baisse de l'euro à cause de la rumeur selon laquelle....

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pirouette
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baisse de l'euro à cause de la rumeur selon laquelle....

#1 Message par pirouette » 20 juin 2005, 14:54

les taux européens vont baisser.

L'euro reculait face au dollar lundi à la mi-journée en raison d'une rumeur sur une possible baisse des taux d'intérêt de la Banque centrale européenne (BCE). Vers 13H00 GMT (15H00 à Paris), l'euro cotait 1,2161 dollar contre 1,2214 dollar quatre heures plus tôt et 1,2286 dollar vendredi à 21H00 GMT. Le billet vert valait 109,06 yens contre 108,75 yens quatre heures auparavant et 108,50 yens la veille. "Au départ, le recul de l'euro est venu du fait que les marchés digéraient la fin assez négative du sommet européen du week-end, ainsi que les commentaires des ministres italiens sur la possibilité de sortir de l'euro", a expliqué Audrey Childe-Freeman, économiste à la Banque canadienne impériale du Commerce (CIBC). "Mais ce qui a déclenché une accélération de la baisse de l'euro, c'est une rumeur selon laquelle la Banque centrale européenne envisagerait une baisse des taux", a-t-elle indiqué. "Si c'est le cas, ce serait négatif pour l'euro car on est dans un environnement où le différentiel des taux d'intérêt (entre les Etats-Unis et l'Europe) importe beaucoup", a-t-elle conclu.


Si le pétrole augmente et que l'euro diminue, je vous dit pas qu'il devient urgent de changer l'indice pour l'indexation des loyers, sinon aie, aie aieeeeeeeeeee !!!

en plus le livret A passe à 2% !!!

elle va être douloureuse la chute, moi je vous le dit, on aura rien à envier aux japonais pour l'éclatement de la bulle !!!

vive le cash

Peste83

#2 Message par Peste83 » 20 juin 2005, 15:23

(Reuters) - La Banque centrale européenne (BCE) attend d'avoir davantage de données économiques avant de décider si une baisse des taux se justifie, déclarent des sources monétaires de banques centrales de la zone euro.

Toutefois, ajoutent les sources, le Conseil des gouverneurs est divisé sur le point de savoir si une détente monétaire serait bénéfique à la zone euro.

Cette baisse, si elle intervenait, aurait principalement pour but de rétablir la confiance dans la mesure où le loyer de l'argent est jugé déjà bon marché par la BCE.

La difficulté qui se pose à la BCE est de déterminer le meilleur moyen d'amener les consommateurs à dépenser et les entreprises à investir à nouveau, selon ces sources auxquelles Reuters s'est adressé au cours des 10 derniers jours.

"Les dernières données n'ont certainement pas laissé présager l'amélioration de la conjoncture économique que nous espérions", a dit l'une des sources au fait de l'état d'esprit du Conseil des gouverneurs.

"Je pense que bientôt nous serons fixés sur le point de savoir s'il nous faut revoir nos hypothèses pour le second semestre d'une manière qui puisse rendre une baisse des taux appropriée. Pour le moment, il est trop tôt pour le dire".

L'argument contre une baisse des taux serait que des risques inflationnistes demeurent même si les prévisions font apparaître des prix de détail maîtrisés, ajoute cette source.

Certains des responsables de banque centrale qui ont été en contact avec Reuters jugent que l'inflation n'est pas un obstacle à une détente monétaire. Une autre source du même niveau a précisé que la demande était faible et que la flambée pétrolière n'avait apparemment pas eu d'effets secondaires sur l'inflation.

LA CONFIANCE POSE PROBLEME

Mais c'est la confiance qui pose problème.

"La confiance est un problème de taille; quant à le surmonter c'est une autre paire de manches. Le credo de la BCE suivant lequel les réformes structurelles et la consolidation budgétaire sont la réponse n'a pas eu grand effet", dit une deuxième source de banque centrale.

"La croissance vacille et l'inflation apparaît insignifiante; de ce fait, les arguments contre une baisse des taux ne semblent pas très solides".

"D'un autre côté, la politique monétaire est déjà généreuse et on peut donc se demander si baisser encore les taux inciterait les consommateurs et les entreprises à dépenser davantage".

Les services de l'Eurosystème anticipent une inflation de l'ordre de 1,5% en 2006, bien inférieure à l'objectif de la BCE qui est de moins de 2% tout en en étant très proche. En mai, le taux d'inflation annuel était de 1,9%.

Cela fait deux ans que le taux de refinancement de la BCE est à un plancher de 2% et le président de la BCE Jean-Claude Trichet a dit la semaine dernière que l'institut d'émission n'avait pas de biais, laissant entendre par là qu'il pouvait aussi bien relever qu'abaisser les taux.

Compte tenu de l'affaiblissement de la croissance au deuxième trimestre et d'une demande intérieure qui ne semble pas disposée à se redresser, les marchés financiers évaluent à 20% à peu près la probabilité d'une baisse des taux cette année.

UNE BAISSE DES TAUX EN AUTOMNE?

Une troisième source, au fait des discussions du Conseil des gouverneurs, explique que les indices de confiance à venir tels que les ZEW et Ifo allemands seront déterminants dans la décision de la BCE et seront minutieusement étudiés en tant qu'indices précurseurs de la croissance du quatrième trimestre.

L'indice ZEW de juin est attendu mardi en légère hausse, tandis que l'Ifo sera publié la semaine prochaine.

Si les statistiques continuent d'être aussi incertaines, il est probable que la BCE discutera en août d'une baisse des taux en automne, peut-être dès septembre, poursuit la source.

Une telle baisse des taux aurait essentiellement pour but de stimuler la confiance dans la mesure où la banque centrale juge que le coût du crédit n'est un obstacle ni pour les entreprises ni pour le consommateur.

La confiance des entreprises est au plus bas depuis plus de trois ans en Italie, qui tente à présent d'échapper à la récession, et proche d'un creux de deux ans en Allemagne et en France.

Selon d'autres sources, il n'y a pas d'unanimité sur la conduite à tenir au sein du Conseil des gouverneurs. Certains sont disposés à une baisse des taux sur le champ, tandis que d'autres veulent rester en mode "wait-and-see".

Une autre source explique qu'une baisse des taux pourrait produire des effets inverses à ceux recherchés.

"Une baisse des taux reposant sur des motivations psychologiques et voulant renforcer la confiance constitue une arme à double tranchant. On pourrait fort bien y voir un accès de panique, ce qui créerait encore plus d'incertitude", dit-elle.

"Si la situation économique s'aggrave, alors on pourrait envisager une baisse des taux. Mais cela soulèverait un problème de crédibilité avec l'analyse monétaire", poursuit cette quatrième source.

"Il faudrait que les données économiques réelles soient bien pires que prévu et que l'inflation soit nettement en deçà de l'objectif de stabilité des prix pour que se dégage une marge de manoeuvre en vue de baisser les taux".

Peste83

#3 Message par Peste83 » 20 juin 2005, 15:24

Je sais c est un peu long mais bon

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