En attendant, pour les investisseurs, l'effet kisskool se situe plus largement dans le durcissement des règles du HCSH.
HCSF et investissement locatif : noces illusoires
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Outre le durcissement des normes pour l’endettement des emprunteurs, le régulateur a précisé quelques règles sur le calcul de l’endettement en janvier 2021, faisant notamment état de l’obligation de prise en compte de l’intégralité des revenus et des charges. Concrètement, cela signifie la disparition du principe de calcul par différentiel. Jusqu’ici, certaines banques n’appliquaient encore que la différence entre les loyers encaissés avec la charge d’emprunt correspondant, et affectaient le solde obtenu soit en déduction des revenus, soit en augmentation des charges. Mais en leur demandant d’abandonner cette règle de calcul, on va faire peser l’intégralité de la charge d’emprunt sur le poids des charges, risquant d’alourdir les taux d’endettement dans le même temps.
Un autre élément d’importance est que les encours d’emprunt existants sont repris selon les nouvelles règles de calcul dès présentation d’un nouveau projet. Autant dire que les multi-investisseurs qui misaient sur l’effet de levier des bonnes opérations précédentes sont attrapés par les nouvelles règles.
Dernière précision du HCSF : la comptabilisation des charges d’assurance de prêt dans le calcul de l’endettement. Si cette pratique était déjà en vigueur dans une majorité d’établissements bancaires, ceux-ci l’appliquaient strictement pour la résidence principale, et de façon parfois allégée dans le cadre des emprunts sur du locatif.