Une mission parlementaire pour faire baisser les prix du foncier
Posté : 20 mai 2019, 22:32
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Non puisqu'on le fait pas.
Le plus simple : libérer plus de terrain à bâtir ... mais la mode est à la lutte contre l'étalement urbain sans cesse réaffirmer et aggravé. Tant pis pour le prix du logement.
https://www.leprogres.fr/rhone-69/2019/ ... erser-lyonGoldorak2 a écrit : ↑21 mai 2019, 07:47Non puisqu'on le fait pas.
C'est très bien qu'une mission parlementaire se penche sur le sujet. C'est mieux des parlementaires que des fonctionnaires, des lobbies ou des associations. Ils réfléchissent, ils sont élus, ils rendent des comptes aux électeurs, ils sont soucieux du bien public (en principe).
A noter aussi qu'il y aussi une base des prix. https://www.data.gouv.fr/fr/reuses/prix-immobilier/
Tout celà va dans le bon sens.
Normalement les parlementaires sont les élus de la nation. Alors que les élus locaux, Hidalgo en tête, et ces tristes sires de Lyon, n'ont de compte à rendre qu'aux habitants locaux.alexlyon a écrit : ↑21 mai 2019, 12:51https://www.leprogres.fr/rhone-69/2019/ ... erser-lyonGoldorak2 a écrit : ↑21 mai 2019, 07:47Non puisqu'on le fait pas.
C'est très bien qu'une mission parlementaire se penche sur le sujet. C'est mieux des parlementaires que des fonctionnaires, des lobbies ou des associations. Ils réfléchissent, ils sont élus, ils rendent des comptes aux électeurs, ils sont soucieux du bien public (en principe).
A noter aussi qu'il y aussi une base des prix. https://www.data.gouv.fr/fr/reuses/prix-immobilier/
Tout celà va dans le bon sens.
Les élus sont juste au service des électeurs, en effet.
Mais désormais la sécession est mise en avant, pour préserver son espace.
Ce qui à la fois me dérange sur la doctrine générale, et me va bien dans le cas précis de Lyon où je réside loin des gueux.
Est-ce qu'il existe un site web pour consulter sans devoir utiliser un smartphone ?Goldorak2 a écrit : ↑21 mai 2019, 07:47A noter aussi qu'il y aussi une base des prix. https://www.data.gouv.fr/fr/reuses/prix-immobilier/
Tout celà va dans le bon sens.
https://www.immobilier.notaires.fr/fr/p ... ferences=3gilgamesh a écrit : ↑21 mai 2019, 13:24Est-ce qu'il existe un site web pour consulter sans devoir utiliser un smartphone ?Goldorak2 a écrit : ↑21 mai 2019, 07:47A noter aussi qu'il y aussi une base des prix. https://www.data.gouv.fr/fr/reuses/prix-immobilier/
Tout celà va dans le bon sens.
Ca ne marche pas, ta "solution": si plus de constructions dans un secteur, il y aura plus d'habitants, donc un plus gros réservoir d'employés, donc encore plus d'entreprises s'installeront, qui attireront elles-mêmes encore plus d'habitants, donc il faudra encore plus construire...Goldorak2 a écrit : ↑21 mai 2019, 11:50Le plus simple : libérer plus de terrain à bâtir ... mais la mode est à la lutte contre l'étalement urbain sans cesse réaffirmer et aggravé. Tant pis pour le prix du logement.
Peut être "forcer" la vente de terrain à bâtir. L'Allemagne a une législation dans ce genre. On ne peut pas gratuitement y stocker des terrains à bâtir (alors qu'en France, non seulement détenir un terrain constructible non construit ne coute pas, mais les plus values immobilières et foncières baissent avec le temps... il est donc urgent d'attendre.). Je peux me tromper.
Cet article est une pépite !
