@Ardoise : je me suis bien gardé d'émettre le moindre avis sur le prix de vente que tu proposes ou que tu auras.
Sans rien connaître à la ville, à la maison, etc... ça n'a pas de sens.
Le prix de ta maison, c'est ce que quelqu'un voudra et pourra payer. En admettant que le 'pourra' ne pose pas de
problèmes, reste le problème du 'voudra'.
Quand l'immobilier montait, attendre, c'était courir le risque de ne pas pouvoir acheter l'année suivante.
De même, l'illusion des prix toujours croissants aidait à faire passer la pilule des prix toujours plus élevés.
Il semble que ce soit fini. La seule chose qui pourrait maintenir les prix serait une inflation conséquente,
d'au moins 10% /an.
Mais s'il y a 10% d'inflation, je te laisse deviner les taux des crédits immobiliers, des taux aux entreprises, etc...
L'idée de la plus-value, c'est fini. Se loger a un coût, qu'il faut restreindre tout en tenant compte du confort que l'on souhaite.
Ardoise a écrit :La question était l'augmentation de 100% de l'immobilier.
La réponse, est non, rien qu'en euros constants, faut pas avoir fait polytechniques.
Dans ton coin, je n'en sais rien, au niveau national, il y a des stats assez sérieuses.( cf. les posts de Pangloss où il cite The Economist. )
Par chez moi, oui, le doublement des prix, je l'ai constaté. Je ne rentre pas dans des calculs où je tiens compte des frais de notaire, coût du terrain, de la VMC, etc...
Je regarde ce qu'on demandait pour une maison banale en 2003, déjà élevé, et ce qu'on demande aujourd'hui.
Le plus haut est passé, sauf pour des biens très particuliers ( de l'ordre du million d'euros... )
Ardoise a écrit :Quel est le % de gens qui n'assume pas leur crédit pour un logement ??? Ils risquent d'augmenter en 2013,2014 mais ça ne fera jamais 50%
10% suffirait à faire s'écrouler les prix.
ça plus les gens qui auront -enfin- la trouille, ça va être un monde nouveau.
Ardoise a écrit :une baisse de 40% stoppera les ventes, les DDM, le bâtiment, cela pourrait être aussi une spirale assez infernale pour tout le monde et surtout les plus pauvres.
Stopper les ventes ? Pourquoi ?
Les DDM ? tant mieux, l'état aura moins d'argent pour subvnetionner l'immobilier.
Le bâtiment ? Vu comment ils se sont gavés pendant 10 ans, je me moque totalement de savoir ce qui va leur arriver.
Les plus pauvres n'ont pas acheté, ou n'auraient pas du le faire.
Les crises, ça sert aussi à ça, à remettre les choses en ordre.
Ardoise a écrit :Tout cela ce pense avant pas après , parce que un toit même en 1996 c'était plusieurs années de salaires.
Les statistiques long terme menées dans les pays industrialisés disent, de mémoire :
le prix du logement médian est de l'ordre de 3 fois et demi le revenu médian.
Avec l'inévitable effet de balancier, j'espère payer moins. Je refuse en tous cas de payer plus.
Ce que dit Pimono est exact.