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Je note que Boulogne Billancourt, lui, continue sa chute libre avec un beau -0.8% encore ce mois-ci. Spéciale dédicace à Bne92Ce n’est plus une surprise pour personne. Le marché immobilier fait grise mine. Et le printemps n’a pas permis de relever la barre. Alors oui, on en vient à se réjouir de hausses de prix de l’ordre de 0,3% dans les grandes villes. On en est là.Dans les grandes villes, l’immobilier retrouve des couleurs 0,3%. C’est, en moyenne, la hausse des prix immobiliers enregistrée dans les dix plus grandes villes françaises (hors Paris). C’est mieux que les mois précédents. Mais ce n’est pas dingue non plus. Saluons quand même les performances de Marseille et Nice (+0,8% en un mois), Rennes (+0,6%) ou Lille (+0,5%). Et dans une moindre mesure, celles de Toulouse, Montpellier et Strasbourg (+0,3%). Qui participent toutes à cette petite embellie printanière.
À l’inverse, Nantes (-0,3%), Lyon (-0,4%) et Bordeaux (-0,5) continuent à flancher. Un phénomène assez logique d’après les équipes data-science de Meilleurs Agents. Pourquoi ? Parce que dans ces trois villes, les prix immobiliers se sont envolés ces dernières années. Comptez plus de 4 000 €/m2 à Nantes et plus de 5 000 à Lyon ! Si on excepte Paris (bien sûr), vous avez là le tiercé des grandes villes les plus chères de France. Et avec la flambée des taux d’intérêt, ce sont aussi dans ces villes que les projets d’achat immobilier sont le plus mis à mal. Conséquence directe : les prix baissent légèrement.
Paris fait de la résistance
Pssst, on va vous confier un petit secret. Ce mois-ci, on avait prévu de consacrer un zoom à l’immobilier parisien qui, selon toute vraisemblance, serait (enfin) repassé sous la barre symbolique des 10 000 €/m2. Un événement ! Sauf que la capitale française s’accroche. Résiste. Se débat de toutes ses forces. Et qu’en ce 1er juin, à Paris les prix immobiliers avoisinent toujours les 10 081 €/m² en moyenne. Soit une baisse de… seulement 1 euro en un mois (-0,2%) !
Mais le printemps immobilier fait grise mine
On le disait en préambule. Globalement, c’est mieux. Mais c’est pas encore ça. Ce printemps 2023 (si on peut l’appeler comme ça) n’a clairement pas tenu ses promesses. Oubliées, les grandes envolées tarifaires qui préludent à l’arrivée de l’été !
Sur l’ensemble du territoire métropolitain, les experts de Meilleurs Agents enregistrent une stabilisation des prix immobiliers : 0 tout rond entre mai et juin. Alors évidemment, il y a de meilleurs élèves que d’autres. Big up aux zones rurales (encore elles) qui ont vu leurs prix augmenter de 0,8% en un mois (1,6% depuis le début du printemps). Ou aux communes du top 50 qui s'enorgueillissent d’une hausse de 0,3% (stable depuis mars).
Un printemps immobilier tardif ? Plutôt pas de printemps du tout. Même le cru 2022 pourtant mollasson avait fait mieux (+2,6% pour la France entière, +2,9% pour le Top 50 et +2,2% pour les zones rurales). Et pour couronner le tout, les délais de transaction s’allongent.
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