[Ça baisse] Notaires : une chute des prix de 10 à 15 %..

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kamoulox
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Re: Immobilier : face au coronavirus, les notaires anticipent une chute «des prix de 10 à 15%»

#4251 Message par kamoulox » 09 août 2020, 13:41

En plus ils ont plusieurs femmes.
Comme les arabes

supermascotte
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Re: Immobilier : face au coronavirus, les notaires anticipent une chute «des prix de 10 à 15%»

#4252 Message par supermascotte » 09 août 2020, 13:53

ProfGrincheux a écrit :
09 août 2020, 13:18
Je ne dis pas qu'il est impossible de faire du bon enseignement supérieur en faisant les CM à distance. Si on doit faire ça pendant les 5 années qui viennent, on fera beaucoup mieux en 2024-2025 qu'en 2019-2020.

Les TD ou TP c'est différent. Or, c'est très important. Déjà, enseigner les sciences sans TP, comment dire? A part les maths, je ne vois pas..... On peut faire du TP à distance en info mais ce n'est pas tout facile et il faut de l'infra. Le fait est que 90% des étudiants sérieux ne comprennent le cours qu'en TD - les touristes ne comprennant rien. Pour faire ça bien, il y a encore beaucoup de travail notamment pour imposer aux enseignants (qui ne veulent pas en entendre parler. Source: 3615 Mylife. ) les méthodes adéquates. Et leur fournir les outils de travail adéquats et les infrastructures. Passer 100% à distance en 2020-2021, dans des endroits comme Harvard ou le MIT peut-etre, les autres n'y arriveront pas. Une université française pourra faire de l'expérimental.

Rappel: On ne convertit pas aisément des amphis en bureaux, en commerce ou en logement. En campement de zadistes, oui, mais c'est pas ainsi que vous voulez que vos actifs immobiliers soient amortis.

Pour le contrôle des connaissances, si on veut équité et anonymat (je rappelle que c'est la loi en France), le moins cher c'est en présence mais il faut faire du contrôle continu et pas seulement un examen et des devoirs à la maison.

Le point le plus positif avec l'enseignement a distance est que si on a nos locaux occupés on saura quoi faire alors qu'avant on n'avait pas de solution qu'attendre que le préfet ordonne l'expulsion puis payer la facture de la remise en état.

D'autre part, pas mal d'étudiants aiment bien les campus agréables avec de beaux bâtiments des écureuils et de la verdure qui facilitent les relations sociales et plus si affinités :wink: avec leurs pairs (le danger principal est d'y apprendre l'usage excessif de substances psychotropes).

Bref, je crois que l'université à distance mettra longtemps à entrer dans les moeurs. Au moins 20 ans. Donc l'effet sur l'immobilier locatif étudiant devrait être progressif (je suis moins confiant sur l'avenir de certaines SCPI ou d'URW!).

Ensuite, si vous voulez mon avis, aucun diplome de niveau L ne vaut 30 k€/an/étudiant si on oublie l'effet club social. Aucun m2 d'immobilier parisien ne vaut 11000 € non plus et pourtant.... Donc qu'il y ait une crise du secteur académique US/UK c'est possible. Il ne faut pas oublier qu'il y a parfois une ressemblance avec le secteur du tourisme. :roll: :oops: Et du luxe. :mrgreen:
Je parle vraiment de l'éducation au sens large. Pas juste des bambins qu'on envoie à l'école comme on pourrait les envoyer à la garderie. Et encore, aux US, une grosse partie des enfants suivent bien des cours par correspondance, donc à défaut d'être optimal, c'est viable.

Je parle de l'enseignement supérieur aussi bien pour les étudiants post-bac que pour les personnes plus agées qui cherchent à faire une reconversion et qui pourraient être tentés de retourner sur les bancs de l'école pour y décrocher une formation supérieure. Si tu ouvres un minimum tes chakras et si tu abandonnes tes idées préconçues en matière d'éducation.

Il n'y a pas beaucoup de formations supérieures qui ne pourraient pas facilement être repensées pour être enseignées intégralement ou quasi intégralement en cours en ligne. Des cours de management, des cours de commerce international, des cours de langues, d'ingénieurs ou d'informaticien. Tout ça peut facilement être remplacés par des cours en lignes (vidéos, powerpoint à l'appui) et des exercices (quizz, exercices corrigés). Cette formation étant ensuite validée par des concours (là pour le coup essentiellement en présentiel).

A part pour des métiers purement manuels comme boulanger, coiffeur, charpentier, ça passerait crème.

Après c'est une révolution des mœurs et oui c'est pas le genre de changement qui se fera en un claquement mais c'est sans aucun doute l'avenir de l'éducation.
ProfGrincheux a écrit :
09 août 2020, 13:22
Bref, les évolutions des pratiques universitaires ne me semblent pas le moteur attendu pour enclencher une baisse rapide de l'immobilier en France.

Ni à Cambridge, MA. Ni à Cambridge, UK. A Salt Lake, comme sur la photo de l'article du NE, peut être. Mais si tu vas à Salt Lake chez les Mormons, c'est en thèse pour bosser comme un damné. La bas, il y a des types pour qui j'ai le plus profond respect, voire plus.
La question n'est pas là. Je m'attends pas non plus à une révolution de l'éducation tellement rapide qu'elle provoquerait un krach immobilier à Paris dans les prochains mois. Ca on est d'accord, ce serait une évolution beaucoup plus lente.

Non la question bien plus immédiate qu'on peut se poser, c'est est-ce que les étudiants seront au RDV en septembre/octobre ou bien est-ce que la 2ème vague de coronavirus va forcer les écoles/université à rester fermées et forcer les étudiants à suivre les cours à distance en restant confortablement chez Papa/Maman.

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Re: Immobilier : face au coronavirus, les notaires anticipent une chute «des prix de 10 à 15%»

#4253 Message par ProfGrincheux » 09 août 2020, 14:01

jobserve75 a écrit :
09 août 2020, 09:23
Il n’a peut-être pas eu de contrôle fiscal pour l’IFI. Son patrimoine est de 3M€ mais s’il a été acquis il y a 20 ans, ça lui a coûté 1M€. Le temps que le fisc réagisse...
En location, il peut déduire 20% sur l’estimation du bien.
Mais que font les collègues d'ignatius?
Avec l’IFI et un patrimoine parisien de plus de 3M€, il faut vendre. Entre les impôts et l’IFI, il paie plus que les loyers perçus.
Êtes vous certain de ce que vous avancez?

L'argument de diversification me semble plus pertinent que l'argument fiscal (parce que l'ISF peut faire un come-back et le PFU disparaitre lors de la loi de finances de Septembre 2022).

D'un autre cote, je n'ai jamais eu l'embarras de réfléchir quoi faire avec 3M€ d'immobilier parisien ni même avec l'ISF ou l'IFI. Dans ma famille, il y avait une phrase qui revenait souvent: "Ah, là, là. Qu'est ce que je plains les riches avec tous leurs problèmes d'argent! "
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Re: Immobilier : face au coronavirus, les notaires anticipent une chute «des prix de 10 à 15%»

#4254 Message par ProfGrincheux » 09 août 2020, 15:11

supermascotte a écrit :
09 août 2020, 13:53

Je parle de l'enseignement supérieur aussi bien pour les étudiants post-bac que pour les personnes plus agées qui cherchent à faire une reconversion et qui pourraient être tentés de retourner sur les bancs de l'école pour y décrocher une formation supérieure. Si tu ouvres un minimum tes chakras et si tu abandonnes tes idées préconçues en matière d'éducation.

J'ai bien compris. J'ai les chakras grand ouverts. Ils ont été débouchés le 13 Mars. Ca faisait 2 semaines qu'on s'y préparait à se les faire ouvrir.
Il n'y a pas beaucoup de formations supérieures qui ne pourraient pas facilement être repensées pour être enseignées intégralement ou quasi intégralement en cours en ligne. Des cours de management, des cours de commerce international, des cours de langues, d'ingénieurs ou d'informaticien. Tout ça peut facilement être remplacés par des cours en lignes (vidéos, powerpoint à l'appui) et des exercices (quizz, exercices corrigés). Cette formation étant ensuite validée par des concours (là pour le coup essentiellement en présentiel).
Que ce soit possible, je n'en disconviens pas. Si vous lisez mes messages sur le sujet vous aurez une introduction à la question "comment?".

"Facilement" est de trop. En tous cas "À cout et qualité constants". En sabrant la qualité, ou en déversant des tombereaux de pognon, tout est possible très facilement. Ca va prendre du temps et il y aura de la résistance à tous les étages. J'ai dit 20 ans et je maintiens l'ordre de grandeur. Faut que les vieux c0ns soient partis à la retraite. Or, je pars entre 2034 et 2039.

Vous avez déjà enseigné? Et enseigné à distance? Et organisé une formation? Et été président (à la limite DGS ou VPCA) d'une université? J'ai fait les 3 premières choses. Je ne ferai jamais la quatrième mais je peux vous assurer que si vous ne l'avez pas faite vous n'êtes pas en mesure d'évaluer ni la difficulté ni le cout de la chose.

Non la question bien plus immédiate qu'on peut se poser, c'est est-ce que les étudiants seront au RDV en septembre/octobre ou bien est-ce que la 2ème vague de coronavirus va forcer les écoles/université à rester fermées et forcer les étudiants à suivre les cours à distance en restant confortablement chez Papa/Maman.
On ne fermera que si Macron nous l'ordonne. Et ça pourrait vraiment râler cette fois-ci. Par exemple parce qu'on n'a pas que des bourgeois dans les salles de TD. Même un type douteux comme moi, ça l'embête que les étudiants de famille modeste se vautrent à cause de leurs conditions d'étude à la maison. Quoiqu'il en soit on pourrait essayer, en Octobre ou Novembre, de faire venir les étudiants 3 demi journées sur 10 ou de fonctionner à 50% de capacités d'accueil. Ce serait mieux que de fermer.

Les écoles, il y réfléchira à deux fois avant de les fermer. Faut que les parents bossent.....

Bref. Cherchez plutôt dans les stats des embauches à l'automne 2020 le moteur d'une baisse de l'immobilier.
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Re: Immobilier : face au coronavirus, les notaires anticipent une chute «des prix de 10 à 15%»

#4255 Message par ProfGrincheux » 09 août 2020, 15:20

La ou vous avez raison,c'est que certaines formations supérieures privées peuvent ouvrir sur ce créneau en faisant payer 10k€/an de frais d'inscription au niveau L. En business ou en informatique. Mais ca ne sera pas des universités au sens dea réglementation française.
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Re: Immobilier : face au coronavirus, les notaires anticipent une chute «des prix de 10 à 15%»

#4256 Message par jobserve75 » 09 août 2020, 16:56

ProfGrincheux a écrit :
09 août 2020, 14:01
jobserve75 a écrit :
09 août 2020, 09:23
Il n’a peut-être pas eu de contrôle fiscal pour l’IFI. Son patrimoine est de 3M€ mais s’il a été acquis il y a 20 ans, ça lui a coûté 1M€. Le temps que le fisc réagisse...
En location, il peut déduire 20% sur l’estimation du bien.
Mais que font les collègues d'ignatius?
Avec l’IFI et un patrimoine parisien de plus de 3M€, il faut vendre. Entre les impôts et l’IFI, il paie plus que les loyers perçus.
Êtes vous certain de ce que vous avancez?

