Je crois que Claire n'a pas bien compris. Les acheteurs sont rois face aux vendeurs contraints, pas les autres.
Et si je comprend, c'est une vendeuse contrainte
Je crois que Claire n'a pas bien compris. Les acheteurs sont rois face aux vendeurs contraints, pas les autres.
Une vendeuse contrainte "qui n'en dort pas la nuit". Mais, qui envisage quand même maintenant d'abandonner tous ses projets et de ne plus vendre.
Sauf que c'est lui qui se fait visiter.lecriminel a écrit : ↑12 déc. 2023, 10:27un vendeur qui ne veut pas vendre au prix du marché, on n'appelait pas ça des vendeurs touristes ?
et ils font quoi de leur nouveau bien ? ils le vendent en prêt relais ?Vincent92 a écrit : ↑12 déc. 2023, 09:22Avec ces exemples de personnes, comme Claire, qui ont acheté et tout planifié pour partir ailleurs, qui sont partis sur une estimation plutôt haute (« on avait des estimations entre 480 000 euros et 650 000 euros », mise en vente à 620 000), qui ont un prêt relais à échéance courte et sont donc dans l’urgence mais qui finalement se pose la question de ne plus vendre et revenir à leur vie d’avant. D’attendre un moment plus clément pour vendre, on voit quand même qu’il y a une sacré résistance quand le prix baisse.
Il y a des seuils psychologiques.
De ce que je comprends, la personne dont je parle a acheté un appartement dans une autre région. Vu qu'elle n'arrive pas à vendre au prix actuel, il se pose la question de mettre en location l'appartement.lecriminel a écrit : ↑12 déc. 2023, 10:55et ils font quoi de leur nouveau bien ? ils le vendent en prêt relais ?Vincent92 a écrit : ↑12 déc. 2023, 09:22Avec ces exemples de personnes, comme Claire, qui ont acheté et tout planifié pour partir ailleurs, qui sont partis sur une estimation plutôt haute (« on avait des estimations entre 480 000 euros et 650 000 euros », mise en vente à 620 000), qui ont un prêt relais à échéance courte et sont donc dans l’urgence mais qui finalement se pose la question de ne plus vendre et revenir à leur vie d’avant. D’attendre un moment plus clément pour vendre, on voit quand même qu’il y a une sacré résistance quand le prix baisse.
Il y a des seuils psychologiques.
Ces prêts relais sont ultra dangereux, des pièges à "haussiers" qui surestiment le niveau du marché immo et donc n'arrivent pas à vendre vite. Comme ils surestiment le marché, quand ils voient un bien normal, ils pensent que c'est une affaire du tonnerre et ça les décide à prendre un prêt relais pour ne pas rater "l'opportunité d'une vie". Valable également pour ceux qui croient que les prix ne font que monter (donc ont intérêt à acheter au plus tôt et vendre au plus tard). Ce sont des déséquilibrés qui en effet présentent d'autres tares comme une aversion à la vente sous un prix sorti du chapeau.
Pour l'heure, elle envisage de transformer son prêt-relais en prêt immobilier classique et à mettre en location son appartement pour rembourser les mensualités
Un acheteur ou un vendeur sont considérés comme touristes s'ils connaissent plus ou moins le prix du marché et imaginent pouvoir vendre ou acheter à un prix hors de l'écart type. A priori, ce n'est pas son cas. Elle pensait que cela valait xxxk€ puis elle a baissé son prix petit à petit. Jusqu'à un prix où elle remet en cause la décision de vendre.lecriminel a écrit : ↑12 déc. 2023, 10:27un vendeur qui ne veut pas vendre au prix du marché, on n'appelait pas ça des vendeurs touristes ?
le corolaire des acheteurs touristes, ce serait les vendeurs guides (touristiques) ?Praséodyme a écrit : ↑12 déc. 2023, 10:37Sauf que c'est lui qui se fait visiter.lecriminel a écrit : ↑12 déc. 2023, 10:27un vendeur qui ne veut pas vendre au prix du marché, on n'appelait pas ça des vendeurs touristes ?
