Vincent92 a écrit : ↑22 avr. 2020, 14:35
Korn a écrit : ↑22 avr. 2020, 13:58
Vincent92 a écrit : ↑22 avr. 2020, 13:21
kamoulox a écrit : ↑22 avr. 2020, 12:02
Resumé de l’article :
Si ma tante en avait, on l’appelerait mon oncle
En gros les notaires sont d’accord avec tout les scénarios du mal à comprendre l’intérêt d’un tel article donc puisque chacun y trouve son compte
Pas vraiment. Ils posent plusieurs scénario (c’est normal et sain) et essaient d’anticiper en fonction.
Je suis pour ma part d’accord avec leurs conclusions
en fonction des hypothèses posées.
C’est d’ailleurs ce que j’ai écrit sur ce fil.
Dans « le scénario du pire » (dont tout le monde semble persuadé ici), on peut imaginer des marchés qui ne réagissent pas de la même manière. Ça serait en fonction du dynamisme économique. Sauf si les taux remontent violemment. A ce moment là, je m’attend à la même réaction un peu partout (comme en 2008-2009).
"
S’il faut s’attendre à une forte récession économique"
Quand un notaire émet cette hypothèse, c'est pas sérieux et c'est ça qui me fait tiquer. Il me semble que c'est acté à moins que -8% de PIB sur une année ne soit pas une forte récession. Il est déjà entendu qu'elle sera bien plus forte qu'en 2008. On pourra juste débattre sur la durée et la vitesse de la reprise.
Ils ne parlent pas de la récession au sens premier du terme (PIB négatif) à mon avis. Le marché immobilier s’en fiche un peu qu’il n’y ait eu peu d’activité pendant 2 mois.
Ils parlent plutôt du taux de chômage par exemple/entre autre. C’est très fortement probable qu’il va augmenter mais ce n’est pas pareil si on arrive à 10% ou à 15%.
Les prix des actifs (boursiers ou immobiliers) ne reflètent pas vraiment tous les indicateurs de l’économie. Ce n’est pas leur rôle, Même si une économie en berne a forcément un impact et est un facteur de construction des prix.
Pour être plus clair, des taux à 5% auraient par exemple un impact bien plus important sur les prix qu’un PIB à -8% en 2021.
Si on s'en tire avec 15% de chômage, on pourra s'estimer heureux. Rien qu'à voir les USA, on a un avant-goût de ce que ça peut donner. Ils sont passés de 3.5% de chômage à 16.5 - 17 % de chômage en seulement 4 semaines. Et ce n'est que le début. Qu'en sera t'il dans 2-3 mois? En France, on a le matelas de notre régime social et du chômage partiel. M'enfin on sait très bien qu'à moins d'un miracle on finira par avoir un chômage du niveau des USA voire supérieur.
Et non je suis pas d'accord. L'état de l'économie a une incidence tout aussi majeures sur les prix de l'immobilier que les taux de crédit immobilier. De toute façon, il n'y a pas besoin de se prendre la tête à faire des projections sur les prix de l'immobilier. C'est très simple, les prix de l'immobilier ne répondent qu'à une seule loi, celle de l'offre et de la demande. Donc si on veut essayer de prédire si les prix de l'immobilier vont augmenter ou baisser, il suffit de faire état des lieux de l'évolution à venir de l'offre et de la demande de logement.
Si l'économie est bonne, il y a plus d'acheteurs (parce que les agents économiques réussissent à se constituer apport personnel ou parce que la situation économique les met en confiance et leur permet de se projeter sur l'avenir). Donc la demande de logement est forte.
A l'inverse si l'économie est mauvaise, il y a moins d'acheteur (les économies peuvent souffrir d'un krach boursier et il devient difficile de se projeter sur l'avenir avec le chômage et les baisses de revenue). Donc la demande de logement est faible. Avec une récession il peut même y avoir un effet, avec des propriétaires qui voit leur situation financière se dégrader fortement et qui sont forcés de vendre pour retrouver de la liquidité. Donc une offre de logement qui peut augmenter.
Après les conditions d'accès au crédit immobilier ont un effet sur l'offre et la demande puisqu'avec des taux d'intérêt élevés et/ou des conditions d'octroi restrictifs excluent une grosse partie des acheteurs potentiels. Donc une demande faible A l'inverse avec des taux d'intérêt faibles et/ou des conditions d'octroi allégés, on permet à plus d'acheteurs potentiels de concrétiser leurs projets immobilier. Donc une demande forte.
Mais bon de toute façon, ne t'inquiète pas, les banques vont restreindre fortement les conditions d'accès au crédit immobilier. Les banques vont devenir ultra sélectives au niveau de leur client et vont relever leurs primes de risques. Donc je pense que d'ici peu de temps les taux d'intérêt pour les crédits immobilier vont passer en moyenne à 1.5 - 2 %. Ca reste encore assez bas, mais par contre ça peut pas mal changer la donne.