Logement : l'abbé Pierre occupe l'Assemblée Nationale.
Logement : l'abbé Pierre occupe l'Assemblée Nationale
Merci de citer l'abbé !
Puis-je aussi lancer un pavé dans la mare avec cet extrait du rapport 2006 de la fondation Abbé Pierre sur l'état du mal logement en France :
"Depuis deux ans, le rythme de la construction s’est accéléré pour atteindre plus de 400 000 logements en 2005. Malgré ce résultat encourageant, les besoins sont insuffisamment couverts, puisque la construction neuve doit à la fois répondre à la demande annuelle et permettre de résorber le déficit accumulé. D’une façon générale, les nouveaux besoins annuels ont été régulièrement sous-estimés, notamment parce que l’impact des évolutions ociodémographiques
a été sous-estimé. La demande potentielle de logement évaluée par l’Insee en 2002 à 320 000 logements par an pour la première partie des années 2000 doit donc être revue sur la base du résultat du recensement de 2004, de sorte qu’il convient de fixer à 350 000 ou 360 000 le niveau de la construction permettant de faire face aux besoins annuels.
Avec un tel niveau de production, il serait toutefois vain d’espérer une résorption rapide du déficit en logements. Pour résorber le déficit accumulé depuis un quart de siècle (qui peut être évalué à environ 900 000 logements) et retrouver un meilleur équilibre du marché, il faudrait construire beaucoup plus de 400 000 logements par an pendant quelques années, ou maintenir ce niveau de production de 400 000 pendant une longue période."
Comme quoi, tout le monde ne juge pas de la même manière l'équilibre entre offre et demande...
Que les prix actuels comportent une part non négligeable de spéculation, ok mais ils reflétent peut-être aussi un déséquilibre persistant entre offre et demande sur le marché de l'immobilier, non ?
Puis-je aussi lancer un pavé dans la mare avec cet extrait du rapport 2006 de la fondation Abbé Pierre sur l'état du mal logement en France :
"Depuis deux ans, le rythme de la construction s’est accéléré pour atteindre plus de 400 000 logements en 2005. Malgré ce résultat encourageant, les besoins sont insuffisamment couverts, puisque la construction neuve doit à la fois répondre à la demande annuelle et permettre de résorber le déficit accumulé. D’une façon générale, les nouveaux besoins annuels ont été régulièrement sous-estimés, notamment parce que l’impact des évolutions ociodémographiques
a été sous-estimé. La demande potentielle de logement évaluée par l’Insee en 2002 à 320 000 logements par an pour la première partie des années 2000 doit donc être revue sur la base du résultat du recensement de 2004, de sorte qu’il convient de fixer à 350 000 ou 360 000 le niveau de la construction permettant de faire face aux besoins annuels.
Avec un tel niveau de production, il serait toutefois vain d’espérer une résorption rapide du déficit en logements. Pour résorber le déficit accumulé depuis un quart de siècle (qui peut être évalué à environ 900 000 logements) et retrouver un meilleur équilibre du marché, il faudrait construire beaucoup plus de 400 000 logements par an pendant quelques années, ou maintenir ce niveau de production de 400 000 pendant une longue période."
Comme quoi, tout le monde ne juge pas de la même manière l'équilibre entre offre et demande...
Que les prix actuels comportent une part non négligeable de spéculation, ok mais ils reflétent peut-être aussi un déséquilibre persistant entre offre et demande sur le marché de l'immobilier, non ?
Il y a plein d'appartements ???
Le taux de vacance est au plus bas depuis 20 ans !
http://www.insee.fr/fr/ffc/chifcle_fich ... &tab_id=69
Taux de vacance en 1983 : 9,5%
en 1988 : 9,0%
en 1993 : 8,7%
en 1998 : 8,5%
en 1999 : 8,4%
en 2000 : 8,2%
en 2001 : 8,0%
en 2002 : 7,8%
en 2003 : 7,6%
en 2004 : 7,4%
C'est assez clair, non ?
