Tendances du marché immobilier depuis début 2023

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sawaï
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Re: Tendances du marché immobilier début 2023

#5551 Message par sawaï » 24 déc. 2023, 14:42

WolfgangK a écrit :
24 déc. 2023, 01:56
C'est completement ***.
"Assécher" le marché immo comme vous dites, en en retirant des logements pour en faire des logements de fonction, c'est augmenter les prix des autres logements.
Comment vous faire comprendre que faire gérer la rareté par l État n'est pas une solution?

EDIT: Le marché n'est à priori ni supérieur ni inférieur à l'État mais s'il attribue des demi-logements à des demi-familles plutôt qu'à des familles qui n'ont pas l'honneur d être fonk alors il est supérieur en l espèce.
"Lemarché" ne gère que ses interets propres, qui sont autant de recherches de gains qu'il y a de proprios. La gestion se fait de manière à générer des profits. Après, si ça permet de loger des gens, c'est involontaire et fortuit.

Un marche privé uniquement n'offrira pas de loyers abordables pour les modestes, ou alors en mode marchand de sommeil.

Les pouvoirs publics peuvent eux se donner d'autres priorités comme par exemple le bien public. Après cela peut être maladroit ou dévoyé, mais au moins cela permet il d'esperer plus d'acces au logement pour les plus modestes que de laisser faire les intérêts privés.
De toutes façons, à moins d'être dans un systeme communiste ou libertarien, le logement est une affaire mixte prive/public. Le tout c'est de savoir où placer le curseur, et de quelle manière.
On verra.

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goinfrimmo
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Re: Tendances du marché immobilier début 2023

#5552 Message par goinfrimmo » 24 déc. 2023, 14:49

L'école est aussi soumise au marché de l'offre et de la demande. Cette année, le seuil d'admissibilité à l'académie de Créteil pour le concours externe de recrutement de professeurs des écoles est 6,08/20 (https://www.objectif-crpe.fr/les-seuils ... on-du-crpe). Et 9,41/20 pour l'académie de Paris, pour se raccrocher au cas de la prof de dessin. D'après ce que j'entends dire, la règle de l'EN est "on prend n'importe qui pourvu qu'il y ait un prof devant chaque élève".
Si la vie est trop chère à Paris, les profs n'auront aucun problème à trouver un poste en province. J'en connais de génération X qui ont une RP de 300m2 en centre-ville (sans héritage pour l'instant). Si l'académie de Paris ne trouve plus de candidat au concours, elle devra trouver des solutions, comme un mélange d'augmentation de traitement et de baisse de niveau. Aux parents de juger des résultats scolaires de leurs enfants.
En Zone 1, l'indemnité de résidence est 3% du brut (https://sgenplus.cfdt.fr/article/indemn ... residence/). Je vous laisse juger de ce montant par rapport aux moyens des concurrents sur le marché immobilier.
Les profs d'IdF que je connais disent que les seuls avantages restants de leur statut est la stabilité de l'emploi et le taux de remplacement à la retraite. Ce deuxième point est intéressant: en effet, quel est le patrimoine nécessaire pour générer une pension de 3000€ par mois à vie ?

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saturne
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Re: Tendances du marché immobilier début 2023

#5553 Message par saturne » 24 déc. 2023, 15:21

WolfgangK a écrit :
24 déc. 2023, 01:56
C'est completement ***.
"Assécher" le marché immo comme vous dites, en en retirant des logements pour en faire des logements de fonction, c'est augmenter les prix des autres logements.
Comment vous faire comprendre que faire gérer la rareté par l État n'est pas une solution?
Comment faire comprendre aux rentiers que l'État n'est pas à leur service ? On leur a servi 40 ans de défisc, et le résultat c'est une augmentation du coût du logement au point de créer les conditions de la rareté pour traire leurs concitoyens.

Mais il ne faut pas s'y tromper. Il faut raisonner du point de vue de l'État, qui n'a absolument pas les intérêts des rentiers. Il a deux données à gérer:
-- Résoudre la question du logement de son personnel
-- Extraire la matière fiscale accumulée dans l'immobilier pour l'investir dans des activités productives, par exemple, pour résoudre la question du logement de son personnel !

Et je conclus:
Résoudre le logement des fonks, par exemple avec un régime de baux à la destination est la solution logique de l'État
La location à la durée, c'est pour le régime de baux privés,
Le système des baux sociaux est un autre régime encore,


EDIT: Le marché n'est à priori ni supérieur ni inférieur à l'État mais s'il attribue des demi-logements à des demi-familles plutôt qu'à des familles qui n'ont pas l'honneur d être fonk alors il est supérieur en l espèce.
Dans un État capitaliste l'État n'a pas à servir les nouilles ni le logement aux citoyens, Il administre le Capital de l'État (service public), et les citoyens administrent librement leur propre Capital. C'est un monde d'avoir à rappeler ça: l'État n'est ni supérieur ou inférieur au marché, il gère le marché dans l'intérêt commun. Si quelqu'un s'imagine pouvoir dicter quelque chose à l'État, alors on fait face à un autre problème: on a des antisystèmes dans les rangs.

Je dis seulement que la politique thatcherienne depuis 40 ans a eu cet effet d'amener le secteur privé à augmenter les coûts du logement, dans l'idée que l'argent du futur soit investi dans des activités productives, et c'est là que les fonks, 30% de la population active a joué un rôle essentiel, avec la garantie de l'État, Ils ont en somme servi à capitaliser les impôts futurs, de même que les vendeurs du privé capitalisaient les salaires futurs des acheteurs- L'idée était géniale en un sens, mais elle a une limite: la limite, c'est si on porte atteinte à l'État, car alors on s'attaque au système. Le capitalisme n'a pas pas l'habitude de rigoler: il écrase, puis il découpe et enfin transforme. Je ne pense pas que ça le fasse rigoler d'avoir à payer des salaires dont une partie finit dans la poche de demeurés improductifs. Il faut donc penser à régler cela, et c'est l'État capitaliste qui est appelé à le faire, c'est pour cela qu'il a été inventé.

On est arrivé au point où les foncs ne peuvent plus se loger, Réfléchissez. Cela veut dire que même les agents publics ne peuvent plus s'endetter donc capitaliser les impôts futurs. Devenus locataires du privé, le personnel de l'État est devenu la vache à lait des rentiers. Quel interêt a l'État à maintenir une situation devenue stérile pas seulement en matière immo, les effets se perçoivent aussi démographiquement. Après Lehman brothers, la fête est finie et il a fallu reconstruire le système bancaire. Il est temps de passer aux choses sérieuses.

Si je reste dans ma logique, l'État va corriger la situation. On a touché au fondement de l'État (à son propre personnel), on a outrepassñe le seuil et ce sont probablement les fonks eux-mêmes qui vont faire pression. D'ailleurs les médias (assimilé à des fonks) ont commencé la campagne. Pour les solutions, il n'y a rien à inventer. Il faut adapter les solutions d'avant 1970, et le régime des foncières est très adapté. Les capitaux privés affluent pour constituer un parc de logements locatifs. L'étape suivante est facile: l'État (les foncs) va apporter les capitaux (par ex: inversion des primes de destination en retenues, régime d'incompatibilité, outre la refonte de la fiscalité) et appliqueront un régime spécial pour les fonctionnaires. Affaire réglée.

Par contre, le réservoir fiscal de l'immobilier privé reste intact. Ça n'interesse pas l'État que les prix baissent, puisque ces prix déterminent l'assiette fiscale.
Mais à terme, il se produit sur le marché privé un retrait de la demande de logement émanant de 30% des actifs (des fonks). Sur le marché, les prix deviennent malléables, négociables, et on a une myriade de demeurés particuliers (dont 30% de foncs) qui vont recevoir des offres alléchantes pour faire des transactions "en dehors du marché" (il y a plein de solutions, si c'est affecté au service public).

Voilà, l'État commence alors à pomper dans la réserve: taxes foncières, héritage, renovation énérgétique. Et rachat à prix cassés du parc jusque là privé. Le processus inverse initié dans les années 70-80. Ça a marché alors, ça marchera maintenant aussi bien. Je ne vois rien de sorcier et c'est ce que je lis dans les journaux. Les articles s'adressant aux hymphestisseurs du privé ne disparaîtront pas (les prix doivent rester hauts et il faut payer cash), mais il faut raisonner dans la perspective des États. Ce qui se passe est lisible, ce n'est pas caché.

A la fin, c'est facile, les lots privés seront massivement rachetés par les foncières, et si la foncière a un accord avec l'État, alors avec des prix au dessus de ce que permettent les salaires, la marge de négociation est nulle.
Actuellement, les rachats par les foncières aux banques ont commencé, et ça tourne entre 40 et 60% du prix marché,
Billets philophynanciers crédit-consuméristes : http://ppcc-fr.blogspot.fr/?view=mosaic

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Re: Tendances du marché immobilier début 2023

#5554 Message par Ben92 » 24 déc. 2023, 17:08

Sauturne, je ne comprends pas ton obsession sur la difficulté de logement des fonctionnaires en IDF alors que tous les salariés à ces niveaux de salaire rencontrent les mêmes difficultés.
Par exemple, la prof de français à 2500€ par mois n'aura ni plus ni moins de difficulté à se loger que le gars de l'informatique qui vient installer windows et changer mon écran s'il est en panne, qui gagne aussi ce salaire -là.

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Re: Tendances du marché immobilier début 2023

#5555 Message par alexlyon » 24 déc. 2023, 19:52

Le vrai système (liberal), c'est la rente bourgeoise.

Pas l'Etat, qui est est dysfontionnel et anti-système.

L'ecole privée et les enclaves sécuritaires sont l'horizon, pour prendre le relais de l'Etat surendetté, dont l'autorité est remplacée par celle des multinationales.

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Re: Tendances du marché immobilier début 2023

#5556 Message par ProfGrincheux » 24 déc. 2023, 23:20

Jeffrey a écrit :
24 déc. 2023, 14:08
Ben92 a écrit :
24 déc. 2023, 12:10
Jeffrey a écrit :
24 déc. 2023, 11:18
Foutaises de saturne.
Refixons les choses dans les ordres de grandeur :
Salaire d’un prof d’arts plastiques en fin de grille (55 ans) de l’ordre de 3K€ par mois net.
Montant actuel location du m2 à Paris intra muros env 35 €.
Surface de 30m2 = 1000€
Apl env 200€ , ben oui, si on veut aider, faut compter les aides.
Charge restante sur le salaire 800€ , soit environ 25% des revenus.
Bof, rien d’extravagant. Si ledit fonctionnaire veut gagner plus, il n’a qu’à
- faire des heures sup
- prendre les transports en commun (coût moyen du logement locatif en moyenne couronne diminue de 30 à 40%)
- pas divorcer
- passer des concours internes et qualifications supplémentaires….
Il n'y a pas d'APL quand on gagne 3k net par mois hein, même 2k d'ailleurs :lol:
Sinon d'accord
Ça ne porte pas le même nom, mais tout enseignant du secondaire a une indemnité de logement qui est triplee entre la province et Paris.
Cette indemnité est symbolique. 3% du traitement brut soit en gros 120€. Ce n'est certes pas rien et c'est mieux que 1% comme le fonctionnaire en poste en province mais ça ne couvre pas la différence du coût du logement.