L'argument de diversification me semble plus pertinent que l'argument fiscal (parce que l'ISF peut faire un come-back et le PFU disparaitre lors de la loi de finances de Septembre 2022).

D'un autre cote, je n'ai jamais eu l'embarras de réfléchir quoi faire avec 3M€ d'immobilier parisien ni même avec l'ISF ou l'IFI. Dans ma famille, il y avait une phrase qui revenait souvent: "Ah, là, là. Qu'est ce que je plains les riches avec tous leurs problèmes d'argent! "
Certain. Autant je pense que l’immobilier peut être une opportunité pour s’enrichir et il bénéficie de niches fiscales, autant il peut parfois n’avoir aucun intérêt.
L’immobilier parisien rapporte 3% brut.
Si son taux marginal d’imposition est de 45%, cela lui fait un rendement net de 1,3% net.
Au-delà de 2,5M€ de patrimoine immobilier, nous sommes taxés à 1%.

En gros, les derniers 500000€ de son patrimoine parisien ne lui rapporte rien, sauf s’il déduit des travaux de longues dates en déficit foncier.

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Re: Immobilier : face au coronavirus, les notaires anticipent une chute «des prix de 10 à 15%»

#4257 Message par supermascotte » 09 août 2020, 17:04

ProfGrincheux a écrit :
09 août 2020, 15:20
La ou vous avez raison,c'est que certaines formations supérieures privées peuvent ouvrir sur ce créneau en faisant payer 10k€/an de frais d'inscription au niveau L. En business ou en informatique. Mais ca ne sera pas des universités au sens dea réglementation française.
Ah non mais c'est ça. Pour moi, la tendance montera des écoles/université privées. Quand des écoles proposeront des cursus de qualité et reconnues d'une qualité égale ou supérieure à des écoles d'ingénieur ou de commerce prestigieuses à moindre frais, là ça cartonnera.

C'est sûr que je n'attends pas de l'éducation nationale qu'elle soit à l'initiative sur ça. Quand l'éducation nationale s'y mettra, c'est avec 20 ans de retard.

Et pour les écoles des petits, je suis d'accord. Les écoles remplissent une utilité autre que simplement la formation qu'elle offre. Ca je vois pas comment on peut remplacer des écoles par des cours en ligne.

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Re: Immobilier : face au coronavirus, les notaires anticipent une chute «des prix de 10 à 15%»

#4258 Message par ProfGrincheux » 09 août 2020, 22:15

supermascotte a écrit :
09 août 2020, 17:04
ProfGrincheux a écrit :
09 août 2020, 15:20
La ou vous avez raison,c'est que certaines formations supérieures privées peuvent ouvrir sur ce créneau en faisant payer 10k€/an de frais d'inscription au niveau L. En business ou en informatique. Mais ca ne sera pas des universités au sens dea réglementation française.
Ah non mais c'est ça. Pour moi, la tendance montera des écoles/université privées. Quand des écoles proposeront des cursus de qualité et reconnues d'une qualité égale ou supérieure à des écoles d'ingénieur ou de commerce prestigieuses à moindre frais, là ça cartonnera.

C'est sûr que je n'attends pas de l'éducation nationale qu'elle soit à l'initiative sur ça. Quand l'éducation nationale s'y mettra, c'est avec 20 ans de retard.

Et pour les écoles des petits, je suis d'accord. Les écoles remplissent une utilité autre que simplement la formation qu'elle offre. Ca je vois pas comment on peut remplacer des écoles par des cours en ligne.
Les ecoles de commerce types ESC actuelles sont privées, en tous cas elles dépendent des chambres de commerce et d'industrie. Les frais d'inscription sont assez élevés, pour certaines le rapport qualité prix est correct.

Il existe quelques ecoles d'ingénieur privées mais ce n'est pas si cher et elles sont en présentiel. Une grande partie des meilleures ont des frais d'inscription quasi-nuls, le seul coût important est le coût de la vie de l'étudiant.

Le modèle économique ultra low-cost en distanciel peut peut-être se trouver (avec de la formation en apprentissage, ou un concept d'université sans profs) mais il y a des barrières à l'entrée. Notamment la recherche, mais aussi le lien avec les entreprises implantées sur le territoire et le fait que l'habilitation à délivrer des diplômes vient de l'Etat. Des universités étrangères pourraient essayer de venir s'implanter. Il y aurait des tirs de barrage politiques nourris.

Et surtout ce fait incontournable que les droits d'inscription sont quasi-nuls dans le public. Ça va être très très compliqué de concurrencer les bonnes formations publiques en rapport qualité prix tant qu'elles sont subventionnées par l'Etat ou qu'une ouverture à la concurrence n'est pas imposée politiquement.

Ce qui est possible est qu'elles soient subventionnées par le secteur privé s'il ne trouve plus son compte avec les établissements existants. On peut penser à l'école 42 ouverte par Free.

Une difficulté est que les secteurs dans lesquels une formation supérieure payante serait vraiment valable sont des secteurs dans lesquels il est difficile d'avoir de bons profs car le privé offre beaucoup d'opportunités de carrière intéressantes.
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Re: Immobilier : face au coronavirus, les notaires anticipent une chute «des prix de 10 à 15%»

#4259 Message par supermascotte » 10 août 2020, 05:47

ProfGrincheux a écrit :
09 août 2020, 22:15
supermascotte a écrit :
09 août 2020, 17:04
ProfGrincheux a écrit :
09 août 2020, 15:20
La ou vous avez raison,c'est que certaines formations supérieures privées peuvent ouvrir sur ce créneau en faisant payer 10k€/an de frais d'inscription au niveau L. En business ou en informatique. Mais ca ne sera pas des universités au sens dea réglementation française.
Ah non mais c'est ça. Pour moi, la tendance montera des écoles/université privées. Quand des écoles proposeront des cursus de qualité et reconnues d'une qualité égale ou supérieure à des écoles d'ingénieur ou de commerce prestigieuses à moindre frais, là ça cartonnera.

C'est sûr que je n'attends pas de l'éducation nationale qu'elle soit à l'initiative sur ça. Quand l'éducation nationale s'y mettra, c'est avec 20 ans de retard.

Et pour les écoles des petits, je suis d'accord. Les écoles remplissent une utilité autre que simplement la formation qu'elle offre. Ca je vois pas comment on peut remplacer des écoles par des cours en ligne.
Les ecoles de commerce types ESC actuelles sont privées, en tous cas elles dépendent des chambres de commerce et d'industrie. Les frais d'inscription sont assez élevés, pour certaines le rapport qualité prix est correct.

Il existe quelques ecoles d'ingénieur privées mais ce n'est pas si cher et elles sont en présentiel. Une grande partie des meilleures ont des frais d'inscription quasi-nuls, le seul coût important est le coût de la vie de l'étudiant.

Le modèle économique ultra low-cost en distanciel peut peut-être se trouver (avec de la formation en apprentissage, ou un concept d'université sans profs) mais il y a des barrières à l'entrée. Notamment la recherche, mais aussi le lien avec les entreprises implantées sur le territoire et le fait que l'habilitation à délivrer des diplômes vient de l'Etat. Des universités étrangères pourraient essayer de venir s'implanter. Il y aurait des tirs de barrage politiques nourris.

Et surtout ce fait incontournable que les droits d'inscription sont quasi-nuls dans le public. Ça va être très très compliqué de concurrencer les bonnes formations publiques en rapport qualité prix tant qu'elles sont subventionnées par l'Etat ou qu'une ouverture à la concurrence n'est pas imposée politiquement.

Ce qui est possible est qu'elles soient subventionnées par le secteur privé s'il ne trouve plus son compte avec les établissements existants. On peut penser à l'école 42 ouverte par Free.

Une difficulté est que les secteurs dans lesquels une formation supérieure payante serait vraiment valable sont des secteurs dans lesquels il est difficile d'avoir de bons profs car le privé offre beaucoup d'opportunités de carrière intéressantes.
Ce qui coute cher, c'est effectivement le coût de la vie étudiante. Envoyer son enfant étudier dans une ville étudiante, c'est payer le loyer de sa chambre étudiante et payer ses frais et dépenses quotidienne. Et c'est loin d'être négligeable. Je crois que j'avais vu que le coût moyen d'un étudiant se situait aux alentours de 13 000 €/an. Si on peut s'épargner une partie de ces dépenses avec l'enfant qui reste chez ses parents, ça peut rendre l'éducation supérieure facilement accessible à tout une partie de la population.

Ensuite, là où ça peut être super intéressant également, c'est au niveau de la formation continue. Un travailleur qui, parallèlement à son travail, souhaite reprendre une formation pour faire une reconversion peut être intéressé par une formation en ligne à moindre frais auquel il pourrait prendre part sans avoir à retourner littéralement sur les bancs de l'école et à un rythme qui est compatible avec sa vie socio-professionnelle.

Pour le reste je suis d'accord sauf que le monde ne s'arrête pas aux frontières de la France. Dans la plupart des pays du monde, l'éducation supérieure reste extrêmement onéreuse du fait des frais d'inscription et c'est bien évidemment de là que l'éducation en ligne pourrait trouver un créneau puis se démocratiser.

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Re: Immobilier : face au coronavirus, les notaires anticipent une chute «des prix de 10 à 15%»

#4260 Message par jobserve75 » 10 août 2020, 06:53

Quand je vois certains étudiants qui imposent à leurs parents des frais énormes pour des écoles de commerce à la noix.
En plus, ils ne foutent rien dans ces écoles. En bossant un minimum, tout le monde obtient au moins 14 de moyenne.
Et pour couronner le tout, ces étudiants vont aussi faire une année à l’étranger mais pas en Angleterre (ce n’est pas assez « in »). Il faut aller au Japon ou dans un autre pays qui coûte encore plus cher.

Il était hors de question que mon fils fasse ce genre d’études dont le retour sur investissement est très discutable.

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Re: Immobilier : face au coronavirus, les notaires anticipent une chute «des prix de 10 à 15%»

#4261 Message par dudu91 » 10 août 2020, 08:50

Les écoles d'ingénieur ont tendance a remonter leur prix, en se basant sur les coûts de la concurrence : regardez les ESC c'est 10k€ minimum par an, vous pouvez bien consentir une petite hausse de 2,5k€/an. C'est le discours des écoles centrales qui coûtaient pas grand chose il y a quelques années.
"Quand on parle pognon, à partir d’un certain chiffre, tout le monde écoute."

