Source : https://www.meilleursagents.com/wikimmo ... mmobilier/1. Boom des zones rurales… Mais pas pour autant d’exode urbain !
Entre les confinements, le développement du télétravail et le besoin d’espace comme de verdure, l’appétit des candidats à la propriété pour les maisons s’est accru. À tel point que les prix ont augmenté quasiment deux fois plus vite que ceux des appartements (+6% contre + 3,4% en un an). Et ce, dans tout l’Hexagone. Bien que généralisée, cette hausse révèle néanmoins quelques disparités !
Les prix en zone rurale ont retrouvé leur niveau de 2008 avec une accélération plus marquée au cours des 18 derniers mois. Ce regain d’attractivité se traduit par une hausse des volumes de ventes annuelles (+13% depuis le 1er mars 2020). De plus, 33% des biens en zone rurale trouvent preneur au prix (vs 21% avant le début de la pandémie) !
2. Le concept de résidence semi-principale boosté par la crise sanitaire
Les résidences secondaires ont la cote !
Si 12% de Français sont actuellement propriétaires d’un tel bien, ils sont désormais 17% à envisager de sauter le pas*.
C’est la mer qui séduit les porteurs de projet. Grandes gagnantes de la crise sanitaire, les stations balnéaires ont vu leurs prix exploser. Alors qu’ils n’avaient progressé que de +4,6% l’an dernier, ils ont bondi de 12,3% cette année.
Légèrement en retrait, la campagne (+9,4%) et la montagne (+8,8%) réalisent elles-aussi de belles performances.
De manière indirecte, en favorisant le développement du télétravail, la crise a boosté le marché des résidences secondaires et accéléré le concept de résidence semi-principale. Plus de 6 télétravailleurs sur 10* déclarent avoir passé plus de temps dans leur résidence secondaire durant la crise, et 40%* des télétravailleurs réguliers envisagent d’y passer près de la moitié de l’année.
Cependant, ce phénomène est à relativiser selon les territoires concernés. En effet, Meilleurs Agents distingue trois segments : les secteurs péri-urbains, les zones de résidences secondaires et les communes plus isolées. Si les deux premiers connaissent des hausses de prix exceptionnelles (respectivement +9,7% et +9,4% en un an), les communes les plus isolées restent pour leur part en retrait (seulement +1,7%).
3. Vers une nouvelle géographie immobilière !
Dans les plus grandes villes, les grandes banlieues gagnent en attractivité au détriment des centres. L’exemple le plus flagrant de ce mouvement est donné par Paris ! Alors que les prix intra-muros ont reculé de 1,5% depuis septembre 2020, ils ont bondi de 8,3% en grande banlieue.
Les villes moyennes s’en sortent mieux et échappent au phénomène de désamour. En un an, les agglomérations du Top 40** ont ainsi vu leurs tarifs progresser de +4,9% en cœur de ville et de 5,8% en grande banlieue. Ainsi, les villes moyennes profitent de la crise à l’instar de Brest (+8,2%), Angers (+7,4%), Reims (+6,9%), Quimper (+6,8%) ou encore Orléans (+6,2%).
Date : 07/09/2021