pays développés. Et ce pour deux raisons : la première tient à la taille du pays, plus un pays est grand, plus le problème d’adéquation entre l’offre et la demande de travail est importante ; la seconde réside dans le problème du logement :
en ayant beaucoup de propriétaires et des loyers élevés, la mobilité sur le marché du travail est freinée, notamment lorsqu’on se compare à l’Allemagne.
Plus largement, le problème du logement constitue un déterminant fort du chômage en France : outre le problème de mobilité qu’il engendre, le fort taux d’effort pour se loger rend impossible toute baisse au niveau du smic et induit une forte augmentation du mal-logement, qui elle-même est source d’échec scolaire, de mauvaise intégration sur le marché du travail et d’absences répétées pour raisons médicales.
La politique du logement est de mon point de vue la première des politiques de l’emploi que l’on devrait mener en France.
Pour les travailleurs et les chomeurs.
Mais pour les bailleurs et pro de l'immo : n'est ce pas mieux en France qu'en Allemagne ?
Re: La politique du logement est la première des politiques
Non, pas vraiment. C'est bien d'être bailleur en Allemagne.alexlyon a écrit :Absolument.harmakhis a écrit :« La politique du logement est la première des politiques de l’emploi que l’on devrait mener »
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La mobilité est effectivement un déterminant du taux de chômage et la France, de ce point de vue, fait moins bien qu’un certain nombre d’autres pays développés. Et ce pour deux raisons : la première tient à la taille du pays, plus un pays est grand, plus le problème d’adéquation entre l’offre et la demande de travail est importante ; la seconde réside dans le problème du logement :
en ayant beaucoup de propriétaires et des loyers élevés, la mobilité sur le marché du travail est freinée, notamment lorsqu’on se compare à l’Allemagne.
Plus largement, le problème du logement constitue un déterminant fort du chômage en France : outre le problème de mobilité qu’il engendre, le fort taux d’effort pour se loger rend impossible toute baisse au niveau du smic et induit une forte augmentation du mal-logement, qui elle-même est source d’échec scolaire, de mauvaise intégration sur le marché du travail et d’absences répétées pour raisons médicales.
La politique du logement est de mon point de vue la première des politiques de l’emploi que l’on devrait mener en France.
Pour les travailleurs et les chomeurs.
Mais pour les bailleurs et pro de l'immo : n'est ce pas mieux en France qu'en Allemagne ?
Le problème est que les deux pays ne sont pas comparables. Que ce soit en terme de population (je parle de la démographie), de concentration économique et de l'historique (séparation du pays en deux pendant longtemps).
Pour l'Allemagne, il y a quand même un rattrapage hein (le prix au m2 a doublé en 10 ans à Berlin ou Munich. Berlin qui pourtant ne concentre pas les richesses comme le fait Paris).
"un chômage supérieur à 15%" & "Peut-être que l'immobilier ne baissera que de 20%. Mais peut-être qu'à -20%, l'immobilier sera encore jugé trop cher" supermascotte en 2020 (covid)
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Re: La politique du logement est la première des politiques
Faux! Encore une fois, c'est l'aménagement du territoire (qui conditionne les problématiques du logement) qui devrait être la première des politiques.La politique du logement est la première des politiques
Parce que tous les vaccins disponibles en France nous protègent solidement contre le variant Delta. Parce qu’ils divisent par 12 son pouvoir de contamination. Parce qu’ils évitent 95% des formes graves. - E. Macron, 12 juillet 2021
Re: La politique du logement est la première des politiques
Certains pays sont des pays de propriétaires mobiles : USA, Danemark. En cause, les frais de transaction.harmakhis a écrit :http://www.lemonde.fr/economie-francais ... 56968.html
en ayant beaucoup de propriétaires et des loyers élevés, la mobilité sur le marché du travail est freinée, notamment lorsqu’on se compare à l’Allemagne.
Plus largement, le problème du logement constitue un déterminant fort du chômage en France : outre le problème de mobilité qu’il engendre,
Et c'est mal d'être bailleur en France. La France est un des rares pays occidentaux où il n'y a pas de grandes sociétés privées possédant et louant des logements (plus rentable de vendre à la découpe, les locataires sont trop protégés). Il ne reste que des bailleurs amateurs ou des entreprises publiques ou semi publique (HLM).Vincent92 a écrit :C'est bien d'être bailleur en Allemagne.
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Ignorés : F. Zabinsky, immodium, itrane2000
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Re: La politique du logement est la première des politiques
Exactement. Au delà du prix (qui est aussi un frein), c'est surtout les frais de transactions qui posent des problèmes de mobilité pour les propriétaires. Le problème est que les propriétaires n'ont pas envie de "perdre" de l'argent en déménageant trop vite. Si on veut augmenter la mobilité des propriétaires, c'est assez simple. Il faut rendre l’arbitrage beaucoup plus facile. Ne faire payer qu'une seule fois les frais de notaire (*) serait un bon moyen.Goldorak2 a écrit : En cause, les frais de transaction.
(*) : Je paie un bien 100 et j'ai 8 de frais de notaire.
