Quelle politique de logement pour le prochain quinquennat?

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Zoumana
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Re: Quelle politique de logement pour le prochain quinquenna

#101 Message par Zoumana » 28 avr. 2017, 12:03

Vincent92 a écrit :Commençons par la définition des Lepen alors...
Je suis curieux de savoir comment il passe de LA France pendant l'occupation à LA France apres l'occupation (plus précisément comment 80-90% de francais sont tout à coup réintégré).
La France était occupée par les allemands. Sans allemands, pas de vel d'hiv'.
C'est pourtant simple à comprendre.

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Re: Quelle politique de logement pour le prochain quinquenna

#102 Message par nAAbe » 28 avr. 2017, 12:06

Il n'y a pas de passage de avant à après.

Durant les guerres, le pays qui a perdu est soit annexé soit vassalisé. Sur une échelle de temps (d'un point de vue historique) le pays d'avant guerre n'existe plus car tout ce qui le définissait (gouvernement, officiels, économie, etc) n'existe plus.

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Re: Quelle politique de logement pour le prochain quinquenna

#103 Message par Zoumana » 28 avr. 2017, 12:11

accessoirement, le vel d'hiv', ça se passe à Paris, en zone occupée militairement par l'Allemagne. Les Allemands donnent l'ordre. D'après les lois internationales, en situation d'armistice, le pays occupé (la France) doit mettre à disposition de l'occupant ses forces de l'ordre. On notera que le nombre de personne raflées est deux fois inférieur à ce qui avait été réclamé par l'occupant.
Foutez donc la paix à la France et aux français, ils ne sont pas responsables du nazisme.

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#104 Message par Vincent92 » 28 avr. 2017, 12:16

Foutez donc la paix à la France et aux français, ils ne sont pas responsables du nazisme.
La France n'est pas responsable du nazisme. Et les Francais, essentiellement nés après 45 (ca fait quand même 72 ans), ne sont pas responsables non plus. Là dessus, on se rejoint.
Le désaccord se situe plutot sur la collaboration de l'immense majorité des français à l'époque. Toi et Lepen estiment qu'ils ne sont responsables de rien.
Moi, j'estime que même contraint ils ont leur part de responsabilité. Si ce n'était pas leur faute et qu'ils n'avaient rien à se reprocher, on ne pourrait pas distinguer les 10-12% qui ont rejoint ou était pour la résistance, les gens qui ont participés activement et même parfois avec zèle à ces déportations et la majorité des gens qui ont plus ou moins collaborés.
"un chômage supérieur à 15%" & "Peut-être que l'immobilier ne baissera que de 20%. Mais peut-être qu'à -20%, l'immobilier sera encore jugé trop cher" supermascotte en 2020 (covid)

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Re: Quelle politique de logement pour le prochain quinquenna

#105 Message par Zoumana » 28 avr. 2017, 12:22

Vincent92 a écrit :
Foutez donc la paix à la France et aux français, ils ne sont pas responsables du nazisme.
La France n'est pas responsable du nazisme. Et les Francais, essentiellement nés après 45 (ca fait quand même 72 ans), ne sont pas responsables non plus. Là dessus, on se rejoint.
Le désaccord se situe plutot sur la collaboration de l'immense majorité des français à l'époque. Toi et Lepen estiment qu'ils ne sont responsables de rien.
Moi, j'estime que même contraint ils ont leur part de responsabilité. Si ce n'était pas leur faute et qu'il n'avait rien à se reprocher, on ne pourrait pas distingué les 10-12% qui ont rejoint ou était pour la résistance, les gens qui ont participés activement et même parfois avec zèle à ces déportations et la majorité des gens qui ont plus ou moins collaborés.
ce qui est excessif est insignifiant.

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Re: Quelle politique de logement pour le prochain quinquenna

#106 Message par Vincent92 » 28 avr. 2017, 12:25

Zoumana a écrit :
Vincent92 a écrit :
Foutez donc la paix à la France et aux français, ils ne sont pas responsables du nazisme.
La France n'est pas responsable du nazisme. Et les Francais, essentiellement nés après 45 (ca fait quand même 72 ans), ne sont pas responsables non plus. Là dessus, on se rejoint.
Le désaccord se situe plutot sur la collaboration de l'immense majorité des français à l'époque. Toi et Lepen estiment qu'ils ne sont responsables de rien.
Moi, j'estime que même contraint ils ont leur part de responsabilité. Si ce n'était pas leur faute et qu'il n'avait rien à se reprocher, on ne pourrait pas distingué les 10-12% qui ont rejoint ou était pour la résistance, les gens qui ont participés activement et même parfois avec zèle à ces déportations et la majorité des gens qui ont plus ou moins collaborés.
ce qui est excessif est insignifiant.
Et bien retire "immense" et laisse "majorité" si ce mot te gène.
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Re: Quelle politique de logement pour le prochain quinquenna

#107 Message par Ben92 » 28 avr. 2017, 12:27

Ce n'est pas une question politique mais technique. Durant cette période l'Etat Français, qui gère les administrations, les impôts etc est dirigé par Pétain et le gouvernement de Vichy. De Gaulle n'est qu'un "rebelle" exilé. Donc oui bien sûr le gouvernement de Vichy c'est la France officielle, je ne vois pas pourquoi il peut il y avoir débat là-dessus.
Après est-ce qu'on doit pour autant verser dans la culpabilité, là est le débat. Pour ma part je ne pense pas, ce qui est fait est fait. C'est une période tragique de notre histoire comme d'autres : la Révolution, les guerres de Napoléon, la commune, etc.
Modifié en dernier par Ben92 le 28 avr. 2017, 12:29, modifié 1 fois.

