hub79 a écrit :
Bon alors désolé si je vous casse la baraque, mais nous ne sommes pas qu'entre nous, des gens nous lisent, il faut donc arrêter de véhiculer des idées fausses :
Bonjour hub79,
Je ne vois pas du tout en quoi vous me cassez la baraque. Vous enfoncez des portes ouvertes et paraphrasez ce que je dis en ayant en plus l'impression de dire le contraire.
Vous avez pris du temps à me décrire en détail des calculs dont je m'étais contenté de donner l'ordre de grandeur afin d'avoir une idée. Au moins vous avez pris du temps à me lire et je vous en remercie, mais à quoi bon faire des calculs détaillés sur des personnages fictifs ?
Evidemment que c'est restrictif et je l'avais indiqué. Des taux de TVA il y en a plusieurs, le PFL n'est pas valable partout et en particulier sur les livrets A, CEL, PEL, Codevi / LDD, Assurance vie, PEA, cession d'OPCVM sous le seuil annuel. Ca fait un paquet. La TIPP annuelle dépend du type de trajets quotidiens, du type de véhicule et de son carburant. Les impôts locaux varient fortement avec la ville, il n'y a pas de relation simple entre taille de la ville et impôts locaux ; les habitants de la ville d'Angoulème pourront en témoigner. En plus en France quand on habite dans une ville riche, style Paris, on paie plus d'impôts que la moyenne alors que ça devrait être le contraire comme dans d'autres pays, ça signifie que des mécanismes de compensation sont à l'oeuvre. Comparez Genève et Délémont pourtant toutes deux en Suisse. Certains me sont connus mais je suis persuadé qu'il en existe d'autres perdus dans les méandres de l'organisation kafkaïenne et archaïque. A cela on peut rajouter toutes les niches fiscales qui vont changer l'assiette d'imposition.
En revanche là où vous me dites que je suis dans l'erreur, visiblement vous n'avez pas essayé de comprendre ce que je disais. Vous calculez comme on vous l'a enseigné, vu que vous indiquez que vous êtes inspecteur au trésor, seulement ici je ne suis pas en consultation au CDI.
D'un point de vue sémantique on s'est amusé à décomposer les cotisations entre patronales et salariales pour masquer avec démagogie les charges réelles et modifier leur taux tantôt sur l'un tantôt sur l'autre en fonction de l'air du temps (du pouvoir politique en place en fait) ; les impôts et taxes ont été ventillés en différentes catégories dont les assiettes sont différentes afin de rendre une synthèse plus difficile à entrevoir et cacher la réalité de la pression fiscale.
On aime complexifier les choses en France, ainsi on se crée le besoin d'une armée de fonctionnaires affectés à ces tâches et qui auront intérêt au statut quo. J'avais lu dans la presse que le coût de collecte de l'IR était 40 fois supérieur à celui de la TVA, et que s'il n'y avait ce problème du recasement de cette armée de petites mains et de cette autre armée de cabinets de défiscalisation remplis de sangsues qui ne créent aucune valeur, l'abolition de l'IR pourrait être compensée par une TVA à 19.6 qui passe à 25. Dans certains pays les cotisations CPAM sont prises après le salaire NET et les cotisations retraite avant. Dans d'autres pays ce que l'on appelle salaire correspond à l'intégralité de ce que le patron paie pour le salarié et pas à la valeur d'un intermédiaire de calcul abstrait comme en France.
Qu'est ce que le salaire Brut dans le monde réel ? Qu'est ce que c'est que ce salaire Net qui n'est pas Net d'impôt et qui ne correspond pas non plus à la base sur laquelle on est imposé ? Tout ça est très abstrait et complexe, sûrement à dessein. Et qu'on aille pas me dire "C'est comme ça" comme s'il s'agissait d'une règle nécessaire et inaliénable, au contraire c'est arbitraire et voulu.
Si demain on décrétait, toutes choses égales par ailleurs, que ce que l'on appelle salaire en France est le montant du coût patronal par salarié, je suis persuadé que bien des salariés auraient une attitude différente vis à vis de la mauvaise gestion de ces prestations sociales et de la ponction délirante dont ils font l'objet. Seulement on a choisi un glissement sémantique afin de maintenir la paix sociale. Ainsi les travailleurs pauvres sont persuadés de n'être pas imposés.
Néanmoins si on veut comparer les différents pays, il faut des critères communs et regarder ce qu'il reste par rapport à ce qu'il y avait au début semble le meilleur car c'est un critère qui ne repose pas sur une doctrine fiscale de définition des modes de calculs ou des intermédiaires de calculs à définition fluctuante. Et dans ce cas là où on peut comparer, en France on est imposé du manière beaucoup plus forte que dans les autres pays de l'OCDE.
Je ne cherche pas à créer la polémique mais à ouvrir les yeux sur certaines evidences. M'opposer un argument de « forum public » me semble relever d'un amour de la connivence étrange. Et me répondre après ce que je viens d'écrire que, non on ne calcule pas sur le coût patronal mais sur le Net et c'est comme ça et puis c'est tout, me semble imprégné de la plus grande fermeture d'esprit doublé d'une discipline totalitaire : Ce que l'on empêche d'être décrit clairement ne peut pas se discuter. Désolé pour le point Godwin, mais ce genre d'attitude me fait invariablement penser à Orwell.
Je comprends que vous défendiez votre bifteck mais évitez de le faire comme ce XXXXXXXXXX de juge de proximité qui m'a jugé l'autre jour pour un PV de stationnement et contre qui j'ai porté plainte pour violation multiple de mes droits constitutionnels. Mais qui, j'en ai bien peur, restera impuni.
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