H. Buzy-Cazaux vous souhaite la bonne année !

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Tom-Personne
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H. Buzy-Cazaux vous souhaite la bonne année !

#1 Message par Tom-Personne » 02 janv. 2018, 12:11

Dans Capital : https://www.capital.fr/immobilier/les-c ... er-1263375

Quelques morceaux choisis (mais tout est à lire) :
Il est clair que la propriété ne sera sans doute plus perçue comme le Graal dans les temps qui viendront et que l’usage aura la précellence : peu importe le statut, on continuera à rêver son logement. On sait aussi que le logement conditionne l’emploi : les entreprises ne peuvent pas se développer si leurs salariés ne peuvent se loger dignement à proximité. On sait également le poids de la filière immobilière dans la création de richesse de la France, à l’origine d’un quart de la croissance.
Les aides publiques perdent de leur puissance, et les zones non tendues sortent des priorités du soutien de l’État. Il faudra, là, que les prix compensent et resolvabilisent les ménages. En clair, les valeurs dans l’ancien vont devoir baisser et les promoteurs et constructeurs vont devoir trouver les moyens de ne pas augmenter leurs prix, voire de les ajuster à la baisse.
Quant aux baisses autoritaires d’APL, elles ne seront supportables, dans le logement locatif public comme dans le parc privé, que si les loyers s’assagissent : les HLM n’y seront enclins que si leurs financement ne s’étiolent pas et les bailleurs “personnes physiques” que si leur traitement fiscal s’améliore. Bref, le pari de l’État de peser sur les valeurs de marché, pour la vente et pour la location, en abattant la voilure des aides ne sera pas gagné d’office.
Qu’on cesse de faire accroire aux Français qu’on va tous les loger dans les communes les plus attirantes aux plans économique et culturel, où tout le monde veut élire domicile, et qu’on aille à marches forcées vers le Grand Paris, le Grand Bordeaux, le Grand Lyon. Qu’on s’emploie à créer d’autres pôles d’attractivité, et du même coup à améliorer la qualité de vie des urbains. Nos vieilles villes sont devenues invivables.
Enfin, ce vœu étant corollaire du précédent, que l’État entre dans une logique d’estime des parties prenantes, et oublie la défiance. Pourquoi présupposer par exemple que les professionnels n’ont de cesse que de vouloir duper leurs clients, déformer le marché ? Pourquoi continuer à assimiler l’immobilier à des actifs stériles sinon sulfureux ?
Ca, c'était le meilleur pour la fin ! :mrgreen:

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