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Re: Quelle politique de logement pour le prochain quinquenna

#108 Message par Vincent92 » 28 avr. 2017, 12:28

Après est-ce qu'on doit pour autant verser dans la culpabilité, c'est un autre débat. Pour ma part je ne pense pas, ce qui est fait est fait
Là dessus, je suis parfaitement d'accord avec toi.
Mais le FN a quand même un gros problème avec cette période historique (allant jusqu'au négationnisme). Probablement parce qu'il y a des similitudes (même si l'ennemi n'est plus le juifs cupide avec un grand nez).
Modifié en dernier par Vincent92 le 28 avr. 2017, 12:30, modifié 1 fois.
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Re: Quelle politique de logement pour le prochain quinquenna

#109 Message par Zoumana » 28 avr. 2017, 12:30

Vincent92 a écrit :
Zoumana a écrit :
Vincent92 a écrit :
Foutez donc la paix à la France et aux français, ils ne sont pas responsables du nazisme.
La France n'est pas responsable du nazisme. Et les Francais, essentiellement nés après 45 (ca fait quand même 72 ans), ne sont pas responsables non plus. Là dessus, on se rejoint.
Le désaccord se situe plutot sur la collaboration de l'immense majorité des français à l'époque. Toi et Lepen estiment qu'ils ne sont responsables de rien.
Moi, j'estime que même contraint ils ont leur part de responsabilité. Si ce n'était pas leur faute et qu'il n'avait rien à se reprocher, on ne pourrait pas distingué les 10-12% qui ont rejoint ou était pour la résistance, les gens qui ont participés activement et même parfois avec zèle à ces déportations et la majorité des gens qui ont plus ou moins collaborés.
ce qui est excessif est insignifiant.
Et bien retire "immense" et laisse "majorité" si ce mot te gène.
les deux sont aussi faux l'un que l'autre.
les avis, c'est comme les TDC, tout le monde en a un.
Même quand leur niveau de connaissances ne devrait pas les autoriser à avoir un avis...
https://fr.wikipedia.org/wiki/Collabora ... _en_France
Les « collabos » n'étant qu'une poignée d'hommes et de femmes isolés et méprisés par la masse du pays (environ 2 % de la population)

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Re: Quelle politique de logement pour le prochain quinquenna

#110 Message par nAAbe » 28 avr. 2017, 12:31

Ben92 a écrit :Donc oui bien sûr le gouvernement de Vichy c'est la France officielle, je ne vois pas pourquoi il peut il y avoir débat là-dessus.
C’était la France officielle durant son existence.

Edit : apparemment pas si officielle que cela car De Gaulle lors de la libréation à affirmer que le Gouvernement Vichy était illégitime et donc qu'il n'a jamais existé de facto (La France officielle étant représentée par les officiels exilés).
Modifié en dernier par nAAbe le 28 avr. 2017, 12:38, modifié 2 fois.

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Re: Quelle politique de logement pour le prochain quinquenna

#111 Message par Vincent92 » 28 avr. 2017, 12:33

Ton lien parle des "partis collaborationnistes". Dans ma phrase :" on ne pourrait pas distinguer les 10-12% qui ont rejoint ou était pour la résistance, les gens qui ont participés activement et même parfois avec zèle à ces déportations et la majorité des gens qui ont plus ou moins collaborés."
C'est ce que j'ai mis en rouge. Donc, pas le peine de faire un débat sémantique. Ceux qui participaient activement et avec zèle étaient une faible minorité, oui.
Modifié en dernier par Vincent92 le 28 avr. 2017, 12:35, modifié 1 fois.
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Re: Quelle politique de logement pour le prochain quinquenna

#112 Message par Ben92 » 28 avr. 2017, 12:35

Vincent92 a écrit : Moi, j'estime que même contraint ils ont leur part de responsabilité. Si ce n'était pas leur faute et qu'ils n'avaient rien à se reprocher, on ne pourrait pas distinguer les 10-12% qui ont rejoint ou était pour la résistance, les gens qui ont participés activement et même parfois avec zèle à ces déportations et la majorité des gens qui ont plus ou moins collaborés.
Pétain était populaire auprès de la majorité des français parce qu'il offrait la paix. De Gaulle faisait peur parce qu'il proposait la guerre. Tout ça se comprend parfaitement, on peut à la fois ne pas jeter l’opprobre sur les français non résistants et admirer les résistants.
Modifié en dernier par Ben92 le 28 avr. 2017, 12:43, modifié 1 fois.

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Re: Quelle politique de logement pour le prochain quinquenna

#113 Message par Zoumana » 28 avr. 2017, 12:36

Vincent92 a écrit :Ton lien parle des "partis collaborationnistes". Dans ma phrase :" on ne pourrait pas distinguer les 10-12% qui ont rejoint ou était pour la résistance, les gens qui ont participés activement et même parfois avec zèle à ces déportations et la majorité des gens qui ont plus ou moins collaborés."
C'est ce que j'ai mis en rouge. Donc, pas le peine de faire un débat sémantique. Ceux qui participaient activement et avec zèle était une faible minorité, oui.
vu que tu sembles englober dans la collaboration tous ceux qui n'ont pas résisté, c'est bien plus que de la sémantique.
Je pense que si tu vas traiter de collabo des gens qui ont vécu cette époque, et qui n'étaient ni collabo ni résistants, et que tu leur dit qu'ils ont collaboré, tu vas être sacrément reçu.
Au passage, tu es au courant qu'en proportion, le pays occupé par les nazis dont les juifs ont été les moins déportés c'est la France ? étrange pour un pays de collabos non ?
Un peu de connaissances historiques, ça devrait être un prérecquis avant de débattre d'histoire...

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Re: Quelle politique de logement pour le prochain quinquenna

#114 Message par guyomette » 28 avr. 2017, 12:54

Total nawac, Vincent : les Résistants étaient effectivement minoritaires du moins au début, l'immense majorité était, surtout au début comme ma mère qui a vécu l'Occupation, sidérés, terrifiés, sous le poids de cette Occupation, leur horizon était de survivre de se débrouiller comme ils pouvaient. Ils étaient surtout très désemparés, et pas du tout aussi collabos que tu le dis.
La peur paralyse, tu sais, et d'autant plus qu'à chaud, dans ce climat, ce n'est pas facile de réfléchir à ce qu'il faut faire.
Pas plus qu'aujourd'hui, la majorité n'avait les moyens de tout comprendre (les enjeux, les bonnes décisions) ça dépendait du milieu, ou de la situation où les individus se trouvaient.
Passé ce long moment de sidération, beaucoup de ces gens "neutres" ont fait plein de petits gestes et même de gros gestes. De petites aides qui donnèrent un coup de pouce aux Résistants. Pas de la résistance spectaculaire (ma grande-tante avait une radio sous son bar dans la cave warfe) mais pas non plus de la collaboration qui était effectivement bien présente aussi.
« la plupart des gens (...) croient à la pérennité de la mémoire (...) et à la possibilité de réparer (...). La vérité se situe juste à l'opposé : tout sera oublié et rien ne sera réparé.» Kundera, La Plaisanterie.

