Par Eric Treguier le 28.02.2018
Ah, un article digne des grandes heures de la bulle. Je kiffe !
Au cours des trois derniers mois, le nombre de compromis de ventes signés a baissé de près de 11%. Après une année 2017 record, le marché immobilier enregistre un premier coup de frein qui pour l'heure n'a pas d'incidence sur les prix.
au cours des trois derniers mois, le nombre de compromis de ventes signés a baissé de près de 11 %. Ces chiffres, publiés dans le cadre d'un baromètre élaboré avec le site Seloger, sont considérés comme très fiables. Mais ils ont jeté un froid, notamment chez les professionnels.
Au total, il faut compter entre quatre et cinq mois entre le début et la fin de l'opération. Le problème, c'est que les statistiques, et notamment celles des Notaires, sont réalisées à partir des transactions définitives.
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Or, un marché comme celui de l'immobilier, surtout lorsque les prix atteignent des sommets, cela doit s'observer comme le lait sur le feu pour détecter le moindre débordement.
Après la baisse des taux, la baisse de l'intérêt" depuis fin 2017, nous avons senti, notamment à travers nos contacts réalisés par l'intermédiaire d'internet, une baisse d'intérêt de la part des internautes. "
Ouiiiin, une p'tite subvention SVP !Quelles sont les raisons de ce recul ? Pas la hausse des taux de crédit : longtemps annoncée, elle ne s'est pas concrétisée. Dans certaines régions, les taux ont même encore baissé en janvier et il est possible d'obtenir un taux inférieur à 1,50% sur 20 ans. Mais les acquéreurs potentiels ont aussi pris conscience qu'ils ne peuvent désormais plus compter sur de prochaines baisses supplémentaires des taux. De plus, souligne Michel Mouillart, "la remise en cause du PTZ sur les territoires où la demande est financièrement la plus fragile et la suppression des aides personnelles à l'accession dégradent la solvabilité des acheteurs modestesʺ.
" Avec le PTZ, des taux bas et des durées de crédits allongées, on a réussi à augmenter de 25% le pouvoir d'achat des acquéreurs par rapport à il y a dix ans. Est-ce que cela a permis de compenser la hausse des prix ? Oui, mais pas partout… " explique Thierry Delorge, directeur commercial du groupe de promotion Pichet.
les villes qui avaient connu une forte activité et des hausses de prix parfois spectaculaires ... et où la demande reste forte ... continuent de bien se porter. Mais pas forcément les régions ... qui les entourent : car les prix, tirés par la force de la demande de leur métropoles, y ont souvent davantage progressé que la capacité des ménages. Il faut savoir qu'aujourd'hui, un acquéreur francilien doit consacrer 17 années de revenus pour acheter son logement !
De toute façon le krach est proche. La preuve : j'achète en ce moment. Avec la chance qui me caractérise, les prix devraient s'écrouler peu aprèsL'impact sur les prix est impossible à déterminer. Pour le moment. Un ralentissement affecte d'abord les volumes de transactions - ce qu'on constate aujourd'hui - avant de se transmettre (ou pas) aux prix … l'an dernier, les prix qui avaient commencé à augmenter très fortement au premier semestre, ont ensuite ralenti tout aussi fort. Et l'année, qui commençait sur un rythme annuel d'environ 6%, s'est terminée à 4,2 %.