Le taux de vacance est au plus bas depuis 20 ans !
http://www.insee.fr/fr/ffc/chifcle_fich ... &tab_id=69
Taux de vacance en 1983 : 9,5%
en 1988 : 9,0%
en 1993 : 8,7%
en 1998 : 8,5%
en 1999 : 8,4%
en 2000 : 8,2%
en 2001 : 8,0%
en 2002 : 7,8%
en 2003 : 7,6%
en 2004 : 7,4%
C'est assez clair, non ?
Sur 20 ans, de 9,5% à 7,4%... c'est pas neutre tout de même !
Tiens, c'est bizarre, c'est un peu l'inverse du taux de chômage...
Bon, j'ai balancé des chiffres dont on parle peu dans ce forum. Un peu comme les rapports de la fondation Abbé Pierre...Leur "prose immo" n'est peut-être pas au goût des baissiers, mais je ne pense pas que leur analyse soit à mettre à la poubelle.
Tiens, c'est bizarre, c'est un peu l'inverse du taux de chômage...
Bon, j'ai balancé des chiffres dont on parle peu dans ce forum. Un peu comme les rapports de la fondation Abbé Pierre...Leur "prose immo" n'est peut-être pas au goût des baissiers, mais je ne pense pas que leur analyse soit à mettre à la poubelle.
Du débat, du débat!
Et pas un forum comme simple outil de manipulation dans une guerre psychologique, par pitié...
Et pas un forum comme simple outil de manipulation dans une guerre psychologique, par pitié...
Les causes peuvent être variées selon la définition de logement vacant.
Les incitations de Bercy pourraient être à l'origine de la baisse du taux de vacance locative même si l'INSEE constate le phénomène dans les villes périurbaines qui ne rentrent pas dans le cadre de cet impôt.
Lors du dernier recensement, le taux de vacance locative a encore fléchi sans qu'aucune hypothèse d'explication ne soit avancée par l'INSEE.
Ainsi cette évolution du taux de vacance locative peut s'expliquer par:
- une mobilité locative moins importante que par le passé,
- des mesures coercitives et vénales de l'Etat,
- du développement du parc social consécutif à une dégradation conjoncturelle,
- une pénurie de logements
Les incitations de Bercy pourraient être à l'origine de la baisse du taux de vacance locative même si l'INSEE constate le phénomène dans les villes périurbaines qui ne rentrent pas dans le cadre de cet impôt.
Lors du dernier recensement, le taux de vacance locative a encore fléchi sans qu'aucune hypothèse d'explication ne soit avancée par l'INSEE.
Ainsi cette évolution du taux de vacance locative peut s'expliquer par:
- une mobilité locative moins importante que par le passé,
- des mesures coercitives et vénales de l'Etat,
- du développement du parc social consécutif à une dégradation conjoncturelle,
- une pénurie de logements
Modifié en dernier par slash33 le 07 févr. 2006, 10:32, modifié 1 fois.
Excusez ma naiveté mais quand vous dites "penurie de 900000 logement" Alex, est ce que cela veut dire qu'il y a 900000 foyers parmi les catégories suivantes :
1) - SDF
2) - Vivant chez leurs parents
3) - En colocation
Je ne vois pas d'autres facteurs d'ajustement de la demande, mais si vous en voyez d'autres...
Si on excepte la catégorie 1) qui est de par le fait exclue du commerce du logement, cela veut dire qu'il ya 900000 personnes chez leurs parents ou en colocation?
1) - SDF
2) - Vivant chez leurs parents
3) - En colocation
Je ne vois pas d'autres facteurs d'ajustement de la demande, mais si vous en voyez d'autres...
Si on excepte la catégorie 1) qui est de par le fait exclue du commerce du logement, cela veut dire qu'il ya 900000 personnes chez leurs parents ou en colocation?
- casse_la_barak
- Messages : 735
- Enregistré le : 28 oct. 2005, 10:27
Demande peut être, mais demande solvable à 20 000fr / m2, c'est pas pareil...alex a écrit :Merci de citer l'abbé !
Comme quoi, tout le monde ne juge pas de la même manière l'équilibre entre offre et demande...
Que les prix actuels comportent une part non négligeable de spéculation, ok mais ils reflétent peut-être aussi un déséquilibre persistant entre offre et demande sur le marché de l'immobilier, non ?