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Re: Immobilier : face au coronavirus, les notaires anticipent une chute «des prix de 10 à 15%»

#4262 Message par kamoulox » 10 août 2020, 09:01

jobserve75 a écrit :
10 août 2020, 06:53
Quand je vois certains étudiants qui imposent à leurs parents des frais énormes pour des écoles de commerce à la noix.
En plus, ils ne foutent rien dans ces écoles. En bossant un minimum, tout le monde obtient au moins 14 de moyenne.
Et pour couronner le tout, ces étudiants vont aussi faire une année à l’étranger mais pas en Angleterre (ce n’est pas assez « in »). Il faut aller au Japon ou dans un autre pays qui coûte encore plus cher.

Il était hors de question que mon fils fasse ce genre d’études dont le retour sur investissement est très discutable.
+1
Même pas besoin de grande école.
Quand ma femme Étrangère a débarqué dans une fac publique de province lambda le fait d’être à l’étranger ça coutait déjà 10000 balles à ses parents l’année (logement et bouffe j’imagine pas si c’était a paris) Autant dire une somme énorme chez elle.
Après faire des études à l’étranger c’est un formidable tremplin. Toutes celles de sa classe qui ont eu les moyens financiers d’aller à l’étranger (Allemagne, pays baltes ou pays de l’Est ou st petersbourg) sont toutes en bon emploi derrière. Et personne n’est passé par des cursus à 10000 balles l’inscription.

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Re: Immobilier : face au coronavirus, les notaires anticipent une chute «des prix de 10 à 15%»

#4263 Message par ProfGrincheux » 10 août 2020, 10:42

jobserve75 a écrit :
10 août 2020, 06:53
Quand je vois certains étudiants qui imposent à leurs parents des frais énormes pour des écoles de commerce à la noix.
En plus, ils ne foutent rien dans ces écoles. En bossant un minimum, tout le monde obtient au moins 14 de moyenne.
Et pour couronner le tout, ces étudiants vont aussi faire une année à l’étranger mais pas en Angleterre (ce n’est pas assez « in »). Il faut aller au Japon ou dans un autre pays qui coûte encore plus cher.

Il était hors de question que mon fils fasse ce genre d’études dont le retour sur investissement est très discutable.
Ca depend des ecoles. Certaines ESC ne valent rien. Certaines proposent un rapport qualité-prix correct. HEC par exemple. Le meilleur rapport qualité-prix s'obtient dans certains IAE. Mais ça ne donne pas accès au reseau des anciens élèves d'HEC.

Il y a d'autres types d'études dont le retour sur investissement est discutable: les filières publiques surpeuplées avec peu de débouchés: psycho, staps, etc..... Vous pouvez avoir un excellent retour sur investissement dans les bonnes formations publiques. De toute façon vous les payez deja par vos impôts.

Quand meme, je voudrais signaler qu'il est sans doute plus facile de monter une formation supérieure en ligne de rapport qualité-prix nul et de la vendre 5k€/an qu'une formation supérieure en présentiel. Ensuite, il faut qu'elle soit reconnue par l'Etat pour qu'elle ait une chance d'être de qualité. C'est une condition nécessaire non suffisante. Par exemple, ce n'est pas demain qu'on pourra monter en France une formation privée disruptive de Droit (Exercice: reconstituer le raisonnement sous-jacent à cette assertion).

En attendant, celà explique pourquoi le marché immobilier est plus cher dans les villes dotées d'une offre diversifiée d'enseignement supérieur. Mais il est évident que l'activite economique d'un territoire ou sa situation sécuritaire est un facteur un ordre de magnitude plus élevé dans la formation des prix du marché immobilier local. Ca agit sur le chiffre des centaines, pas sur celui des milliers dans le prix du m2.

Une vraie question est d'évaluer la qualité d'une formation à l'aide des indicateurs disponibles. C'est une question plus que délicate et on ne peut pas dire qu'on soit en situation d'information parfaite.

Il faut noter qu'il existe une autre solution au cout du logement étudiant, une solution peu à la mode, la résidence universitaire. Ca n'a pas vocation à être glauque, d'ailleurs. Mais pour que ce ne soit pas glauque, ça a un cout. En France on a fait, entre autres, deux choix politiques:
1) poser l'équation Résidence universitaire=logement étudiant ultra-social. Il y a des exceptions mais elles sont assez rares.
2) essayer de résoudre l'inégalité territoriale d'accès aux formations supérieures avec des universités de proximité ou des antennes d'universités dans les territoires (le choix s'est fait sous la houlette du tandem Jospin-Allegre).

Le choix 1) n'a pas été fait aux USA. D'où ces fameuses universités au milieu de nulle part ou certains de mes amis sévissent.

La remise en question du choix 2) -qui pose des problèmes difficiles à appréhender si on ne prend pas en compte la recherche et l'interface université/entreprises- est une des motivations de la LRU menée par Pécresse. En vrai cette LRU a aussi mis en place un mecanisme de contrôle des dépenses qui a été activé par le gouvernement suivant.
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Re: Immobilier : face au coronavirus, les notaires anticipent une chute «des prix de 10 à 15%»

#4264 Message par ProfGrincheux » 10 août 2020, 11:07

supermascotte a écrit :
10 août 2020, 05:47


Ce qui coute cher, c'est effectivement le coût de la vie étudiante. Envoyer son enfant étudier dans une ville étudiante, c'est payer le loyer de sa chambre étudiante et payer ses frais et dépenses quotidienne. Et c'est loin d'être négligeable. Je crois que j'avais vu que le coût moyen d'un étudiant se situait aux alentours de 13 000 €/an. Si on peut s'épargner une partie de ces dépenses avec l'enfant qui reste chez ses parents, ça peut rendre l'éducation supérieure facilement accessible à tout une partie de la population.

Ensuite, là où ça peut être super intéressant également, c'est au niveau de la formation continue. Un travailleur qui, parallèlement à son travail, souhaite reprendre une formation pour faire une reconversion peut être intéressé par une formation en ligne à moindre frais auquel il pourrait prendre part sans avoir à retourner littéralement sur les bancs de l'école et à un rythme qui est compatible avec sa vie socio-professionnelle.

Pour le reste je suis d'accord sauf que le monde ne s'arrête pas aux frontières de la France. Dans la plupart des pays du monde, l'éducation supérieure reste extrêmement onéreuse du fait des frais d'inscription et c'est bien évidemment de là que l'éducation en ligne pourrait trouver un créneau puis se démocratiser.
Je suis d'accord avec vous sur cette dernière remarque aussi. Mais la on rentre dans des problématiques macroéconomiques.

Pour la fc, il m'a fallu occuper une position de direction de département pour prendre conscience l'importance de la chose relativement à l'enseignement supérieur. Je n'en dis pas plus ici puisque je ne vois pas comment ça se rattache à la formation des prix immobiliers.
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Re: Immobilier : face au coronavirus, les notaires anticipent une chute «des prix de 10 à 15%»

#4265 Message par Romario » 12 août 2020, 12:40

Loeiz Bourdic : « Les premiers indicateurs d’une future baisse des prix de l’immobilier à Paris ? »lefigaro.fr, le 12/08/2020
comparé à la même période l’an dernier, cela représente une augmentation de 21% pour les offres de vente et 25% pour les offres de location.
Pour la première fois depuis 2014, nous venons de détecter dans nos données une amorce de baisse des prix, qui reste pour le moment cantonnée à Paris. A l’échelle nationale : les prix à la location ont évolué en moyenne à la hausse (+3,2%), de même que le prix à la vente (+2,1%). Mais cela couvre de très fortes disparités au niveau local.
nous observons en effet pour la capitale une "courbe en cloche" entre janvier et juillet, avec un prix médian annoncé à 12 000 €/m2 en janvier, un pic à 12 600 €/m2 en avril, puis une baisse à 11 950 €/m2 fin juillet.
En résumé, si cette baisse des prix que nous commençons à détecter se renforce dans les prochains mois, elle prendra à mon avis davantage la forme d’un léger recul plutôt qu’une forte baisse des prix, notamment dans les métropoles, où la demande reste extrêmement forte."
Un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité ne mérite ni l'une ni l'autre, et finit par perdre les deux. (T. Jefferson)

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Re: Immobilier : face au coronavirus, les notaires anticipent une chute «des prix de 10 à 15%»

#4266 Message par Vincent92 » 12 août 2020, 13:16

Dans certaines zones que je regarde, j'ai également vu apparaître quelques annonces qui sur le papier ont l'air très intéressantes (sans que je puisse forcément en expliquer les raisons) ces 10 derniers jours. Pour le moment, je n'en conclue rien du tout, surtout que je n'ai pas visiter ces biens (il est possible qu'il y ait des raisons à ces prix si on visite). Mais, je me permets de le partager.
"un chômage supérieur à 15%" & "Peut-être que l'immobilier ne baissera que de 20%. Mais peut-être qu'à -20%, l'immobilier sera encore jugé trop cher" supermascotte en 2020 (covid)

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Re: Immobilier : face au coronavirus, les notaires anticipent une chute «des prix de 10 à 15%»

#4267 Message par Romario » 12 août 2020, 13:21

Vincent92 a écrit :
12 août 2020, 13:16
Dans certaines zones que je regarde, j'ai également vu apparaître quelques annonces qui sur le papier ont l'air très intéressantes (sans que je puisse forcément en expliquer les raisons) ces 10 derniers jours. Pour le moment, je n'en conclue rien du tout, surtout que je n'ai pas visiter ces biens. Mais, je me permets de le partager.
Tu veux dire que tu as vu des biens qui te paraissaient moins chers qu'escompté ?
Un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité ne mérite ni l'une ni l'autre, et finit par perdre les deux. (T. Jefferson)

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Re: Immobilier : face au coronavirus, les notaires anticipent une chute «des prix de 10 à 15%»

#4268 Message par Vincent92 » 12 août 2020, 13:25

Romario a écrit :
12 août 2020, 13:21
Vincent92 a écrit :
12 août 2020, 13:16
Dans certaines zones que je regarde, j'ai également vu apparaître quelques annonces qui sur le papier ont l'air très intéressantes (sans que je puisse forcément en expliquer les raisons) ces 10 derniers jours. Pour le moment, je n'en conclue rien du tout, surtout que je n'ai pas visiter ces biens. Mais, je me permets de le partager.
Tu veux dire que tu as vu des biens qui te paraissaient moins chers qu'escompté ?
Oui, c'est bien cela. J'ai vu quelques annonces (pas beaucoup) avec des prix plus bas que prévu dont j'ai du mal à en expliquer les raisons. Ce qui ne veut pas dire qu'il n'y en a pas (je n'ai pas visité donc je ne sais pas) ou peut être que se sont juste des bonnes affaires.
Mais disons que dans certaines des zones que je regarde (je regarde plusieurs marchés en même temps), les prix ont explosés entre mi Mai (moins cher qu'avant le confinement) et mi Juillet (plus cher qu'avant le confinement) dans certaines d'entre elles et je vois réapparaître depuis une dizaine de jours quelques annonces avec des rapports qualité/prix qui sur le papier peuvent m’intéresser (sans forcément que le produit en particulier m'intéresse).
Encore une fois, je n'en conclue rien du tout. Et, pour le moment, cela ne veut pas dire grand chose pour moi. C'est juste un partage d'informations.
Modifié en dernier par Vincent92 le 12 août 2020, 13:37, modifié 1 fois.
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Re: Immobilier : face au coronavirus, les notaires anticipent une chute «des prix de 10 à 15%»