d'accord, cela dit, j'imagine le prix d'achat pré-hausse des taux et je pense que le rendement qu'elle peut obtenir, en tout cas pour le moment, sera très largement inférieur au taux d'emprunt. Mais ça lui évite de revendre et de faire face à son bilan, alors qu'en louant à perte (je doute que ce genre de personnes intègre les vacances, la gestion (autre région), les frais, les imprévus dans leur calcul) elle peut faire l'autruche, ce qui est à mon avis le plus important pour sa santé si ça lui permet de retrouver le sommeil. Ca peut se révéler gagnant, ou perdant (jolies galères possibles pour un bailleur débutant et perclus de blocages psychologiques, loin de chez lui pour un bien largement surpayé)
On n'a aucun chiffre et on ne sait pas ce qu'elle fera dans x temps. Mais, c'est effectivement probablement le cas à l'instant T=0.lecriminel a écrit : ↑12 déc. 2023, 11:26d'accord, cela dit, j'imagine le prix d'achat pré-hausse des taux et je pense que le rendement qu'elle peut obtenir, en tout cas pour le moment, sera très largement inférieur au taux d'emprunt. Mais ça lui évite de revendre et de faire face à son bilan, alors qu'en louant à perte (je doute que ce genre de personnes intègre les vacances, la gestion (autre région), les frais, les imprévus dans leur calcul) elle peut faire l'autruche, ce qui est à mon avis le plus important pour sa santé si ça lui permet de retrouver le sommeil. Ca peut se révéler gagnant, ou perdant (jolies galères possibles pour un bailleur débutant et perclus de blocages psychologiques, loin de chez lui pour un bien largement surpayé)
Et c'est censé être le meilleur marché du monde...
Korn a écrit : ↑12 déc. 2023, 15:01Elle habite où exactement Mumu?
Si c'est le 92, elle est dans la 'Mot2Cambronne'. Mise à jour novembre des DMTO :
septembre 2020 769 502 410
octobre 2020 929 362 422
novembre 2020 852 399 044
TOTAL 2 551 263 876
septembre 2021 983 709 889
octobre 2021 890 514 244
novembre 2021 741 613 884
TOTAL 2 615 838 017
septembre 2022 878 018 333
octobre 2022 803 679 089
novembre 2022 654 657 000
TOTAL 2 336 354 422
septembre 2023 536 173 089
octobre 2023 544 808 289
novembre 2023 381 169 200
TOTAL 1 462 150 578
C'est une boucherie en IDF.
Ces chiffres relativisent aussi la legende des montagnes de cash qui se deversent dans les departements a fort revenu et qui finalement ne limitent que marginalement l'impact de la hausse des taux sur le marche.Korn a écrit : ↑12 déc. 2023, 15:01Elle habite où exactement Mumu?
Si c'est le 92, elle est dans la 'Mot2Cambronne'. Mise à jour novembre des DMTO :
septembre 2020 769 502 410
octobre 2020 929 362 422
novembre 2020 852 399 044
TOTAL 2 551 263 876
septembre 2021 983 709 889
octobre 2021 890 514 244
novembre 2021 741 613 884
TOTAL 2 615 838 017
septembre 2022 878 018 333
octobre 2022 803 679 089
novembre 2022 654 657 000
TOTAL 2 336 354 422
septembre 2023 536 173 089
octobre 2023 544 808 289
novembre 2023 381 169 200
TOTAL 1 462 150 578
C'est une boucherie en IDF.
La hausse nourrit la hausse.