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Re: Quelle politique de logement pour le prochain quinquenna

#115 Message par Vincent92 » 28 avr. 2017, 12:58

guyomette a écrit :Total nawac, Vincent [...] Passé ce long moment de sidération, beaucoup de ces gens "neutres" ont fait plein de petits gestes et même de gros gestes. De petites aides qui donnèrent un coup de pouce aux Résistants. Pas de la résistance spectaculaire (ma grande-tante avait une radio sous son bar dans la cave warfe) mais pas non plus de la collaboration qui était effectivement bien présente aussi.
Vincent92 a écrit :On ne pourrait pas distinguer les 10-12% qui ont rejoint ou était pour la résistance, les gens qui ont participés activement et même parfois avec zèle à ces déportations et la majorité des gens qui ont plus ou moins collaborés."
Ben92 a écrit :Tout ça se comprend parfaitement, on peut à la fois ne pas jeter l’opprobre sur les français non résistants et admirer les résistants.
Je ne dis pas que j'aurais fait mieux. Je dis qu'il ne faut faire passer la majorité des français pour des résistants.
Modifié en dernier par Vincent92 le 28 avr. 2017, 13:04, modifié 3 fois.
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Re: Quelle politique de logement pour le prochain quinquenna

#116 Message par Ben92 » 28 avr. 2017, 13:02

nAAbe a écrit :apparemment pas si officielle que cela car De Gaulle lors de la libréation à affirmer que le Gouvernement Vichy était illégitime et donc qu'il n'a jamais existé de facto (La France officielle étant représentée par les officiels exilés).
De Gaulle n'était pas objectif vu qu'il était le principal protagoniste.
Pour moi la France officielle c'est l'entité qui dirige les administrations, délivre la justice et perçoit les impôts. Et pas un rebelle exilé, fut-il un héros.

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Re: Quelle politique de logement pour le prochain quinquenna

#117 Message par Vincent92 » 28 avr. 2017, 13:10

De Gaulle a surtout parmi à "LA france" de s’asseoir parmi les gagnants. On peut très clairement l'en remercier. Mais je ne suis pas sûr non plus qu'il soit le plus objectif pour juger.
Et pour en revenir à Le Pen, c'est une phrase parmi 50 autres bien pire au crédit de son partie politique.
Modifié en dernier par Vincent92 le 28 avr. 2017, 13:14, modifié 1 fois.
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Re: Quelle politique de logement pour le prochain quinquenna

#118 Message par roi.de.trefle » 28 avr. 2017, 13:13

Franchement le rapport entre la 2ème GM et la politique actuelle ?

On pourrait vivre dans l'avenir pour une fois ?

Pour savoir ce qu'on fait vos aïeux pendant la guerre vous n'avez qu'à faire des recherches : pour ma part grand père et arrière grand père résistants, avec la médaille idoine.
Ignorés : Pimono - Pazuzu

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Re: Quelle politique de logement pour le prochain quinquenna

#119 Message par Vincent92 » 28 avr. 2017, 13:16

C'est parti du fait qu'un certains nombres de cadres du partie politique "Front National" remettent ou ont remis en cause cette partie de l'histoire. Tantôt jugeant que c'est un détail tantôt jugeant qu'on était pas sûr pour le gaz,...
Il y a une certaine hypocrisie quand on peut voir des "holligans" chanter des messages de haine et Le Pen -pourtant pas si long que ca - qui explique qu'elle ne les a pas entendu.
On voit bien qu'il y a un travail d'image qui est fait. Mais dernière la façade cette "France" n'est pas si "apaisée"...
Modifié en dernier par Vincent92 le 28 avr. 2017, 13:24, modifié 2 fois.
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Re: Quelle politique de logement pour le prochain quinquenna

#120 Message par Zoumana » 28 avr. 2017, 13:24

roi.de.trefle a écrit :Franchement le rapport entre la 2ème GM et la politique actuelle ?

On pourrait vivre dans l'avenir pour une fois ?

Pour savoir ce qu'on fait vos aïeux pendant la guerre vous n'avez qu'à faire des recherches : pour ma part grand père et arrière grand père résistants, avec la médaille idoine.
quand la presse arrêtera de chercher des pous dans la tete du fn soit parce qu'ils sont trop gaullistes (MLp sur le vel d'hiv) soit de pensée déviante (un type qui dit y a 17 ans que les theses révisionnistes sont argumentées), on pourra avancer.

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Re: Quelle politique de logement pour le prochain quinquenna

#121 Message par Vincent92 » 28 avr. 2017, 14:14

https://infographics.mediapart.fr/2017/ ... #dialog-12

Le partie des "petits" :
Médiapart a écrit :L'illusion sociale, sans les syndicats et contre les salariés

« Le peuple ». Marine Le Pen l’invoque en permanence. Au point d’avoir réussi l’une des plus grandes impostures de ces dernières années : faire croire que son parti, le Front national, est le parti des classes populaires, des ouvriers, des salariés, de la France d’en bas acculée par la crise économique, le chômage, la pauvreté, « des invisibles », « des oubliés ». Un vocabulaire et des références qu’elle n’a pas craint d’emprunter à la gauche de l’échiquier politique…

Son père avait déjà usé des accents de gauche à l’aube des années 2000. Elle a fini de prendre ce virage social, alors que les discours et les propositions frontistes ne sont ni neuves, ni sociales. Et que les premières victimes de son programme économique et social seront ceux-là mêmes qui votent ou qui veulent voter pour elle.

Derrière les mots, sous le vernis d’un programme ni chiffré ni détaillé, qui compile des mesures de gauche « pour faire de gauche » (soutenir les services publics, les bas salaires, le retour de la retraite à 60 ans, dégeler le point d’indice des fonctionnaires, retirer la loi sur le travail…) et des rengaines poujadistes et néolibérales (la défense des petites entreprises et des artisans étranglés par les charges et les procédures administratives, l’apprentissage à 14 ans…), ce n’est pas « une France apaisée » qu’elle vise, comme le clame le nouveau slogan du parti, mais bien une France encore plus fracturée socialement, où les solidarités seront mises à mal.

L’a-t-on vue, elle ou les élus de son parti, descendre dans les rues soutenir les ouvriers, les employés luttant pour leur emploi, leur usine, à travers la France, les PSA, Goodyear, ArcelorMittal, Doux, Alstom, Air France, etc. ? Un exemple emblématique parmi d’autres : les 24 élus frontistes du conseil régional Provence-Alpes-Côte d’Azur, dont Jean-Marie Le Pen, ont refusé de voter une motion de « solidarité » avec les 182 salariés de l’usine de thés Fralib, sacrifiés par le géant Unilever qui verse des milliards à ses actionnaires…

La finance. C’est pourtant l’ennemi, jure le Front national, pour mieux attirer les électeurs dans ses filets. En réalité, il s’oppose à la fixation d’un salaire maximum pour les grands patrons. Comme il s’oppose à l’augmentation du Smic, alors qu’il martèle qu’il est le parti du « redressement du pouvoir d’achat des Français ». « Cela entraîne une charge supplémentaire pour les entreprises, qui sont déjà dans une très grande fragilité dans notre pays », a décrété Marine Le Pen. Mais le Smic, régulièrement présenté comme « un problème » en France, rarement comme un instrument de justice sociale, c’est le salaire minimum d’environ 3,1 millions de salariés. Soit 13 % de l’ensemble des salariés en France, qui gagnent 1 150 euros net par mois.

