Sceptique a écrit :PACA a écrit :Ce qui m’intrigue c’est le fait qu’on puisse se poser la question.
Qu’on m’explique pour quelles raisons la question se pose ?
?
Même si le droit du bail prévoit que le titulaire du bail est responsable de tous les occupants du bien loué, le principe en droit pénal est que nul ne peut être sanctionné pour les agissements d'autrui.
Personnellement, je suis pour l'application systématique de ce genre de mesure mais alors la question qui se pose est : pourquoi les bailleurs sociaux ne demandent-ils pas systématiquement la résiliation des baux des dealers ?
Oublions la notion de délit, admettons même que l’activité soit licite, un bail à usage d’habitation principale obéit à certaines règles dont l’absence d’activité commerciale, au même titre que la sous location.
Si l’un des occupants de l’appartement est coupable ailleurs, hors de l’appartement, d’une activité de dealer ou braquage ou autres cela ne remet en aucun cas le contrat de bail en question. Il faut tout simplement que ça ne se produise pas dans l’appartement.
Si l’un des membre de la famille se prostitue ailleurs cela ne regarde pas le bailleur …. heureusement.
Il ne faut pas se focaliser sur l'activité illicite, c'est l'activité commerciale qui est incompatible avec le contrat de bail.
Une résidence principale n'est pas un bordel contractuellement, même si le bordel toléré par la loi en d'autres lieux.
Je n'ai peut être rien compris au sujet, d'où ma demande d'explication, un locataire a le "droit de tuer", mais ailleurs, pas dans l'appartement loué, ce n'est pas fait pour ça ... tant qu'il paye son loyer en bon père de famille.