C'est bizarre, il me semblait qu'il n'y avait pas de bulle, que le marché était "sain" et que l'augmentation des prix réflétait un dynamisme et une attractivité des zones denses ?le prix du foncier en zone dense et son incessante inflation depuis vingt ans. Ce mal est à l’origine de tous les autres, la cherté des logements neufs
Je ne vais pas faire plus d'enfants parce qu'il y aurait plus de logement. (même si c'est un peu vrai). Donc on ne sera pas plus nombreux en habitants parce que le logement serait moins cher. (même si c'est un peu faux, un logement moins cher, pourrait être plus grand et pourrait donner des envies de bébés...).ddv a écrit : ↑21 mai 2019, 14:32Ca ne marche pas, ta "solution": si plus de constructions dans un secteur, il y aura plus d'habitants, donc un plus gros réservoir d'employés, donc encore plus d'entreprises s'installeront, qui attireront elles-mêmes encore plus d'habitants, donc il faudra encore plus construire...Goldorak2 a écrit : ↑21 mai 2019, 11:50Le plus simple : libérer plus de terrain à bâtir ... mais la mode est à la lutte contre l'étalement urbain sans cesse réaffirmer et aggravé. Tant pis pour le prix du logement.
Peut être "forcer" la vente de terrain à bâtir. L'Allemagne a une législation dans ce genre. On ne peut pas gratuitement y stocker des terrains à bâtir (alors qu'en France, non seulement détenir un terrain constructible non construit ne coute pas, mais les plus values immobilières et foncières baissent avec le temps... il est donc urgent d'attendre.). Je peux me tromper.
si le nombre de logement augmente encore plus que l'attractivités, le prix baisserait.Et comme il faudra toujours et encore construire avec toujours plus d'habitants et d'entreprises, le prix au m2 ne baissera jamais. Au contraire, il augmentera, puisque le secteur sera plus "dynamique" et plus "attractif".
La décentralisation volontariste doit être maniée avec précaution dans un monde ouvert. Paris est en concurrence avec Mende... mais pas seulement. Paris est aussi en concurrence avec Londres, New York, Pékin.Il n'y a que la décentralisation (vers toutes les nombreuses villes moyennes) + télétravail qui peuvent fonctionner.
Ce qui est complexe c'est avoir du foncier pas cher et "en même temps" limiter voir interdire l'étalement urbain
Ca c'est pour la théorie. En pratique, les parlementaires sont des politiciens ayant leurs propres biais, et surtout, le gouvernement peut parfaitement décider de se foutre des rapports qui ont été pondus. Et ça tombe bien, puisque généralement il n'en a rien à carrer.Goldorak2 a écrit : ↑21 mai 2019, 07:47C'est très bien qu'une mission parlementaire se penche sur le sujet. C'est mieux des parlementaires que des fonctionnaires, des lobbies ou des associations. Ils réfléchissent, ils sont élus, ils rendent des comptes aux électeurs, ils sont soucieux du bien public (en principe).
Ben déconcentrer ce pays. La France c'est pas Hong-Kong. On n'a pas besoin de tous s'entasser sur le territoire francilien - démographiquement, politiquement et économiquement.
La décentralisation est un concept débile dont on a pu mesurer l'ineptie au cours des dernières décennies : dépenses publiques galopantes des collectivités locales, corruption, embauche des copains, semaines de 32h.Ystava a écrit : ↑21 mai 2019, 20:05Ben déconcentrer ce pays. La France c'est pas Hong-Kong. On n'a pas besoin de tous s'entasser sur le territoire francilien - démographiquement, politiquement et économiquement.
Certes, il y a d'autres pôles, mais ceux-ci ne peuvent se comparer à l'IDF. Tant qu'on opposera Paris à la province, cela signifiera que le problème n'a toujours pas été réglé.
Du coup, vu que tu penses que c'est le seul endroit viable, l'objectif c'est d'avoir 30M de personnes en région parisienne?Ben92 a écrit : ↑22 mai 2019, 09:48La décentralisation est un concept débile dont on a pu mesurer l'ineptie au cours des dernières décennies : dépenses publiques galopantes des collectivités locales, corruption, embauche des copains, semaines de 32h.Ystava a écrit : ↑21 mai 2019, 20:05Ben déconcentrer ce pays. La France c'est pas Hong-Kong. On n'a pas besoin de tous s'entasser sur le territoire francilien - démographiquement, politiquement et économiquement.