- Si je veux déménager pour me payer un bien à 200, je dois payer des frais de notaires sur 100 (200-100). C'est à dire 8.
- Si je veux déménager pour me payer un bien à 50, je ne paie pas de frais de notaire.
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Re: La politique du logement est la première des politiques
Comment les notaires vont ils faire pour s'acheter le dernier Cayenne...Personne n'osera s'attaquer à ce lobby d'escrocs, dont la rente est perçue grace à des lois d'un autre siècle.
"Quand on parle pognon, à partir d’un certain chiffre, tout le monde écoute."
Re: La politique du logement est la première des politiques
Bof. le coût de réduction de voilure et nada... bof. Pas très logique. En cas d'héritage, de divorce ? Plein de pb...Vincent92 a écrit :Exactement. Au delà du prix (qui est aussi un frein), c'est surtout les frais de transactions qui posent des problèmes de mobilité pour les propriétaires. Le problème est que les propriétaires n'ont pas envie de "perdre" de l'argent en déménageant trop vite. Si on veut augmenter la mobilité des propriétaires, c'est assez simple. Il faut rendre l’arbitrage beaucoup plus facile. Ne faire payer qu'une seule fois les frais de notaire (*) serait un bon moyen.Goldorak2 a écrit : En cause, les frais de transaction.
(*) : Je paie un bien 100 et j'ai 8 de frais de notaire.
- Si je veux déménager pour me payer un bien à 200, je dois payer des frais de notaires sur 100 (200-100). C'est à dire 8.
- Si je veux déménager pour me payer un bien à 50, je ne paie pas de frais de notaire.
Danemark et USA ne font pas payer de frais de transaction (dont frais de notaire) (respectivement 2% et 4% là où la France fait 14%) mais reportent ces taxes vers la taxe foncière. C'est la possession d'immobilier qui est facturée aux USA, pas la transaction d'immobilier. Ils ont aussi des AI moins chers. C'est plus simple.
http://www.lexpress.fr/diaporama/diapo- ... 91297.html
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Re: La politique du logement est la première des politiques
Je ne comprends pas bien le problème en cas d'héritage ou de divorce.
Réduire les frais de transactions est plus simple mais à un impact plus fort sur (la hausse) des prix.
L'idée ici est de limiter l'impact sur le marché et limite le coût.
Quand à la TF, on est déjà dans beaucoup de ville à plus d'un loyer par an. Il ne faudrait pas que ça se transforme en un petit loyer...
Personnellement, ca ne me choque pas que les "vieux" qui ont fini de payer leur logement ait moins de frais de logement. Le but n'est pas d'armoniser à chaque fois vers le bas.
Il est tout à fait normal que quelqu'un qui fait attention et qui se construit un patrimoine soit plus résillient à terme.
Réduire les frais de transactions est plus simple mais à un impact plus fort sur (la hausse) des prix.
L'idée ici est de limiter l'impact sur le marché et limite le coût.
Quand à la TF, on est déjà dans beaucoup de ville à plus d'un loyer par an. Il ne faudrait pas que ça se transforme en un petit loyer...
Personnellement, ca ne me choque pas que les "vieux" qui ont fini de payer leur logement ait moins de frais de logement. Le but n'est pas d'armoniser à chaque fois vers le bas.
Il est tout à fait normal que quelqu'un qui fait attention et qui se construit un patrimoine soit plus résillient à terme.
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Re: La politique du logement est la première des politiques
Divorce : en cas de divorce, si un des ex-époux veut garder le domicile, il faut racheter la moitié à l'ex conjoint et re-payé les FdN. C'est la situation actuelle. Avec ton sysytème on ne paie qu'une fois les FdN qui a déjà payé avec ton système ? Celui qui reste et rachète ? ou l'autre conjoint ?Vincent92 a écrit :Je ne comprends pas bien le problème en cas d'héritage ou de divorce.
Héritage : je rachète ou j'hérite du bien des mes ascendants. Dois-je payer les FdN ? (Bon ça je ne sais pas)
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Re: La politique du logement est la première des politiques
En cas de divorce, si c'est acheter en indivision, celui qui rachète des parts n'a pas payé de frais de notaire sur les parts qu'il rachète. Ca me semble donc logique qu'il les paie.
Pour un héritage, il n'y a pas de raison que ça change par rapport à la situation actuelle.
L'idée est que les frais de notaire sont rattachés à un individu et non un bien.
Individu qui ne perdrait rien sur les DDM en cas de déménagement (il acquiert des droits sur les sommes déjà payées. Droits qu'il peut utiliser s'il achète une autre RP et que son ancienne RP est vendue).
Pour un héritage, il n'y a pas de raison que ça change par rapport à la situation actuelle.
L'idée est que les frais de notaire sont rattachés à un individu et non un bien.
Individu qui ne perdrait rien sur les DDM en cas de déménagement (il acquiert des droits sur les sommes déjà payées. Droits qu'il peut utiliser s'il achète une autre RP et que son ancienne RP est vendue).
"un chômage supérieur à 15%" & "Peut-être que l'immobilier ne baissera que de 20%. Mais peut-être qu'à -20%, l'immobilier sera encore jugé trop cher" supermascotte en 2020 (covid)