Certains hauts fonctionnaires, travaillant directement au contact des ministres et de leur cabinet, ont en revanche des indemnités fonctionnelles très importantes, qui permettent de doubler leur traitement de base. Mais c'est un tout autre profil de carrière qu'un enseignant. En particulier il faut a certains moments surtravailler (70 h par semaine) et se faire exploiter par les politiques pour espérer un renvoi d'ascenseur par pantouflage ou nomination dans un poste plus cool en province. J'ai quelques relations qui ont fait des carrières de ce type avec passage en cabinet ministériel, c'est -ou plutôt c'était car ça date un peu- très intense mais il faut voir ça comme un investissement car les personnes en question ont été bien récompensées par la suite . Non que les postes qu'ils ont occupés ensuite soient des sinécures mais ce ne sont pas des postes où on laisse sa santé sauf s'ils deviennent cadres dirigeants de sociétés importantes plus ou moins contrôlées par l'état mais la récompense financière est alors considérable.

La nana doit aussi héberger son gamin, sans doute un ado, donc 30m2 ne sont pas suffisants. En revanche, elle peut se loger décemment pour 800€/mois à 1h de trajet de son établissement. Si elle a accumulé 150k€ de patrimoine ou en a hérité, elle peut même acheter son logement. Évidemment sa situation serait meilleure si elle avait un conjoint au revenu au moins égal au sien. Je conçois qu'elle l'ait mauvaise de passer 2h par jour dans le RER mais c'est inévitable si elle n'a pas 500 k€ de patrimoine. De ce point de vue je rejoins alexlyon, 500 k€ de patrimoine c'est le tout début de la rente bourgeoise, c'est la microrente petite-bourgeoise.
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Re: Tendances du marché immobilier début 2023

#5557 Message par Jeffrey » 25 déc. 2023, 01:29

goinfrimmo a écrit :
24 déc. 2023, 14:49
En Zone 1, l'indemnité de résidence est 3% du brut (https://sgenplus.cfdt.fr/article/indemn ... residence/). Je vous laisse juger de ce montant par rapport aux moyens des concurrents sur le marché immobilier.
Oui, c’est cela. Donc 120€, sans condition de ressource sur un loyer de 1000, ca fait 12%.
On ajoute également que l’en rembourse 75% du pass transport île de France, que le temps moyen de transport en commun pour tous les actifs de la région parisienne avoisine 1h aller simple, qu’un enseignant de secondaire a souvent son temps de service sur trois jours, parfois quatre, mais pratiquement jamais sur cinq jours. Qu’il ne prend pas les transports en commun ni en juillet ni en août ni pendant 4 périodes de 15 jours au cours de l’année.
Quel drame de bosser dans Paris et de devoir trouver un logement en banlieue…
Les profs d'IdF que je connais disent que les seuls avantages restants de leur statut est la stabilité de l'emploi et le taux de remplacement à la retraite. Ce deuxième point est intéressant: en effet, quel est le patrimoine nécessaire pour générer une pension de 3000€ par mois à vie ?
Et la concaténation du temps de présence sur le lieu de travail, la durée des vacances, la quasi absence de contrôle hiérarchique de la qualité du travail produit….
Quis custodiet ipsos custodes?

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Re: Tendances du marché immobilier début 2023

#5558 Message par Jeffrey » 25 déc. 2023, 01:31

saturne a écrit :
24 déc. 2023, 15:21


Si je reste dans ma logique,
[…]
C’est ce qui ne fait l’ombre d’aucun doute.
Quis custodiet ipsos custodes?

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Re: Tendances du marché immobilier début 2023

#5559 Message par saturne » 25 déc. 2023, 01:33

Ben92 a écrit :
24 déc. 2023, 17:08
Sauturne, je ne comprends pas ton obsession sur la difficulté de logement des fonctionnaires en IDF alors que tous les salariés à ces niveaux de salaire rencontrent les mêmes difficultés.
Parce que je ne me voile pas devant les circonstances de tel ou tel salarié.
J'essaie de comprendre ce qui se passe et d'expliquer les causes.
Par exemple, la prof de français à 2500€ par mois n'aura ni plus ni moins de difficulté à se loger que le gars de l'informatique qui vient installer windows et changer mon écran s'il est en panne, qui gagne aussi ce salaire -là.
Le loyer de la prof est payé par tes impôt.
Le loyer du gars informatique est payé par toi.

Tu voudrais payer plus d'impôts et plus cher les services qu'on te facture ?
Tu réponds non, mais je peux augmenter le prix de vente de mes services, C'est le marché.
Et les bailleurs répondent, eux non plus, mais ils disent dans leurs publireportages que c'est le marché qui fait augmenter leurs prix.

Tu crois que ton marché à toi et celui des bailleurs est comparable ?

Regarde d'un peu plus près. Regarde ton tableur. Ton bénéfice c'est la différence entre tes recettes et tes coûts.

Pour aller un poil plus loin, tu gères ton marché en appliquant le principe la rentabilité marginale décroissante (margin= coût de l'unité supplémentaire), combiné avec une gestion d'échelle, et ça te permet ainsi d'augmenter ton bénéfice en te développant pour rester à la bonne taille.
Ok, tu parviens de cette façon à BAISSER TES PRIX de biens ou de services.
Ça donne des chaussures, de la nourriture, des transports, l'éducation, la sécurité à bas coût, qui tendent vers le prix coûtant plus ta marge de bénéfice, mais ton bénéfice est étalé sur ta part de marché. Tu sais que le marché est sain, quand tu parviens à faire baisser les prix de tes biens ou services.

Pour le marché immobilier, tu vois que ça ne marche pas comme le tien.
Il n'a rien de capitaliste. Dans ce marché, les PRIX MONTENT, sans aucune raison.
Pourquoi ? Parce que ce soi-disant "marché" fonctionne sur le parasitage de TES COÛTS. L'augmentation des loyers, par exemple, sur les foncs et les gars informatiques, et sur tes salariés, il se retrouve répercuté sur tes propres coûts. Ce qui fait que toi, Capitaliste, te retrouves à payer les charges locatives de l'État et des prestataires qui te vendent leurs services. Pour faire court, ton entreprise elle doit payer le loyer de ses salariés !
Mais si les loyers augmentent et tu ne peux réduire ta marge, tu fermes.

C'est pas tout, si encore les services plus chers étaient meilleurs. Mais non, on constate que les coûts augmentent pour avoir LE MÊME SERVICE, ou pire, mais plus cher. Même chose pour les impôts: on paie plus d'impôts et on assiste à une dégradation du Service public.
Normalement, si le marché est sain, c'est l'inverse qui devrait se produire.

Le marché immobilier est donc... malsain. Il faut en finir avec cette anomalie anticapitaliste.C'est en route depuis 2012, mais on avait sous-estimé que le système bancaire s'était vautré dans la financiarisation de l'immo. Il a fallu 10 ans pour nettoyer la 'Mot2Cambronne', littéralement.

Bref, pour la solution les concepts précédents devraient suffire pour comprendre ce qui va se passer. On peut parfaitement arriver a assurer le logement des fonks, des salariés, etc, avec des prix immobiliers qui baissent. De sorte que les coûts (réels) des salariés continuent de baisser, et si leurs salaires augmentent, ce soit parce qu'ayant investi dans leur productivité, on puisse continuer à développer sa taille et baisser les prix de biens et services qu'on produit.

Les biens immobiliers sont des produits comme les autres.

Je conclus (j'observe) une refonte du secteur qui sera probablement brutale pour les particuliers (pensez à la révolution industrielle UK et la paupérisation de petits proprios, c'est l'idée). Ce n'est pas que les capitalistes sont méchants. C'est que les particuliers n'ont pas la bonne taille et vont se faire écraser. découper et recycler. J'imagine que quand ils seront mûrs, on va leur faire une offre alléchante pour leurs bouses catégorie G à 40% du prix qu'ils annoncent. Peut être un tarif préférentiel dans une résidence sénior. Mais seules les sociétés avec une taille suffisante (à commencer par celles pilotées par l'État) vont survivre ou s'adapter.

Cette solution, c'est en gros celle que j'ai décrite. On le voit se mettre en place avec la constitution de foncières opérant à grande échelle. Je pense que le seul immobilier rentable (compétitif) sera celui-là, et le marché se chargera de faire disparaître les bailleurs particuliers. Ensuite, pour les proprios occupants, il suffira d'aménager les impôts de sorte que les defisc favorisent les cessions de biens d'héritage à des foncières conventionnées avec l'État. De toutes façons, la plupart des biens immo doivent êre seront rasés ou réformés. Je pense que la part de marché détenue par les particuliers, de même que les prix affichés, resteront bloqués. C'est dejà un non-marché, en pratique

Pour le reste, l'État, qui a le même problème que les Entreprises (il doit lui aussi payer les loyers malsains de son personnel et donc rogner sur l'investissement de leur productivité) fait exactement le même raisonnement.

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Re: Tendances du marché immobilier début 2023

#5560 Message par ProfGrincheux » 25 déc. 2023, 03:02

Caser 18 heures sur 3 jours, ça fait 6h par jour. Ça plus 2h de transport c'est des journées vraiment épuisantes. Surtout que tu risques quand même de faire 2/3 heures sup en plus. Tu sais sans doute que faire 4h de cours dans une journée c'est quand même beaucoup moins crevant qu'en faire 6, la fatigue n'etant pas une fonction linéaire mais plutôt croissante convexe du nombre d'heures de cours. D'autre part certaines classes sont plus fatigantes que les autres...

Le plus probable est que le service d'un enseignant du secondaire est sur 4 jours s'il a de la chance, sur 5 sinon.

Un des avantages traditionnels du métier d'enseignant était que certaines taches se font à la maison (préparation de cours, correction de copies), tâches dont l'ampleur est d'ailleurs très variable suivant le niveau d'enseignement, la matière enseignée, l'expérience, la rapidité et l'implication de l'enseignant. Mais honnêtement avec le télétravail les agents administratifs sont mieux lotis de ce point de vue. Il n'y a qu'à voir à quel point ils en sont friands.
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Re: Tendances du marché immobilier début 2023

#5561 Message par lisa » 25 déc. 2023, 08:51

ProfGrincheux a écrit :
25 déc. 2023, 03:02
Le plus probable est que le service d'un enseignant du secondaire est sur 4 jours s'il a de la chance, sur 5 sinon.
C'est effectivement ce que j'ai pu constater au cours de mes presque 4 décennies de carrière.

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Re: Tendances du marché immobilier début 2023

#5562 Message par optimus maximus » 25 déc. 2023, 10:27

Jeffrey a écrit :
25 déc. 2023, 01:29
goinfrimmo a écrit :
24 déc. 2023, 14:49
En Zone 1, l'indemnité de résidence est 3% du brut (https://sgenplus.cfdt.fr/article/indemn ... residence/). Je vous laisse juger de ce montant par rapport aux moyens des concurrents sur le marché immobilier.
Oui, c’est cela. Donc 120€, sans condition de ressource sur un loyer de 1000, ca fait 12%.
On ajoute également que l’en rembourse 75% du pass transport île de France, que le temps moyen de transport en commun pour tous les actifs de la région parisienne avoisine 1h aller simple, qu’un enseignant de secondaire a souvent son temps de service sur trois jours, parfois quatre, mais pratiquement jamais sur cinq jours. Qu’il ne prend pas les transports en commun ni en juillet ni en août ni pendant 4 périodes de 15 jours au cours de l’année.
Quel drame de bosser dans Paris et de devoir trouver un logement en banlieue…
Les profs d'IdF que je connais disent que les seuls avantages restants de leur statut est la stabilité de l'emploi et le taux de remplacement à la retraite. Ce deuxième point est intéressant: en effet, quel est le patrimoine nécessaire pour générer une pension de 3000€ par mois à vie ?
Et la concaténation du temps de présence sur le lieu de travail, la durée des vacances, la quasi absence de contrôle hiérarchique de la qualité du travail produit….
Le développement du télétravail et l'annualisation du temps de travail qui permet d'avoir 8 ou 9 semaines de congés annuels (avec parallèlement des vacances scolaires qui tendent à se réduire) relativise ces avantages.
Pour l'absence de contrôle hiérarchique, je ne sais pas si c'est une chance pour le prof. C'est ainsi que les élèves deviennent une clientèle dont le niveau de satisfaction (avec les parents pour caisse de résonanc) est le seul curseur pour évaluer le professeur.
Avoir un emploi du temps bien fait joue également : une journée de 6/7 heures de cours peut être exténuant. Venir pour une ou deux heures quand il faut 2h de transport aller/retour peut être démotivant. On devrait peut-être imposer des heures de bureau aux profs quitte à prévoir de vrais espaces de travail pour les professeurs au sein des établissements.
Le seul avantage réside dans l'aptitude d'un prof à gagner en productivité afin qu'une heure de cours demande moins d'une heure de préparation.
Modifié en dernier par optimus maximus le 25 déc. 2023, 10:33, modifié 1 fois.