Certes, il y a d'autres pôles, mais ceux-ci ne peuvent se comparer à l'IDF. Tant qu'on opposera Paris à la province, cela signifiera que le problème n'a toujours pas été réglé.
Et surtout, c'est complètement à contresens de la transition écologique, l’agglomération parisienne étant la seule ayant la taille et la densité critique pour proposer des transports en communs avec un maillage suffisant.
Province = bagnole = pollution
https://www.lepoint.fr/societe/les-etre ... 292_23.phpYstava a écrit : ↑21 mai 2019, 20:05Ben déconcentrer ce pays. La France c'est pas Hong-Kong. On n'a pas besoin de tous s'entasser sur le territoire francilien - démographiquement, politiquement et économiquement.
Certes, il y a d'autres pôles, mais ceux-ci ne peuvent se comparer à l'IDF. Tant qu'on opposera Paris à la province, cela signifiera que le problème n'a toujours pas été réglé.
Mon opinion à moi.« Les êtres humains rejoignent quelques villes, les plus grandes »
[...]
Allons-nous tous finir dans les métropoles ? Dans son passionnant La Ville pour tous (éditions de l'Observatoire), Robin Rivaton analyse ce mouvement de fond qu'est la concentration de personnes comme de richesses dans les grandes villes, un phénomène qui, contrairement à ce qu'on peut penser en France où l'on se considère comme une exception jacobine, est mondial.
[...]
Robin Rivaton : Cette migration vers les villes est pour moi le phénomène majeur des dernières années, qu'on ignore souvent en pointant du doigt le numérique ou la mondialisation. Plus que l'urbanisation, d'ailleurs, c'est une vraie métropolisation. Les êtres humains rejoignent quelques villes, les plus grandes. Quatre cent dix-sept villes comptent plus d'un million d'habitants et trente-trois, plus de dix millions, rassemblant un être humain sur huit. On constate cela dans les pays émergents avec les mégalopoles Lagos, Le Caire ou Mexico, mais aussi dans nos propres pays développés avec une concentration de l'activité économique, des opportunités de progression sociale et de la croissance démographique. Aujourd'hui, l'Île-de-France, c'est la moitié de l'excédent démographique de la France alors qu'elle ne représente « que » un habitant sur cinq.
[...]
Un cliché a longtemps expliqué que la prédominance de Paris et l'Île-de-France était une exception française, du fait de notre histoire centralisatrice...
Ce macrocéphalisme, c'est-à-dire le poids exagéré de la région capitale, ne cesse de se renforcer et n'est pas une exception française. Chez nous, on a tendance à se l'attribuer en pointant du doigt le jacobinisme. La réalité, c'est que la concentration de l'activité se retrouve dans la quasi-totalité des pays du monde. Paris et Londres représentent plus de 30 % de l'économie nationale. Moscou 26 %, Casablanca 29 %, Istanbul 30 %. Quand ce n'est pas une ville, c'est un duo qui domine. Tokyo pèse 24 % de la richesse japonaise et Osaka, 10 %. Toronto 20 % et Montréal 10 %, au Canada. La seule exception notable est l'Allemagne. Berlin ne pèse que 4 % de l'économie allemande, mais c'est dû à l'histoire, avec une unification tardive du pays et, bien sûr, des guerres qui ont entraîné des occupations étrangères. Mais, avant la Seconde Guerre mondiale, Berlin était aussi une métropole macrocéphale.
[...]