#4269 Message par Romario » 12 août 2020, 13:36

Vincent92 a écrit :
12 août 2020, 13:25
Romario a écrit :
12 août 2020, 13:21
Vincent92 a écrit :
12 août 2020, 13:16
Dans certaines zones que je regarde, j'ai également vu apparaître quelques annonces qui sur le papier ont l'air très intéressantes (sans que je puisse forcément en expliquer les raisons) ces 10 derniers jours. Pour le moment, je n'en conclue rien du tout, surtout que je n'ai pas visiter ces biens. Mais, je me permets de le partager.
Tu veux dire que tu as vu des biens qui te paraissaient moins chers qu'escompté ?
Oui, c'est bien cela. J'ai vu quelques annonces (pas beaucoup) avec des prix plus bas que prévu dont j'ai du mal à en expliquer les raisons. Ce qui ne veut pas dire qu'il n'y en a pas (je n'ai pas visité donc je ne sais pas) ou peut être que se sont juste des bonnes affaires.
Mais disons que dans certaines des zones que je regarde (je regarde plusieurs marchés en même temps), les prix ont explosés entre mi Mai (moins cher qu'avant le confinement) et mi Juillet (plus cher qu'avant le confinement) dans certaines d'entre elles et je vois réapparaître depuis une dizaine de jours quelques annonces avec des rapports qualité/prix qui sur le papier peuvent m’intéresser (sans forcément que le produit en particulier m'intéresse).
Encore une fois, je n'en conclue rien du tout. Et, pour le moment, cela ne veut pas dire grand chose pour moi. C'est juste un partage d'informations.
D'accord, à voir si ça s'amplifie ou si c'est un épiphénomène.
En revanche, je n'ai pas bien compris, sur ces biens, il t'a semblé que les prix soient revenus aux prix de Mai, ou de Mars ?
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Re: Immobilier : face au coronavirus, les notaires anticipent une chute «des prix de 10 à 15%»

#4270 Message par Ben92 » 12 août 2020, 13:39

Romario a écrit :
12 août 2020, 12:40
nous observons en effet pour la capitale une "courbe en cloche" entre janvier et juillet, avec un prix médian annoncé à 12 000 €/m2 en janvier, un pic à 12 600 €/m2 en avril, puis une baisse à 11 950 €/m2 fin juillet.
Une cloche très pointue ! De ce que je vois c'est en gros +600€ en avril, -600€ en mai et une quasi stabilité sur tous les autres mois de janvier à juillet.
Ca a tout l'air d'un bruit statistique.
Edit : J'émets une hypothèse. En avril rien ne se vendait à cause du confinement du coup les annonces trop chères restaient sans que les vendeurs songent à les baisser. Ils se disaient qu'ils attendraient mai pour baisser si nécessaire.
Modifié en dernier par Ben92 le 12 août 2020, 13:45, modifié 2 fois.

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Re: Immobilier : face au coronavirus, les notaires anticipent une chute «des prix de 10 à 15%»

#4271 Message par Vincent92 » 12 août 2020, 13:41

Romario a écrit :
12 août 2020, 13:36
Vincent92 a écrit :
12 août 2020, 13:25
Romario a écrit :
12 août 2020, 13:21
Vincent92 a écrit :
12 août 2020, 13:16
Dans certaines zones que je regarde, j'ai également vu apparaître quelques annonces qui sur le papier ont l'air très intéressantes (sans que je puisse forcément en expliquer les raisons) ces 10 derniers jours. Pour le moment, je n'en conclue rien du tout, surtout que je n'ai pas visiter ces biens. Mais, je me permets de le partager.
Tu veux dire que tu as vu des biens qui te paraissaient moins chers qu'escompté ?
Oui, c'est bien cela. J'ai vu quelques annonces (pas beaucoup) avec des prix plus bas que prévu dont j'ai du mal à en expliquer les raisons. Ce qui ne veut pas dire qu'il n'y en a pas (je n'ai pas visité donc je ne sais pas) ou peut être que se sont juste des bonnes affaires.
Mais disons que dans certaines des zones que je regarde (je regarde plusieurs marchés en même temps), les prix ont explosés entre mi Mai (moins cher qu'avant le confinement) et mi Juillet (plus cher qu'avant le confinement) dans certaines d'entre elles et je vois réapparaître depuis une dizaine de jours quelques annonces avec des rapports qualité/prix qui sur le papier peuvent m’intéresser (sans forcément que le produit en particulier m'intéresse).
Encore une fois, je n'en conclue rien du tout. Et, pour le moment, cela ne veut pas dire grand chose pour moi. C'est juste un partage d'informations.
D'accord, à voir si ça s'amplifie ou si c'est un épiphénomène.
En revanche, je n'ai pas bien compris, sur ces biens, il t'a semblé que les prix soient revenus aux prix de Mai, ou de Mars ?
Plutôt Mai je dirais. Cela n’apparaîtra probablement jamais dans les statistiques mais Il y avait des belles soldes à faire sur certains biens pour les plus courageux/sereins en plein confinement si on avait un désir pressant d'acheter à mon avis. Les quelques annonces dont je parle ne sont pas sur ces niveaux.
Modifié en dernier par Vincent92 le 12 août 2020, 14:27, modifié 5 fois.
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Re: Immobilier : face au coronavirus, les notaires anticipent une chute «des prix de 10 à 15%»

#4272 Message par optimus maximus » 12 août 2020, 13:43

Est-ce qu'il y a quelqu'un qui est allé tâter le terrain du marché parisien en mode touriste ?
Genre vous visitez, vous proposez un prix de 10 ou 15% inférieur et vous scrutez la réaction de l'AI ?

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Re: Immobilier : face au coronavirus, les notaires anticipent une chute «des prix de 10 à 15%»

#4273 Message par dicktraci » 12 août 2020, 13:52

Ce phénomène de "baisses pressenties" à Paris à l'air d'être pour le moment un phénomène paris-parisien: à voir s'il perdurera dans le temps et s'il traversera le periph.

Le secteur que je "regarde" continue de monter en flèche (maisons en grande banlieue nord ouest, limite proche banlieue). Même des villes pourries comme bezons, Argenteuil, Sartrouville, cormeilles etc sont hors de prix et ne semblent pas connaître de stagnation tout court.

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Re: Immobilier : face au coronavirus, les notaires anticipent une chute «des prix de 10 à 15%»

#4274 Message par ddv » 12 août 2020, 14:09

Je ne comprends pas comment les gens peuvent acheter de l'immobilier actuellement, surtout dans les grandes villes et en particulier en IDF. On se sait pas du tout comment va se passer la crise économique et si le télétravail va s'accentuer (et les grandes villes devenir has-been), entre autres. Pourquoi les acheteurs n'attendent-ils donc pas la fin de l'année ?
Ou alors, c'est la peur de perdre leur épargne ? (en supposant que ce soit les épargnants qui achètent).
Parce que tous les vaccins disponibles en France nous protègent solidement contre le variant Delta. Parce qu’ils divisent par 12 son pouvoir de contamination. Parce qu’ils évitent 95% des formes graves. - E. Macron, 12 juillet 2021

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Re: Immobilier : face au coronavirus, les notaires anticipent une chute «des prix de 10 à 15%»

#4275 Message par Vincent92 » 12 août 2020, 14:13

ddv a écrit :
12 août 2020, 14:09
Je ne comprends pas comment les gens peuvent acheter de l'immobilier actuellement, surtout dans les grandes villes et en particulier en IDF. On se sait pas du tout comment va se passer la crise économique et si le télétravail va s'accentuer (et les grandes villes devenir has-been), entre autres. Pourquoi les acheteurs n'attendent-ils donc pas la fin de l'année ?
Ou alors, c'est la peur de perdre leur épargne ? (en supposant que ce soit les épargnants qui achètent).
Etant dans cette situation (compromis de vente signé début Juillet en tant que vendeur) et me concernant, c'est surtout une question de ne pas savoir si cela ne sera pas plus cher d'ici la fin de l'année. Je n'envisage pas mon achat comme du spéculatif même si je suis activement le marché en quête de signes (si je vois les prix d'annonces baisser, je serais évidemment moins pressé) et d'opportunités (si je trouve un bien qui me correspond pour les 20 prochaines années à un prix que je juge intéressant, la problématique de l’évolution du prix est moins pertinente).
J'anticipe le TT, si bien que certaines zones de recherche n'auraient pas été envisagées avant.
Modifié en dernier par Vincent92 le 12 août 2020, 14:21, modifié 5 fois.
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Re: Immobilier : face au coronavirus, les notaires anticipent une chute «des prix de 10 à 15%»

#4276 Message par Romario » 12 août 2020, 14:14

ddv a écrit :
12 août 2020, 14:09
Je ne comprends pas comment les gens peuvent acheter de l'immobilier actuellement, surtout dans les grandes villes et en particulier en IDF. On se sait pas du tout comment va se passer la crise économique et si le télétravail va s'accentuer (et les grandes villes devenir has-been), entre autres. Pourquoi les acheteurs n'attendent-ils donc pas la fin de l'année ?
Ou alors, c'est la peur de perdre leur épargne ? (en supposant que ce soit les épargnants qui achètent).
Je ne comprends pas non plus que les banques ne soient pas plus prudentes sur les prêts immobiliers.
Un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité ne mérite ni l'une ni l'autre, et finit par perdre les deux. (T. Jefferson)

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Re: Immobilier : face au coronavirus, les notaires anticipent une chute «des prix de 10 à 15%»

#4277 Message par Ben92 » 12 août 2020, 14:18

ddv a écrit :
12 août 2020, 14:09
Je ne comprends pas comment les gens peuvent acheter de l'immobilier actuellement, surtout dans les grandes villes et en particulier en IDF. On se sait pas du tout comment va se passer la crise économique et si le télétravail va s'accentuer (et les grandes villes devenir has-been), entre autres. Pourquoi les acheteurs n'attendent-ils donc pas la fin de l'année ?
Ou alors, c'est la peur de perdre leur épargne ? (en supposant que ce soit les épargnants qui achètent).
Peut-être tout simplement parce qu'il y en a qui ont besoin de se loger et ne peuvent pas attendre 6 mois ?
Sinon il y en aussi qui craignent pour leur emploi (à tort ou à raison) et souhaitent acheter tant qu'ils sont solvables.