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Re: Tendances du marché immobilier début 2023

#5563 Message par Ben92 » 25 déc. 2023, 10:29

saturne a écrit :
25 déc. 2023, 01:33
Pour le marché immobilier, tu vois que ça ne marche pas comme le tien.
Il n'a rien de capitaliste. Dans ce marché, les PRIX MONTENT, sans aucune raison.
Je ne suis pas d'accord, déjà les prix ne montent pas partout. Et ils ne montent évidemment pas sans raison, c'est à cause de la rareté dans les zones désirables. Des chaussures, de la nourriture, on peut en fabriquer autant qu'on veut. Pas des logements dans les zones désirables, parce qu'il n'y a pas une infinité de places.
Et ce n'est pas la faute des bailleurs particuliers si les loyers sont si élevés dans les zones désirables, c'est la faute des locataires qui se battent pour se faire tondre.

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Re: Tendances du marché immobilier début 2023

#5564 Message par alexlyon » 25 déc. 2023, 10:43

L'Etat devenu dysfoncrionnel et anti-système avait pourtant construit jadis des RER et des cités HLM.
Etat de droite pour ses ressortissants de gauche.

Mais les immigrés et leurs descendants issus de ont rendu impraticable dans le confort cette mobilité pendualaire.

L'Etat sera recadré.

https://www.marianne.net/agora/humeurs/ ... ur-bientot

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Re: Tendances du marché immobilier début 2023

#5565 Message par ProfGrincheux » 25 déc. 2023, 10:56

Les salaires dans le privé sont sensiblement plus hauts en région parisienne qu'en province. Et pas seulement les emplois dans les sociétés multinationales. Dire que ceci est cause ou conséquence des prix immobiliers élevés en région parisienne n'est pas évident. Les deux phénomènes ont du s'entretenir mutuellement. Mon intuition est que s'il y a un de ces deux facteurs qui est premier, c'est plutot les salaires élevés.

Alors ça pénalise les fonctionnaires lambda affectés à Paris ou en première couronne parce qu'ils sont soumis à une réglementation salariale à peu près uniforme sur tout le territoire. Et que l'état n'a pas refait l'erreur de donner des primes de vie chère comme dans les DOM-TOM, primes fixées très haut dans les années 50, et qu'il a été impossible de baisser quand elles sont devenues excessives quand le coût de la vie dans les territoires en question s'est aligné sur le coût de la vie en métropole.

Si on faisait le recrutement des enseignants hors statut de la fonction publique, en CDI par exemple, et directement par les établissements, les salaires des enseignants au même niveau de compétence et d'expérience varieraient du simple au double sur le territoire. Et les enseignants de maths gagneraient 50% de plus que ceux d'arts plastiques :mrgreen: .
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Re: Tendances du marché immobilier début 2023

#5566 Message par saturne » 25 déc. 2023, 11:43

Ben92 a écrit :
25 déc. 2023, 10:29
saturne a écrit :
25 déc. 2023, 01:33
Pour le marché immobilier, tu vois que ça ne marche pas comme le tien.
Il n'a rien de capitaliste. Dans ce marché, les PRIX MONTENT, sans aucune raison.
Je ne suis pas d'accord, déjà les prix ne montent pas partout. Et ils ne montent évidemment pas sans raison, c'est à cause de la rareté dans les zones désirables. Des chaussures, de la nourriture, on peut en fabriquer autant qu'on veut. Pas des logements dans les zones désirables, parce qu'il n'y a pas une infinité de places.
Et ce n'est pas la faute des bailleurs particuliers si les loyers sont si élevés dans les zones désirables, c'est la faute des locataires qui se battent pour se faire tondre.
C'est par effet de taille. La "granularité" du marché de propriétaires bailleurs ne leur permet pas d'avoir des économies d'échelle. Je pense que c'est l'analyse que font les foncières et l'État. Les petits bailleurs ne pourront pas descendre en deçà du seuil de rentabilité et se feront manger par les gros. Ils ne font pas le poids et ils n'ont aucun intérêt, sauf emmerder les entreprises.

(Les propriétaires occupants ne sont pas un objectif de marché ou seulement pour le système bancaire, pas pour le système productif. L'endettement ne se répercute pas sur les salaires, à la différence des loyers que l'entreprise se retrouve à devoir payer. Pour le risque bancaire, la solution c'est de couper l'accès au crédit. Pour les loyers, la solution capitaliste est de "produire" des habitations pour les travailleurs par des foncières de la bonne taille. )

Le logement comme produit de consommation, est particulier parce que le foncier dépend de administration territoriale. Et d'une, si l'État se retrouve coincé par une gestion administrative arriérée, eh bien, il réforme (c'est fait) puis passe des contrats à des entreprise sélectionnées par leur taille adaptée (c'est en cours). Et de deux, on a aussi l'UE qui pilote l'harmonisation de l'administration et de la fiscalité foncière de façon à permettre aux entreprises immobilières d'avoir une échelle continentale. Le reste, c'est l'affaire des entreprises.

Sur les locataires qui se battent pour se faire tondre. Et puis quoi encore. Ça ne marche que tant que l'entreprise leur paie le surloyer et qu'ils s'y retrouvent. Autrement, ils arrêtent de travailler. Le Grand renoncement, ce n'est pas pour le télétravail, mais parce que les Entreprises ont pris conscience qu'elles doivent payer les loyers. Evidemment, ça ne les fait pas rigoler. Si en face, les travailleurs cessent de travailler, encore moins. Et si en plus des entreprises, l'État a lemême problème, alors il faut "assainir" le marché devenu dysfonctionnel.

Bref, le marché immobilier est malsain pour les affaires et pour l'État aussi.
Pour deviner comment ça va se passer, on a le précédent du système bancaire.
Modifié en dernier par saturne le 25 déc. 2023, 11:48, modifié 1 fois.
Billets philophynanciers crédit-consuméristes : http://ppcc-fr.blogspot.fr/?view=mosaic

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Re: Tendances du marché immobilier début 2023

#5567 Message par Sifar » 25 déc. 2023, 11:45

Jeffrey a écrit :
25 déc. 2023, 01:29
qu’un enseignant de secondaire a souvent son temps de service sur trois jours, parfois quatre, mais pratiquement jamais sur cinq jours.
Je n'ai pour ainsi dire jamais vu ça.
Dans le lycée où j'ai sévi pendant 20 ans, la norme était de 5 jours, rarement 4 jours, parfois 6. ( Lycée ouvert le samedi matin. )
Les seuls à avoir des emplois du temps sur trois jours étaient des profs de prépa.
Ce que dit Pimono est exact.

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Re: Tendances du marché immobilier début 2023

#5568 Message par Jeffrey » 25 déc. 2023, 12:05

ProfGrincheux a écrit :
25 déc. 2023, 03:02
Caser 18 heures sur 3 jours, ça fait 6h par jour. Ça plus 2h de transport c'est des journées vraiment épuisantes. Surtout que tu risques quand même de faire 2/3 heures sup en plus. Tu sais sans doute que faire 4h de cours dans une journée c'est quand même beaucoup moins crevant qu'en faire 6, la fatigue n'etant pas une fonction linéaire mais plutôt croissante convexe du nombre d'heures de cours. D'autre part certaines classes sont plus fatigantes que les autres...
Travailler, c’est fatiguant.
Se taper les transports en commun pour aller travailler, c’est fatiguant.
C’est bien pour ça que ta femme t’a tanné pour un job en province tu nous as dit.
Maintenant, il faut choisir ton analyse camarade.
Le plus probable est que le service d'un enseignant du secondaire est sur 4 jours s'il a de la chance, sur 5 sinon.
Je ne parle pas de probabilités, mais de statistiques. Tu saisis très bien la différence.
J’ai été vérifier, 30% sur trois jours, 50% sur quatre jours en île de France…
Un des avantages traditionnels du métier d'enseignant était que certaines taches se font à la maison (préparation de cours, correction de copies), tâches dont l'ampleur est d'ailleurs très variable suivant le niveau d'enseignement, la matière enseignée, l'expérience, la rapidité et l'implication de l'enseignant. Mais honnêtement avec le télétravail les agents administratifs sont mieux lotis de ce point de vue. Il n'y a qu'à voir à quel point ils en sont friands.
Donc, si je comprends bien, on parle d’un choix professionnel fait par des gens il y a trente ans : rythme de travail perso, autonomie, temps de présence sur un lieu de travail réduit par rapport à la norme, etc, autant de caractéristiques qui réduisent la charge de déplacement.
Si, du jour au lendemain, d’autres catégories profitent d’avantages similaires, tu es en train d’expliquer que cela annule ces avantages pour la catégorie précitée ?
Ca me fait penser à Macron, qui face à un jardinier qui ne trouve pas de job, lui répond qu’il n’a qu’à traverser la rue pour faire serveur dans la restauration…
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Re: Tendances du marché immobilier début 2023

#5569 Message par Jeffrey » 25 déc. 2023, 12:12

optimus maximus a écrit :
25 déc. 2023, 10:27

Le développement du télétravail et l'annualisation du temps de travail qui permet d'avoir 8 ou 9 semaines de congés annuels (avec parallèlement des vacances scolaires qui tendent à se réduire) relativise ces avantages.
Sur les 25 dernières années, la réduction du temps de vacances dans le secondaire est de 1 jour. Avec -8 jours en été et +7 sur les vacances fractionnées.
Je ne vais pas parler ici du temps réel de travail en juin ou mai ces dernières années.