On a cru que le digital et les télécommunications allaient nous permettre de nous affranchir de la géographie. C'est l'inverse qui s'est produit, avec des phénomènes de déplacement de populations et d'occupation de l'espace. Le foncier urbain est la ressource la plus rare au monde, bien plus que le pétrole et l'eau. Beaucoup de gens ont, par exemple, essayé de créer des Silicon Valley bis. La réalité, c'est que peu y ont réussi, si ce n'est les Chinois autour de Beijing avec des quartiers comme Zhongguancun. Les effets d'agglomération permettent une meilleure circulation des informations et une capacité à générer des idées nouvelles. Le consensus est aujourd'hui qu'un doublement de la densité d'activité au niveau local permet d'augmenter la productivité des entreprises et les salaires de 2 à 6 %. Mais l'élément-clé dans ce retour en force de la géographie, c'est le logement, puisque toutes les métropoles mondiales sont aujourd'hui confrontées à cette crise du logement...
On aurait pu penser que le télétravail permettrait à des citadins de retourner à la campagne...
Cette utopie décentralisée ne s'est jamais concrétisée, car rien ne remplace la communication réelle. Les échanges avec les meilleurs outils électroniques ne peuvent pas contenir autant d'informations qu'une collaboration face à face.
[...]
Quatre jeunes sur dix ont leur permis à Paris, huit sur dix en zone rurale. Pour vous, les premiers seront les partisans d'une fiscalité écologique, les autres de futurs Gilets jaunes opposés à la loi des 80 km/h...
Ce sont deux visions du monde. Et il semble assez compliqué de pouvoir les réconcilier rapidement. La victoire des partisans du Brexit illustre cette fracture entre la métropole qui a voté massivement contre (60 %) et le reste du pays qui a voté pour (55 %). En Turquie, Erdogan a le soutien de l'arrière-pays anatolien, alors que les grandes villes Istanbul et Ankara se sont opposées à lui lors du référendum de 2016 sur la présidentialisation du régime et viennent de choisir ses adversaires lors des municipales. En France, on croit souvent que cette opposition est un phénomène qui nous est propre, avec Paris et la province, alors que c'est une évolution mondiale.
[...]
Les zones éloignées des villes, qui étaient perçues comme plus saines et proches de l'environnement, se trouvent désormais pointées du doigt. À l'inverse, on améliore considérablement la qualité de vie dans les métropoles. Demain, sans les voitures, elles deviendront des endroits encore plus agréables. Vous aurez tous les avantages économiques et éducatifs et en plus vous n'aurez plus de pollution de l'air et de bruit.
Face à ces inégalités territoriales croissantes, vous fustigez l'illusion de revenir en arrière. Pourquoi ce « mythe du clocher » ne serait-il plus efficace ?
Le village est fantasmé, car très peu d'entre nous peuvent légitimement utiliser l'expression « le village de mon enfance ». À peine un Français sur trois est né en zone rurale, et il y a de fortes chances qu'il ait plus de 60 ans. Nous sommes plutôt les enfants des banlieues pavillonnaires. Les solutions de redistribution territoriale sont indispensables pour aider les villes moyennes. La région francilienne produit d'ailleurs près d'un tiers de la richesse nationale et ne consomme que 22 % de la dépense publique. Mais, pour autant, il ne faut pas se leurrer : on n'arrivera pas à recréer un niveau de concurrence égalitaire entre les territoires. L'écart à combler est beaucoup trop important.
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La bonne solution, c'est ainsi de permettre à plus de gens d'accéder aux villes dynamiques.
Mais quelles solutions, alors, pour lutter contre la flambée des prix de l'immobilier dans les métropoles ?
Je propose une refonte totale de la fiscalité qui permette à chacun de payer le juste prix de son occupation foncière. On est sur un espace très restreint.
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La deuxième mesure serait de permettre une plus forte construction, avec une densification de l'espace.
Mais nos grandes villes ne sont-elles pas déjà saturées ?
Nous sommes très nombreux sur ces territoires urbains, mais je prends souvent l'exemple de Tokyo qui a toujours réussi à augmenter son nombre d'habitants au fil du temps sans que la ville soit invivable, mais en assumant qu'une métropole doit se réinventer régulièrement, qu'une partie du patrimoine et de l'architecture doit être préservée, mais qu'une autre partie puisse être aménagée et évoluer pour permettre à plus de gens de se loger.
