Guerre en Ukraine : l'impact du conflit sur le secteur de l'immobilier

Articles de presse ayant l'immobilier pour centre d'intérêt
Message
Auteur
Avatar du membre
lecriminel
~~+
~~+
Messages : 28716
Enregistré le : 01 oct. 2005, 20:34

Re: Guerre en Ukraine : l'impact du conflit sur le secteur de l'immobilier

#51 Message par lecriminel » 27 mars 2022, 12:01

mrtj a écrit :
27 mars 2022, 11:29
L'inflation est bien devant nous mais se rapproche assez vite.
faut voir le bon coté, si elle est suffisamment forte, on sera tous millionnaires !
Le résultats objectifs chez nous : 90% de la population éligible vaccinée en un an. Si on était resté à la chloroquine on serait tous mort. Mais ca doit être un détail.

Korn
~~+
~~+
Messages : 5977
Enregistré le : 01 févr. 2019, 17:00

Re: Guerre en Ukraine : l'impact du conflit sur le secteur de l'immobilier

#52 Message par Korn » 07 avr. 2022, 19:36

Immobilier : tous les voyants sont au rouge

https://www.bfmtv.com/economie/immobili ... 70452.html

Bon résumé

Avatar du membre
pierga
Messages : 1220
Enregistré le : 09 août 2020, 08:41

Re: Guerre en Ukraine : l'impact du conflit sur le secteur de l'immobilier

#53 Message par pierga » 08 avr. 2022, 11:00

depuis 30 années (?) la part du budget de ménages consacrée au logement... monte monte monte
Il est grand temps que la pente s'inverse...
Et je prédit la chute bien plus rapide que la montée.
que l'immobilier serve à se loger et pas à spéculer, c'est bien aussi .

Avatar du membre
IMMOLOLO
-+
-+
Messages : 2074
Enregistré le : 13 déc. 2015, 18:20

Re: Guerre en Ukraine : l'impact du conflit sur le secteur de l'immobilier

#54 Message par IMMOLOLO » 08 avr. 2022, 12:57

Tu ne prends pas beaucoup de risques en prédisant une chute. Reste à savoir quand ?
« Réfléchir, c'est difficile. C'est pourquoi la plupart des gens jugent. »

Hickson49
Messages : 1270
Enregistré le : 07 déc. 2017, 08:10

Re: Guerre en Ukraine : l'impact du conflit sur le secteur de l'immobilier

#55 Message par Hickson49 » 08 avr. 2022, 13:11

pierga a écrit :
08 avr. 2022, 11:00
depuis 30 années (?) la part du budget de ménages consacrée au logement... monte monte monte
Il est grand temps que la pente s'inverse...
Et je prédit la chute bien plus rapide que la montée.
que l'immobilier serve à se loger et pas à spéculer, c'est bien aussi .
Je le souhaite de toutes mes forces aussi... Mais je n'y crois pas franchement. L'immo va probablement tres legerement baisser en moyenne, a cause des zones sinistres, loin de l'emploi et des services publics. Mais en parite de pouvoir d'achat il ne va faire que s'apprecier jusqu'a ce qu'il y ai un "evenement" en France type printemp arabe ou revolution islamique Iranienne.

Le business model de l'immo locatif en particulier est bien trop parfait pour disparaitre.
Qu'importe la hausse des taux, puisque ce sont les contribuables qui rembourses les prets des investisseurs (via les differents dispositifs de defiscalisation, LMNP, censi bouvard, pinel, sci, av, etc...)
Lorsque les locataires ne sont plus solvables, on enfonce la main plus profond dans la poche des contribuables pour solvabiliser la chaire a loyer (via APL, et autres aides).
Les investisseurs deja installes ont des patrimoines stratospheriques, les garanties et le cash flow sont donc largements suffisant pour les nouveaux investissements, et la concurrence avec les acheteurs de RP sera d'autant plus facile a depasser.

Les politiques, eux aussi tous investis en immo se mettent d'accord pour organiser la rarete du foncier en ranconnant les permis de construire et en imposant des normes de plus en plus folles aux nouveaux entrants, tout en important des immigres par millions pour verrouiller l'acces aux logements sociaux.

Lorsqu'on y reflechi bien, ce sont comme d'habitude les primo-accedants/ jeunes qui vont devoir se serrer la ceinture, leur niveau de vie est deja deux ordres de grandeurs en dessous de ceux de leurs parents et va continuer a baisser.

Bref, les francais boufferont de la 'Mot2Cambronne', feront une croix sur les rares loisirs qui leur restent en dehors de l'abrutissage sur les plateformes numeriques, mais ils continueront a tout mettre dans l'immo jusqu'a la mort (directement, ou via leurs impots).
wef a écrit :You'll own nothing. And you'll be happy

Avatar du membre
crispus
~~+
~~+
Messages : 11901
Enregistré le : 11 août 2007, 12:44

Re: Guerre en Ukraine : l'impact du conflit sur le secteur de l'immobilier

#56 Message par crispus » 08 avr. 2022, 13:13

La demande en immo reste forte. Mais ce sont les banques qui décident. Depuis un an je vois pas mal de biens vendus "au prix" en quelques jours... Mais qui réapparaissent sur le marché après refus de prêt. Pour certaines, 2 voire 3 fois. :roll:

Avatar du membre
pierga
Messages : 1220
Enregistré le : 09 août 2020, 08:41

Re: Guerre en Ukraine : l'impact du conflit sur le secteur de l'immobilier

#57 Message par pierga » 08 avr. 2022, 13:41

Hickson49 a écrit :
08 avr. 2022, 13:11


Le business model de l'immo locatif en particulier est bien trop parfait pour disparaitre.
C'est peut-être vrai pour les grandes sociétés mais pas pour la personne qui à 1 ou 2 appartements à louer...
Pour ces petits propriétaires... bonjour les locations avec tout les emmerdements attachés ! (les exemples de locataires indélicats sont légion )

Dans la prochaine conjoncture (immobilier en berne) il va être bien plus simple de spéculer sur les actions en bourse plutôt que dans l'immobilier.