L'angoisse. Je l'ai déjà dit sur une autre file mais j'ai un proche dans cette situation. Il ne dort plus.crispus a écrit : ↑12 déc. 2023, 09:04Il manque le lien vers l'article (édit : pas vu plus haut )
https://www.francetvinfo.fr/economie/im ... 22690.html28% de baisse sans vendre mais on ignore le montant de la surévaluation initale. Le prêt-relais étant de 340000 €, il reste 109000€ de marge avant la négative equity...Son bien est d'abord mis en vente à 620 000 euros, un prix situé dans la fourchette des estimations réalisées. Un an et demi après la souscription de son prêt-relais, la maison de cette mère de deux enfants est désormais affichée à 449 000 euros, bien en dessous de la plus basse estimation. Mais rien n'y fait. A moins de six mois de l'échéance de son crédit, elle n'a toujours pas trouvé preneur. "J e ne passe plus une nuit tranquille. Je me réveille chaque jour en me rappelant que la maison n'est toujours pas vendue et que je suis dans la galère totale, s'inquiète-t-elle. Je regrette d'être passée par le prêt-relais."
Merci !Korn a écrit : ↑12 déc. 2023, 16:13https://www.igedd.developpement-durable ... a1652.html
Il suffit de cliquer sur le département visé.
Moche
Cumulé sur 12 mois, on est à -18,3% en octobre, et -20,8% en novembre, si je ne me trompe pas ?Korn a écrit : ↑12 déc. 2023, 17:12-31% au niveau national sur le mois d'octobre 2023 versus mois octobre 2022.
Nous finissons l'année avec des taux supérieurs de 2% à ceux de fin 2022. Le début d'année devrait sauver l'année avec un -20% (2023 versus 2022 en année pleine). Mais on n'est clairement plus sur ces bases là.
A voir ce que la baisse des prix donnera car elle redonne du pouvoir d'achat dans les départements les plus avancés.
surtout pour les impôts locaux ...
"4. Date de l’acte et date de perception des droits
Sur l'exercice fait de Septembre à Novembre, on est à -17,1% de crédits accordés et -24,2% en montant entre 2022 et 2023 en national d'après crédit logement.Romario a écrit : ↑12 déc. 2023, 17:21Cumulé sur 12 mois, on est à -18,3% en octobre, et -20,8% en novembre, si je ne me trompe pas ?Korn a écrit : ↑12 déc. 2023, 17:12-31% au niveau national sur le mois d'octobre 2023 versus mois octobre 2022.
Nous finissons l'année avec des taux supérieurs de 2% à ceux de fin 2022. Le début d'année devrait sauver l'année avec un -20% (2023 versus 2022 en année pleine). Mais on n'est clairement plus sur ces bases là.
A voir ce que la baisse des prix donnera car elle redonne du pouvoir d'achat dans les départements les plus avancés.
on devrait s'approcher des -23% je pense à fin d'année.
C'est ballot en pleine reprise en V
Pour la possibilité de lui coller une THRS à un tarif qui va pouvoir devenir très élevé grâce au découplement avec le taux de la TF, et ce sans la moindre conséquence électorale.Praséodyme a écrit : ↑12 déc. 2023, 09:46En quoi les AirB&B sont une poule aux oeufs d'or pour les collectivités ?Qqun_de_Passage a écrit : ↑08 déc. 2023, 09:01En tout cas pour les « vraies » résidences secondaires, l’avenir s’assombrit. Pour les RBnB par contre, finalement pas sûr que les communes luttent sérieusemt contre une telle poule aux œufs d’or potentielle.
Par « lutte sérieuse », j’entends l’application des mécanismes de compensation ou d’interdiction de changement de destination des locaux initialement destinés à l’habitation (vs activité commerciale hôtelière).
Pas pour la taxe de séjour de 0,90 € j'imagine (sans parler de l'exonération de TVA, ça c'est le contribuable national qui rince).
Bon, l'offre accrue d'hébergement doit augmenter la fréquentation touristique. Les retombées sont sans doute plus modérées dans la restauration que le reste vu que l'intérêt de louer un studio avec frigo et kitchenette c'est de pouvoir non seulement y dormir mais aussi y casser la graine.
Si on compte qu'un AirB&B c'est un touriste en plus 120 jours par an, mais un habitant de moins à l'année, le bilan est moins intéressant.
Oh ben non, on n'a pas encore vu le fond, alors qu'on y est peut-être déjà ! Hâte de voir les DDM des compromis de novembre, çàd les DDM du mois de mars 2024. Le -50% vs les DDM de mars 2023 sera le minimum !Korn a écrit : ↑12 déc. 2023, 17:35"4. Date de l’acte et date de perception des droits
Le mois figurant dans les tableaux est celui de la perception des droits.