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Re: Immobilier : face au coronavirus, les notaires anticipent une chute «des prix de 10 à 15%»

#4278 Message par Vincent92 » 12 août 2020, 15:25

Ben92 a écrit :
12 août 2020, 14:18
ddv a écrit :
12 août 2020, 14:09
Je ne comprends pas comment les gens peuvent acheter de l'immobilier actuellement, surtout dans les grandes villes et en particulier en IDF. On se sait pas du tout comment va se passer la crise économique et si le télétravail va s'accentuer (et les grandes villes devenir has-been), entre autres. Pourquoi les acheteurs n'attendent-ils donc pas la fin de l'année ?
Ou alors, c'est la peur de perdre leur épargne ? (en supposant que ce soit les épargnants qui achètent).
Peut-être tout simplement parce qu'il y en a qui ont besoin de se loger et ne peuvent pas attendre 6 mois ?
Sinon il y en aussi qui craignent pour leur emploi (à tort ou à raison) et souhaitent acheter tant qu'ils sont solvables.
Pas une superbe idée de prendre un crédit sur longue durée si on pense qu'on va perdre son emploi.
"un chômage supérieur à 15%" & "Peut-être que l'immobilier ne baissera que de 20%. Mais peut-être qu'à -20%, l'immobilier sera encore jugé trop cher" supermascotte en 2020 (covid)

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Re: Immobilier : face au coronavirus, les notaires anticipent une chute «des prix de 10 à 15%»

#4279 Message par dicktraci » 12 août 2020, 15:28

ddv a écrit :
12 août 2020, 14:09
Je ne comprends pas comment les gens peuvent acheter de l'immobilier actuellement, surtout dans les grandes villes et en particulier en IDF. On se sait pas du tout comment va se passer la crise économique et si le télétravail va s'accentuer (et les grandes villes devenir has-been), entre autres. Pourquoi les acheteurs n'attendent-ils donc pas la fin de l'année ?
Ou alors, c'est la peur de perdre leur épargne ? (en supposant que ce soit les épargnants qui achètent).
La majorité des acheteurs ne fréquentent pas bulle immo et ne voient pas de baisse à venir.
Tout au plus ils voient éventuellement une stagnation ou 5% de baisse et derrière une perspective de hausse à moyen/long terme.

Donc pour eux vaut mieux acheter que rester en location même 6 mois de plus.

Et quant à la morosité actuelle du marché de l'emploi, ils se disent qu'ils ont le sacro-saint CDI, et qu'au pire s'ils tombent au chômage, bah au moins ils auront coché la case achat immo (ce qu'ils ne pourront pas faire s'ils tombent au chômage). De toute façon à partir du moment où ils sont au chomdu ou pas, ils devront quand même sortir 1000 ou 1200 balles par mois pour se loger que ce soit par location ou par achat. Donc quitte a sortir plus de 1000 balles autant que ce soit pour de l'achat. Et paradoxalement l achat immo leur donne cette sensation de protection dans ce monde plus que jamais incertain.
Et si vraiment ils sont dans la mouise ils revendront au pire.

Voilà en somme le raisonnement de beaucoup de personnes qui achètent actuellement sur le marché, en IDF notamment. Je ne dis pas que je souscris mais je comprends....

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Re: Immobilier : face au coronavirus, les notaires anticipent une chute «des prix de 10 à 15%»

#4280 Message par Ben92 » 12 août 2020, 15:48

dicktraci a écrit :
12 août 2020, 15:28
Et quant à la morosité actuelle du marché de l'emploi, ils se disent qu'ils ont le sacro-saint CDI, et qu'au pire s'ils tombent au chômage, bah au moins ils auront coché la case achat immo (ce qu'ils ne pourront pas faire s'ils tombent au chômage). De toute façon à partir du moment où ils sont au chomdu ou pas, ils devront quand même sortir 1000 ou 1200 balles par mois pour se loger que ce soit par location ou par achat. Donc quitte a sortir plus de 1000 balles autant que ce soit pour de l'achat. Et paradoxalement l achat immo leur donne cette sensation de protection dans ce monde plus que jamais incertain.
Et si vraiment ils sont dans la mouise ils revendront au pire.
Voilà en somme le raisonnement de beaucoup de personnes qui achètent actuellement sur le marché, en IDF notamment. Je ne dis pas que je souscris mais je comprends....
Oui tu as bien cerné la "psychologie de de l'achat immobilier", et le côté sécurisant qu'il apporte.
Paradoxalement, ce sont souvent ceux avec des situations pro pas terribles ou incertaines qui sont le plus pressés d'acheter. Mais ça se comprend avec la psychologie.
Une de mes connaissances veut "absolument acheter avant d'être au chômage". Mais il bosse dans une grosse boite, si jamais il était dans la charrette ça serait avec 1xx k€ d'indemnités...

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Re: Immobilier : face au coronavirus, les notaires anticipent une chute «des prix de 10 à 15%»

#4281 Message par ParisIDF92 » 12 août 2020, 16:04

ddv a écrit :
12 août 2020, 14:09
Je ne comprends pas comment les gens peuvent acheter de l'immobilier actuellement, surtout dans les grandes villes et en particulier en IDF. On se sait pas du tout comment va se passer la crise économique et si le télétravail va s'accentuer (et les grandes villes devenir has-been), entre autres. Pourquoi les acheteurs n'attendent-ils donc pas la fin de l'année ?
Ou alors, c'est la peur de perdre leur épargne ? (en supposant que ce soit les épargnants qui achètent).
C'est une question purement psychologique.

À Paris, les prix ne cessent d'augmenter depuis 11 ans. C'est pourquoi la plupart des acheteurs ne considèrent même pas que les prix peuvent baisser. 11 ans, c'est long. Il y a onze ans, de nombreux acheteurs étaient à l'université (ou même au lycée) et n'envisagent donc même pas de se demander ce qu'est une crise économique ou de l'emploi.

Beaucoup de gens qui vivent à Paris croient que Paris est un univers isolé de tout. Que tout commence et se termine à Paris. Donc ces idées de télétravail ne leur viennent donc même pas à l'esprit.

Les médias (il suffit de lire les articles qui Ben92 ou Vincent92 montrent) pro-immo servent simplement à confirmer ces préjugés.

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Re: Immobilier : face au coronavirus, les notaires anticipent une chute «des prix de 10 à 15%»

#4282 Message par dicktraci » 12 août 2020, 16:51

Ben92 a écrit :
12 août 2020, 15:48
dicktraci a écrit :
12 août 2020, 15:28
Et quant à la morosité actuelle du marché de l'emploi, ils se disent qu'ils ont le sacro-saint CDI, et qu'au pire s'ils tombent au chômage, bah au moins ils auront coché la case achat immo (ce qu'ils ne pourront pas faire s'ils tombent au chômage). De toute façon à partir du moment où ils sont au chomdu ou pas, ils devront quand même sortir 1000 ou 1200 balles par mois pour se loger que ce soit par location ou par achat. Donc quitte a sortir plus de 1000 balles autant que ce soit pour de l'achat. Et paradoxalement l achat immo leur donne cette sensation de protection dans ce monde plus que jamais incertain.
Et si vraiment ils sont dans la mouise ils revendront au pire.
Voilà en somme le raisonnement de beaucoup de personnes qui achètent actuellement sur le marché, en IDF notamment. Je ne dis pas que je souscris mais je comprends....
Oui tu as bien cerné la "psychologie de de l'achat immobilier", et le côté sécurisant qu'il apporte.
Paradoxalement, ce sont souvent ceux avec des situations pro pas terribles ou incertaines qui sont le plus pressés d'acheter. Mais ça se comprend avec la psychologie.
Une de mes connaissances veut "absolument acheter avant d'être au chômage". Mais il bosse dans une grosse boite, si jamais il était dans la charrette ça serait avec 1xx k€ d'indemnités...
C'est cela en effet.
Et puis avec ou sans indemnité, on a l'idée qu'en France on a un amortisseur social tellement gros, que perdre l'emploi n'aura pas de gros impact sur leur niveau vie et leur achat immo.

En gros pile je gagne, face je perd pas.

Et l'acheteur francilien moyen, il se dit :
Option A je reste locataire à lâcher 1000 balles par mois, si je perds mon boulot je continuerai à lacher 1000 balles par mois dans mon loyer.

Option B j'achète tout de suite, je lâche 1000 balles par mois dans mon crédit, et si je perds mon boulot j'aurais encore 80% de mon salaire pendant 1 an, et peut être un peu moins au bout de 12 mois, mais je pourrai toujours payer mon crédit alors à quoi bon rester locataire.
Et vue que je suis bon, je retrouverai quand même du taf à tout casser au bout de 6 à 12 mois (et on est en idf, y a du taf a gogo, pas comme à bouzziland).

Et à côté de cela le sentiment de louper "un train" et de devoir payer encore un peu plus cher si on attend encore, en plus de cramer du loyer.

Bref, tous ces éléments psychologiques (à juste titre ou pas) sont dans la tête de la majorité des monsieurs et Mme Michu,.. J'ai l'impression que sur ce forum on essaye de trop intellectualiser l'immobilier (a commencer par moi), ce qui nous met dans nous même dans une Bulle coupée de la réalité... Et qui fait qu'on se loupe de pronostique depuis 15 ans pour l'IDF.

Attention je dis pas que j' approuve, mais c'est une réalité qu'on peut difficilement occulter.

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Re: Immobilier : face au coronavirus, les notaires anticipent une chute «des prix de 10 à 15%»

#4283 Message par jobserve75 » 12 août 2020, 16:53

ParisIDF92 a écrit :
12 août 2020, 16:04
ddv a écrit :
12 août 2020, 14:09
Je ne comprends pas comment les gens peuvent acheter de l'immobilier actuellement, surtout dans les grandes villes et en particulier en IDF. On se sait pas du tout comment va se passer la crise économique et si le télétravail va s'accentuer (et les grandes villes devenir has-been), entre autres. Pourquoi les acheteurs n'attendent-ils donc pas la fin de l'année ?
Ou alors, c'est la peur de perdre leur épargne ? (en supposant que ce soit les épargnants qui achètent).
C'est une question purement psychologique.

À Paris, les prix ne cessent d'augmenter depuis 11 ans. C'est pourquoi la plupart des acheteurs ne considèrent même pas que les prix peuvent baisser. 11 ans, c'est long. Il y a onze ans, de nombreux acheteurs étaient à l'université (ou même au lycée) et n'envisagent donc même pas de se demander ce qu'est une crise économique ou de l'emploi.

Beaucoup de gens qui vivent à Paris croient que Paris est un univers isolé de tout. Que tout commence et se termine à Paris. Donc ces idées de télétravail ne leur viennent donc même pas à l'esprit.

Les médias (il suffit de lire les articles qui Ben92 ou Vincent92 montrent) pro-immo servent simplement à confirmer ces préjugés.
De 2012 à 2015, cela a baissé de 10% environ. D’ailleurs, je pensais que ça baisserait plus mais le QE a relancé les prix.