[...]
Il faut, par exemple, accepter de construire un peu plus en hauteur, ce qui ne veut pas dire mettre des tours de 25 étages partout. Passer de six, ce qu'on voit couramment aujourd'hui, à huit étages augmenterait déjà d'un tiers la disponibilité des surfaces, ce qui n'est pas anecdotique. Des solutions existent pour permettre une plus forte production de logements. Cela nécessite un certain volontarisme politique et de sortir de ce fatalisme face à cette croissance des prix.
Quid de l'encadrement des loyers, qui est souvent la solution préconisée à gauche ?
C'est une solution qui ne résout pas le problème du manque de logements. On bloque les prix, ce qui n'empêchera pas les propriétaires de vouloir choisir les locataires avec les meilleures garanties et les meilleurs niveaux de revenus. On continuera à exclure des gens du marché, et moins de gens voudront investir dans l'immobilier. On se retrouvera ainsi avec un problème de sous-production.
[...]
On salue souvent les édiles des grandes villes dynamiques comme Bordeaux ou Lyon en disant « oui, mais c'est un bon maire, il a fait énormément pour sa ville ». Ce qui vous amuse beaucoup. Pourquoi ?
Heureusement que ces maires-là ont réussi à faire quelque chose alors qu'ils ont bénéficié d'un vent incroyable dans les voiles ! Quand vous avez une population riche, jeune, qualifiée qui arrive dans votre ville de manière continue, c'est plus facile de mener des opérations d'urbanisme pour que votre municipalité ressemble à quelque chose. On a considéré que ces hommes politiques avaient fait des merveilles, alors que leurs villes, qui dans les années 1960-1970 étaient en déshérence du fait d'un fort mouvement de départs vers la périphérie comme de la désindustrialisation, sont de nouveau depuis les années 1990 devenues des moteurs de la croissance avec des services à forte valeur ajoutée.
Il y a une solution simple, on étend les frontières de l'île de France aux frontières du pays et on rebaptise le TGV RER.Vincent92 a écrit : ↑22 mai 2019, 09:54Du coup, vu que tu penses que c'est le seul endroit viable, l'objectif c'est d'avoir 30M de personnes en région parisienne?Ben92 a écrit : ↑22 mai 2019, 09:48La décentralisation est un concept débile dont on a pu mesurer l'ineptie au cours des dernières décennies : dépenses publiques galopantes des collectivités locales, corruption, embauche des copains, semaines de 32h.Ystava a écrit : ↑21 mai 2019, 20:05Ben déconcentrer ce pays. La France c'est pas Hong-Kong. On n'a pas besoin de tous s'entasser sur le territoire francilien - démographiquement, politiquement et économiquement.
Certes, il y a d'autres pôles, mais ceux-ci ne peuvent se comparer à l'IDF. Tant qu'on opposera Paris à la province, cela signifiera que le problème n'a toujours pas été réglé.
Et surtout, c'est complètement à contresens de la transition écologique, l’agglomération parisienne étant la seule ayant la taille et la densité critique pour proposer des transports en communs avec un maillage suffisant.
Province = bagnole = pollution
Déjà j'ai parlé de déconcentration, pas de décentralisation, ce qui n'a rien à voir.Ben92 a écrit : ↑22 mai 2019, 09:48La décentralisation est un concept débile dont on a pu mesurer l'ineptie au cours des dernières décennies : dépenses publiques galopantes des collectivités locales, corruption, embauche des copains, semaines de 32h.
Et surtout, c'est complètement à contresens de la transition écologique, l’agglomération parisienne étant la seule ayant la taille et la densité critique pour proposer des transports en communs avec un maillage suffisant.