Avant septembre 2011, les droits étaient perçus et comptabilisés par la DGFiP en moyenne 1,7 mois après la signature de l’acte chez le notaire. A titre d’exemple, les droits perçus en mars 2010 correspondent à des actes signés approximativement en janvier 2010.
Ce délai moyen a diminué à partir de septembre 2011, pour s’établir à 1 mois pour les actes signés à partir de janvier 2012, le délai dont disposent les notaires pour adresser un acte de vente à la conservation des hypothèques ayant été raccourci de 2 mois à 1 mois. Ce raccourcissement a engendré une augmentation temporaire du flux mensuel d’enregistrements. "
On en avait parlé il y a quelques semaines.
Délai moyen entre le compromis et l'acte de vente : 3 mois
Délai entre l'acte de vente et la perception des DMTO : 1 mois
Nous pouvons donc considérer que ces données ne sont pas encore assises sur le pic des taux de crédits.
On reprend souvent les chiffres crédit logement ici.Vincent92 a écrit : ↑12 déc. 2023, 17:36Sur l'exercice fait de Septembre à Novembre, on est à -17,1% de crédits accordés et -24,2% en montant entre 2022 et 2023 en national d'après crédit logement.Romario a écrit : ↑12 déc. 2023, 17:21Cumulé sur 12 mois, on est à -18,3% en octobre, et -20,8% en novembre, si je ne me trompe pas ?Korn a écrit : ↑12 déc. 2023, 17:12-31% au niveau national sur le mois d'octobre 2023 versus mois octobre 2022.
Nous finissons l'année avec des taux supérieurs de 2% à ceux de fin 2022. Le début d'année devrait sauver l'année avec un -20% (2023 versus 2022 en année pleine). Mais on n'est clairement plus sur ces bases là.
A voir ce que la baisse des prix donnera car elle redonne du pouvoir d'achat dans les départements les plus avancés.
on devrait s'approcher des -23% je pense à fin d'année.
Dans un contexte de ralentissement du marché de l'immobilier, des vendeurs qui devront rembourser leur prêt-relais dans les prochains mois racontent à franceinfo leurs difficultés pour trouver un acheteur, malgré leurs baisses de prix successives.
Claire* était loin d'imaginer que la vente de sa maison à Lyon serait une telle source d'angoisse. Au printemps 2022, lorsqu'elle décide de déménager en Isère pour se rapprocher de sa famille, cette ancienne employée dans l'industrie pharmaceutique souscrit à un crédit immobilier de 118 000 euros sur dix ans ainsi qu'à un prêt-relais de 340 000 euros. Une avance de trésorerie qui lui permet de financer son nouveau logement et de s'y installer, sans attendre d'avoir un acheteur pour l'ancien.
A l'époque, alors que le marché de l'immobilier est encore dynamique, Claire, 45 ans, ne voit "aucune raison" que sa maison, dotée d'un jardin de 100 m2 et située dans "un secteur demandé" de Lyon, "ne se vende pas". Son bien est d'abord mis en vente à 620 000 euros, un prix situé dans la fourchette des estimations réalisées. Un an et demi après la souscription de son prêt-relais, la maison de cette mère de deux enfants est désormais affichée à 449 000 euros, bien en dessous de la plus basse estimation. Mais rien n'y fait. A moins de six mois de l'échéance de son crédit, elle n'a toujours pas trouvé preneur. "Je ne passe plus une nuit tranquille. Je me réveille chaque jour en me rappelant que la maison n'est toujours pas vendue et que je suis dans la galère totale, s'inquiète-t-elle. Je regrette d'être passée par le prêt-relais."