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Re: Immobilier : face au coronavirus, les notaires anticipent une chute «des prix de 10 à 15%»

#4284 Message par jobserve75 » 12 août 2020, 17:00

Romario a écrit :
12 août 2020, 12:40
Loeiz Bourdic : « Les premiers indicateurs d’une future baisse des prix de l’immobilier à Paris ? »lefigaro.fr, le 12/08/2020
comparé à la même période l’an dernier, cela représente une augmentation de 21% pour les offres de vente et 25% pour les offres de location.
Pour la première fois depuis 2014, nous venons de détecter dans nos données une amorce de baisse des prix, qui reste pour le moment cantonnée à Paris. A l’échelle nationale : les prix à la location ont évolué en moyenne à la hausse (+3,2%), de même que le prix à la vente (+2,1%). Mais cela couvre de très fortes disparités au niveau local.
nous observons en effet pour la capitale une "courbe en cloche" entre janvier et juillet, avec un prix médian annoncé à 12 000 €/m2 en janvier, un pic à 12 600 €/m2 en avril, puis une baisse à 11 950 €/m2 fin juillet.
En résumé, si cette baisse des prix que nous commençons à détecter se renforce dans les prochains mois, elle prendra à mon avis davantage la forme d’un léger recul plutôt qu’une forte baisse des prix, notamment dans les métropoles, où la demande reste extrêmement forte."
Une étude plus ancienne de ce cabinet qui prédisait déjà à l’époque une grosse baisse des prix sur

https://www.lavieimmo.com/prix-immobili ... 47446.html

A mon avis, le gérant de la boîte souhaite acheter sur Paris et veut voir une baisse des prix :D

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Re: Immobilier : face au coronavirus, les notaires anticipent une chute «des prix de 10 à 15%»

#4285 Message par slash33 » 12 août 2020, 18:00

Ce n'est pas un cabinet. Loeiz Bourdic est prédisent de PriceHubble, une jeune startup suisse qui monte en puissance.

https://www.jll.fr/fr/etudes-recherche/ ... tions-davm
La start-up suisse PriceHubble se place parmi les pionniers des modèles de valorisation automatique pour l’immobilier (AVM, pour Automated Valuation Models). Elle a recours au big data et au machine learning pour générer des analyses, des valorisations et des prévisions automatiques pour les marchés immobiliers.
C'est particulièrement intéressant car ils adoptent une approche un peu différente de la méthode d'analyse traditionnelle, en utilisant les derniers outils d'analyse et de prévision (à base de big data - et donc d'un échantillon de données massif - point restant à élucider), avec souvent des résultats différents.

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Re: Immobilier : face au coronavirus, les notaires anticipent une chute «des prix de 10 à 15%»

#4286 Message par sanglier78 » 12 août 2020, 18:14

pour le moment, sur Viroflay, les appartements à 250000€ en RDC dans ma résidence en 2019 sont passés à 290000€ :shock: du grand n'importe quoi

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Re: Immobilier : face au coronavirus, les notaires anticipent une chute «des prix de 10 à 15%»

#4287 Message par supermascotte » 12 août 2020, 18:17

jobserve75 a écrit :
12 août 2020, 17:00
Romario a écrit :
12 août 2020, 12:40
Loeiz Bourdic : « Les premiers indicateurs d’une future baisse des prix de l’immobilier à Paris ? »lefigaro.fr, le 12/08/2020
comparé à la même période l’an dernier, cela représente une augmentation de 21% pour les offres de vente et 25% pour les offres de location.
Pour la première fois depuis 2014, nous venons de détecter dans nos données une amorce de baisse des prix, qui reste pour le moment cantonnée à Paris. A l’échelle nationale : les prix à la location ont évolué en moyenne à la hausse (+3,2%), de même que le prix à la vente (+2,1%). Mais cela couvre de très fortes disparités au niveau local.
nous observons en effet pour la capitale une "courbe en cloche" entre janvier et juillet, avec un prix médian annoncé à 12 000 €/m2 en janvier, un pic à 12 600 €/m2 en avril, puis une baisse à 11 950 €/m2 fin juillet.
En résumé, si cette baisse des prix que nous commençons à détecter se renforce dans les prochains mois, elle prendra à mon avis davantage la forme d’un léger recul plutôt qu’une forte baisse des prix, notamment dans les métropoles, où la demande reste extrêmement forte."
Une étude plus ancienne de ce cabinet qui prédisait déjà à l’époque une grosse baisse des prix sur

https://www.lavieimmo.com/prix-immobili ... 47446.html

A mon avis, le gérant de la boîte souhaite acheter sur Paris et veut voir une baisse des prix :D
On essaye de se rassurer parce qu'on a acheté au plus haut du marché :lol:

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Re: Immobilier : face au coronavirus, les notaires anticipent une chute «des prix de 10 à 15%»

#4288 Message par Vincent92 » 12 août 2020, 18:37

jobserve75 a écrit :
12 août 2020, 16:53
ParisIDF92 a écrit :
12 août 2020, 16:04
ddv a écrit :
12 août 2020, 14:09
Je ne comprends pas comment les gens peuvent acheter de l'immobilier actuellement, surtout dans les grandes villes et en particulier en IDF. On se sait pas du tout comment va se passer la crise économique et si le télétravail va s'accentuer (et les grandes villes devenir has-been), entre autres. Pourquoi les acheteurs n'attendent-ils donc pas la fin de l'année ?
Ou alors, c'est la peur de perdre leur épargne ? (en supposant que ce soit les épargnants qui achètent).
C'est une question purement psychologique.

À Paris, les prix ne cessent d'augmenter depuis 11 ans. C'est pourquoi la plupart des acheteurs ne considèrent même pas que les prix peuvent baisser. 11 ans, c'est long. Il y a onze ans, de nombreux acheteurs étaient à l'université (ou même au lycée) et n'envisagent donc même pas de se demander ce qu'est une crise économique ou de l'emploi.

Beaucoup de gens qui vivent à Paris croient que Paris est un univers isolé de tout. Que tout commence et se termine à Paris. Donc ces idées de télétravail ne leur viennent donc même pas à l'esprit.

Les médias (il suffit de lire les articles qui Ben92 ou Vincent92 montrent) pro-immo servent simplement à confirmer ces préjugés.
De 2012 à 2015, cela a baissé de 10% environ. D’ailleurs, je pensais que ça baisserait plus mais le QE a relancé les prix.
Il fait vraiment arrêter de mettre le mot QE partout. C’est la baisse importante des taux et la légère baisse des prix qui ont resolvabilisés les acheteurs entre 2012 et 2015. Et un des éléments déclencheur de la hausse c’est la peur que les taux remontent (ils ont remonté légèrement pendant l’été 2015). Mais, globalement, le pouvoir d’achat était bien plus important en 2015 qu’en 2012. Ce qui a permis une nouvelle hausse. Sans compter que les taux sont encore plus bas qu’en 2015.
"un chômage supérieur à 15%" & "Peut-être que l'immobilier ne baissera que de 20%. Mais peut-être qu'à -20%, l'immobilier sera encore jugé trop cher" supermascotte en 2020 (covid)

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Re: Immobilier : face au coronavirus, les notaires anticipent une chute «des prix de 10 à 15%»

#4289 Message par Crapaud » 12 août 2020, 18:51

J'ai dans mon entourage plusieurs personnes qui se posent la question d'acheter actuellement. Un couple en particulier est particulièrement motivé, ils sont prêts à passer à l'action, car ils ont vécu tout le confinement dans leur 36 mètres carrés, que la canicule n'arrange pas...

Quant à l'argument de l'attente, leur crainte concerne plutôt l'accès au crédit bancaire : comme ils doivent emprunter sur 20 ans minimum pour disposer d'un budget en rapport avec le type de biens qu'ils visent, une hausse des taux menant à une baisse des prix ne leur profitera guère, puisqu'ils paieront leur crédit plus cher pour un prix d'acquisition plus bas, ce qui revient à peu près pareil qu'acheter plus cher avec un crédit au taux plancher. Et dans le pire des cas, en cas de resserrement bancaire, ils pourraient se voir exclus du crédit, et donc ne pas pouvoir acheter.

Je ne sais pas si son calcul économique tient la route, mais je comprends qu'il veuille acheter pour avoir un peu plus d'espace: sa copine est insupportable ! :mrgreen:
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Re: Immobilier : face au coronavirus, les notaires anticipent une chute «des prix de 10 à 15%»

#4290 Message par ParisIDF92 » 12 août 2020, 18:54

Vincent92 a écrit :
12 août 2020, 18:37
De 2012 à 2015, cela a baissé de 10% environ. D’ailleurs, je pensais que ça baisserait plus mais le QE a relancé les prix.

Il fait vraiment arrêter de mettre le mot QE partout. C’est la baisse importante des taux et la légère baisse des prix qui ont resolvabilisés les acheteurs entre 2012 et 2015. Et un des éléments déclencheur de la hausse c’est la peur que les taux remontent (ils ont remonté légèrement pendant l’été 2015). Mais, globalement, le pouvoir d’achat était bien plus important en 2015 qu’en 2012. Ce qui a permis une nouvelle hausse. Sans compter que les taux sont encore plus bas qu’en 2015.
Aussi c'était le boom de AirBNB et un record de tourisme international à partir de ce temps là. Plus la baisse de chômage depuis la récession de 2008/09 et le "plein emploi".

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Re: Immobilier : face au coronavirus, les notaires anticipent une chute «des prix de 10 à 15%»

#4291 Message par Vincent92 » 12 août 2020, 18:57

Crapaud a écrit :
12 août 2020, 18:51
J'ai dans mon entourage plusieurs personnes qui se posent la question d'acheter actuellement. Un couple en particulier est particulièrement motivé, ils sont prêts à passer à l'action, car ils ont vécu tout le confinement dans leur 36 mètres carrés, que la canicule n'arrange pas...

Quant à l'argument de l'attente, leur crainte concerne plutôt l'accès au crédit bancaire : comme ils doivent emprunter sur 20 ans minimum pour disposer d'un budget en rapport avec le type de biens qu'ils visent, une hausse des taux menant à une baisse des prix ne leur profitera guère, puisqu'ils paieront leur crédit plus cher pour un prix d'acquisition plus bas, ce qui revient à peu près pareil qu'acheter plus cher avec un crédit au taux plancher. Et dans le pire des cas, en cas de resserrement bancaire, ils pourraient se voir exclus du crédit, et donc ne pas pouvoir acheter.