Les mesures de Le Pen pour le pouvoir d’achat sont encore moins précises qu’en 2012, où elle assurait que tous les salaires jusqu’à 1 500 euros seraient revalorisés de 200 euros net par mois grâce à « l’instauration d’une contribution sociale aux importations de 3 % sur la valeur des biens importés ». Désormais, Le Pen ne parle plus que de « prime de pouvoir d’achat » pour « les bas revenus et les petites retraites ». « Elle représentera près de 80 euros par mois », annonce-t-elle au Monde. Et elle la financera avec toujours le même mécanisme de taxe sur l’importation, qui sera supporté en définitive… non pas par le grand capital, mais par les salariés et les retraités, et tous les autres consommateurs.

Sur le plan des mutations du travail, de sa raréfaction, rien. Marine Le Pen donne la priorité aux petits patrons. Elle promet d’« alléger la complexité administrative et fiscale » qui pèse sur les PME, de recentrer sur celles-ci et sur les start-up le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE), et de refondre le RSI, le régime de sécurité sociale des indépendants, un des plus grands cauchemars administratifs de ces dernières années, qui cristallise la colère des entrepreneurs et est devenu un sujet de campagne (lire ici notre enquête).

Elle promet « une amnistie générale des arriérés des cotisations sociales de tous les indépendants » si elle est élue et de laisser le choix aux indépendants, soit de s’affilier au régime général, soit de conserver un système spécifique, mais sur la base de l’auto-déclaration, une souplesse qui ne va rien résoudre, surtout pas la question du niveau des cotisations à verser pour obtenir des prestations correctes.

La candidate du FN promet d’abroger la loi sur le travail tant décriée, qui a fini de flexibiliser le salariat et bouleversé des pans entiers du code du travail, notamment en matière de temps de travail. Elle assure ne pas vouloir toucher à la durée hebdomadaire légale du travail et aux 35 heures, mais elle cultive l’ambiguïté en ouvrant la porte aux dérogations « au niveau des branches professionnelles », tout en affirmant l’impossible, que ces renégociations ne peuvent se faire sans compensation salariale, et en rétablissant la défiscalisation des heures supplémentaires.

Cette défiscalisation était la mesure phare du « travailler plus pour gagner plus » de Nicolas Sarkozy en 2007, celle qui lui a permis de s’attaquer indirectement aux 35 heures et que Marine Le Pen critiquait alors vertement. Cette dernière veut aussi rétablir l’apprentissage à 14 ans, soit le retour du travail des enfants, une vieille antienne de la droite.

Autre proposition choc de Marine Le Pen : inscrire la « priorité nationale » dans la Constitution après référendum et en faire la pierre angulaire de sa politique, notamment en matière d'emploi. Le Pen veut imposer, après la sortie de l'euro, une taxe additionnelle sur toute nouvelle embauche d’employé étranger, y compris européen. Et le montant pourrait être de l’ordre de « 10 % du salaire brut mensuel du salarié étranger », selon Florian Philippot (au micro de RTL). Une telle taxe existe déjà aujourd’hui. Un employeur qui embauche un travailleur non européen pour 3 à 12 mois paye une taxe de 70 à 300 euros.

Le Pen veut privilégier les entreprises françaises dans l’attribution de marchés publics et lutter contre la directive sur les travailleurs détachés, en l’abrogeant pour mieux défendre le repli national, son obsession. Le Pen oublie, comme la droite qui marche dans ses pas avec ses clauses Molière nauséabondes, que la France, après la Pologne et l’Allemagne, est le pays qui détache le plus de travailleurs en Europe et qu’elle serait bien embêtée si l’on demandait à ces salariés de parler la langue du pays dans lequel ils échouent.

Le FN n'a jamais appelé à manifester aux côtés des Français contre les réformes libérales qui se succèdent depuis trente ans et malmènent notre système de retraites. À l’automne 2010 pourtant, le parti d’extrême droite ne cessait de dénoncer le caractère « injuste et inefficace » de la réforme Sarkozy. Sept ans plus tard, alors que l’âge légal de départ à la retraite a été maintenu par François Hollande à 62 ans, sauf pour les carrières pénibles – 60 ans –, le FN avance dans le flou et propose de fixer l’âge légal de la retraite à 60 ans, avec 40 annuités de cotisations pour percevoir une retraite à taux plein. Mais il se garde bien de dire si les salariés n’ayant pas leurs 40 ans de cotisation pourraient partir à cet âge-là. Ce qu’il promettait en 2012.

À l’époque, Marine Le Pen martelait « aux Français » : « Ne vous soumettez pas à l'escroquerie qui consiste à vous faire croire que nous n’en avons pas les moyens [du retour de l’âge légal à 60 ans – ndlr]. Nous en avons les moyens. » Si le parti joue les girouettes, c’est parce qu’il est très divisé en interne sur la question, comme le décrypte Libération, les uns, comme Le Pen père, prônant un départ à 65 ans, les autres, comme Le Pen fille, un départ à 60 ans. Concernant la pénibilité, Le Pen, qui veut supprimer le compte pénibilité instauré par Hollande pour « libérer les PME », avance qu’elle sera compensée par une majoration des annuités de retraite, sans plus de précision.

On n’a jamais vu le FN défiler aux côtés des salariés, des retraités, du public, du privé, car il a une aversion pour les syndicats. Marine Le Pen veut se la jouer « sociale », mais sans les syndicats de salariés. Elle les juge « complices » des gouvernements et « discrédités ». En 2014, elle menait la charge au micro d’Europe 1 : « Les syndicats ont refusé de s’opposer au libre-échange total. Ils défendent l’immigration qui pèse à la baisse sur les salaires ; ils défendent l’ouverture totale des frontières imposée par l’Union européenne ; ils s’opposent au protectionnisme qui est le seul moyen d’éviter la concurrence internationale déloyale ; ils s’opposent au patriotisme économique qui permet à l’État de donner un avantage dans les marchés publics aux entreprises françaises. Ils ont accepté ce modèle, ils sont discrédités. »

Le FN veut moraliser la vie syndicale par un contrôle public du financement des syndicats, ce qui reviendrait à mettre les syndicats sous la tutelle de l’État, et « instaurer une véritable liberté syndicale par la suppression du monopole de représentativité ». « Mais aujourd’hui, la liberté syndicale existe, même si elle demeure perfectible, et avec la loi de 2010, dite de modernisation du dialogue social, le monopole de représentativité issu de “l’attitude des syndicats pendant l’occupation nazie” a disparu, tenant compte de l’évolution du pluralisme syndical dans notre pays », rappelle VISA, collectif intersyndical contre le FN, avec notamment la CGT, la CFDT, Solidaires, la FSU.