Ce type de crédit fonctionne comme un "découvert géant" octroyé par la banque pour une durée de 12 à 24 mois, "afin de vous permettre de vous positionner rapidement sur le bien que vous souhaitez acheter", résume Cécile Roquelaure, directrice des études pour le courtier Empruntis. Cette option est particulièrement prisée par les ménages qui ont un "coup de cœur" pour un logement, expose l'experte, ou en cas de changement de vie personnelle ou professionnelle qui nécessite un déménagement rapide. La somme prêtée varie entre 60% et 80% de l'estimation du bien à vendre, selon la société de courtage immobilier. Tant que le logement n'est pas vendu, l'emprunteur verse uniquement des intérêts.
Mais dans le contexte de resserrement du marché, vendre n'est plus une mince affaire. La hausse des taux d'intérêt, qui oscillent dorénavant autour de 4%, et le durcissement des conditions d'accès aux crédits immobiliers freinent les acquéreurs. Le nombre de transactions immobilières a baissé de près de 20% entre septembre 2022 et septembre 2023, selon le Conseil supérieur du notariat. "Le retournement du marché a été violent", reconnaît Cécile Roquelaure.
Claire estime faire les frais de ce changement de conjoncture. "Le point vraiment bloquant, ce sont les banques", juge-t-elle. La quarantenaire a récemment reçu une offre au prix, mais les acheteurs ont dû se retirer faute de financement. D'autres lui ont proposé des offres inférieures de 50 000 euros à son prix et assorties d'une condition suspensive – une clause leur permettant d'annuler la transaction en cas de difficultés à vendre leur logement. Je ne peux pas me permettre d'accepter cette condition, ça va encore me faire perdre du temps", s'alarme Claire, qui doit avoir vendu sa maison d'ici le mois de mai.
Muriel ne pensait pas non plus rencontrer autant de peine pour céder son appartement de 90 m2 aux portes de Paris. Comme beaucoup de Franciliens, elle a quitté la capitale avec son conjoint après les confinements. "On en avait marre d'être en appartement et la crise du Covid nous a montré que le télétravail fonctionnait bien", raconte cette intermittente du spectacle. Grâce à un prêt-relais contracté en mai 2022, le couple s'offre une maison en Ardèche. Une solution recommandée par leur banquier et les agents immobiliers qui se montrent "très confiants" sur leur capacité à vendre rapidement, dans un contexte où les achats étaient encore dopés par des taux de crédits autour de 1%. "Le banquier s'est dit qu'un appartement en région parisienne se vendrait forcément", se remémore-t-elle.
Malgré "cinq ou six baisses de prix", et un bien affiché plus de 100 000 euros en dessous de sa valeur initiale, le couple n'a pourtant eu que "très peu de visites". " Les agences nous disent qu'elles ne vendent que des petites surfaces en ce moment. Dès qu'on est sur plus de 60 m2, c'est compliqué parce que les acheteurs n'ont pas le budget nécessaire ou ils ont des refus de prêt, explique Muriel. Si les agents immobiliers ne s'étaient pas montrés aussi confiants, je ne me serais pas orientée vers un prêt-relais."
En dépit du contexte actuel, Cécile Roquelaure estime toutefois que souscrire à un prêt-relais peut être intéressant, à condition "d'être bien accompagné", et de "bien estimer son bien". " Il faut absolument étudier le marché en regardant ce qui s'est vendu dernièrement dans le secteur, pour voir si votre bien est dans les standards et s'il est au bon prix", conseille l'experte. "Un bon prêt-relais, c'est un bien correctement estimé", insiste-t-elle.
Un bien surestimé dont la vente s'éternise, c'est ce qui est arrivé à Elsa*. Cette trentenaire, qui a déménagé en outre-mer pour profiter d'une opportunité professionnelle, cherche un acheteur depuis l'été 2022 pour sa maison en Alsace. Une "ancienne" demeure du XVIIe siècle "entièrement rénovée" par cette architecte d'intérieur et son mari. "On a changé les volumes, refait l'isolation, mis de beaux matériaux, pour en faire une maison design et charmante", vante Elsa.
