ProfGrincheux a écrit : ↑05 janv. 2023, 10:53
Vincent92 a écrit : ↑05 janv. 2023, 10:22
ProfGrincheux a écrit : ↑05 janv. 2023, 10:17
Les investisseurs n'ont pas pu résister à une telle opportunité d'argent gratuit et l'avenir leur donnera peut être raison ou peut être tort, je ne sais pas. Ils acceptent une faible rentabilité locative
nette et un environnement juridique hostile dans l'espoir de plus-values.
Principalement dans l'espoir d'une rente plus ou moins stable (en rapport avec les salaires des actifs) et sans avoir besoin d'être déjà riche pour la former (car possibilité importante de levier) à mon avis.
Pour la classe moyenne, c'est un peu la seule façon d'ailleurs.
Beaucoup trop long de générer une rente valable en mettant quelques milliers d'€/an sur les marchés actions. Ou alors, très gros coup de chance en spéculant massivement sur une action dont le prix s'envole.
D'ailleurs, même la plupart de ceux qui font des investissements exotiques (bitcoin par exemple) reviennent souvent vers du plus stable comme l'immobilier (ou les actions car ils ont beaucoup de cash) en cas de ticket de loto gagnant quand il s'agit de pérenniser.
Pour une personne qui veut se constituer ce genre de rente, la valeur vénale de son parc est en général secondaire (une fois le système en place).
Je ne pense pas. Ça ne marche vraiment que pour les personnes non imposables du fait de leurs revenus d'activité ou de leur pension. Si vous avez un revenu au dessus de 2200€/mois et certainement de 2500€/mois il n'est pas intéressant fiscalement d'avoir des revenus fonciers. Il peut en revanche être intéressant d'avoir du déficit foncier ou de les soumettre à la fiscalité des sociétés (je ne pratique pas ces sports, il y a mieux à faire).
J'ai simulé ma pension de retraite et celle de ma femme dans la réglementation actuelle des pensions et de l'IR. Si on divorce et que ma femme prend sa retraite avant 65 ans elle sera sous 2500€/mois. Moi pas (HEE+ 42 ans d'activité à 62 ans). J'ai pris la réglementation actuelle en sachant qu'elle évoluera et pas dans un sens favorable D'autre part on doit faire attention à l'IFI, on n'est pas à l'abri en cas d'héritage.
De mon point de vue, ceux qui se lancent dans l'immobilier locatif, c'est pour que cela se substitue - au moins en partie - à terme à leur revenu du travail.
Contrairement à ce que pensent beaucoup (de locataires en général) ici, il ne s'agit pas de spéculateurs pour la plupart.
Ils cherchent à avoir un revenu pérenne à terme. D'ailleurs, cela ne rapporte rien en général au départ (mais c'est tout de même de l'enrichissement car on rembourse du passif tous les mois). A moins d'y mettre beaucoup de cash ou de prendre plus de risques pour aller chercher du rendement (business plus bancal type coloc, zone peu recherchée, AirBnB, etc...).
Il est vrai que si nous ne sommes pas d'accord avec le profil lamdba des bailleurs, l'analyse qui en découle est forcément différente.
Pour ma part, je pense que ceux qui cherchent à s'enrichir très vite avec des PV vont la plupart du temps investir dans d'autres marchés (actions, crypto, achat/reno/revente, etc...).
Alors que la plupart des bailleurs y voient plutôt un investissement long terme.
Edit : J'admets que les bailleurs ne sont pas un bloc monolithique et que je parle de l'immobilier "standard".
Pour ceux qui vont aller acheter des appartements dans des zones très peu rentable (centre de Paris par exemple), c'est du défensif et de la protection du patrimoine.
J'ai l'exemple de ma sœur qui a acheté un 3 pièces dans le 7ième il y a 6 mois. Elle a beaucoup d'argent et sa rémunération est déjà beaucoup corrélé au marché actions. Elle voit cela comme un mélange d'achat défensif (revente facile, location facile, locataires de qualité, etc...) et un bien d'utilité (peut être un pied à terre pour plus tard, peut être un bien pour ses enfants s'ils font leur étude supérieure en France, etc...).
"un chômage supérieur à 15%" & "Peut-être que l'immobilier ne baissera que de 20%. Mais peut-être qu'à -20%, l'immobilier sera encore jugé trop cher" supermascotte en 2020 (covid)