adelkiko a écrit : C'est cela qui m'échappe dans votre raisonnement vous voulez à tout prix que les gens achètent, je ne sais pas pourquoi.
Je vais vous expliquer mon point de vue, qui repose sur 2 arguments.
1/ Je pense que l'achat immobilier, dans une optique non-spéculative, de sa résidence principale, est bénéfique car cela permet d'économiser un loyer, en partant du principe que les prix à l'achat n'engendrent pas un endettement excessif chez les acheteurs. C'est un avantage évident pour ses années de retraite.
Je pense qu'il est possible de rester locataire et d'épargner pour se faire un capital retraite, mais que cette option reste limitée aux ménages les plus aisés (cadres et autres), donc impossible à généraliser.
2/ L'achat immobilier est une caractéristique évidente des années d'après-guerre. Combien de ménages, pas toujours aisés mais travailleurs, sont devenu propriétaires de leur logement?
Beaucoup, en fait 50% des ménages à l'orée des années 2000 pour donner un ordre de grandeur.
Pour faire simple : jusqu'à l'arrivée de la bulle immobilière, on pouvait choisir entre achat et location sans trop de contraintes, en focntion de sa situation familiale et professionnelle.
Or, ce qui me pose problème, c'est que l'achat immobilier est devenu problèmatique depuis 10 ans, au vu de l'augmentation des prix, qui demande un effort d'endettement que je juge dangereux.
Je pose donc la question : pourquoi notre génération et les suivantes se voient-elles "interdire"
(ou du moins réduire) l'accès à l'achat immobilier qui était jusqu'ici parfaitement envisageable avec un revenu moyen?
Je ne demande rien de plus que ce que les générations précedentes ont connu - est-ce passer pour une pleureuse que de dire cela?
Et si on me dit : "vous aurez moins que ceux avant vous", il me semble normal d'essayer de comprendre pourquoi et au bénéfice de qui, non?
De plus, si pour ne pas "jouer les pleureuses", il faut accepter toutes les situations que l'on nous impose, n'y-a-t-il un risque de dérive?
Comme vous, je pense qu'il faut savoir se prendre en charge, et que un système économique "libre" est préférable à d'autres.
Cela ne veut pas dire cependant que je vais cautionner une situation donnée, sous prétexte qu'il ne faut pas intervenir, du moment que la majorité de la population en pâtit, et que seule une minorité bénéficie de ladite situation.