"Les agences n'arrivaient pas à s'accorder sur un prix : on avait des estimations entre 480 000 euros et 650 000 euros", se souvient-elle. Le couple se fixe finalement sur un prix de vente à 595 000 euros. Un tarif "au-dessus du marché de la commune", concède Elsa, mais qui selon elle reflète le caractère atypique de leur bien et les nombreux travaux de rénovation. "Avec le recul, notre première erreur a été de mettre en vente trop cher, parce qu'on s'est laissé flatter par les estimations hautes, analyse-t-elle. La deuxième erreur, c'est qu'on n'a pas baissé le prix assez vite, alors que l'agent immobilier nous y encourageait."
Depuis l'automne, leur bien est à céder pour 439 000 euros. Soit plus de 155 000 euros de moins que le prix de vente initial. A dix mois de l'échéance de son prêt-relais, faute d'acquéreurs, Elsa réfléchit à concéder une nouvelle baisse de prix dans les prochaines semaines. "On a aussi dû se poser la question de tout abandonner et de revenir habiter en Alsace", lâche-t-elle. Une option qu'ils ont pour l'instant écartée. "Psychologiquement, c'est dur. On a reconstruit notre vie professionnelle et personnelle ailleurs, notre fille a changé d'école, on s'est vraiment implantés", se désole-t-elle.
Muriel, qui devra rembourser son prêt-relais de 240 000 euros en mai, commence aussi à lister ses options. "Début 2024, on va prendre une décision", assure-t-elle. Pour l'heure, elle envisage de transformer son prêt-relais en prêt immobilier classique et à mettre en location son appartement pour rembourser les mensualités. "Ce qui est dommage, c'est qu'il y a deux ans, on aurait emprunté à 1%. Alors que maintenant, on va emprunter à plus de 4%", lance-t-elle, amère. "C'est une solution, mais encore faut-il être finançable", tempère d'ailleurs l'experte Cécile Roquelaure.
En cas de difficultés pour vendre, la spécialiste recommande de prendre rapidement rendez-vous avec la banque. "Si vous avez signé un prêt-relais sur un an, vous pouvez négocier son rallongement" jusqu'à deux ans. Une solution qui n'est cependant "pas indolore" car "tout prêt-relais qui continue à courir vous coûte des intérêts". "Quand vous êtes arrivé au bout de la démarche de rallongement, il est dans l'intérêt de la banque et le vôtre de trouver des solutions, même s'il n'y a pas beaucoup d'options possibles", reconnaît Cécile Roquelaure.
Pour éviter ces situations, les banques sont d'ailleurs de plus en plus vigilantes dans l'octroi d'un prêt-relais, selon la directrice des études d'Empruntis. Elles regardent davantage si le projet est "bien ficelé" et "resserrent le montant du financement pour prendre une marge de sécurité" supplémentaire. "Certains établissements n'octroient des prêts-relais que si les emprunteurs ont déjà un compromis de vente" avec un acheteur.
Les emprunteurs contactés racontent de leur côté qu'ils se sentent "démunis" et "très seuls" face à leur incapacité à vendre. "J'ai fait les choses correctement et, pourtant, je me sens coupable de ne pas pouvoir rembourser mon prêt", déplore Claire, qui appelle le gouvernement à prendre des mesures pour aider "les petits propriétaires dans (sa) situation". Le ministère de l'Economie et la Banque de France ont annoncé le 4 décembre des assouplissements des règles encadrant le crédit immobilier. De simples "ajustements techniques", qui ne touchent pas "aux fondamentaux" des conditions d'emprunt actuelles, admet le gouverneur de la Banque de France.
il y a également la baisse du pouvoir d'achat. Les salaires sont très loin d'avoir suivi l"inflation.
Les salaires médians n'ont pas vocation à être propriétaire d'une maison à Lyon, hein.
Pourquoi ? Les salaires à Lyon ne sont pas spécialement élevés. Et avoir une maison (même de ville), c'est tout à fait banal. Il n'y a que toi qui crois que c'est un truc de luxe. Quant à Lyon, il n'y a aucun prestige à y habiter, vu les lascars qu'on y croise.