Je ne sais pas si son calcul économique tient la route, mais je comprends qu'il veuille acheter pour avoir un peu plus d'espace: sa copine est insupportable ! :mrgreen:
Son calcul économique ne tient pas la route. Il faut mieux acheter avec un taux plus élevé et un prix plus bas si les mensualités sont les mêmes. Puisqu’on peut éventuellement renégocier si les taux baissent ensuite ou rembourser par anticipation.
Sans compter qu’on peut décider de revendre avant la fin du crédit. Et à ce moment là il faut rembourser davantage si le prix d’achat est plus élevé.
Le seul cas où c’est neutre est s’ils restent dans leur logement jusqu’au bout du crédit sans jamais rembourser par anticipation.
Par contre, rien ne garantit que les prix baisseraient du même ordre en cas de hausse des taux. Il pourrait donc en effet se retrouver exclu du marché.
"un chômage supérieur à 15%" & "Peut-être que l'immobilier ne baissera que de 20%. Mais peut-être qu'à -20%, l'immobilier sera encore jugé trop cher" supermascotte en 2020 (covid)

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Re: Immobilier : face au coronavirus, les notaires anticipent une chute «des prix de 10 à 15%»

#4292 Message par jobserve75 » 12 août 2020, 19:26

supermascotte a écrit :
12 août 2020, 18:17
jobserve75 a écrit :
12 août 2020, 17:00
Romario a écrit :
12 août 2020, 12:40
Loeiz Bourdic : « Les premiers indicateurs d’une future baisse des prix de l’immobilier à Paris ? »lefigaro.fr, le 12/08/2020
comparé à la même période l’an dernier, cela représente une augmentation de 21% pour les offres de vente et 25% pour les offres de location.
Pour la première fois depuis 2014, nous venons de détecter dans nos données une amorce de baisse des prix, qui reste pour le moment cantonnée à Paris. A l’échelle nationale : les prix à la location ont évolué en moyenne à la hausse (+3,2%), de même que le prix à la vente (+2,1%). Mais cela couvre de très fortes disparités au niveau local.
nous observons en effet pour la capitale une "courbe en cloche" entre janvier et juillet, avec un prix médian annoncé à 12 000 €/m2 en janvier, un pic à 12 600 €/m2 en avril, puis une baisse à 11 950 €/m2 fin juillet.
En résumé, si cette baisse des prix que nous commençons à détecter se renforce dans les prochains mois, elle prendra à mon avis davantage la forme d’un léger recul plutôt qu’une forte baisse des prix, notamment dans les métropoles, où la demande reste extrêmement forte."
Une étude plus ancienne de ce cabinet qui prédisait déjà à l’époque une grosse baisse des prix sur

https://www.lavieimmo.com/prix-immobili ... 47446.html

A mon avis, le gérant de la boîte souhaite acheter sur Paris et veut voir une baisse des prix :D
On essaye de se rassurer parce qu'on a acheté au plus haut du marché :lol:
Non, j’ai acheté il y a plus de 30 ans sur Paris et j’en suis à mon 4ème et dernier appartement (qui dans 2 ans ne sera plus ma RP).
J’ai vendu plus grand et plus cher pour racheter un peu plus petit (115 m2 quand-même) et pour payer moins d’IFI :wink: J’ai donné la différence à mon fils. A refaire, je ferai la même chose malgré le Covid

Que cela baisse ou que ça monte, je m’en fiche totalement d’ailleurs. A choisir, je préfèrerai même une baisse pour payer moins d’IFI (même si je suis pour cet impôt).

Je disais cela car c’est une entreprise qui a déjà voulu faire le buzz comme prime view ou d’autres.

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Re: Immobilier : face au coronavirus, les notaires anticipent une chute «des prix de 10 à 15%»

#4293 Message par jobserve75 » 12 août 2020, 19:28

Vincent92 a écrit :
12 août 2020, 18:37
jobserve75 a écrit :
12 août 2020, 16:53
ParisIDF92 a écrit :
12 août 2020, 16:04
ddv a écrit :
12 août 2020, 14:09
Je ne comprends pas comment les gens peuvent acheter de l'immobilier actuellement, surtout dans les grandes villes et en particulier en IDF. On se sait pas du tout comment va se passer la crise économique et si le télétravail va s'accentuer (et les grandes villes devenir has-been), entre autres. Pourquoi les acheteurs n'attendent-ils donc pas la fin de l'année ?
Ou alors, c'est la peur de perdre leur épargne ? (en supposant que ce soit les épargnants qui achètent).
C'est une question purement psychologique.

À Paris, les prix ne cessent d'augmenter depuis 11 ans. C'est pourquoi la plupart des acheteurs ne considèrent même pas que les prix peuvent baisser. 11 ans, c'est long. Il y a onze ans, de nombreux acheteurs étaient à l'université (ou même au lycée) et n'envisagent donc même pas de se demander ce qu'est une crise économique ou de l'emploi.

Beaucoup de gens qui vivent à Paris croient que Paris est un univers isolé de tout. Que tout commence et se termine à Paris. Donc ces idées de télétravail ne leur viennent donc même pas à l'esprit.

Les médias (il suffit de lire les articles qui Ben92 ou Vincent92 montrent) pro-immo servent simplement à confirmer ces préjugés.
De 2012 à 2015, cela a baissé de 10% environ. D’ailleurs, je pensais que ça baisserait plus mais le QE a relancé les prix.
Il fait vraiment arrêter de mettre le mot QE partout. C’est la baisse importante des taux et la légère baisse des prix qui ont resolvabilisés les acheteurs entre 2012 et 2015. Et un des éléments déclencheur de la hausse c’est la peur que les taux remontent (ils ont remonté légèrement pendant l’été 2015). Mais, globalement, le pouvoir d’achat était bien plus important en 2015 qu’en 2012. Ce qui a permis une nouvelle hausse. Sans compter que les taux sont encore plus bas qu’en 2015.
Tu peux me rappeler comment les taux ont baissé? Par l’opération du Saint-Esprit peut-être?

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Re: Immobilier : face au coronavirus, les notaires anticipent une chute «des prix de 10 à 15%»

#4294 Message par Vincent92 » 12 août 2020, 19:34

jobserve75 a écrit :
12 août 2020, 19:28
Vincent92 a écrit :
12 août 2020, 18:37
jobserve75 a écrit :
12 août 2020, 16:53
ParisIDF92 a écrit :
12 août 2020, 16:04


C'est une question purement psychologique.

À Paris, les prix ne cessent d'augmenter depuis 11 ans. C'est pourquoi la plupart des acheteurs ne considèrent même pas que les prix peuvent baisser. 11 ans, c'est long. Il y a onze ans, de nombreux acheteurs étaient à l'université (ou même au lycée) et n'envisagent donc même pas de se demander ce qu'est une crise économique ou de l'emploi.

Beaucoup de gens qui vivent à Paris croient que Paris est un univers isolé de tout. Que tout commence et se termine à Paris. Donc ces idées de télétravail ne leur viennent donc même pas à l'esprit.

Les médias (il suffit de lire les articles qui Ben92 ou Vincent92 montrent) pro-immo servent simplement à confirmer ces préjugés.
De 2012 à 2015, cela a baissé de 10% environ. D’ailleurs, je pensais que ça baisserait plus mais le QE a relancé les prix.
Il fait vraiment arrêter de mettre le mot QE partout. C’est la baisse importante des taux et la légère baisse des prix qui ont resolvabilisés les acheteurs entre 2012 et 2015. Et un des éléments déclencheur de la hausse c’est la peur que les taux remontent (ils ont remonté légèrement pendant l’été 2015). Mais, globalement, le pouvoir d’achat était bien plus important en 2015 qu’en 2012. Ce qui a permis une nouvelle hausse. Sans compter que les taux sont encore plus bas qu’en 2015.
Tu peux me rappeler comment les taux ont baissé? Par l’opération du Saint-Esprit peut-être?
Il faut plutôt regarder là (c'est la BCE qui nous intéresse) :

Image

Malgré des QE comme jamais, les taux immobiliers n'ont que très légèrement variés depuis fin 2016 :

Image

On peut éventuellement expliquer des légères variations avec les variations de l'OAT, qui dépend aussi des actions de la banque centrale dont les QE et de la perception des marchés sur la situation économique française vis à vis des autres pays. Mais c'est plutôt marginal.
"un chômage supérieur à 15%" & "Peut-être que l'immobilier ne baissera que de 20%. Mais peut-être qu'à -20%, l'immobilier sera encore jugé trop cher" supermascotte en 2020 (covid)

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Re: Immobilier : face au coronavirus, les notaires anticipent une chute «des prix de 10 à 15%»

#4295 Message par jobserve75 » 12 août 2020, 20:09

ParisIDF92 a écrit :
12 août 2020, 18:54
Vincent92 a écrit :
12 août 2020, 18:37
De 2012 à 2015, cela a baissé de 10% environ. D’ailleurs, je pensais que ça baisserait plus mais le QE a relancé les prix.

Il fait vraiment arrêter de mettre le mot QE partout. C’est la baisse importante des taux et la légère baisse des prix qui ont resolvabilisés les acheteurs entre 2012 et 2015. Et un des éléments déclencheur de la hausse c’est la peur que les taux remontent (ils ont remonté légèrement pendant l’été 2015). Mais, globalement, le pouvoir d’achat était bien plus important en 2015 qu’en 2012. Ce qui a permis une nouvelle hausse. Sans compter que les taux sont encore plus bas qu’en 2015.
Aussi c'était le boom de AirBNB et un record de tourisme international à partir de ce temps là. Plus la baisse de chômage depuis la récession de 2008/09 et le "plein emploi".
Airbnb et autres locations de courte durée représentent 3,5% du marché parisien dont 1/3 de logements convertis. Cela a pu jouer dans certains arrondissements mais pas dans tous et pas sur l’ensemble de l’Idf;
Par ailleurs, quel impact sur d’autres grandes métropoles comme Lyon? A voir.

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Re: Immobilier : face au coronavirus, les notaires anticipent une chute «des prix de 10 à 15%»

#4296 Message par ProfGrincheux » 12 août 2020, 20:11

Crapaud a écrit :
12 août 2020, 18:51
J'ai dans mon entourage plusieurs personnes qui se posent la question d'acheter actuellement. Un couple en particulier est particulièrement motivé, ils sont prêts à passer à l'action, car ils ont vécu tout le confinement dans leur 36 mètres carrés, que la canicule n'arrange pas...

Quant à l'argument de l'attente, leur crainte concerne plutôt l'accès au crédit bancaire : comme ils doivent emprunter sur 20 ans minimum pour disposer d'un budget en rapport avec le type de biens qu'ils visent, une hausse des taux menant à une baisse des prix ne leur profitera guère, puisqu'ils paieront leur crédit plus cher pour un prix d'acquisition plus bas, ce qui revient à peu près pareil qu'acheter plus cher avec un crédit au taux plancher. Et dans le pire des cas, en cas de resserrement bancaire, ils pourraient se voir exclus du crédit, et donc ne pas pouvoir acheter.

Je ne sais pas si son calcul économique tient la route, mais je comprends qu'il veuille acheter pour avoir un peu plus d'espace: sa copine est insupportable ! :mrgreen:
Si la copine est insupportable, c'est un mauvais calcul que d'acheter en indivision.

En effet une séparation est probable avant que la somme des loyers non payés ne dépasse la somme des frais de notaire, des frais de dossier, des règlements de taxe foncière, des intérêts et des frais d'assurance du pret. Auquel cas on peut se retrouver avec un capital négatif au moment d'une vente forcée conflictuelle au mauvais moment.

Il faut aussi prendre en compte l'existence ou non d'un projet de reproduction et de la probabilité de son aboutissement.

