Hickson49 a écrit : ↑24 juil. 2022, 00:46
Les "délinquants" on va se calmer. Il s'agit d'un contrat entre deux parties, et l'une d'entre elle a priori ne respecte pas sa part.
Le propriétaire intelligent, soit
x - loue un bien de qualité, rénové et qui est à même d'attirer un locataire solvable
x- prends une assurance loyer impayés
A priori il n'a fait ni l'un ni l'autre pour maximiser ses rentes en prenant un risque, je vais clairement pas pleurer pour ces preneur en otage de logement (puis rançon).
A quel moment dit on que le logement n'est pas de bonne qualité? A quel moment dit on que le locataire n'est pas solvable? (ils ont payé pendant presque 3 ans. Et, les locataires ne sont pas en train de rechercher comment survivre. Ils sont partis en vacance. C'est d'ailleurs parce qu'ils sont partis en vacance que les propriétaires ont pu rentrer dans le logement et virer les affaires)
On peut même penser que, si le logement avait des gros problèmes, vu le profil des locataires, ils l'auraient signalé depuis longtemps.
A quel moment dit on qu'ils n'ont pas pris d'assurance loyers impayés? (On ne le sait pas. Mais, dans tous les cas, cela ne fonctionne pas comme vous semblez le penser. Une assurance ne paiera jamais infiniment des impayés. Il y a une date de fin et des carences).
J'ai l'impression que vous êtes par principe avec les locataires/contre les propriétaires.
C'est la seule explication que je vois au fait de raconter n'importe quoi à ce point. Comme si arrêter de payer son loyer et de rester dans un logement alors que des huissiers sont intervenus était "respecter sa part du contrat".
Dans cette histoire, il n'est nullement question de marchand de sommeil.
C'est un couple avec un commerçant (qui a besoin de se constituer une retraite plus d'un salarié standard) qui a loué presque 3 ans un bien sans problème et qui a voulu le récupérer. Les locataires ont alors dit qu'ils n'avaient pas le droit (pour des raisons peut-être légitimes, on ne sait pas), ont continué à y habiter mais ont arrêté de payer leur loyer.
Le courrier de fin de bail a été envoyé en Octobre et les locataires ont arrêté de payer en Février. Avant même la fin du bail de 3 ans qui se terminait en Mai.
C'est comme si les banques s'amusaient à prêter ni.porte quoi à nimporte qui et allaient ensuite engager une bande de mercenaire pour racketter les debiteurs en défaut.
Encore une fois, personne n'a dit que les locataires n'étaient pas solvables, que le logement était indigne ou en mauvais état. Personne n'a dit non plus qu'il n'y avait pas d'assurance loyers impayés.
C'est plutôt comme si Hickson49 voulait démissionner et qu'il pensait pouvoir le faire moyennant une période de préavis. Mais que son employeur n'était pas d'accord pour une raison de contrat.
Qu'il avait en plus décidé sans raison d'arrêter de le payer. Et, qu'on lui disait qu'il est obligé de continuer à travailler pour cet employeur jusqu'en 2024 qui avait toutes les chances de continuer de ne pas le payer.
Que Hickson49 décidait, puisque l'employeur ne le payait plus de depuis 6 mois, de ne pas travailler pour cet employeur et de casser au passage un peu de matériel de l'entreprise.
Et que quelqu'un passant par là dise que c'était de la faute d'Hickson49. Il n'avait qu'à mieux choisir son employeur et faire un travail de meilleur qualité (sans même savoir de quelle qualité est son travail et sans que l'employeur ne s'en plaint).
On peut toujours dire que les bailleurs ne sont pas assez professionnels. Mais, cela ne justifie en aucun cas le comportement des locataires, et on ne voit pas bien quel était le tord des propriétaires avant qu'ils aient récupéré leur logement dans le cas présent.
Les propriétaires ont un tord (qui est important) : Avoir voulu reprendre brutalement et illégalement leur logement avant le jugement. Jugement qui n'aurait pas permis - même si tous les tords avaient été pour les locataires et qu’il n’y a pas d’appel possible du jugement - de le récupérer avant Mai 2024 (ou Mai 2023 s'il y a une erreur dans l'article). Ils paieront très probablement assez cher pour ca.
On peut dans un premier temps condamner la justice qui est beaucoup trop lente (c'est son tord principal) et clémente dans ce genre d'affaire (pour peu que les locataires remboursent quelques loyers, cela a de bonnes chances de repartir pour un tour) en France.
Dans un deuxième temps, le comportement des locataires qui ne paient plus leur loyer alors qu'ils sont très bien dans leur logement et veulent même y rester plus longtemps.
Dans un troisième temps, le comportement des propriétaires qui se sont introduit illégalement dans le logement pour le récupérer et ont étalé les affaires des locataires indélicats dans la rue (ils auraient pu faire le choix du garde meuble payé pour x mois par exemple).
"un chômage supérieur à 15%" & "Peut-être que l'immobilier ne baissera que de 20%. Mais peut-être qu'à -20%, l'immobilier sera encore jugé trop cher" supermascotte en 2020 (covid)