Province = bagnole = pollution
Cette personne est incapable de voir plus loin que le bout de son nez. Le futur c'est l'automatisation, qui mène au chômage de masse et à plus de souplesse pour ceux qui auront encore un boulot, donc à l'instauration du revenu de base, donc au repeuplement de la province puisque les gens n'auront plus besoin de s'entasser dans les grandes métropoles pour avoir un revenu. Plus besoin de dépenser des fortunes pour se déplacer en cambrousse puisque des flottes de taxis autonomes sillonneront le pays avec des tarifs imbattables. Ces gens auront par ailleurs moins besoin de voir un médecin, puisque la science aura stabilisé les effets de la vieillesse, enlevant donc un avantage supplémentaires aux villes. Etc.
Tu es dans l'avenir lointain, très lointain.Ystava a écrit : ↑22 mai 2019, 19:46Cette personne est incapable de voir plus loin que le bout de son nez. Le futur c'est l'automatisation, qui mène au chômage de masse et à plus de souplesse pour ceux qui auront encore un boulot, donc à l'instauration du revenu de base, donc au repeuplement de la province puisque les gens n'auront plus besoin de s'entasser dans les grandes métropoles pour avoir un revenu. Plus besoin de dépenser des fortunes pour se déplacer en cambrousse puisque des flottes de taxis autonomes sillonneront le pays avec des tarifs imbattables. Ces gens auront par ailleurs moins besoin de voir un médecin, puisque la science aura stabilisé les effets de la vieillesse, enlevant donc un avantage supplémentaires aux villes. Etc.
Je me place dans un horizon de 50 à 100 ans. C'est très proche, et je ne comprends pas qu'un "intellectuel" comme la personne mentionnée au-dessus ne se rende pas compte de cette évidence. Il suffit pourtant d'ouvrir les journaux.Goldorak2 a écrit : ↑22 mai 2019, 22:45Tu es dans l'avenir lointain, très lointain.
J'ai lu effectivement des livre de SF où l'humanité, très intelligente et libérée des contraintes humaines et matérielles, abandonne les villes, les gvts, l'alimentation carnée et se lance dans l'espace (en ordre dispersé). Il ne me semble pas que ce soit pour demain ou après demain.
Ce n'est pas si évident. En ouvrant les journaux, Je vois aussi la poursuite de la métropolisation, accélérée par l'abandon des campagnes (les campagnes sont aidées pour l'instant par les métropoles, il n'y a pas trop d'avenir mais elles sont vivables. Les rurbains et les métropolitains éloignent leur univers culturel (cf rapport à la voiture et à la mondialisation, les métropolitains ne comprennent pas les bouseux et vice versa).Ystava a écrit : ↑23 mai 2019, 06:23Je me place dans un horizon de 50 à 100 ans. C'est très proche, et je ne comprends pas qu'un "intellectuel" comme la personne mentionnée au-dessus ne se rende pas compte de cette évidence. Il suffit pourtant d'ouvrir les journaux.Goldorak2 a écrit : ↑22 mai 2019, 22:45Tu es dans l'avenir lointain, très lointain.
J'ai lu effectivement des livre de SF où l'humanité, très intelligente et libérée des contraintes humaines et matérielles, abandonne les villes, les gvts, l'alimentation carnée et se lance dans l'espace (en ordre dispersé). Il ne me semble pas que ce soit pour demain ou après demain.
« Pas si évident » charmante litote. Prévoir l'état du monde dans 50 ou 100 ans ça restera toujours de la science fiction. Même en adoptant l'approche la plus rationnelle, tous ceux qui ont essayé d'imaginer l'an 2000 dans les années 1950 prévoyaient des voitures volantes, des colonies sur Saturne et des domestiques robots humanoïdes. Ou alors une apocalypse nucléaire. En revanche, les chocs pétroliers, les crises financières en chapelets, internet et l'uberisation de la société, tout ce qui est structurant pour notre époque, ce n'était pas des thèmes très porteurs en anticipation.
J'ai un peu de mal à saisir comment les villes pourraient être vivables sans l'exploitation de la campagne.
Nourriture :Suricate a écrit : ↑24 mai 2019, 08:02J'ai un peu de mal à saisir comment les villes pourraient être vivables sans l'exploitation de la campagne.
