Source : https://backyard-static.meilleursagents ... d90953.pdfDes prix qui sortent du rouge
Des mois que l’on n’avait pas vu ça ! Après une année marquée par un manque de tendance franche du marché de l’immobilier, le dynamisme est de nouveau au rendez-vous. Depuis le dernier baromètre MeilleursAgents, dix des onze plus grandes villes de France ont basculé nettement dans le vert (+0,4%). Et, certaines d’entre elles ont même fait des performances remarquables. Parmi les grandes gagnantes du printemps 2021, Nantes (+1%), Strasbourg (+0,9%), Lille (+0,7%) ou encore Marseille (+0,7%) retrouvent leur dynamique de prix d’avant la crise sanitaire. Au point qu’au cours des trois derniers mois, ces communes ont vu leurs tarifs bondir de 1,6% en moyenne (1,6% dans la capitale phocéenne, par exemple, et jusqu’à 1,9% dans la préfecture du Bas-Rhin).
Légèrement en retrait par rapport à ce quatuor de tête, Toulouse (+0,4%), Rennes (+0,4%), Bordeaux (+0,3) et même Paris (+0,3%) semblent elles-aussi décidées à effacer les baisses enregistrées depuis le début de l’épidémie de coronavirus. Si la ville Lumière a encore de la marge pour oublier les quelques 500 €/m² perdus en l’espace d’un an (-1,7% depuis juin dernier), Toulouse et Bordeaux ont pour leur part réussi à gommer leurs variations de prix des derniers mois (respectivement, 0% et -0,1% en un an). Quant à Rennes, elle n’en a fait qu’une bouchée (+5% en un an).
Seule exception à cette reprise haussière des prix : Montpellier. A la traîne par rapport aux autres grandes agglomérations françaises (-0,3% en un mois, -1% depuis un an), la préfecture de l’Hérault pourrait néanmoins bientôt suivre le mouvement grâce à un nombre d’acquéreurs en hausse, à l’image du reste de l’Hexagone.
Un marché à nouveau sous tension L’Indice de Tension Immobilière (ITI) de Meilleurs Agents l’atteste : la dynamique tarifaire observée en cette fin de printemps devrait perdurer durant l’été. En cause ?
Un marché immobilier en passe de se retendre au profit des vendeurs. Jours fériés et autres ponts de mai n’ont en effet pas freiné les ardeurs des candidats à la propriété qui reviennent en force sur le marché,
poussés en cela par le recul progressif des incertitudes quant à l’évolution sanitaire et économique du pays (accélération de la campagne de vaccination, efficacité des mesures de soutien, bonne tenue du marché de
l’emploi,…).
Dans les faits, le regain de demande déjà souligné par Meilleurs Agents depuis quelques mois se confirme.
Avec, dans toutes les plus grandes métropoles françaises, un stock d’acquéreurs en pleine reformation. Toulouse, par exemple, a ainsi vu son nombre d’acheteurs potentiels doublé depuis janvier (7% d’acquéreurs de plus que de vendeurs en début d’année contre 14% actuellement). Même constat à Bordeaux où la proportion d’acquéreurs est passée de 5% à 10% en seulement cinq mois. Mieux encore, Nice mis à part, on compte aujourd’hui dans toutes les
grandes villes de France (Paris inclus) au moins 10% d’acheteurs de plus que de vendeurs (11% à Lyon, 12% à Nantes, 13% à Montpellier et Rennes, 14% à Lille et jusqu’à 22% à Strasbourg).
Des ventes plus rapides qu’avant la crise sanitaire Autre preuve s’il en est d’un marché à nouveau sous tension, les délais de vente connaissent une nette accélération. Aujourd’hui, il faut compter en moyenne
10 jours de moins qu’en début d’année pour concrétiser une transaction. Et aucune des onze plus grandes villes de l’Hexagone (à l’exception peut-être de Paris qui conserve le même rythme) n’est épargnée par ce
phénomène. Alors qu’ils ont raccourci depuis janvier de 7 jours à Rennes, 10 à Nice, 11 à Bordeaux et 12 à Toulouse, les délais de vente moyens ont littéralement fondu à Marseille, Nantes et Lille (-15 jours). Plus frappant
encore, près de la moitié des grandes métropoles françaises ont vu leur délai de vente tomber autour des 42 jours (40 jours à Nantes, 41 à Strasbourg, 43 à Rennes, 44 à Lyon…). Un niveau jamais atteint
même en 2019 ; époque où le stock de candidats à la propriété était au plus haut. A titre de comparaison, il fallait en moyenne 65 jours en juin 2019 pour vendre un bien à Lille contre seulement 43 aujourd’hui.
Principale explication à cette véritable frénésie d’achat :
le flot continu d’acquéreurs arrivant sur le marché depuis plusieurs mois. Plus nombreux pour moins de biens à la vente, les acheteurs font en effet face à une concurrence accrue les obligeant à une prise de décision
beaucoup plus rapide. Mais pas seulement… Les vendeurs, de leur côté, tendent eux-aussi à accélérer le mouvement. Plus question comme avant la crise de la Covid-19 de se montrer trop gourmands ou de refuser
une proposition dans l’espoir d’une meilleure offre. Bref, plus question non plus pour eux d’attendre.
Date : 01/06/2021
Je suis quand même septique car je fais toujours une l'analyse quantitative (j'ai arrêté de faire de l'analyse qualitative car cela prend trop de temps) :
Il y a toujours très peu de stock pour les maisons en grande couronne. Ce qui est bien et pas à un prix totalement excessif pour le marché à l'instant T part vite. Il reste surtout les maisons avec un gros défaut (inondable par exemple) ou avec beaucoup de travaux qui ont du mal à se vendre et/ou qui sont à un prix trop élevé à l'instant T.
Par contre, pour Paris par exemple, le stock augmente encore. On est à plus de 20 000 annonces aujourd'hui. Mais, je n'ai pas fait d'analyse qualitative donc je ne peux pas me rendre compte de si le marché est dynamique ou non (il se peut qu'il y ait beaucoup de mise en vente et beaucoup d'acheteurs et tout ce qui est au prix marché - c'est à dire moins cher que l'année dernière - parte. Impossible à dire à mon niveau).