Ce collectif intersyndical se demande si Le Pen « ne cherche pas plutôt à ouvrir la porte à des syndicats corporatistes (style charte du travail sous Pétain…) qui seraient “plus à même de rentrer dans des logiques de concertation constructive sans recourir au rapport de force (grève, manifestation)”, comme c’est écrit dans son programme de 2012, ou à des faux syndicats, appendices du FN, comme dans les années 1990 ».
Sortie de l'Euro :
Mediapart a écrit :Sortir de l’euro, le grand bricolage

C’est un pilier du programme du FN, résumé à l’article 35 : « Le rétablissement d’une monnaie nationale », afin de « soutenir les entreprises françaises face à la concurrence internationale déloyale ».

1 - Une dénonciation de l’euro de plus en plus partagée

Depuis le début de la crise de l’euro en 2010, la critique de la monnaie unique, à droite comme à gauche, ne cesse de gagner du terrain. La défaite du premier ministre grec Alexis Tsipras à l’été 2015, à l’issue de son bras de fer avec les créanciers à Bruxelles et à Francfort, a mis en lumière, de manière spectaculaire, les dysfonctionnements de l’union monétaire : gouvernance trop peu démocratique (de l’Eurogroupe à la BCE), déséquilibres Nord-Sud qui alimentent le soupçon d’un « euro allemand » au service de Berlin, absence d’une capacité budgétaire qui permettrait à la zone euro de fonctionner de manière plus solidaire… Les reproches faits à l’euro sont légion. Les pistes pour y répondre sont, elles, ardues.

Les thèses d’économistes francs-tireurs et opposés à l’euro, de Jacques Sapir à Frédéric Lordon, sont anciennes. La nouveauté, c’est qu’ils ont été rejoints par des intellectuels plus consensuels, à l’instar de François Heisbourg, d’Amartya Sen ou de Joseph Stiglitz. Dans un essai publié en début d’année, l’économiste américain, ex-conseiller de Bill Clinton, est à deux doigts de plaider pour la fin de l’euro, afin de « sauver l’Europe ».

C’est l’ironie de la situation : le débat intellectuel qui s’est noué autour de l’euro, surtout à gauche, crédibilise la proposition du Front national d’une sortie de la monnaie unique. Le FN met le doigt sur un vrai dysfonctionnement de l’UE, que d’autres partis, mal à l’aise, préfèrent taire. Mais cela n’enlève rien au caractère amateur de son projet. Cela n’atténue pas non plus la faiblesse du modèle alternatif qu’il propose, ni les dangers qu’il comporte pour l’économie française.

C’est un pilier du programme du FN, résumé à l’article 35 : « Le rétablissement d’une monnaie nationale », afin de « soutenir les entreprises françaises face à la concurrence internationale déloyale ».

2 - À court terme, de grandes secousses à prévoir, surtout pour les plus pauvres

Dans l’esprit du FN, le retour au franc – ou à l’écu ? – doit permettre au gouvernement de reprendre le contrôle de sa politique monétaire, afin de pouvoir dévaluer. Cette dévaluation – d’au-moins 15 %, certains parlant d’une chute de 40 % – permettrait d’améliorer la compétitivité des entreprises françaises à l’étranger, sans jouer à la baisse sur les salaires. Certaines études, par exemple celle du Cepii publiée le 20 mars, doutent de la réalité de cette dévaluation : dans l'hypothèse d'un éclatement de la zone euro, le franc perdrait certes du terrain face au mark, mais s'apprécierait face à la majorité des autres devises, juge le centre d'études...

Quoi qu'il en soit, cette stratégie de dévaluation voulue par le FN présente un revers de taille : « l’inflation importée ». La facture de biens qui ne sont pas produits en France – par exemple l’électronique, la téléphonie – ou encore le prix de l’essence (le baril de pétrole est libellé en dollars) vont grimper fortement. Il n’est donc pas du tout évident que le retour au franc signifie une amélioration du pouvoir d’achat, comme le répète en boucle le FN.

Dans une étude publiée en mars, le think tank de gauche Terra Nova a sorti sa calculette : constatant qu’environ 15 % des biens consommés par les ménages français sont importés, il estime qu’une dévaluation de 18 % de la nouvelle monnaie entraînerait une hausse des prix de 3,75 % à 4,5 % sur l’ensemble de la consommation des ménages. « La facture pourrait se situer entre 1 500 et 1 800 euros par ménage et par an », écrit Terra Nova. Jacques Sapir avait publié en 2012 des prévisions plus prudentes : une dévaluation de 25 % entraînerait, d’après lui, une hausse de 6,25 % des prix à la pompe.

Face à cette critique, le FN répond qu’il s’agit de substituer, au fil des années, des produits domestiques aux produits importés, ce qui fera baisser la facture des ménages. Mais nombre d’économistes tiquent. Non seulement certains produits ne sont tout simplement pas usinables en France (il faudrait donc des années, voire des décennies, pour adapter la chaîne de fabrication hexagonale), mais surtout, il y a de fortes chances pour que le prix des produits domestiques s’aligne à la hausse sur celui des produits importés (et non l'inverse), provoquant une vague d’inflation plus large que prévu.

Autre effet pervers, souvent cité : l’augmentation du fardeau de la dette publique. Environ 60 % de cette dette est détenue par des investisseurs étrangers qui, malgré la dévaluation, continueraient de réclamer leurs remboursements libellés en euros. Si l’on garde l’hypothèse basse d’une dévaluation de 18 %, cela renchérirait la dette française – de l’ordre de 2 100 milliards aujourd’hui – de presque 500 milliards, selon les estimations de Terra Nova.

Face à ce risque, le FN promet, depuis 2014, une loi qui, si on la résume à gros traits, convertirait l’essentiel de la dette libellée en euros dans la nouvelle monnaie (en vertu de la « lex monetæ », cette règle de droit international qui s’applique ici parce que l’essentiel de la dette française – 97 % – a été émise sous des contrats de droit français). Ce qui devrait tout de même déclencher une série de contentieux d’investisseurs étrangers devant des tribunaux d’arbitrage, comme ce fut le cas en Argentine après la dévaluation du peso et les défauts de l’État argentin sur sa dette.