Revenons aux fondamentaux :
A partir de quoi sont satisfaits les besoins physiologiques ? A partir de la campagne, que ce soit pour la nourriture ou pour l'eau et à moins de trouver une source de Mountain Dew sous l'Esplanade des Invalides il y a peu de chance pour que ça change. Côté santé et c'est un boulet pour les campagnes, la désertification médicale est un vrai problème (+1 pour les villes).
La situation est elle meilleure en terme de protection et de sécurité dans les villes ou dans les campagnes ? J'ai ma petite idée sur le sujet mais chacun fera ses propres constatations. Coté troubles psycho la vie est elle plus compliquée en ville ou à la campagne ? Stress ? Bruit ? Pollution ?
Et pour les besoins sociaux ? J'ai quand même l'impression que le turnover permanent dans les villes et le repli sur soi ne sont pas de nature à favoriser le lien social. Dans les campagnes (même si ça se perd un peu, dixit les anciens) subsiste une certaine forme de solidarité.
Pour les autres niveaux de la pyramide la balance penche peut être un peu plus en faveur de la ville (et encore...)
Malgré tout si la base n'est pas assurée : on crève.
Ce sont les mêmes. Tout le monde fait un compromis entre l'espace vital et l'emplacement (proche toutes commodités).kamoulox a écrit : ↑23 mai 2019, 19:53https://www.la-croix.com/Actualite/Fran ... 02-1298172
Choisi ou subit
Parmi les habitants du périurbain, au moins deux types de population se font jour et souvent se côtoient. D’abord, les tenants du périurbain choisi. Généralement, ils ont quitté la métropole ou sa banlieue pour s’offrir un bout de campagne et profiter d’un cadre de vie plus paisible. Ils ont jeté leur dévolu sur une petite commune qui répond à leur désir de promotion sociale.
D’autres, en revanche, désireux d’acheter une maison ou un appartement, et parfois de quitter des quartiers sensibles, ont été contraints de s’éloigner du pôle urbain en raison des prix de l’immobilier. Malgré leur accès à la propriété, ces populations, qui passent souvent de longues heures dans les transports pour se rendre au travail, peuvent se sentir reléguées. Et exprimer une colère sourde dans les urnes.
Très mauvaise analyse (de se baser sur la seule ville de Redon, et en ne prenant pas en compte le vieux bati dont personne ne veut). Déjà, il y a en ce moment des programmes immobiliers (lotissements) à Redon, mais juste en limite de la ville, ainsi qu'à Saint Nicolas de Redon, collée à Redon, qui est résidentiel. Plein de grandes maisons avec beau terrain dans tous les villages aux alentours. Les villes n'intéressent plus les gens, qui veulent un terrain, grande maison moderne, et comme les commerces ferment dans les centres villes, aucun intérêt d'y habiter.
TF/TH, stationnement, qualité des établissements scolaires, voisinage, densité, sécurité, prix, surface ...Nouveau stephanois a écrit : ↑24 mai 2019, 21:16Pourquoi aller chercher son terrain et sa maison dans les villages collés à la petite ville alors qu'on peut avoir la même chose en ville (hors métropoles dynamiques) ? TF/TH plus élevées en ville ?
Je ne vois ni une augmentation de population à Redon ni dans l'aire urbaine (qui est plutôt stable et vieillissante). Ce qui est une régression vis à vis du reste de la France (dont la population a progressé de 10M d'habitants sur la même période)ddv a écrit : ↑24 mai 2019, 20:14Très mauvaise analyse (de se baser sur la seule ville de Redon, et en ne prenant pas en compte le vieux bati dont personne ne veut). Déjà, il y a en ce moment des programmes immobiliers (lotissements) à Redon, mais juste en limite de la ville, ainsi qu'à Saint Nicolas de Redon, collée à Redon, qui est résidentiel. Plein de grandes maisons avec beau terrain dans tous les villages aux alentours. Les villes n'intéressent plus les gens, qui veulent un terrain, grande maison moderne, et comme les commerces ferment dans les centres villes, aucun intérêt d'y habiter.