Pour l'absence de contrôle hiérarchique, je ne sais pas si c'est une chance pour le prof. C'est ainsi que les élèves deviennent une clientèle dont le niveau de satisfaction (avec les parents pour caisse de résonanc) est le seul curseur pour évaluer le professeur.
Avoir un emploi du temps bien fait joue également : une journée de 6/7 heures de cours peut être exténuant. Venir pour une ou deux heures quand il faut 2h de transport aller/retour peut être démotivant. On devrait peut-être imposer des heures de bureau aux profs quitte à prévoir de vrais espaces de travail pour les professeurs au sein des établissements.
Je te laisse évaluer la surcharge financière, au moment où de nombreuses entreprises réalisent que le télétravail leur permet de réduire leurs coûts d’infrastructure. :mrgreen:
Le seul avantage réside dans l'aptitude d'un prof à gagner en productivité afin qu'une heure de cours demande moins d'une heure de préparation.
Le seul ?
Hem :| :mrgreen:
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Re: Tendances du marché immobilier début 2023

#5570 Message par ProfGrincheux » 25 déc. 2023, 13:02

Jeffrey a écrit :
25 déc. 2023, 12:05
ProfGrincheux a écrit :
25 déc. 2023, 03:02
Caser 18 heures sur 3 jours, ça fait 6h par jour. Ça plus 2h de transport c'est des journées vraiment épuisantes. Surtout que tu risques quand même de faire 2/3 heures sup en plus. Tu sais sans doute que faire 4h de cours dans une journée c'est quand même beaucoup moins crevant qu'en faire 6, la fatigue n'etant pas une fonction linéaire mais plutôt croissante convexe du nombre d'heures de cours. D'autre part certaines classes sont plus fatigantes que les autres...
Travailler, c’est fatiguant.
Se taper les transports en commun pour aller travailler, c’est fatiguant.
C’est bien pour ça que ta femme t’a tanné pour un job en province tu nous as dit.
Maintenant, il faut choisir ton analyse camarade.
Le plus probable est que le service d'un enseignant du secondaire est sur 4 jours s'il a de la chance, sur 5 sinon.
Je ne parle pas de probabilités, mais de statistiques. Tu saisis très bien la différence.
J’ai été vérifier, 30% sur trois jours, 50% sur quatre jours en île de France…
Un des avantages traditionnels du métier d'enseignant était que certaines taches se font à la maison (préparation de cours, correction de copies), tâches dont l'ampleur est d'ailleurs très variable suivant le niveau d'enseignement, la matière enseignée, l'expérience, la rapidité et l'implication de l'enseignant. Mais honnêtement avec le télétravail les agents administratifs sont mieux lotis de ce point de vue. Il n'y a qu'à voir à quel point ils en sont friands.
Donc, si je comprends bien, on parle d’un choix professionnel fait par des gens il y a trente ans : rythme de travail perso, autonomie, temps de présence sur un lieu de travail réduit par rapport à la norme, etc, autant de caractéristiques qui réduisent la charge de déplacement.
Si, du jour au lendemain, d’autres catégories profitent d’avantages similaires, tu es en train d’expliquer que cela annule ces avantages pour la catégorie précitée ?
Ca me fait penser à Macron, qui face à un jardinier qui ne trouve pas de job, lui répond qu’il n’a qu’à traverser la rue pour faire serveur dans la restauration…
Ce que je veux dire est que les avantages spécifiques de la profession enseignante se sont fortement érodés au cours des 30 dernières années. D'où les difficultés à recruter.

Cela dit, ce n'était pas imprévisible. J'aurais tout fait pour ne pas devenir professeur de lycée ou de collège. J'aurais été prêt à apprendre à programmer correctement, pour te dire à quel point je n'avais pas envie de faire un boulot d'enseignant à 100%.....
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Re: Tendances du marché immobilier début 2023

#5571 Message par Jeffrey » 25 déc. 2023, 13:22

ProfGrincheux a écrit :
25 déc. 2023, 13:02

Ce que je veux dire est que les avantages spécifiques de la profession enseignante se sont fortement érodés au cours des 30 dernières années. D'où les difficultés à recruter.
Deux remarques
- une pour rigoler : c’est quoi le temps de correction de copies pour une prof de dessin ? :mrgreen:
- demande toi si la difficulté de recrutement est liée à l’attractivité d’une profession. Exemples : ingénieur, ouvrier qualifié, personnel de service dans la restauration, médecin …
Je n’ai pas cité prof évidemment.
C’est un raccourci qu’il convient de méditer.
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Re: Tendances du marché immobilier début 2023

#5572 Message par Vincent92 » 25 déc. 2023, 14:25

La diminution de l’attractivité de la profession d’enseignant vient probablement davantage du changement des élèves (et aussi un peu de leurs parents), des consignes transmissent (« pas de vague », vous n’avez pas le droit de faire ceci ou cela) et de la diminution du « prestige » social de la profession que du nombre de jours de congés (16 semaines vs 5 à 9 semaines dans la plupart des autres professions).
Bref, d’une dégradation des conditions de travail.
J’ai l’impression que certains ne voient pas l’éléphant au milieu de la pièce.
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Re: Tendances du marché immobilier début 2023

#5573 Message par ProfGrincheux » 25 déc. 2023, 16:10

Jeffrey a écrit :
25 déc. 2023, 13:22
ProfGrincheux a écrit :
25 déc. 2023, 13:02

Ce que je veux dire est que les avantages spécifiques de la profession enseignante se sont fortement érodés au cours des 30 dernières années. D'où les difficultés à recruter.
Deux remarques
- une pour rigoler : c’est quoi le temps de correction de copies pour une prof de dessin ? :mrgreen:
- demande toi si la difficulté de recrutement est liée à l’attractivité d’une profession. Exemples : ingénieur, ouvrier qualifié, personnel de service dans la restauration, médecin …
Je n’ai pas cité prof évidemment.
C’est un raccourci qu’il convient de méditer.
J'ai évoqué les différences considérables de temps de préparation de cours et de temps de correction de copies entre enseignants des lycées et collèges. C'est une sorte de tabou mais il me semble que ça varie du simple au décuple. Il est absolument clair que les profs de dessin ou de gym sont très avantagés sur ce point par rapport aux profs disons d'histoire-géo. Sans parler des profs de philo (l'atmosphère de la maison est très corrélée au nombre de copies en attente de correction donc je suis sensibilisé au problème en question...).

Il est absolument évident pour moi que les difficultés de recrutement dans tout métier sont liées à l'attractivité du métier. Sachant que la difficulté des études pour accéder à un métier est un facteur d'anti-attractivité. Y a que les tarés comme nous qui recherchent la difficulté pour le plaisir de la vaincre.

Ceci étant travailler en région parisienne nécessite de se taper 2h de transports en moyenne pour se rendre au boulot. C'est pratiquement quasi impossible d'y échapper. Mon frère et sa femme, qui vivent à Paris avec 6-7k€/mois à eux deux, sont des exceptions mais il y a tout de meme un peu de pognon dans les deux familles. Et c'est 80 m2 pour eux et les deux gosses, alors que ce serait 120 avec jardin à Arpajon. J'ai aussi des gens de ma famille dans le 16e mais la ce n'est pas un peu de pognon qu'il y a mais beaucoup et ils en gagnent aussi plus.
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Re: Tendances du marché immobilier début 2023

#5574 Message par supermascotte » 26 déc. 2023, 11:55

https://www.boursorama.com/patrimoine/a ... 6827dbb2a1

Ce dont je parlais déjà précédemment. La liquidité s'assèche fortement sur les SCPI. Près d'un tiers des SCPI en volume de capitalisation seraient dorénavant bloqués au niveau des retraits. Pour ceux qui auraient placés leur argent dans les SCPI, je vous conseille fortement de vous dépêcher de récupérer votre argent tant qu'il en est encore temps. :lol:
Ordéa Vie suspend temporairement les arbitrages sur des SCPI de certains contrats d’assurance vie

L’assurance vie répercute parfois avec un peu de retard les modalités de souscriptions / rachats propres aux sous-jacents proposés en unités de compte. C’est en résumé ce qui s’est produit pour certaines SCPI du marché proposées dans des contrats d’assurance vie d’Ordéa Vie (2 contrats Unep). Une quinzaine de SCPI sont concernées pour un encours global d’environ 30 milliards d'euros. Il s’agit de véhicules subissant temporairement une file d’attente pour les rachats de parts en raison la plupart du temps de sorties importantes de la part d’investisseurs institutionnels, qui ne peuvent être compensées par des souscriptions. Les 2 contrats d’Ordéa Vie mentionnent donc dorénavant une suspension des arbitrages sur ces unités de compte pour les assurés ayant investi après le 1er juillet 2018.

2 contrats de l’Unep suspendent les arbitrages sur les SCPI
A l’approche de la fin de l’année 2023, l’assureur Ordéa Vie a tiré les conclusions des événements ayant affecté le marché des SCPI depuis quelques mois. En effet, entre les réductions de prix de souscription actées par une vingtaine de fonds et les parts en attente de retraits, le marché s’est clairement retourné en raison de la baisse des marchés immobiliers. Selon l’ASPIM, un peu plus d’un milliard d'euros de parts en attente de retraits étaient enregistrées sur l’ensemble des SCPI au 30/09/2023. Parmi les plus touchés par cette problématique de liquidité, une dizaine de véhicules affichent plus de 40 millions d'euros de demandes de rachats non satisfaites à cette date.

Certains poids lourds du marché comme Edissimmo , Rivoli Avenir Patrimoine ( Amundi Immobilier ) ou Primopierre ( Primonial REIM ) font partie de la liste. Par effet miroir, Ordéa Vie a souhaité contraindre la liquidité sur les UC investies dans les SCPI potentiellement concernées par ce phénomène d’illiquidité. Cette mesure s’applique aux arbitrages réalisés sur deux contrats gérés pour le compte de l’Union Nationale d’Epargne et de Prévoyance (Unep) : Unep Multisélection+ et Unep Multisélection+ Majeurs protégés.

Une quinzaine de SCPI sont concernées
Ordéa Vie énumère une quinzaine de fonds sur lesquels les arbitrages sont bloqués, pour une capitalisation totale proche de 30 milliards d'euros. Seuls sont ciblés les clients ayant investi en UC de type SCPI via un des deux contrats sus-mentionnés postérieurement au 1 er juillet 2018.

«Dans le contexte actuel, toutes les SCPI au sein de nos contrats d’assurance-vie à l’exception de celles qui ont mis en place un fonds de remboursement ( Sélectinvest et Patrimmo Commerce ) ne sont plus en mesure d’exécuter la totalité des ordres de retrait de parts qu’ils reçoivent des porteurs jusqu’à ce que la SCPI puisse disposer de la trésorerie suffisante, annonce l’Unep dans sa communication du 7 décembre. Dans ces circonstances, Oradéa Vie a décidé de mettre en œuvre les dispositions de ses contrats d’assurance-vie en vigueur qui prévoient qu’en cas de blocage de la cession des parts, la faculté d’arbitrage en sortie du support SCPI sera suspendue.»

Les 15 SCPI subissant le gel des arbitrages – dont 9 ont baissé leur prix de part depuis début juillet – sont les suivantes, pour une capitalisation totale de 29,894 milliards d'euros (soit 30% de l’encours global du marché de 90,41 milliards d'euros pour 216 SCPI au 30/09/2023, selon l’ASPIM) :

Aestiam Cap’Hebergimmo ( Aestiam )

Pierre Plus ( AEW )

Edissimmo , Rivoli Avenir Patrimoine ( Amundi Immobilier )

Ficommerce ( Fiducial Gérance )

LF Europimmo ( La Française REM )

Novapierre 1 ( Paref Gestion )

PFO , PFO2 , PF Grand Paris ( Perial AM )

Primopierre , Primovie ( Primonial REIM )

Immorente , Immorente 2 , Efimmo ( Sofidy )

Il est intéressant de noter qu’Ordéa Vie a anticipé sur certains supports une potentielle problématique de liquidité puisque 6 SCPI sur les 15 listées n’avaient aucune part en attente de cession au 30/09/2023 selon le décompte de l’ASPIM : Aestiam Cap’Hebergimmo, Pierre Plus (AEW), Primovie (Primonial REIM) et Immorente, Immorente 2 et Efimmo (Sofidy). La situation pourrait néanmoins être moins favorable au 31 décembre.

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Re: Tendances du marché immobilier début 2023

#5575 Message par Vincent92 » 26 déc. 2023, 13:25

Si on veut appréhender correctement le phénomène, il faut noter qu'il y a aussi sûrement pas mal de professionnels qui arbitrent entre SCPI qui n'ont pas ou pas beaucoup baissé et foncières cotées qui avaient corrigé bien davantage (cela a quand même pas mal rebondi depuis l'anticipation des baisses de taux) et qui préfèrent donc pour le moment faire des achats de foncières cotées. Puisque, contrairement au résidentiel, la logique d'un professionnel dans ce secteur est de regarder uniquement le rendement :

Image

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Cet arbitrage est temporaire (vu que les prix des foncières augmentent et deviennent donc moins intéressantes). Les professionnels anticipent (en gros) une fin de crise.