En fait tout dépend de l'évaluation qu'on fait de la probabilité de séparation sous 2 ans, 5 ans, sous 10 ans, sous 20 ans.

Les calculs économiques de rendement n'ont aucun sens s'ils ne s'accompagnent d'une évaluation des risques encourus.
Ignorés: Manfred, titano.

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Re: Immobilier : face au coronavirus, les notaires anticipent une chute «des prix de 10 à 15%»

#4297 Message par jobserve75 » 12 août 2020, 20:15

Vincent92 a écrit :
12 août 2020, 19:34
jobserve75 a écrit :
12 août 2020, 19:28
Vincent92 a écrit :
12 août 2020, 18:37
jobserve75 a écrit :
12 août 2020, 16:53


De 2012 à 2015, cela a baissé de 10% environ. D’ailleurs, je pensais que ça baisserait plus mais le QE a relancé les prix.
Il fait vraiment arrêter de mettre le mot QE partout. C’est la baisse importante des taux et la légère baisse des prix qui ont resolvabilisés les acheteurs entre 2012 et 2015. Et un des éléments déclencheur de la hausse c’est la peur que les taux remontent (ils ont remonté légèrement pendant l’été 2015). Mais, globalement, le pouvoir d’achat était bien plus important en 2015 qu’en 2012. Ce qui a permis une nouvelle hausse. Sans compter que les taux sont encore plus bas qu’en 2015.
Tu peux me rappeler comment les taux ont baissé? Par l’opération du Saint-Esprit peut-être?
Il faut plutôt regarder là (c'est la BCE qui nous intéresse) :

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Malgré des QE comme jamais, les taux immobiliers n'ont que très légèrement variés depuis fin 2016 :

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On peut éventuellement expliquer des légères variations avec les variations de l'OAT, qui dépend aussi des actions de la banque centrale dont les QE et de la perception des marchés sur la situation économique française vis à vis des autres pays. Mais c'est plutôt marginal.
Non , ce n’est pas marginal. Les taux des OAT et en particulier le 10 ans feront la pluie et le beau temps sur les taux d’emprunt immobilier.
Les rachats de la BCE ont ramené les taux des OAT au raz des pâquerettes et par ricochet ceux des emprunts immobiliers. Ils ont eu aussi pour effet de baisser le rendement des actifs sécurisés. Ce n’est pas rien.

Quant aux taux directeurs des banques centrales, cela jouent aussi en incitant les banques à ne pas garder de liquidités, surtout quand ils sont négatifs.

Crapaud
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Re: Immobilier : face au coronavirus, les notaires anticipent une chute «des prix de 10 à 15%»

#4298 Message par Crapaud » 12 août 2020, 20:16

ProfGrincheux a écrit :
12 août 2020, 20:11
Crapaud a écrit :
12 août 2020, 18:51
J'ai dans mon entourage plusieurs personnes qui se posent la question d'acheter actuellement. Un couple en particulier est particulièrement motivé, ils sont prêts à passer à l'action, car ils ont vécu tout le confinement dans leur 36 mètres carrés, que la canicule n'arrange pas...

Quant à l'argument de l'attente, leur crainte concerne plutôt l'accès au crédit bancaire : comme ils doivent emprunter sur 20 ans minimum pour disposer d'un budget en rapport avec le type de biens qu'ils visent, une hausse des taux menant à une baisse des prix ne leur profitera guère, puisqu'ils paieront leur crédit plus cher pour un prix d'acquisition plus bas, ce qui revient à peu près pareil qu'acheter plus cher avec un crédit au taux plancher. Et dans le pire des cas, en cas de resserrement bancaire, ils pourraient se voir exclus du crédit, et donc ne pas pouvoir acheter.

Je ne sais pas si son calcul économique tient la route, mais je comprends qu'il veuille acheter pour avoir un peu plus d'espace: sa copine est insupportable ! :mrgreen:
Si la copine est insupportable, c'est un mauvais calcul que d'acheter en indivision.

En effet une séparation est probable avant que la somme des loyers non payés ne dépasse la somme des frais de notaire, des frais de dossier, des règlements de taxe foncière, des intérêts et des frais d'assurance du pret. Auquel cas on peut se retrouver avec un capital négatif au moment d'une vente forcée conflictuelle au mauvais moment.

Il faut aussi prendre en compte l'existence ou non d'un projet de reproduction et de la probabilité de son aboutissement.

En fait tout dépend de l'évaluation qu'on fait de la probabilité de séparation sous 2 ans, 5 ans, sous 10 ans, sous 20 ans.

Les calculs économiques de rendement n'ont aucun sens s'ils ne s'accompagnent d'une évaluation des risques encourus.
C'est moi (et d'autres amis communs également) qui trouve sa copine insupportable, pas lui ! :mrgreen:
"Life is no matter of chance. It's a matter of choice"

Vincent92
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Re: Immobilier : face au coronavirus, les notaires anticipent une chute «des prix de 10 à 15%»

#4299 Message par Vincent92 » 12 août 2020, 20:22

jobserve75 a écrit :
12 août 2020, 20:15
Vincent92 a écrit :
12 août 2020, 19:34
jobserve75 a écrit :
12 août 2020, 19:28
Vincent92 a écrit :
12 août 2020, 18:37
Il fait vraiment arrêter de mettre le mot QE partout. C’est la baisse importante des taux et la légère baisse des prix qui ont resolvabilisés les acheteurs entre 2012 et 2015. Et un des éléments déclencheur de la hausse c’est la peur que les taux remontent (ils ont remonté légèrement pendant l’été 2015). Mais, globalement, le pouvoir d’achat était bien plus important en 2015 qu’en 2012. Ce qui a permis une nouvelle hausse. Sans compter que les taux sont encore plus bas qu’en 2015.
Tu peux me rappeler comment les taux ont baissé? Par l’opération du Saint-Esprit peut-être?
Il faut plutôt regarder là (c'est la BCE qui nous intéresse) :

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Malgré des QE comme jamais, les taux immobiliers n'ont que très légèrement variés depuis fin 2016 :

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On peut éventuellement expliquer des légères variations avec les variations de l'OAT, qui dépend aussi des actions de la banque centrale dont les QE et de la perception des marchés sur la situation économique française vis à vis des autres pays. Mais c'est plutôt marginal.
Non , ce n’est pas marginal. Les taux des OAT et en particulier le 10 ans feront la pluie et le beau temps sur les taux d’emprunt immobilier.
Les rachats de la BCE ont ramené les taux des OAT au raz des pâquerettes et par ricochet ceux des emprunts immobiliers. Ils ont eu aussi pour effet de baisser le rendement des actifs sécurisés. Ce n’est pas rien.

Quant aux taux directeurs des banques centrales, cela jouent aussi en incitant les banques à ne pas garder de liquidités, surtout quand ils sont négatifs.
Oui, l'OAT (Obligations Assimilables du Trésor = le taux d'emprunt de l'état francais) est un bon indicateur sur l'emprunt bancaire des particuliers francais, et on suit notamment l'OAT 10 ans.
L'OAT et les QE n'ont rien à voir. Ce qui a fait baisser l'OAT entre 2012 et 2016 c'est surtout le taux directeur. Je viens de te le montrer avec le graphique meilleurstaux. On est plus ou moins aux même taux d'emprunts qu'en 2016 - un peu après que le taux directeur soit passé à 0% - et plus haut qu'en 2019.
Alors que la BCE pratique une politique de QE comme jamais en ce moment. Ce qui devrait te mettre la puce à l'oreille sur le fait que ce n'est pas les QE qui font les taux bancaires.
Ce qui a fait baisser les taux entre 2012 et 2016 c'est principalement la baisse du taux directeur.
Il y a d'autres paramètres (économie, perception de la France par les financiers, marges bancaires, tensions internationales, QE, etc...) mais c'est sans commune mesure avec une baisse de 1,5% de taux directeur.
"un chômage supérieur à 15%" & "Peut-être que l'immobilier ne baissera que de 20%. Mais peut-être qu'à -20%, l'immobilier sera encore jugé trop cher" supermascotte en 2020 (covid)

jobserve75
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Re: Immobilier : face au coronavirus, les notaires anticipent une chute «des prix de 10 à 15%»

#4300 Message par jobserve75 » 12 août 2020, 20:38

Vincent92 a écrit :
12 août 2020, 20:22
jobserve75 a écrit :
12 août 2020, 20:15
Vincent92 a écrit :
12 août 2020, 19:34
jobserve75 a écrit :
12 août 2020, 19:28


Tu peux me rappeler comment les taux ont baissé? Par l’opération du Saint-Esprit peut-être?
Il faut plutôt regarder là (c'est la BCE qui nous intéresse) :

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Malgré des QE comme jamais, les taux immobiliers n'ont que très légèrement variés depuis fin 2016 :

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On peut éventuellement expliquer des légères variations avec les variations de l'OAT, qui dépend aussi des actions de la banque centrale dont les QE et de la perception des marchés sur la situation économique française vis à vis des autres pays. Mais c'est plutôt marginal.
Non , ce n’est pas marginal. Les taux des OAT et en particulier le 10 ans feront la pluie et le beau temps sur les taux d’emprunt immobilier.
Les rachats de la BCE ont ramené les taux des OAT au raz des pâquerettes et par ricochet ceux des emprunts immobiliers. Ils ont eu aussi pour effet de baisser le rendement des actifs sécurisés. Ce n’est pas rien.

Quant aux taux directeurs des banques centrales, cela jouent aussi en incitant les banques à ne pas garder de liquidités, surtout quand ils sont négatifs.
Oui, l'OAT (Obligations Assimilables du Trésor = le taux d'emprunt de l'état francais) est un bon indicateur sur l'emprunt bancaire des particuliers francais, et on suit notamment l'OAT 10 ans.
L'OAT et les QE n'ont rien à voir. Ce qui a fait baisser l'OAT entre 2012 et 2016 c'est surtout le taux directeur. Je viens de te le montrer avec le graphique meilleurstaux. On est plus ou moins aux même taux d'emprunts qu'en 2016, un peu après que le taux directeur soit passé à 0%.
Nous sommes aux même niveaux que fin 2016 au niveau des taux et plus haut qu'en 2019. Alors que la BCE pratique une politique de QE comme jamais en ce moment. Ce qui devrait te mettre la puce à l'oreille sur le fait que ce n'est pas les QE qui font les taux bancaires.
Ce qui a fait baisser les taux entre 2012 et 2016 c'est principalement la baisse du taux directeur.
Il y a d'autres paramètres (économie, perception de la France par les financiers, marges bancaires, tensions internationales, QE, etc...) mais c'est sans commune mesure avec une baisse de 1,5% de taux directeur.
Non, tu ne m’as pas convaincu mais ce n’est pas grave.
Je ne recherche pas à te convaincre non plus.
La baisse du taux directeur est effectivement une des composantes dans le jeu de l’offre de dettes et d’achat de dettes. Mais c’est une composante.

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