Qqun_de_Passage a écrit : ↑05 juin 2023, 19:06
ProfGrincheux a écrit : ↑05 juin 2023, 16:56
L'absence de soutien aux promoteurs est une rupture avec les habitudes prises depuis 40 ans et avec le quoi qu'il en coûte qui cherchait à éviter à tout prix les faillites d'entreprises. On dirait que le bâtiment va se prendre une vague de destruction créatrice....
Les promoteurs reviendront sans doute à la charge une fois les conséquences sur l'emploi et les faillites de sociétés auront commencé à apparaître dans les statistiques.
Sinon quelqu'un a compris qu'est ce qu'ils entendent concrètement par "mettre l'accent sur le logement locatif intermédiaire"?
A long terme il y a un risque que tout ça se transforme en une aggravation de la pénurie de logements locatifs en zone tendue. Peut-être, les RBnB vont revenir sur le marché de la location nue, ça peut aider à moyen terme. D'autre part il y aura un changement de gouvernement dans 4 ans au plus tard.
J’ai raté quelque chose ? Pour le moment aucune mesure pour dissuader la location touristique ou pour rééquilibrer avec la location nue ou meublée à l’année.
Donc je ne vois pas comment.
Ça aurait été bien. Cette belle journée serait devenu absolument mémorable.
Il ne manque que ça mais je reste persuade que ça venir. Ça pousse fort même chez les députés macronistes. Ce n'est même pas un débat politique, ils sont tous d'accord.
Mais je comprends l'impatience. Le lobby et les boomers viennent de prendre un coup de marteau sur le crâne. C'est plutôt bien de ne pas tout annoncer en même temps.
Franchement, je n'aurai jamais imagine tout ça déjà. Le lobby attendait des subventions, on les sucre
Pour locations touristiques, le bazooka est en préparation, ça se sent
https://www.google.com/amp/s/www.bourso ... 4c66852e7d
Interdire les locations Airbnb dans certains lieux touristiques ? "Il y a pas de tabou", répond le ministre du Logement
La "jungle" des meublés touristiques est dans le viseur du gouvernement, qui cherche des nouvelles "solutions équilibrées" pour réguler le secteur.
En France, on a déjà beaucoup de protection. Il faut continuer à trouver des solutions équilibrées". A l'antenne de franceinfo , le ministre de la Ville et du Logement Olivier Klein a évoqué l'encadrement des plateformes de location touristique, dont le géant Airbnb, accusées d'accentuer la crise du logement.
"Permettre à nos concitoyens, où qu'ils soient, de se loger"
Exode des habitants, fermeture des petits commerces, de classes d'écoles, manque de main-d'oeuvre, villes mortes hors saison... Les membres d'un collectif citoyen national visant à imposer une régulation du marché des locations de courte durée ont énuméré les différents effets du "surtourisme" dans les zones qui concentrent le plus de meublés touristiques.
"Il faut à la fois être un pays touristique, c'est une chance, il faut la respecter, mais aussi permettre à nos concitoyens, où qu'ils soient, de se loger. C'est le cas en Bretagne, dans le Pays Basque, en Corse, à Paris...", a énuméré le ministre Olivier Klein, lundi 5 juin, avant d'évoquer les réponses possibles. "Il faut taxer plus les Airbnb, permettre aux maires d'avoir la possibilité d'en définir le nombre". Quitte à définir des quotas? "C'est la décision des maires, c'est pas à moi d'en décider", répond-il, indiquant que "2.000 villes pourront augmenter la taxe sur la résidence secondaire".
Ces mesures de protection pourraient-elles aller jusqu'à l'interdiction des locations Airbnb dans certaines zones prisées des touristes? "Il n'y a pas de tabou", répond Olivier Klein. "Ca fait partie des sujets que l'on doit mener dans le cadre des réflexions avec les élus locaux". Une telle mesure est notamment étudiée en Italie, où la municipalité de Florence a fait part de son projet de bloquer les nouveaux contrats de location de courte durée dans le centre-ville historique.
Le ministre a en outre évoqué les obligations en matière d'efficacité énergétique. "Je me bats pour que quelqu'un qui n'est pas capable de respecter les règles de son appartement ne puisse pas le basculer dans le meublé touristique parce que c'est insupportable", a lancé Olivier Klein, plaidant pour une étiquette thermique "aussi pour le meublé touristique