Donc, c'est un mélange d'éléments (des professionnels qui arbitrent, des particuliers qui investissent moins car rendement alternatifs intéressants, SCPI qui annoncent des baisses de prix et entrainent donc des décollectent, etc.) qui s'entrecroisent. Et c'est embêtant pour ceux qui veulent récupérer leurs parts rapidement. Je ne vois pas tellement le problème pour ceux qui sont MT/LT.

Ce rebond sur les foncières est, au passage, aussi un signe faible pour l'immobilier résidentiel (qui est principalement un marché de particuliers qui n'anticipent que très peu et qui restent sur l'économie à l'instant T)

N.B. : Je n'ai pas de SCPI.
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Re: Tendances du marché immobilier début 2023

#5576 Message par supermascotte » 26 déc. 2023, 14:04

C'est bien de sortir des graphiques de quelques foncières côtées et de zoomer sur un an. Maintenant l'honnêteté voudrait qu'on donne un graphique sur une plus grande échelle.

Image

A partir de là, on peut apprécier toute l'étendue de la bêtise de ton raisonnement.

Le seul point à retenir c'est lorsqu'on compare des SCPI à des foncières cotées c'est que ces dernières réagissent immédiatement aux évolutions et changement de tendances, tandis que les SCPI ainsi que l'immobilier de manière général sont des marchés inertes qui mettent des mois/années à s'ajuster aux évolutions de marché. C'est bien pour cela que lorsque l'immobilier rentre en baisse, ce sont des baisses qui durent en moyenne 5-6 ans. Raison pour laquelle anticiper que le marché immobilier reparte à la hausse prochainement comme tu le fais est d'une bêtise sans nom.

Pour en revenir aux foncières cotées et aux SCPI, ces derniers ne souffrent pas que de la hausse des taux mais bel et bien d'une crise structurelle avec un besoin en bureaux qui s'est effondré avec le télétravail et des centres commerciaux qui souffrent de la baisse de fréquentation, de loyers trop élevés et du e-commerce.

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Re: Tendances du marché immobilier début 2023

#5577 Message par crispus » 26 déc. 2023, 14:06

Quand ça ne se vend pas au prix demandé, on le facture au public bien sûr ! :twisted:
https://www.letelegramme.fr/ille-et-vil ... 495728.php

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Re: Tendances du marché immobilier début 2023

#5578 Message par Vincent92 » 26 déc. 2023, 14:15

supermascotte a écrit :
26 déc. 2023, 14:04
C'est bien de sortir des graphiques de quelques foncières côtées et de zoomer sur un an. Maintenant l'honnêteté voudrait qu'on donne un graphique sur une plus grande échelle.

Image

A partir de là, on peut apprécier toute l'étendue de la bêtise de ton raisonnement.
Si les foncières baissent à LT, c'est parce qu'il y a une désaffection LT (concurrence e-commerce, beaucoup de constructions, etc.). Les investisseurs estiment que ce n'est pas un secteur de croissance pour l'avenir et préfèrent mettre leur argent ailleurs.
Le "zoom" est volontaire pour ne pas mélanger macro (la désaffection LT) et micro (correction dûe aux taux et rebond dû aux professionnels en recherchent de rendement sur des actifs qui ont corrigé "correctement" quand ils estiment que la crise va se résorber).
S'il y a du rendement à aller chercher pour les professionnels, c'est justement parce qu'il y a une désaffection LT. Et donc que les prix restent assez bas.

Le raisonnement (sur le rebond sur les foncières et sur les SCPI aussi) que je partage est surtout celui de ma sœur (en version très résumé et simplifié) fait à Noel qui est payée ~900k€/an pour faire des analyses sur ce secteur.
Donc, non seulement t'es vraiment un guignol; Mais, en plus, il n'y a aucune marge de progression possible car tu n'écoutes jamais ce qu'on te dit. Ceci dit, je le savais avant ce commentaire.

Pour le reste, c'est simplement un signal faible. Qui par ailleurs a été repris par Arthus par exemple dont tu es devenu fan récemment (seulement sur son raisonnement de taux évidemment. On appelle cela "picorer". Les gens ne sont intelligents que quand ils sont d'accord avec toi. C'est d'ailleurs à cela que tu reconnais leur intelligence).
Un signal faible reste un signal faible. Cela ne fait pas du tout une tendance.
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Re: Tendances du marché immobilier début 2023

#5579 Message par supermascotte » 26 déc. 2023, 14:50

Vincent92 a écrit :
26 déc. 2023, 14:15
supermascotte a écrit :
26 déc. 2023, 14:04
C'est bien de sortir des graphiques de quelques foncières côtées et de zoomer sur un an. Maintenant l'honnêteté voudrait qu'on donne un graphique sur une plus grande échelle.

Image

A partir de là, on peut apprécier toute l'étendue de la bêtise de ton raisonnement.
Si les foncières baissent à LT, c'est parce qu'il y a une désaffection LT (concurrence e-commerce, beaucoup de constructions, etc.). Les investisseurs estiment que ce n'est pas un secteur de croissance pour l'avenir et préfèrent mettre leur argent ailleurs.
Le "zoom" est volontaire pour ne pas mélanger macro (la désaffection LT) et micro (correction dûe aux taux et rebond dû aux professionnels en recherchent de rendement sur des actifs qui ont corrigé "correctement" quand ils estiment que la crise va se résorber).
S'il y a du rendement à aller chercher pour les professionnels, c'est justement parce qu'il y a une désaffection LT. Et donc que les prix restent assez bas.

Le raisonnement (sur le rebond sur les foncières et sur les SCPI aussi) que je partage est surtout celui de ma sœur (en version très résumé et simplifié) fait à Noel qui est payée ~900k€/an pour faire des analyses sur ce secteur.
Donc, non seulement t'es vraiment un guignol; Mais, en plus, il n'y a aucune marge de progression possible car tu n'écoutes jamais ce qu'on te dit. Ceci dit, je le savais avant ce commentaire.

Pour le reste, c'est simplement un signal faible. Qui par ailleurs a été repris par Arthus par exemple dont tu es devenu fan récemment (seulement sur son raisonnement de taux évidemment. On appelle cela "picorer". Les gens ne sont intelligents que quand ils sont d'accord avec toi. C'est d'ailleurs à cela que tu reconnais leur intelligence).
Un signal faible reste un signal faible. Cela ne fait pas du tout une tendance.
Rappelle moi, c'était quoi ton propos à la base? Je reprends ton post initial, histoire que tu ne te perdes pas en route.
Si on veut appréhender correctement le phénomène, il faut noter qu'il y a aussi sûrement pas mal de professionnels qui arbitrent entre SCPI qui n'ont pas ou pas beaucoup baissé et foncières cotées qui avaient corrigé bien davantage (cela a quand même pas mal rebondi depuis l'anticipation des baisses de taux) et qui préfèrent donc pour le moment faire des achats de foncières cotées. Puisque, contrairement au résidentiel, la logique d'un professionnel dans ce secteur est de regarder uniquement le rendement :

Cet arbitrage est temporaire (vu que les prix des foncières augmentent et deviennent donc moins intéressantes). Les professionnels anticipent (en gros) une fin de crise.

Donc, c'est un mélange d'éléments (des professionnels qui arbitrent, des particuliers qui investissent moins car rendement alternatifs intéressants, SCPI qui annoncent des baisses de prix et entrainent donc des décollectent, etc.) qui s'entrecroisent. Et c'est embêtant pour ceux qui veulent récupérer leurs parts rapidement. Je ne vois pas tellement le problème pour ceux qui sont MT/LT.

Ce rebond sur les foncières est, au passage, aussi un signe faible pour l'immobilier résidentiel (qui est principalement un marché de particuliers qui n'anticipent que très peu et qui restent sur l'économie à l'instant T)

N.B. : Je n'ai pas de SCPI
Histoire d'être le plus précis dans toutes les conneries que tu as dites, on va les listes :

1) les institutionnels ne naviguent pas de placement en placement librement comme ça. Un fonds va pas vendre Ou vraiment, ça en dit long sur ton ignorance en matière de règlementation et d'arbitrage. Et à plus forte raison, un contrat d'assurance vie. Encore moins dans une logique de "trading"

2) Il y a que les cons pour croire que la logique d'un professionnel est dicté uniquement par le rendement.

3) Non le problème des SCPI n'est pas un problème de liquidité à CT, le problème est bien à MT/LT. Avec l'évolution actuelle des collectes, les gérants ne pourront répondre aux demandes de retrait qu'en liquidant leurs assets. Or le secteur s'est maintenu jusqu'ici avec des baisses de parts relativement faible parce que le marché était gelé et que les ventes ont été limitées. Dès lors que les vendeurs sont forcés de vendre, ils le seront à des taux élevés et des conditions de marché très défavorables qui risquent d'entrainer tout le marché vers le bas. Il suffit de voir ce qu'il se passe sur le marché US où les bureaux partent à -70% https://www.businessinsider.com/commerc ... ?r=US&IR=T. J'ai eu l'occasion de parler à un de mes collègues à NY qui est dans la 'Mot2Cambronne' depuis que son emprunteur lui a remis les clefs et s'est cassé quand il s'est retrouvé en negative Equity.

4) Je ris de tes signaux faibles. Moi j'ai des signaux forts de ta connerie.
Modifié en dernier par supermascotte le 26 déc. 2023, 15:16, modifié 1 fois.

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Re: Tendances du marché immobilier début 2023

#5580 Message par Vincent92 » 26 déc. 2023, 15:06

supermascotte a écrit :
26 déc. 2023, 14:50
Vincent92 a écrit :
26 déc. 2023, 14:15
supermascotte a écrit :
26 déc. 2023, 14:04
C'est bien de sortir des graphiques de quelques foncières côtées et de zoomer sur un an. Maintenant l'honnêteté voudrait qu'on donne un graphique sur une plus grande échelle.

Image

A partir de là, on peut apprécier toute l'étendue de la bêtise de ton raisonnement.
Si les foncières baissent à LT, c'est parce qu'il y a une désaffection LT (concurrence e-commerce, beaucoup de constructions, etc.). Les investisseurs estiment que ce n'est pas un secteur de croissance pour l'avenir et préfèrent mettre leur argent ailleurs.
Le "zoom" est volontaire pour ne pas mélanger macro (la désaffection LT) et micro (correction dûe aux taux et rebond dû aux professionnels en recherchent de rendement sur des actifs qui ont corrigé "correctement" quand ils estiment que la crise va se résorber).
S'il y a du rendement à aller chercher pour les professionnels, c'est justement parce qu'il y a une désaffection LT. Et donc que les prix restent assez bas.

Le raisonnement (sur le rebond sur les foncières et sur les SCPI aussi) que je partage est surtout celui de ma sœur (en version très résumé et simplifié) fait à Noel qui est payée ~900k€/an pour faire des analyses sur ce secteur.
Donc, non seulement t'es vraiment un guignol; Mais, en plus, il n'y a aucune marge de progression possible car tu n'écoutes jamais ce qu'on te dit. Ceci dit, je le savais avant ce commentaire.

