olmostoline a écrit :
C'est pour ca que j'ai mis "inflation avec hausse des salaires". Si on se tape une "stagflation" à la Lagarde, c'est pas la même.
une légère stagflation (inflation basse, inflation des salaires quasi-nulle), c'est ce qu'on a depuis 15 ans, non ?
d'ailleurs, l'inflation théorique (tout augmente du niveau de l'inflation) n'existe pas, tu as des choses qui augmentent un peu, d'autres beaucoup, d'autres qui baissent.
Par exemple, les loyers augmentent moins que l'inflation depuis un bon moment,
l'essence (autre sujet largement débattu ici) peut augmenter plus que l'inflation tout en représentant une charge plus faible (baisse de la consommation)
donc dire
1. les taux ne sont pas prévus de remonter donc il n'y aura pas de baisse de prix immos
2. l'inflation favorise le propriétaire
c'est vouloir arriver à une même conclusion à partir de 2 données antagonistes grace à des raccourcis.
je peux le faire aussi:
si on imagine que l'économie repart, les mutations plus nombreuses, le proprio est perdant (ne peut plus continuer à amortir son bien ou rate des opportunités)
si on imagine que la France reste engluée, la qualité de vie basse, alors il faut s'expatrier pour s'en sortir, le proprio est perdant.
Il est vrai que l'accédant bénéficie de la baisse des taux (en renégociant, mais la marge semble désormais nulle à la baisse) tout en n'étant pas impacté par une hausse (il garde son taux de départ). C'est un avantage important, mais pas décisif.
Je vais te donner une situation qui ressemble pas mal à la réalité: imagine que les salaires stagnent, que les prix augmentent un peu, et...que les prix immobiliers et loyers soient la variable d'ajustement (ex en 2015 tu gagnes 1300, 700 pour vivre, 600 pour te loger, en 2025 tu gagnes 1300, 800 pour vivre, 500 pour te loger): là le propriétaire est perdant.
Mais il faut relativiser ces théories de gagnant et perdant: hors poussée ou baisse extremement forte, ce ne sont pas des choix (achat,loc) qui te font monter ou baisser de catégorie