Seule certitude, il serait alors plus difficile pour la France d’emprunter sur les marchés. Les taux d’emprunt grimperaient, ce qui augmenterait de plusieurs milliards d’euros par an le service de la dette. Cela pourrait induire des hausses d’impôt ou des coupes budgétaires. Le FN répond qu’il fera marcher la planche à billets de la banque centrale (qui n’a pas de plafond en la matière). C’est possible, mais renforcerait encore un peu plus les risques inflationnistes.

Il n’y a pas que la dette publique. La situation pourrait aussi s’avérer chaotique pour nombre d’entreprises et de ménages. Ils ne bénéficieraient pas, eux, de cette fameuse loi qui permet de convertir les dettes publiques, quelles qu’elles soient, en monnaie nationale. Ils pourraient donc être confrontés à une explosion bien plus sévère du poids de leur dette (environ 2 800 milliards d’euros en 2016).

Dans une analyse pour l’OFCE, les économistes Cédric Durand et Sébastien Villemot établissent que 33 % de cette dette privée restera libellée en euros, après un éventuel retour au franc (« pour des raisons juridiques ou économiques »). Cette portion-là risque donc d’enfler et de provoquer des effets négatifs en chaîne. Mais les deux universitaires, partisans d’une sortie de l’euro (sans défendre, loin de là, les positions du FN), se veulent plutôt rassurants : « Même si le problème des bilans est réel et doit être pris au sérieux, son ordre de grandeur global n’est pas aussi grand que certains le prétendent », écrivent-ils.

3 - Des alternatives à l’euro dont les bénéfices sont difficiles à évaluer

Avant le référendum sur le Brexit au Royaume-Uni, les scénarios économiques les plus sinistres circulaient en cas de victoire des adversaires de l’UE. Jusqu’à présent, très peu d’entre eux se sont concrétisés (en partie parce que les négociations pour le Brexit s’ouvrent à peine, à Bruxelles). De la même manière, il faut sans doute se méfier des annonces apocalyptiques sur un éventuel retour au franc.

Mais il est aussi très probable qu’un sentiment de panique, sur les marchés financiers et au-delà, déstabiliserait profondément l’économie réelle. La zone euro elle-même, sans la France, pourrait-elle survivre ? Les conséquences, pour le reste de l’Europe, pourraient s’avérer colossales. Le temps des négociations de sortie de l’euro, la France pourrait-elle éviter une fuite massive des capitaux, comme ce fut le cas pour la Grèce, au premier semestre 2015, lorsque Tsipras négociait à Bruxelles l’avenir du pays ?

Le FN n’a toujours pas dit clairement le type de modèle qu’il prévoyait, une fois actée la sortie de l’euro. S’agirait-il d’un retour au bon vieux franc ? Ou d’une monnaie nationale, de type euro-franc, qui pourrait fluctuer avec un panier d’autres monnaies nationales dans une certaine proportion ? Auquel cas le système serait assez similaire au SME, le Système monétaire européen (1979-1993), qui s’est effondré sous les coups des spéculateurs (voir les dévaluations chaotiques du franc au début des années 1990).

Est-ce à cela que le FN pense, lorsqu’il défend un retour à la monnaie nationale ? Si tel était le cas, les difficultés posées par l’euro seraient remplacées par d’autres dangers, peut-être plus menaçants. Dans l’un de ses derniers essais, La Malfaçon, Frédéric Lordon essaie de dépasser l’aporie d’un retour au SME en imaginant confier la convertibilité des monnaies nationales, non pas aux spéculateurs des marchés, mais au seul guichet de la BCE. Un retour à un contrôle strict des capitaux, en somme. Mais le FN n’a semble-t-il pas jugé nécessaire, jusqu’à présent, de se pencher sur la question.
"un chômage supérieur à 15%" & "Peut-être que l'immobilier ne baissera que de 20%. Mais peut-être qu'à -20%, l'immobilier sera encore jugé trop cher" supermascotte en 2020 (covid)

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Re: Quelle politique de logement pour le prochain quinquenna

#122 Message par Gpzzzz » 28 avr. 2017, 14:31

Ben92 a écrit :Ce n'est pas une question politique mais technique. Durant cette période l'Etat Français, qui gère les administrations, les impôts etc est dirigé par Pétain et le gouvernement de Vichy. De Gaulle n'est qu'un "rebelle" exilé. Donc oui bien sûr le gouvernement de Vichy c'est la France officielle, je ne vois pas pourquoi il peut il y avoir débat là-dessus.
Après est-ce qu'on doit pour autant verser dans la culpabilité, là est le débat. Pour ma part je ne pense pas, ce qui est fait est fait. C'est une période tragique de notre histoire comme d'autres : la Révolution, les guerres de Napoléon, la commune, etc.
Oui je suis d'accord avec toi, c'etait le gouvernement officiel.. Mais sans demander l'avis du peuple Francais..
Bref c'etait l'UMPS de maintenant qui profite de leur situation pour faire passer tout et n'importe quoi meme quand le peuple est en désacord (vote de 2005 / article 49.3 ect..)
Pour moi le traité de Lisbonne ou la loi travail c'est pas la France.. Marine est sur la meme ligne..

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Re: Quelle politique de logement pour le prochain quinquenna

#123 Message par Gpzzzz » 28 avr. 2017, 14:34

Vincent92 a écrit :https://infographics.mediapart.fr/2017/ ... #dialog-12

Le partie des "petits" :
Médiapart a écrit :L'illusion sociale, sans les syndicats et contre les salariés

« Le peuple ». Marine Le Pen l’invoque en permanence. Au point d’avoir réussi l’une des plus grandes impostures de ces dernières années : faire croire que son parti, le Front national, est le parti des classes populaires, des ouvriers, des salariés, de la France d’en bas acculée par la crise économique, le chômage, la pauvreté, « des invisibles », « des oubliés ». Un vocabulaire et des références qu’elle n’a pas craint d’emprunter à la gauche de l’échiquier politique…

Son père avait déjà usé des accents de gauche à l’aube des années 2000. Elle a fini de prendre ce virage social, alors que les discours et les propositions frontistes ne sont ni neuves, ni sociales. Et que les premières victimes de son programme économique et social seront ceux-là mêmes qui votent ou qui veulent voter pour elle.