Pour le reste, c'est simplement un signal faible. Qui par ailleurs a été repris par Arthus par exemple dont tu es devenu fan récemment (seulement sur son raisonnement de taux évidemment. On appelle cela "picorer". Les gens ne sont intelligents que quand ils sont d'accord avec toi. C'est d'ailleurs à cela que tu reconnais leur intelligence).
Un signal faible reste un signal faible. Cela ne fait pas du tout une tendance.
Rappelle moi, c'était quoi ton propos à la base?
Il suffit d'aller relire le message. Mais je vais reformuler.
Il y a aujourd'hui des personnes qui cherchent à retirer leur argent et d'autres qui décident de ne pas investir sur les SCPI. Entre autre pour les raisons suivantes :

1- Les foncières ont bien davantage corrigé que les SCPI, pour des raisons structurelles (expertise qui n'est pas fait tous les ans, mauvaise foi, possibilité de surestimé de 10%, etc. vs correction à l'excès d'un marché). Donc, des professionnels se sont positionnés sur des foncières en recherchent de rendement et parce qu'ils ont estimé que le prix était plus "juste". Par ailleurs, ces professionnels anticipent la fin de crise du secteur (c'est pour cela que le marché a rebondi pile au moment où les chiffres de l'inflation ont surpris à la baisse, c'est à dire début Novembre. Ce qui veut dire pour eux baisse de taux à court/MT. Ce qui veut dire pour les professionnels retour "à la normal" pas si lointain qu'ils peuvent "pricer")
=> Moins d'argent de ces professionnels
2- Des particuliers qui peuvent avoir des placements alternatifs aussi voir plus intéressants que les SCPI (monétaire, CTA à 3,5%, etc.)
=> Moins d'argent de ces particuliers
3- Certaines SCPI ont annoncé des baisses de prix de part, ce qui arrivent très rarement. Donc, certains particuliers veulent récupérer leurs parts
=> Plus de décollecte qu'à la normal, surtout probablement pour les SCPI qui ont annoncé des baisses importantes.
etc.

Tout cela fait qu'il y a des problèmes de liquidités.
Mais, ces causes sont temporaires.

1- Le prix des foncières a rebondi. Rendant moins rentable l'opération pour les professionnels (les rendements restent tout de même encore bien meilleur pour le moment).
2- Les rendements alternatives baisseront dès que les taux baisseront. Et les SCPI redeviendront attractives

C'est embêtant pour ceux qui veulent récupérer leurs parts rapidement. Je ne vois pas tellement le problème pour ceux qui sont MT/LT car ce problème de liquidité est conjoncturel et non structurel.
Comme je le dis depuis un moment, la vraie question n'est pas de savoir si la SCPI va baisser de 10 ou 20% depuis un plus haut. La question est de savoir si on croit ou non dans ce secteur et dans sa SCPI.
Si ce n'est pas le cas, il faut revendre. Et indépendamment du mouvement actuel. Si on y croit, cela n'a pas grand intérêt de faire des allers-retours sur les SCPI vu les frais et le rendement perdu.

N.B. : Je n'ai pas de SCPI
"un chômage supérieur à 15%" & "Peut-être que l'immobilier ne baissera que de 20%. Mais peut-être qu'à -20%, l'immobilier sera encore jugé trop cher" supermascotte en 2020 (covid)

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Re: Tendances du marché immobilier début 2023

#5581 Message par Ben92 » 26 déc. 2023, 15:45

D'accord avec Vincent. En cas de passage à a vide de l'immobilier comme en ce moment, l'inertie des SCPI est salutaire car elle permet "d'enjamber" le creux de la vague : le prix des parts remontera avant même d'avoir eu le temps de baisser. J'exagère à peine mais c'est l'idée. Idem pour l'immobilier résidentiel, à moins s d'etre contraint de vendre pile au mauvais moment (S2 2023) la plupart des vendeurs attendront la reprise qui est pour bientôt, voire même pour le début 2024.

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Re: Tendances du marché immobilier début 2023

#5582 Message par Gpzzzz » 26 déc. 2023, 15:51

La SCPI ca a tjrs été quand même le placement arnaque des banques.. ils prennent des commissions de folie a des gens qui n y connaissent rien a la base.. tant que ça tourne bien tout le monde est content.. clairement ceux qui sont rentrés il y a 15ans ils ont largement fait leur beurre.. suffit d aller rechercher les graphs de Cédric sur Corum..
Après il va y avoir des perdants.. les derniers entrants.. mais bon c est valable pour tous les marchés !

Après comme je disais plus haut et comme supermascotte confirme avec ses chiffres on parle de cacahuètes hein.. 90milliards en SCPI..
En comparaison il y a 2000 milliards d encours en AV, plus de 500 milliards en Livret réglementé et autant sur les comptes bancaires a vue..
Bref c est une paille les SCPI dans le patrimoine financier des français..

Par contre effectivement les foncières sont des belles valeurs pour faire du timing trading.. sur mon perco j ai un fonds immo en foncière.. J ai pris qques KE en début d'année.. ça a fait 20%.. j'ai commencé à revendre.. et rebasculé sur le monétaire qui fait 4% net de frais de gestion !

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Re: Tendances du marché immobilier début 2023

#5583 Message par Korn » 26 déc. 2023, 16:53

Ben92 a écrit :
26 déc. 2023, 15:45
D'accord avec Vincent. En cas de passage à a vide de l'immobilier comme en ce moment, l'inertie des SCPI est salutaire car elle permet "d'enjamber" le creux de la vague : le prix des parts remontera avant même d'avoir eu le temps de baisser. J'exagère à peine mais c'est l'idée. Idem pour l'immobilier résidentiel, à moins s d'etre contraint de vendre pile au mauvais moment (S2 2023) la plupart des vendeurs attendront la reprise qui est pour bientôt, voire même pour le début 2024.
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Re: Tendances du marché immobilier début 2023

#5584 Message par Korn » 26 déc. 2023, 16:58

Dire qu'il suffisait d'attendre, mais ça, c'était avant.

https://www.capital.fr/immobilier/immob ... oi-1489482

Immobilier : j'ai surestimé mon bien en vente, quel risque pour moi ?


"Vendre un bien immobilier peut relever du parcours du combattant, notamment dans un secteur en crise depuis la flambée des coûts du crédit. De nombreux vendeurs sont familiers avec cette situation pour le moins stressante : vous avez mis votre logement en vente récemment, mais les visites sont rares et vous n'avez reçu aucune offre. Dans le contexte actuel de chute des ventes et de baisse des prix, surestimer la valeur de votre bien par rapport au marché peut considérablement retarder votre projet, voire le bloquer complètement, rapporte le site spécialisé Se Loger. Explications."

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Re: Tendances du marché immobilier début 2023

#5585 Message par Korn » 26 déc. 2023, 17:01

Gpzzzz a écrit :
26 déc. 2023, 15:51
La SCPI ca a tjrs été quand même le placement arnaque des banques.. ils prennent des commissions de folie a des gens qui n y connaissent rien a la base.. tant que ça tourne bien tout le monde est content.. clairement ceux qui sont rentrés il y a 15ans ils ont largement fait leur beurre.. suffit d aller rechercher les graphs de Cédric sur Corum..
Après il va y avoir des perdants.. les derniers entrants.. mais bon c est valable pour tous les marchés !
Le truc, c'est que les niveaux de collecte ont explosé ces dernières années (2022,année record) et on suppose que ce ne sont pas les plus avertis les principaux concernés. Tant pis pour eux, après tout, c'est du long terme ©. :mrgreen:
Voilà du pognon qui ne risque pas d'irriguer le marché classique avant très longtemps.

Ca tournait en boucle il y a moins de 2 ans hahaha


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Re: Tendances du marché immobilier début 2023

#5586 Message par Gpzzzz » 26 déc. 2023, 17:30

Korn a écrit :
26 déc. 2023, 17:01
Gpzzzz a écrit :
26 déc. 2023, 15:51
La SCPI ca a tjrs été quand même le placement arnaque des banques.. ils prennent des commissions de folie a des gens qui n y connaissent rien a la base.. tant que ça tourne bien tout le monde est content.. clairement ceux qui sont rentrés il y a 15ans ils ont largement fait leur beurre.. suffit d aller rechercher les graphs de Cédric sur Corum..
Après il va y avoir des perdants.. les derniers entrants.. mais bon c est valable pour tous les marchés !
Le truc, c'est que les niveaux de collecte ont explosé ces dernières années (2022,année record) et on suppose que ce ne sont pas les plus avertis les principaux concernés. Tant pis pour eux, après tout, c'est du long terme ©. :mrgreen:
Voilà du pognon qui ne risque pas d'irriguer le marché classique avant très longtemps.

Ca tournait en boucle il y a moins de 2 ans hahaha

Année record pour ce support d investissement mais ça se limite a 10 milliards de collecte en 2022
En comparaison les livrets réglementés ont collecté presque 35 milliards en 2022 !
En fait les SCPI ne sont pas des produits grands publics.. ces fonds sont principalement souscrit par des gens qui y investissent de l'argent au lieu de laisser sur son compte courant.. et même si ils n'en mesure pas forcément le risque ils ont été informé que c'était un placement a horizon 10/15ans. Donc les dizaines de milliards souscrits depuis 3/4ans ne seront jamais présenté au rachat..

Par contre effectivement il y a des gros gagnants ! Ceux qui ont investi il y a 10/15/20ans ! Et ce sont ceux qui cherchent à récupérer leurs billes vu qu'ils ont fait une grosse PV sur la valorisation de leurs partq et touché 100% de leur investissement initial en dividende !

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Re: Tendances du marché immobilier début 2023

#5587 Message par Korn » 26 déc. 2023, 17:42

Ils n'auront pas le choix de toute façon.
Jusque là, les politiques monétaires ont offert cette possibilité aux investisseurs les moins avertis.
C'est comme pour l'immobilier résidentiel, la revente court terme est devenue compliquée, sauf à y laisser des plûmes (moins-value et frais d'entrée élevés).

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Re: Tendances du marché immobilier début 2023

#5588 Message par Gpzzzz » 26 déc. 2023, 18:06

Korn a écrit :
26 déc. 2023, 17:42
Ils n'auront pas le choix de toute façon.
Jusque là, les politiques monétaires ont offert cette possibilité aux investisseurs les moins avertis.
C'est comme pour l'immobilier résidentiel, la revente court terme est devenue compliquée, sauf à y laisser des plûmes (moins-value et frais d'entrée élevés).
C etait une anomalie conjoncturelle ces reventes court terme.. un achat immo c est pour 10ans au minimum normalement..

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Re: Tendances du marché immobilier début 2023

#5589 Message par supermascotte » 26 déc. 2023, 18:22

Ben92 a écrit :
26 déc. 2023, 15:45
D'accord avec Vincent. En cas de passage à a vide de l'immobilier comme en ce moment, l'inertie des SCPI est salutaire car elle permet "d'enjamber" le creux de la vague : le prix des parts remontera avant même d'avoir eu le temps de baisser. J'exagère à peine mais c'est l'idée. Idem pour l'immobilier résidentiel, à moins s d'etre contraint de vendre pile au mauvais moment (S2 2023) la plupart des vendeurs attendront la reprise qui est pour bientôt, voire même pour le début 2024.
Je crois que t'as pas compris ce que j'ai écrit au-dessus.

La collecte des SCPI s'est effondrée (normal, une grosse partie sont daubées) donc, plus personne veut investir. Il n'y a plus d'autres moyens pour les gérants de permettre aux épargnants de récupérer leurs sous, c'est de vendre une partie des assets. Et là, ce sera au prix auxquels ils pourront vendre dans un marché asséchés où les bureaux/commerces ne sont plus recherchés. En plus de ça, avec un afflux de ventes forcées, ça va pas tirer les prix vers le bas. Et il est pas impossible que ça provoque une réaction en chaine. Plus de biens à vendre, des prix qui baissent encore plus, des valeurs de parts qui continuent de diminuer, ce qui entraine une accélération des retraits, etc...

C'est pas pour rien que la BCE alerte depuis des mois sur ces placements illiquides. C'est vraiment de la 'Mot2Cambronne'.



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Re: Tendances du marché immobilier début 2023

#5590 Message par Ben92 » 26 déc. 2023, 19:29

Je viens croire qu'il y a des SCPI pourries, c'est comme toute classes d'actifs, il y a aussi des actions pourries, des obligations pourries.
En tout cas moi j'ai des SCPI et elles ont.. augmenté. :wink: en même temps je suis pas l'investisseur lambda c'est vrai.

