La pertinence d'un investissement ne se mesure pas à l'inflation mais aux alternatives d'investissement.lecriminel a écrit : ↑01 sept. 2023, 10:07c'est sûr que si tu penses que à un endroit et à une époque où l'inflation est de 10%, tu crois qu'il vaut mieux acheter à N plutôt qu'à N+1 alors que les prix immo n'ont pris qu'un pour cent, alors tu trouveras toujours qu'il faut acheter le plus tôt possible.Vincent92 a écrit : ↑31 août 2023, 17:25Ceci dit, même dans un scénario où tu te trompes (que c'est plus cher d'acheter dans le futur), il finira peut être par acheter plus cher au global (prix, cout crédit, etc.).
Simplement parce que, vieillissant (plus d'apport, meilleur salaire, etc.) ou l'inflation faisant, il pourra se permettre d'acheter plus cher.
Mais tu as tort.
Si l'inflation est de 10% et que le meilleur placement que tu pouvais faire "raisonnablement"/vraisemblablement (pas de dire que tu pouvais acheter un ticket de loto gagnant pour comparer) était de 4%, alors celui qui a investi à 4% aura bien fait. Quand bien même il aura perdu en pouvoir d'achat sur cette partie de capital (si l'inflation est représentative de sa consommation).
De même que si l'inflation est de 0% mais qu'un placement sans risque offre 3% de rendement (situation étrange, mais admettons), si tu obtiens 2% de rendement, ton placement n'aura pas été très pertinent. Quand bien même tu auras gagné un peu d'argent (ce qui est déjà mieux que rien).
De plus, quand tu achètes avec un crédit long, tu ne subies que faiblement l'inflation (c'est quelqu'un d'autre, ou plutôt souvent personne en vérité, qui paie à ta place au départ).
Tu paies déjà des intérêts d'emprunts, donc il ne faut pas compter deux fois la même chose.
Tu subies uniquement l'inflation sur l'apport + le capital remboursé de gré à gré (avec à chaque remboursement moins d'inflation donc).
C'est assez commun de penser qu'un acheteur à crédit long subit aussi pleinement l'inflation. Mais, c'est assez faux.