Editeur : Le Figaro
Date : 17 Mai 2005
Extrait :
Comment a évolué le marché immobilier dans les 5ème, 6ème et 7ème arrondissements depuis le début de l'année ?
XXXXXX : Depuis septembre, le marché s'est différencié. Nous constatons en effet trois sortes de mises en vente:
des cessions « test » tout d'abord dont le nombre augmente. Ce sont des vendeurs qui mettent leur bien sur le marché pour profiter des prix élevés mais qui ne sont prêts à céder leur bien que si le prix demandé -en général 10 à 20% au-dessus du prix du marché- est atteint. De ce fait, ces ventes sont plus aléatoires car le bien ne trouve pas toujours preneur, les délais de commercialisation longs, l'opération souvent complexe car assortie de conditions. En tout état de cause, ces ventes ne sont pas le reflet du marché. Parallèlement, nous avons des mises en vente «classiques» émanant de «vrais» vendeurs. Or sur ce marché, nous constatons une raréfaction des biens à la fois sur les petites surfaces (studios et deux pièces) et sur les appartements familiaux comprenant trois ou quatre chambres. Cette diminution de l'offre tire les prix à la hausse. A l'inverse, le nombre de produits atypiques, voire exceptionnels augmente. Ce sont de jolies maisons, des appartements avec terrasse... Exceptionnels, ils attirent une clientèle spécifique, prête à payer très cher. Mais là encore, ces produits ne sont pas le reflet du marché.. Or les transactions étant un peu plus nombreuses dans cette catégorie de bien, elles impactent les moyennes. Et la tendance devient forte de faire l'amalgame.