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Re: Tendances du marché immobilier début 2023

#5591 Message par supermascotte » 26 déc. 2023, 20:08

Ben92 a écrit :
26 déc. 2023, 19:29
Je viens croire qu'il y a des SCPI pourries, c'est comme toute classes d'actifs, il y a aussi des actions pourries, des obligations pourries.
En tout cas moi j'ai des SCPI et elles ont.. augmenté. :wink: en même temps je suis pas l'investisseur lambda c'est vrai.
Bah bien sûr Ben92 est le Warren Buffet de BI. Le clapier qu'il a acheté à Boulbi qui se pète la gueule est en réalité une pépite qui va faire du x10. Et les SCPI du père Ben92 sont elles aussi frappées du totem d'invulnérabilité.

D'ailleurs, c'est tellement un virtuose de l'investissement qu'il a fait partie des premiers à investir dans les cryptomonnaies :lol:

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Re: Tendances du marché immobilier début 2023

#5592 Message par Vincent92 » 26 déc. 2023, 20:26

Je pensais qu’il avait investi dans Corum (dont, sauf erreur, le prix des parts est resté stable cette année) vu que c’est la SCPI à la mode ici et sur devenir rentier depuis un moment. Mais il semblerait que non. Ou alors, il ne parle pas que de 2023.
"un chômage supérieur à 15%" & "Peut-être que l'immobilier ne baissera que de 20%. Mais peut-être qu'à -20%, l'immobilier sera encore jugé trop cher" supermascotte en 2020 (covid)

Schneider
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Re: Tendances du marché immobilier début 2023

#5593 Message par Schneider » 26 déc. 2023, 20:48

Les taux se detendent
Les SCPI se stabiliseront
La rentabilité offerte sur ces supports restent apparemment stable sur le dernier trimestre 2023
La localisation des biens (bureaux) sont souvent situés dans des zones où le foncier est très coûteux
Avec la non artificialisation des sols au pire ces M2 pourraient être subventionnés pour changer de destination. C'est presque souhaitable.
C'est pas la fête mais ça survivra. C'est comme lors du confinement en jugement une situation attivement on sous estime la capacité du système à innover et se sauver du pire.
Et l'habitation, je ne vois pas vos baisses annoncées ( ça baisse un peu mais walou au vu des conditions du prêts). Très peu de biens interressants en vente
C'est très compliqué dans les zones recherchées
Les prix se négocient difficilement
Bref galère galère

Ben92
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Re: Tendances du marché immobilier début 2023

#5594 Message par Ben92 » 26 déc. 2023, 21:00

Schneider a écrit :
26 déc. 2023, 20:48
Les taux se detendent
Les SCPI se stabiliseront
La rentabilité offerte sur ces supports restent apparemment stable sur le dernier trimestre 2023
La localisation des biens (bureaux) sont souvent situés dans des zones où le foncier est très coûteux
Avec la non artificialisation des sols au pire ces M2 pourraient être subventionnés pour changer de destination. C'est presque souhaitable.
C'est pas la fête mais ça survivra. C'est comme lors du confinement en jugement une situation attivement on sous estime la capacité du système à innover et se sauver du pire.
Et l'habitation, je ne vois pas vos baisses annoncées ( ça baisse un peu mais walou au vu des conditions du prêts). Très peu de biens interressants en vente
C'est très compliqué dans les zones recherchées
Les prix se négocient difficilement
Bref galère galère
Je confirme la galère pour trouver autre chose à acheter que des bouses ou semi-bouses qui traînent depuis des mois. J'ai l'impression que les possesseurs de biens de qualité premium attendent que le marché reparte pour mettre en vente. J'en suis d'ailleurs le parfait exemple... :|

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Re: Tendances du marché immobilier début 2023

#5595 Message par Hickson49 » 26 déc. 2023, 21:22

Dans les zones un tant soit peu touristiques, les prix sont en lévitation quantique depuis des mois. Le phénomène airBnB, ainsi que les "pièges" à boomer qui ont vendu en zone tendue et cherche un coin pour leurs retraite ont modifié le marché en profondeur.
La France est littéralement entrain de crever à cause de cette mentalité d'oisiveté extrême.
wef a écrit :You'll own nothing. And you'll be happy

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Re: Tendances du marché immobilier début 2023

#5596 Message par Vincent92 » 26 déc. 2023, 21:50

supermascotte a écrit : Histoire d'être le plus précis dans toutes les conneries que tu as dites, on va les listes :

1) les institutionnels ne naviguent pas de placement en placement librement comme ça. Un fonds va pas vendre Ou vraiment, ça en dit long sur ton ignorance en matière de règlementation et d'arbitrage. Et à plus forte raison, un contrat d'assurance vie. Encore moins dans une logique de "trading"
Je viens de voir cette édition faite… 1h après le message… et largement après ma réponse.

Tout d’abord, je ne suis pas spécialiste de ce sujet (et toi non plus. Contrairement à ce que tu prétends). Je vais donc demander à ma sœur, qui connaît infiniment mieux le sujet que toi, des explications.
Puisque, le raisonnement que tu trouves c0n est le raisonnement de quelqu’un qui est payé très cher pour donner des conseils dans ce milieu, pas le miens. Donc, à un moment, il faudrait redescendre voir dégonfler au niveau des chevilles…

Néanmoins et en attendant, de ma compréhension (je ne suis pas spécialiste, je peux donc me tromper et raconter des bêtises) :
Dans un bilan financier d’entreprise (n’importe laquelle), il y a :
- Les actifs immobilisés (immobilisations incorporelles, corporelles, financiers, etc.)
- Les actifs circulants (stocks et en-cours, créances, etc.)
-Les comptes de régulation

Si je m’achètes une action BNP, je pense que je rentre dans l’actif immobilisé

Si je souscris un contrat d’assurance vie BNP, je pense que je rentre dans les actifs circulants
La BNP s’engage à assurer à la fois la contrepartie si un client investit dans un produit financier (un CAT par exemple) ou dans un actif détenu (SCPI par exemple) par une autre société.
Elle l’assure grâce et par l’intermédiaire de ses actifs immobilisés. Elle peut aussi s’assurer auprès d’autres organismes (mais qui doivent eux aussi avoir des actifs en face pour assurer).

Dans tous les cas, ce dont je parlais concerne les actifs immobilisés (et non pas l’actif roulant dont tu parles). Sur cette partie la BNP peut investir comme elle le souhaite. Dans la limite évidemment de plein de règles prudentielles. Mais, il me parait tout à fait possible que des employés de BNP revendent des SCPI (ou n’achètent pas) pour acheter des foncières dans une certaine mesure.
Je sais par exemple que Sofidy (source interne) voulait éviter qu’il y ait trop d’institutionnels/zinzins il y a quelques années pour éviter ce genre de mouvements massifs de collectes/décollectes. Même si cela a changé ensuite.
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Re: Tendances du marché immobilier début 2023

#5597 Message par supermascotte » 26 déc. 2023, 23:19

Vincent92 a écrit :
26 déc. 2023, 21:50
supermascotte a écrit : Histoire d'être le plus précis dans toutes les conneries que tu as dites, on va les listes :

1) les institutionnels ne naviguent pas de placement en placement librement comme ça. Un fonds va pas vendre Ou vraiment, ça en dit long sur ton ignorance en matière de règlementation et d'arbitrage. Et à plus forte raison, un contrat d'assurance vie. Encore moins dans une logique de "trading"
Je viens de voir cette édition faite… 1h après le message… et largement après ma réponse.

Tout d’abord, je ne suis pas spécialiste de ce sujet (et toi non plus. Contrairement à ce que tu prétends). Je vais donc demander à ma sœur, qui connaît infiniment mieux le sujet que toi, des explications.
Puisque, le raisonnement que tu trouves c0n est le raisonnement de quelqu’un qui est payé très cher pour donner des conseils dans ce milieu, pas le miens. Donc, à un moment, il faudrait redescendre voir dégonfler au niveau des chevilles…

Néanmoins et en attendant, de ma compréhension (je ne suis pas spécialiste, je peux donc me tromper et raconter des bêtises) :
Dans un bilan financier d’entreprise (n’importe laquelle), il y a :
- Les actifs immobilisés (immobilisations incorporelles, corporelles, financiers, etc.)
- Les actifs circulants (stocks et en-cours, créances, etc.)
-Les comptes de régulation

Si je m’achètes une action BNP, je pense que je rentre dans l’actif immobilisé

Si je souscris un contrat d’assurance vie BNP, je pense que je rentre dans les actifs circulants
La BNP s’engage à assurer à la fois la contrepartie si un client investit dans un produit financier (un CAT par exemple) ou dans un actif détenu (SCPI par exemple) par une autre société.
Elle l’assure grâce et par l’intermédiaire de ses actifs immobilisés. Elle peut aussi s’assurer auprès d’autres organismes (mais qui doivent eux aussi avoir des actifs en face pour assurer).

Dans tous les cas, ce dont je parlais concerne les actifs immobilisés (et non pas l’actif roulant dont tu parles). Sur cette partie la BNP peut investir comme elle le souhaite. Dans la limite évidemment de plein de règles prudentielles. Mais, il me parait tout à fait possible que des employés de BNP revendent des SCPI (ou n’achètent pas) pour acheter des foncières dans une certaine mesure.
Je sais par exemple que Sofidy (source interne) voulait éviter qu’il y ait trop d’institutionnels/zinzins il y a quelques années pour éviter ce genre de mouvements massifs de collectes/décollectes. Même si cela a changé ensuite.
Putain, autant d'effort pour dire autant de connerie.... Je salue la détermination, un peu moins la connerie.

Non tu ne connais rien et arrête de prétendre que tu y connais quelque chose. En ce qui me concerne, je pense avoir une meilleure vision que toi sur le sujet puisque je travaille dans le secteur. Et pour cause, bon nombre des SCPI listées précédemment sont gérées dans mon équipe et une, en particulier fait partie de mon portefeuille. Je n'en parlerai pas plus en détail pour des raisons de confidentialité. Et j'aime autant te dire que je me cogne totalement de ta soeur.

Pour en revenir au sujet, penser que BNP (puisque tu as décidé de prendre l'exemple de BNP) fait des arbitrages entre SCPI et valeurs cotées est d'une connerie et d'une naïveté confondante. Si on devait faire une analogie, BNP est un épicier qui essaye de te vendre des produits (Produit d'assurance vie, SCPI, Plan d'épargne en tout genre, etc...). Evidemment quand l'épicier te vend le produit, il te vante ses qualités mais une fois vendu, il s'en contrefout des performances tant qu'il peut se partager les commissions avec le gestionnaire de fonds. Et très généralement, les arbitrages sont bidons et ne se font pas d'un produit à un autre.

Quand tu écris "Si je m’achètes une action BNP, je pense que je rentre dans l’actif immobilisé ", ça n'a aucun sens. Le plus correct serait de dire qu'en tant qu'actionnaire, tu deviens un créancier de BNP, donc si on devait chercher ta place dans le bilan comptable de BNP, ta place serait dans le PASSIF (Capitaux Propres) et non pas dans l'ACTIF. Quand tu écris "Si je souscris un contrat d’assurance vie BNP, je pense que je rentre dans les actifs circulants ", pareil, ça n'a aucun sens. En tout état de cause, tu ne rentres même pas dans le bilan de BNP puisque BNP n'est pas la contrepartie de ton contrat d'assurance vie. Mais même en admettant que tu rentrais dans le bilan de BNP, ta place serait dans le PASSIF, pas dans l'ACTIF. Big up de chercher à me faire une leçon comptable en étant même pas foutu de faire la différence entre actif et passif, c'est du Vincent92 tout craché :lol:

Ensuite, contrairement à ce que tu crois, la BNP ne peut pas investir comme elle le souhaite. D'une part, parce qu'elle doit se soumettre aux obligations règlementaire et à l'obligation d'avoir des fonds propres liquides (obligations, réserves, bénéfices non distribués). En aucun cas, elle n'investit dans des produits risqués et illiquides. Tu ne verras jamais un centime de FP BNP investi dans une SCPI. Le métier d'une banque c'est de réduire le risque pas d'en prendre. Par contre, cela n'empêche pas les banques d'être "investies" en tant que prêteur (Et c'est là que je travaille) mais ça n'a rien à voir. Et je parle même pas de l'interdiction des activités pour compte propres et des contraintes que cela implique.