Derrière les mots, sous le vernis d’un programme ni chiffré ni détaillé, qui compile des mesures de gauche « pour faire de gauche » (soutenir les services publics, les bas salaires, le retour de la retraite à 60 ans, dégeler le point d’indice des fonctionnaires, retirer la loi sur le travail…) et des rengaines poujadistes et néolibérales (la défense des petites entreprises et des artisans étranglés par les charges et les procédures administratives, l’apprentissage à 14 ans…), ce n’est pas « une France apaisée » qu’elle vise, comme le clame le nouveau slogan du parti, mais bien une France encore plus fracturée socialement, où les solidarités seront mises à mal.

L’a-t-on vue, elle ou les élus de son parti, descendre dans les rues soutenir les ouvriers, les employés luttant pour leur emploi, leur usine, à travers la France, les PSA, Goodyear, ArcelorMittal, Doux, Alstom, Air France, etc. ? Un exemple emblématique parmi d’autres : les 24 élus frontistes du conseil régional Provence-Alpes-Côte d’Azur, dont Jean-Marie Le Pen, ont refusé de voter une motion de « solidarité » avec les 182 salariés de l’usine de thés Fralib, sacrifiés par le géant Unilever qui verse des milliards à ses actionnaires…

La finance. C’est pourtant l’ennemi, jure le Front national, pour mieux attirer les électeurs dans ses filets. En réalité, il s’oppose à la fixation d’un salaire maximum pour les grands patrons. Comme il s’oppose à l’augmentation du Smic, alors qu’il martèle qu’il est le parti du « redressement du pouvoir d’achat des Français ». « Cela entraîne une charge supplémentaire pour les entreprises, qui sont déjà dans une très grande fragilité dans notre pays », a décrété Marine Le Pen. Mais le Smic, régulièrement présenté comme « un problème » en France, rarement comme un instrument de justice sociale, c’est le salaire minimum d’environ 3,1 millions de salariés. Soit 13 % de l’ensemble des salariés en France, qui gagnent 1 150 euros net par mois.

Les mesures de Le Pen pour le pouvoir d’achat sont encore moins précises qu’en 2012, où elle assurait que tous les salaires jusqu’à 1 500 euros seraient revalorisés de 200 euros net par mois grâce à « l’instauration d’une contribution sociale aux importations de 3 % sur la valeur des biens importés ». Désormais, Le Pen ne parle plus que de « prime de pouvoir d’achat » pour « les bas revenus et les petites retraites ». « Elle représentera près de 80 euros par mois », annonce-t-elle au Monde. Et elle la financera avec toujours le même mécanisme de taxe sur l’importation, qui sera supporté en définitive… non pas par le grand capital, mais par les salariés et les retraités, et tous les autres consommateurs.

Sur le plan des mutations du travail, de sa raréfaction, rien. Marine Le Pen donne la priorité aux petits patrons. Elle promet d’« alléger la complexité administrative et fiscale » qui pèse sur les PME, de recentrer sur celles-ci et sur les start-up le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE), et de refondre le RSI, le régime de sécurité sociale des indépendants, un des plus grands cauchemars administratifs de ces dernières années, qui cristallise la colère des entrepreneurs et est devenu un sujet de campagne (lire ici notre enquête).

Elle promet « une amnistie générale des arriérés des cotisations sociales de tous les indépendants » si elle est élue et de laisser le choix aux indépendants, soit de s’affilier au régime général, soit de conserver un système spécifique, mais sur la base de l’auto-déclaration, une souplesse qui ne va rien résoudre, surtout pas la question du niveau des cotisations à verser pour obtenir des prestations correctes.

La candidate du FN promet d’abroger la loi sur le travail tant décriée, qui a fini de flexibiliser le salariat et bouleversé des pans entiers du code du travail, notamment en matière de temps de travail. Elle assure ne pas vouloir toucher à la durée hebdomadaire légale du travail et aux 35 heures, mais elle cultive l’ambiguïté en ouvrant la porte aux dérogations « au niveau des branches professionnelles », tout en affirmant l’impossible, que ces renégociations ne peuvent se faire sans compensation salariale, et en rétablissant la défiscalisation des heures supplémentaires.

Cette défiscalisation était la mesure phare du « travailler plus pour gagner plus » de Nicolas Sarkozy en 2007, celle qui lui a permis de s’attaquer indirectement aux 35 heures et que Marine Le Pen critiquait alors vertement. Cette dernière veut aussi rétablir l’apprentissage à 14 ans, soit le retour du travail des enfants, une vieille antienne de la droite.

Autre proposition choc de Marine Le Pen : inscrire la « priorité nationale » dans la Constitution après référendum et en faire la pierre angulaire de sa politique, notamment en matière d'emploi. Le Pen veut imposer, après la sortie de l'euro, une taxe additionnelle sur toute nouvelle embauche d’employé étranger, y compris européen. Et le montant pourrait être de l’ordre de « 10 % du salaire brut mensuel du salarié étranger », selon Florian Philippot (au micro de RTL). Une telle taxe existe déjà aujourd’hui. Un employeur qui embauche un travailleur non européen pour 3 à 12 mois paye une taxe de 70 à 300 euros.

Le Pen veut privilégier les entreprises françaises dans l’attribution de marchés publics et lutter contre la directive sur les travailleurs détachés, en l’abrogeant pour mieux défendre le repli national, son obsession. Le Pen oublie, comme la droite qui marche dans ses pas avec ses clauses Molière nauséabondes, que la France, après la Pologne et l’Allemagne, est le pays qui détache le plus de travailleurs en Europe et qu’elle serait bien embêtée si l’on demandait à ces salariés de parler la langue du pays dans lequel ils échouent.

Le FN n'a jamais appelé à manifester aux côtés des Français contre les réformes libérales qui se succèdent depuis trente ans et malmènent notre système de retraites. À l’automne 2010 pourtant, le parti d’extrême droite ne cessait de dénoncer le caractère « injuste et inefficace » de la réforme Sarkozy. Sept ans plus tard, alors que l’âge légal de départ à la retraite a été maintenu par François Hollande à 62 ans, sauf pour les carrières pénibles – 60 ans –, le FN avance dans le flou et propose de fixer l’âge légal de la retraite à 60 ans, avec 40 annuités de cotisations pour percevoir une retraite à taux plein. Mais il se garde bien de dire si les salariés n’ayant pas leurs 40 ans de cotisation pourraient partir à cet âge-là. Ce qu’il promettait en 2012.