Korn
~~+
~~+
Messages : 5977
Enregistré le : 01 févr. 2019, 17:00

Re: Guerre en Ukraine : l'impact du conflit sur le secteur de l'immobilier

#58 Message par Korn » 08 avr. 2022, 13:55

Hickson49 a écrit :
08 avr. 2022, 13:11
pierga a écrit :
08 avr. 2022, 11:00
depuis 30 années (?) la part du budget de ménages consacrée au logement... monte monte monte
Il est grand temps que la pente s'inverse...
Et je prédit la chute bien plus rapide que la montée.
que l'immobilier serve à se loger et pas à spéculer, c'est bien aussi .
Je le souhaite de toutes mes forces aussi... Mais je n'y crois pas franchement. L'immo va probablement tres legerement baisser en moyenne, a cause des zones sinistres, loin de l'emploi et des services publics. Mais en parite de pouvoir d'achat il ne va faire que s'apprecier jusqu'a ce qu'il y ai un "evenement" en France type printemp arabe ou revolution islamique Iranienne.

Le business model de l'immo locatif en particulier est bien trop parfait pour disparaitre.
Qu'importe la hausse des taux, puisque ce sont les contribuables qui rembourses les prets des investisseurs (via les differents dispositifs de defiscalisation, LMNP, censi bouvard, pinel, sci, av, etc...)
Lorsque les locataires ne sont plus solvables, on enfonce la main plus profond dans la poche des contribuables pour solvabiliser la chaire a loyer (via APL, et autres aides).
Les investisseurs deja installes ont des patrimoines stratospheriques, les garanties et le cash flow sont donc largements suffisant pour les nouveaux investissements, et la concurrence avec les acheteurs de RP sera d'autant plus facile a depasser.

Les politiques, eux aussi tous investis en immo se mettent d'accord pour organiser la rarete du foncier en ranconnant les permis de construire et en imposant des normes de plus en plus folles aux nouveaux entrants, tout en important des immigres par millions pour verrouiller l'acces aux logements sociaux.

Lorsqu'on y reflechi bien, ce sont comme d'habitude les primo-accedants/ jeunes qui vont devoir se serrer la ceinture, leur niveau de vie est deja deux ordres de grandeurs en dessous de ceux de leurs parents et va continuer a baisser.

Bref, les francais boufferont de la 'Mot2Cambronne', feront une croix sur les rares loisirs qui leur restent en dehors de l'abrutissage sur les plateformes numeriques, mais ils continueront a tout mettre dans l'immo jusqu'a la mort (directement, ou via leurs impots).
L'évènement, il est là et se nomme le revirement des politiques monétaires (dernièrement largement acté aux USA). Revirement subi car l'explosion des prix des matériaux conduit à la catastrophe et à la récession.
Ils auraient bien aimé une bonne inflation du type 3-5% pendant plusieurs années, mais ils ont créé un tsunami inflationniste à très court terme sur les composants nécessaires aux industries.
Si on passe d'une politique monétaire ultra-accomodante à un resserement monétaire tout sauf envisagé il y quelques mois, c'est que ça va mal.

Ce qui drive le marché immobilier, ce sont les conditions de financement, le reste c'est bon pour les discours d'agents immobiliers.


https://www.lesechos.fr/finance-marches ... on-1398999

"Les « minutes » de la dernière réunion de politique monétaire de la Réserve fédérale américaine confirment sa ligne dure face à l'inflation. De nombreux banquiers centraux se sont montrés favorables à une accélération de la remontée des taux d'intérêt et à une réduction du bilan de la banque centrale, qui a gonflé pendant la crise. "
Modifié en dernier par Korn le 08 avr. 2022, 14:43, modifié 1 fois.

supermascotte
-+
-+
Messages : 1761
Enregistré le : 05 avr. 2020, 10:58

Re: Guerre en Ukraine : l'impact du conflit sur le secteur de l'immobilier

#59 Message par supermascotte » 08 avr. 2022, 14:08

crispus a écrit :
08 avr. 2022, 13:13
La demande en immo reste forte. Mais ce sont les banques qui décident. Depuis un an je vois pas mal de biens vendus "au prix" en quelques jours... Mais qui réapparaissent sur le marché après refus de prêt. Pour certaines, 2 voire 3 fois. :roll:
C'est rien par rapport à ce qu'il va se passer dans les mois/années à venir.

Avec une inflation actuellement à 8% aux US et 7% en UE qui risque de s'installer dans le temps, les banques centrales n'ont pas d'autre choix que d'intervenir vigoureusement pour contenir l'inflation. Ca veut dire que les banques centrales vont devoir remonter leurs taux à 3-4% minimum. (si on compare aux années 80s, à titre de comparaison en 1981, l'inflation était de 13% en France et les taux d'intérêts étaient à 17%)

Avec des taux d'intérêts à plus de 3-4% et une inflation à 7%, il y aura plus grand monde qui aura encore les moyens d'acheter un bien immobilier.

A titre d'illustration, avec des taux directeurs à 3.50%, les taux de crédits immobilier + assurance tourneront aux alentours de 5%, versus 1.50% - 2.00% actuellement, soit un coût du crédit 29% plus cher !!! Et ça, c'est sans compter l'inflation qui viendrait rogner le pouvoir d'achat sur le reste à vivre et sans compter la probable récession qu'induirait une remontée des taux.

Répondre