Et pour ce qui est de "bannir" certains Lenders de certains fonds, ça n'a rien à voir avec ça. Certains Lenders sont exclus pour X raisons comme le fait que ce sont des casses couilles notoires (je pense aux banques allemandes ou à certains fonds dont je ne citerai pas le nom) des vautours voire dans certains cas des concurrents indirects (exemple : un des lenders de mon pool a commencé à casser les couilles et à créer des difficultés parce qu'il était lié via la maison mère à un concurrent).

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Re: Tendances du marché immobilier début 2023

#5598 Message par Vincent92 » 27 déc. 2023, 00:26

supermascotte a écrit :
26 déc. 2023, 23:19
Vincent92 a écrit :
26 déc. 2023, 21:50
supermascotte a écrit : Histoire d'être le plus précis dans toutes les conneries que tu as dites, on va les listes :

1) les institutionnels ne naviguent pas de placement en placement librement comme ça. Un fonds va pas vendre Ou vraiment, ça en dit long sur ton ignorance en matière de règlementation et d'arbitrage. Et à plus forte raison, un contrat d'assurance vie. Encore moins dans une logique de "trading"
Je viens de voir cette édition faite… 1h après le message… et largement après ma réponse.

Tout d’abord, je ne suis pas spécialiste de ce sujet (et toi non plus. Contrairement à ce que tu prétends). Je vais donc demander à ma sœur, qui connaît infiniment mieux le sujet que toi, des explications.
Puisque, le raisonnement que tu trouves c0n est le raisonnement de quelqu’un qui est payé très cher pour donner des conseils dans ce milieu, pas le miens. Donc, à un moment, il faudrait redescendre voir dégonfler au niveau des chevilles…

Néanmoins et en attendant, de ma compréhension (je ne suis pas spécialiste, je peux donc me tromper et raconter des bêtises) :
Dans un bilan financier d’entreprise (n’importe laquelle), il y a :
- Les actifs immobilisés (immobilisations incorporelles, corporelles, financiers, etc.)
- Les actifs circulants (stocks et en-cours, créances, etc.)
-Les comptes de régulation

Si je m’achètes une action BNP, je pense que je rentre dans l’actif immobilisé

Si je souscris un contrat d’assurance vie BNP, je pense que je rentre dans les actifs circulants
La BNP s’engage à assurer à la fois la contrepartie si un client investit dans un produit financier (un CAT par exemple) ou dans un actif détenu (SCPI par exemple) par une autre société.
Elle l’assure grâce et par l’intermédiaire de ses actifs immobilisés. Elle peut aussi s’assurer auprès d’autres organismes (mais qui doivent eux aussi avoir des actifs en face pour assurer).

Dans tous les cas, ce dont je parlais concerne les actifs immobilisés (et non pas l’actif roulant dont tu parles). Sur cette partie la BNP peut investir comme elle le souhaite. Dans la limite évidemment de plein de règles prudentielles. Mais, il me parait tout à fait possible que des employés de BNP revendent des SCPI (ou n’achètent pas) pour acheter des foncières dans une certaine mesure.
Je sais par exemple que Sofidy (source interne) voulait éviter qu’il y ait trop d’institutionnels/zinzins il y a quelques années pour éviter ce genre de mouvements massifs de collectes/décollectes. Même si cela a changé ensuite.
Putain, autant d'effort pour dire autant de connerie.... Je salue la détermination, un peu moins la connerie.

Non tu ne connais rien et arrête de prétendre que tu y connais quelque chose. En ce qui me concerne, je pense avoir une meilleure vision que toi sur le sujet puisque je travaille dans le secteur. Et pour cause, bon nombre des SCPI listées précédemment sont gérées dans mon équipe et une, en particulier fait partie de mon portefeuille. Je n'en parlerai pas plus en détail pour des raisons de confidentialité. Et j'aime autant te dire que je me cogne totalement de ta soeur.

Pour en revenir au sujet, penser que BNP (puisque tu as décidé de prendre l'exemple de BNP) fait des arbitrages entre SCPI et valeurs cotées est d'une connerie et d'une naïveté confondante. Si on devait faire une analogie, BNP est un épicier qui essaye de te vendre des produits (Produit d'assurance vie, SCPI, Plan d'épargne en tout genre, etc...). Evidemment quand l'épicier te vend le produit, il te vante ses qualités mais une fois vendu, il s'en contrefout des performances tant qu'il peut se partager les commissions avec le gestionnaire de fonds. Et très généralement, les arbitrages sont bidons et ne se font pas d'un produit à un autre.
C'est un mélange d'insultes et d'évidences. Rien à y répondre...
supermascotte a écrit :
26 déc. 2023, 23:19
Quand tu écris "Si je m’achètes une action BNP, je pense que je rentre dans l’actif immobilisé ", ça n'a aucun sens. Le plus correct serait de dire qu'en tant qu'actionnaire, tu deviens un créancier de BNP, donc si on devait chercher ta place dans le bilan comptable de BNP, ta place serait dans le PASSIF (Capitaux Propres) et non pas dans l'ACTIF. Quand tu écris "Si je souscris un contrat d’assurance vie BNP, je pense que je rentre dans les actifs circulants ", pareil, ça n'a aucun sens. En tout état de cause, tu ne rentres même pas dans le bilan de BNP puisque BNP n'est pas la contrepartie de ton contrat d'assurance vie. Mais même en admettant que tu rentrais dans le bilan de BNP, ta place serait dans le PASSIF, pas dans l'ACTIF. Big up de chercher à me faire une leçon comptable en étant même pas foutu de faire la différence entre actif et passif, c'est du Vincent92 tout craché :lol:
Heureusement que chaque client qui investit ne génère pas que du PASSIF. Sinon, elle ne se retrouverait qu'avec du PASSIF (et donc des dettes) et il y aurait rapidement un problème.
En face de chaque PASSIF généré, il y a un ACTIF. Et inversement. Cela me semblait évident. C'est pour cette raison que je me suis concentré sur l'ACTIF. Et, c'est vraiment confusant de devoir le dire à un banquier.

Quand la BNP a émis des actions sur le marché, cela a généré 2 lignes : Une ligne d'ACTIF avec l'argent récolté. D'abord probablement en trésorerie puis certainement dans de l'investissement en bâtiments, matériel, créances, brevets déposés, etc.
C'est pour cette raison que je parlais "d’actif immobilisé" (les titres s'échangent aujourd'hui sur le marché secondaire), en opposition aux actifs circulants puisque cela lui appartient.
Et, effectivement/évidemment, aussi une ligne de PASSIF.
Modifié en dernier par Vincent92 le 27 déc. 2023, 17:13, modifié 14 fois.
"un chômage supérieur à 15%" & "Peut-être que l'immobilier ne baissera que de 20%. Mais peut-être qu'à -20%, l'immobilier sera encore jugé trop cher" supermascotte en 2020 (covid)

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Re: Tendances du marché immobilier début 2023

#5599 Message par Hickson49 » 27 déc. 2023, 01:49

Je ne veux absolument pas rentrer dans la guerre, mais je trouve le sujet des SCPI très intéressant, car c'est a priori le seul cas documenté de baisse de prix immo (ou de produit financiés adossé à de l'immo) auquel je puisse assister de mon vivant.

Sur ce point précis donc, j'avais cru comprendre plutôt comme supermascotte le suggère, cad qu'une banque n'investira jamais (ou de manière ultra confidentielle) sur des parts de SCPI.
Par contre elle pourra distribuer (avec forte marge) ce type de produit, ou investir dans les entreprises qui les fabriquent (et encore, la on se rapproche du cas des foncières côtés), ou éventuellement financent une partie des opérations, avec des conditions très largement plus favorables en termes de risque que celle de souscripteurs SCPI.

Pour moi ce sont ces derniers point qui expliquent l'encart en rouge dans la brochure de vicent92. Quelqu'un pourrait nous éclairer ?

Pour les foncière côtés, l'info sur icad est très intéressantes, ça me paraît assez délirant qu'une banque investisse sa tréso dans ce genre d'actif... Je ne vois en effet pas du tout une banque classique dans son rôle pour le coup... Mais je ne crois pas qu'aucune loi de découplage des activités d'investissement et de détail existe en France donc c'est tout à fait crédible... Juste, ça me paraît risqué pour rester dans les clous des règles prudentielles, à moins de garder des bazilions de réserve en cash, obligataire ou assurance pour contrebalancer ces poches actions dans le bilan.
wef a écrit :You'll own nothing. And you'll be happy

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Re: Tendances du marché immobilier début 2023

#5600 Message par Vincent92 » 27 déc. 2023, 03:42

Hickson49 a écrit :
27 déc. 2023, 01:49
Je ne veux absolument pas rentrer dans la guerre, mais je trouve le sujet des SCPI très intéressant, car c'est a priori le seul cas documenté de baisse de prix immo (ou de produit financiés adossé à de l'immo) auquel je puisse assister de mon vivant.

Sur ce point précis donc, j'avais cru comprendre plutôt comme supermascotte le suggère, cad qu'une banque n'investira jamais (ou de manière ultra confidentielle) sur des parts de SCPI.
Par contre elle pourra distribuer (avec forte marge) ce type de produit, ou investir dans les entreprises qui les fabriquent (et encore, la on se rapproche du cas des foncières côtés), ou éventuellement financent une partie des opérations, avec des conditions très largement plus favorables en termes de risque que celle de souscripteurs SCPI.

Pour moi ce sont ces derniers point qui expliquent l'encart en rouge dans la brochure de vicent92. Quelqu'un pourrait nous éclairer ?

Pour les foncière côtés, l'info sur icad est très intéressantes, ça me paraît assez délirant qu'une banque investisse sa tréso dans ce genre d'actif... Je ne vois en effet pas du tout une banque classique dans son rôle pour le coup... Mais je ne crois pas qu'aucune loi de découplage des activités d'investissement et de détail existe en France donc c'est tout à fait crédible... Juste, ça me paraît risqué pour rester dans les clous des règles prudentielles, à moins de garder des bazilions de réserve en cash, obligataire ou assurance pour contrebalancer ces poches actions dans le bilan.
je viens de retirer la dernière partie pour éviter de discuter du sexe des anges avec lui. Cette partie aurait pu être effectivement intéressante dans un débat constructif. Mais, je me suis rappelé que cela aller durer une page remplit de réponses à côté de la plaque, de smiley et d'insultes. Et que je n'allais absolument rien en retirer d'intéressant. Cela ne m'intéresse pas.
Surtout quand par ailleurs je peux avoir des échanges bien plus qualitatifs hors forum en ce moment.
J'ai regardé ces 6 derniers messages (dont je précise que seulement 2 me sont adressés). C'est soit des insultes soit du dédain. C'est juste incroyable d'en être à ce niveau d'antipathie.
Donc, je me suis contenté du minimum.
Libre à toi de développer le sujet si tu le désires.
"un chômage supérieur à 15%" & "Peut-être que l'immobilier ne baissera que de 20%. Mais peut-être qu'à -20%, l'immobilier sera encore jugé trop cher" supermascotte en 2020 (covid)

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