Je me demande s'il ne faudrait pas indiquer à l'adresse des emprunteurs dans le contrat de prêt que l'achat immobilier est un investissement avec risque de perte en capital ainsi qu'une durée minimale conseillée de détention du bien qui dépendrait du profil financier de l'acquéreur. Ça ne me semble pas compliqué à calculer au fond.Schneider a écrit : ↑13 déc. 2023, 00:39On reprend souvent les chiffres crédit logement ici.Vincent92 a écrit : ↑12 déc. 2023, 17:36Sur l'exercice fait de Septembre à Novembre, on est à -17,1% de crédits accordés et -24,2% en montant entre 2022 et 2023 en national d'après crédit logement.Romario a écrit : ↑12 déc. 2023, 17:21Cumulé sur 12 mois, on est à -18,3% en octobre, et -20,8% en novembre, si je ne me trompe pas ?Korn a écrit : ↑12 déc. 2023, 17:12-31% au niveau national sur le mois d'octobre 2023 versus mois octobre 2022.
Nous finissons l'année avec des taux supérieurs de 2% à ceux de fin 2022. Le début d'année devrait sauver l'année avec un -20% (2023 versus 2022 en année pleine). Mais on n'est clairement plus sur ces bases là.
A voir ce que la baisse des prix donnera car elle redonne du pouvoir d'achat dans les départements les plus avancés.
on devrait s'approcher des -23% je pense à fin d'année.
Petite précision, avant cette conjoncture difficile des dossiers qui étaient refusés par crédit logement pouvaient être validés avec une garantie réelle (hspd hypothèque)
Les banques privilégient l'organisme de caution car en cas de carton elles sont couvertes immédiatement et n'ont pas besoin d'intenter de procédure. Crédit logement paie la banque et se retourne contre l'emprunteur.
Mais bon nombre de dossiers passaient sans crédit logement. Ils étaient considérés comme un peu plus risqués. Ils sont aujourd'hui encore plus difficile à faire valider.
L'écart entre les chiffres crédit logement et les droits de mutation viennent sans doute de là en partie.
Les dossiers validés pas crédit logement sont les bons dossiers
Ce n'est pas qu'une question d'assurance. Il y a aussi une question de coût. Par exemple, je suis personnellement passé par Crédit logement parce que c'est (beaucoup) moins cher qu'une hypothèque ou qu'une autre caution privée.Schneider a écrit : ↑13 déc. 2023, 00:39On reprend souvent les chiffres crédit logement ici.Vincent92 a écrit : ↑12 déc. 2023, 17:36Sur l'exercice fait de Septembre à Novembre, on est à -17,1% de crédits accordés et -24,2% en montant entre 2022 et 2023 en national d'après crédit logement.Romario a écrit : ↑12 déc. 2023, 17:21Cumulé sur 12 mois, on est à -18,3% en octobre, et -20,8% en novembre, si je ne me trompe pas ?Korn a écrit : ↑12 déc. 2023, 17:12-31% au niveau national sur le mois d'octobre 2023 versus mois octobre 2022.
Nous finissons l'année avec des taux supérieurs de 2% à ceux de fin 2022. Le début d'année devrait sauver l'année avec un -20% (2023 versus 2022 en année pleine). Mais on n'est clairement plus sur ces bases là.
A voir ce que la baisse des prix donnera car elle redonne du pouvoir d'achat dans les départements les plus avancés.
on devrait s'approcher des -23% je pense à fin d'année.
Petite précision, avant cette conjoncture difficile des dossiers qui étaient refusés par crédit logement pouvaient être validés avec une garantie réelle (hspd hypothèque)
Les banques privilégient l'organisme de caution car en cas de carton elles sont couvertes immédiatement et n'ont pas besoin d'intenter de procédure. Crédit logement paie la banque et se retourne contre l'emprunteur.
Mais bon nombre de dossiers passaient sans crédit logement. Ils étaient considérés comme un peu plus risqués. Ils sont aujourd'hui encore plus difficile à faire valider.
L'écart entre les chiffres crédit logement et les droits de mutation viennent sans doute de là en partie.
Les dossiers validés pas crédit logement sont les bons dossiers