Réponse pour yowo :
(source : le même rapport de la fondation abbé Pierre - chapitre 4.1 si vous voulez en savoir plus / voir aussi le chap.6 pour le calcul des 900 000)
100 000 SDF
150 000 personnes hébergées dans le cadre de dispositifs collectifs (places d'urgences, CHRS, maisons-relais, résidences sociales, CADA, centres provisoires d'hébergement pour les réfugiés, places d'urgence pour demandeurs d'asiles)
150 000 à 300 000 contraintes à un hébergement chez des proches
300 000 personnes dans des conditions atypiques (chambres d'hotel occupées de façon permanente, habitations de fortune, constructions provisoires et surtout pièces indépendantes sous-louées)
100 000 dans un logement avec un statut d'occupation fragile (squat, procédure d'expulsion en cours...)
Je pense que le nb de 900 000 logements (et donc ménages et non personnes) prend également en compte les pbs de logements insalubres et de surpeuplement.
(source : le même rapport de la fondation abbé Pierre - chapitre 4.1 si vous voulez en savoir plus / voir aussi le chap.6 pour le calcul des 900 000)
100 000 SDF
150 000 personnes hébergées dans le cadre de dispositifs collectifs (places d'urgences, CHRS, maisons-relais, résidences sociales, CADA, centres provisoires d'hébergement pour les réfugiés, places d'urgence pour demandeurs d'asiles)
150 000 à 300 000 contraintes à un hébergement chez des proches
300 000 personnes dans des conditions atypiques (chambres d'hotel occupées de façon permanente, habitations de fortune, constructions provisoires et surtout pièces indépendantes sous-louées)
100 000 dans un logement avec un statut d'occupation fragile (squat, procédure d'expulsion en cours...)
Je pense que le nb de 900 000 logements (et donc ménages et non personnes) prend également en compte les pbs de logements insalubres et de surpeuplement.
Du débat, du débat!
Et pas un forum comme simple outil de manipulation dans une guerre psychologique, par pitié...
Et pas un forum comme simple outil de manipulation dans une guerre psychologique, par pitié...
Des artistes bobos et gauchos sur F3 veulent nationaliser l'Abbé Pierre.
Ils expriment leur déception et leur honte que l'Etat ne se soit pas occupé des pauvres, et qu'il faille faire appel à la charité privée.
Pensez-vous comme eux, ou croyez-vous qu'il faille laisser ce genre d'initiative aux associations privées?
Canicule
Ils expriment leur déception et leur honte que l'Etat ne se soit pas occupé des pauvres, et qu'il faille faire appel à la charité privée.
Pensez-vous comme eux, ou croyez-vous qu'il faille laisser ce genre d'initiative aux associations privées?
Canicule
demande solvable
Il n'y a pas de contradiction entre une demande forte (mais non solvable) et une situation baissière.
La demande non solvable ne contribuera à la formation des prix qu'à partir du moment où ces mêmes prix baissant, resovabiliseront une partie de la demande.
La demande non solvable ne contribuera à la formation des prix qu'à partir du moment où ces mêmes prix baissant, resovabiliseront une partie de la demande.
décohabitation
En ce sens, l'augmentation du nombre de ménages par décohabitation, en tant qu'elle n'influe pas sur le montant global du budget à consacrer à l'immobilier, ne devrait avoir qu'un effet marginal sur le niveau des prix (éventuellement, par un glissement des préférences vers de plus petites surfaces)
Par contre on nombre on a toujours à peu près la même valeur c'est à dire autour 1 900 000 ...alex a écrit :Il y a plein d'appartements ???
Le taux de vacance est au plus bas depuis 20 ans !
http://www.insee.fr/fr/ffc/chifcle_fich ... &tab_id=69
Taux de vacance en 1983 : 9,5%
en 1988 : 9,0%
en 1993 : 8,7%
en 1998 : 8,5%
en 1999 : 8,4%
en 2000 : 8,2%
en 2001 : 8,0%
en 2002 : 7,8%
en 2003 : 7,6%
en 2004 : 7,4%
C'est assez clair, non ?