Saint Nicolas de Redon (Évolution de la population):
1999 : 2 802
2016 : 3 164
https://fr.wikipedia.org/wiki/Saint-Nic ... ographique
Toutes les communes limitrophes voient leur population augmenter:
Allaire: 3188 (1999) => 3841 (2016)
Sainte Marie: 1759 (1999) => 2259 (2016)
Bains Sur Oust: 3021 (1999) => 3468 (1999)
etc.
D'autres communes, bien plus loin, voient aussi leur population fortement augmenter:
Pipriac: 2912 (1999) => 3734 (2016) soit 28% d'augmentation !
Ce phénomène existe aussi dans toutes les autres régions
C'est même pire que cela. Avec la mondialisation, la libre circulation des biens et les différences de salaires à l'échelle du monde, il n'est plus rentable de produire la plupart des denrées dans la campagne Française. Même en la sponsorisant (avec l'UE et au niveau local), le point d'équilibre est difficile à atteindre pour de nombreux agriculteurs francais qui doivent faire des activités périphériques pour se dégager un salaire suffisant.Goldorak2 a écrit :Nourriture :
La nourriture n'a pas besoin de beaucoup de gens pour être produite. 2% d'agriculteurs nourrissent 100% des français et exportent. La campagne peut être "presque" vide de population et "presque" abandonnée (à l'exception des routes et des chemins agricoles nécessaires à l'exploitation des sols et à l'acheminement des denrées). On ne va pas mettre en doute la mécanisation de l'agriculture et de l'élevage.
1999: 19 605Vincent92 a écrit : ↑25 mai 2019, 23:45Je ne vois ni une augmentation de population à Redon ni dans l'aire urbaine (qui est plutôt stable et vieillissante). Ce qui est une régression vis à vis du reste de la France (dont la population a progressé de 10M d'habitants sur la même période)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Unit%C3%A ... e_de_Redon
Il existe bien sûr des campagnes qui se peuplent mais ce n'est pas du tout le sens de l'histoire de ces 40 dernières années.
Même dans les petites villes, importation de la "diversité enrichissante" (femmes voilées, jeunes qui brûlent des bagnoles), augmentation des taxes, petits terrains, etc. Et comme les commerces en ville ferment car concurrencés par les grandes surfaces (encouragées par le maire de la ville lui-même) à l'extérieur de la ville, pourquoi vivre dans la ville ?Nouveau stephanois a écrit : ↑24 mai 2019, 21:16Pourquoi aller chercher son terrain et sa maison dans les villages collés à la petite ville alors qu'on peut avoir la même chose en ville (hors métropoles dynamiques) ? TF/TH plus élevées en ville ?
J’ai pris Redon puis l’aire urbaine de Redon parce que tu as dit que tu observais une augmentation de la population tout simplement.ddv a écrit : ↑26 mai 2019, 11:511999: 19 605Vincent92 a écrit : ↑25 mai 2019, 23:45Je ne vois ni une augmentation de population à Redon ni dans l'aire urbaine (qui est plutôt stable et vieillissante). Ce qui est une régression vis à vis du reste de la France (dont la population a progressé de 10M d'habitants sur la même période)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Unit%C3%A ... e_de_Redon
Il existe bien sûr des campagnes qui se peuplent mais ce n'est pas du tout le sens de l'histoire de ces 40 dernières années.
2015: 20 214
Augmentation (faible), même si baisse de 2009 à 2015 (mais hausse depuis ?).
Je pense tout simplement que les gens habitent encore plus loin, surtout que pas mal travaillent dans les zones d'activités disséminées dans la campagne (et pas dans Redon même).
Il faut plutôt regarder l'agglomération plutôt que l'unité urbaine:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Redon_Agg ... population
2006: 45 415
2017: 68 232
Sinon, Paris perd des habitants, est-ce que tu en conclues que c'est une ville sinistrée ?