Suricate a écrit :Dans mes jeunes années j'ai côtoyé un gardien d'immeuble qui envoyait des barbouzes avec des battes de baseball aux mauvais payeurs. Il recevait un petit billet de la part du proprio et touchait de belles étrennes. Faut dire qu'il était du genre pas commode, ancien légionnaire, tatoué et tout le tralala.
Maintenant les bailleurs n'osent plus et comptent sur le législateur (ou les assurances, qui se servent au passage) pour voir leurs droits respectés.
Alors le législateur s’exécute, complexifie, administre, légifère, de ronds de jambes en circonvolutions paperassières. Les bailleurs ont fini par devenir des assistés comme les autres, limite des couilles molles.
C'était mieux avant.
Si tu fais ca aujourd'hui, tu as des chances de voir une association t'attaquer (quand bien même le locataire est 100% en tord).
La cerise sur le gâteau est de finir dans le 20h comme "bailleur indigne" parce qu'une porte ne ferme pas tout à fait correctement ou ce genre de chose (et qu'il ne monte que ca). Bref, qu'on présente "le gentil locataire contre le méchant propriétaire"
.
Il existe deux grand types de système possédant chacun des points forts et faibles :
- Un système où il y a peu de réglementations/contraintes. En contrepartie, il y a souvent des problèmes par la suite. Et ca se régle de façon chaotique.
- Un système très procédurier ou il est difficile d'entreprendre/de créer de l'activité ou de la valeur. En contrepartie, quand le cadre est posé, il y a peu de problèmes et c'est (plus) facile à résoudre.
En France, j'ai l'impression que c'est un peu la double peine (on cumule les défauts des deux systèmes sans en avoir les qualités). Ce qui plombe l'activité.
"un chômage supérieur à 15%" & "Peut-être que l'immobilier ne baissera que de 20%. Mais peut-être qu'à -20%, l'immobilier sera encore jugé trop cher" supermascotte en 2020 (covid)