Date : 21/11/2018
Editeur : BFM TV Immo
Julien Denormandie ne veut plus du système géographique de zones qui régit les politiques publiques de logement. Il juge ce découpage trop grossier.
Depuis des années, le ministère du Logement divise le pays en plusieurs zones, plus ou moins "tendues" selon l'état de l'offre de logements (de la zone la plus tendue à celle la moins tendue : A bis, A, B1, B2 et C). Elles déterminent plusieurs mécanismes fiscaux et budgétaires de politiques en la matière. "On fait depuis des années des politiques publiques où on va construire ici ou là", sans tenir compte de la diversité des situations en matière de transport, d'emploi ou de numérique, a regretté mardi le ministre lors d'un discours précédant la conférence de presse.
Reste à savoir ce qu'il veut dire concrètement par "La politique publique du logement, elle doit être profondément territorialisée"."La politique publique du logement, elle doit être profondément territorialisée", a insisté Julien Denormandie, par contraste avec un découpage qu'il juge trop grossier.
Il a, au passage, relativisé l'enjeu de la construction de logements neufs: celle-ci ralentit depuis le début de l'année, alors que le gouvernement a fait de "construire plus, mieux et moins cher" un objectif crucial de sa loi sur le logement, sur le point d'être promulguée.