À l’époque, Marine Le Pen martelait « aux Français » : « Ne vous soumettez pas à l'escroquerie qui consiste à vous faire croire que nous n’en avons pas les moyens [du retour de l’âge légal à 60 ans – ndlr]. Nous en avons les moyens. » Si le parti joue les girouettes, c’est parce qu’il est très divisé en interne sur la question, comme le décrypte Libération, les uns, comme Le Pen père, prônant un départ à 65 ans, les autres, comme Le Pen fille, un départ à 60 ans. Concernant la pénibilité, Le Pen, qui veut supprimer le compte pénibilité instauré par Hollande pour « libérer les PME », avance qu’elle sera compensée par une majoration des annuités de retraite, sans plus de précision.

On n’a jamais vu le FN défiler aux côtés des salariés, des retraités, du public, du privé, car il a une aversion pour les syndicats. Marine Le Pen veut se la jouer « sociale », mais sans les syndicats de salariés. Elle les juge « complices » des gouvernements et « discrédités ». En 2014, elle menait la charge au micro d’Europe 1 : « Les syndicats ont refusé de s’opposer au libre-échange total. Ils défendent l’immigration qui pèse à la baisse sur les salaires ; ils défendent l’ouverture totale des frontières imposée par l’Union européenne ; ils s’opposent au protectionnisme qui est le seul moyen d’éviter la concurrence internationale déloyale ; ils s’opposent au patriotisme économique qui permet à l’État de donner un avantage dans les marchés publics aux entreprises françaises. Ils ont accepté ce modèle, ils sont discrédités. »

Le FN veut moraliser la vie syndicale par un contrôle public du financement des syndicats, ce qui reviendrait à mettre les syndicats sous la tutelle de l’État, et « instaurer une véritable liberté syndicale par la suppression du monopole de représentativité ». « Mais aujourd’hui, la liberté syndicale existe, même si elle demeure perfectible, et avec la loi de 2010, dite de modernisation du dialogue social, le monopole de représentativité issu de “l’attitude des syndicats pendant l’occupation nazie” a disparu, tenant compte de l’évolution du pluralisme syndical dans notre pays », rappelle VISA, collectif intersyndical contre le FN, avec notamment la CGT, la CFDT, Solidaires, la FSU.

Ce collectif intersyndical se demande si Le Pen « ne cherche pas plutôt à ouvrir la porte à des syndicats corporatistes (style charte du travail sous Pétain…) qui seraient “plus à même de rentrer dans des logiques de concertation constructive sans recourir au rapport de force (grève, manifestation)”, comme c’est écrit dans son programme de 2012, ou à des faux syndicats, appendices du FN, comme dans les années 1990 ».
Sortie de l'Euro :
Mediapart a écrit :Sortir de l’euro, le grand bricolage

C’est un pilier du programme du FN, résumé à l’article 35 : « Le rétablissement d’une monnaie nationale », afin de « soutenir les entreprises françaises face à la concurrence internationale déloyale ».

1 - Une dénonciation de l’euro de plus en plus partagée

Depuis le début de la crise de l’euro en 2010, la critique de la monnaie unique, à droite comme à gauche, ne cesse de gagner du terrain. La défaite du premier ministre grec Alexis Tsipras à l’été 2015, à l’issue de son bras de fer avec les créanciers à Bruxelles et à Francfort, a mis en lumière, de manière spectaculaire, les dysfonctionnements de l’union monétaire : gouvernance trop peu démocratique (de l’Eurogroupe à la BCE), déséquilibres Nord-Sud qui alimentent le soupçon d’un « euro allemand » au service de Berlin, absence d’une capacité budgétaire qui permettrait à la zone euro de fonctionner de manière plus solidaire… Les reproches faits à l’euro sont légion. Les pistes pour y répondre sont, elles, ardues.

Les thèses d’économistes francs-tireurs et opposés à l’euro, de Jacques Sapir à Frédéric Lordon, sont anciennes. La nouveauté, c’est qu’ils ont été rejoints par des intellectuels plus consensuels, à l’instar de François Heisbourg, d’Amartya Sen ou de Joseph Stiglitz. Dans un essai publié en début d’année, l’économiste américain, ex-conseiller de Bill Clinton, est à deux doigts de plaider pour la fin de l’euro, afin de « sauver l’Europe ».

C’est l’ironie de la situation : le débat intellectuel qui s’est noué autour de l’euro, surtout à gauche, crédibilise la proposition du Front national d’une sortie de la monnaie unique. Le FN met le doigt sur un vrai dysfonctionnement de l’UE, que d’autres partis, mal à l’aise, préfèrent taire. Mais cela n’enlève rien au caractère amateur de son projet. Cela n’atténue pas non plus la faiblesse du modèle alternatif qu’il propose, ni les dangers qu’il comporte pour l’économie française.

C’est un pilier du programme du FN, résumé à l’article 35 : « Le rétablissement d’une monnaie nationale », afin de « soutenir les entreprises françaises face à la concurrence internationale déloyale ».

2 - À court terme, de grandes secousses à prévoir, surtout pour les plus pauvres

Dans l’esprit du FN, le retour au franc – ou à l’écu ? – doit permettre au gouvernement de reprendre le contrôle de sa politique monétaire, afin de pouvoir dévaluer. Cette dévaluation – d’au-moins 15 %, certains parlant d’une chute de 40 % – permettrait d’améliorer la compétitivité des entreprises françaises à l’étranger, sans jouer à la baisse sur les salaires. Certaines études, par exemple celle du Cepii publiée le 20 mars, doutent de la réalité de cette dévaluation : dans l'hypothèse d'un éclatement de la zone euro, le franc perdrait certes du terrain face au mark, mais s'apprécierait face à la majorité des autres devises, juge le centre d'études...

Quoi qu'il en soit, cette stratégie de dévaluation voulue par le FN présente un revers de taille : « l’inflation importée ». La facture de biens qui ne sont pas produits en France – par exemple l’électronique, la téléphonie – ou encore le prix de l’essence (le baril de pétrole est libellé en dollars) vont grimper fortement. Il n’est donc pas du tout évident que le retour au franc signifie une amélioration du pouvoir d’achat, comme le répète en boucle le FN.

Dans une étude publiée en mars, le think tank de gauche Terra Nova a sorti sa calculette : constatant qu’environ 15 % des biens consommés par les ménages français sont importés, il estime qu’une dévaluation de 18 % de la nouvelle monnaie entraînerait une hausse des prix de 3,75 % à 4,5 % sur l’ensemble de la consommation des ménages. « La facture pourrait se situer entre 1 500 et 1 800 euros par ménage et par an », écrit Terra Nova. Jacques Sapir avait publié en 2012 des prévisions plus prudentes : une dévaluation de 25 % entraînerait, d’après lui, une hausse de 6,25 % des prix à la pompe.

Face à cette critique, le FN répond qu’il s’agit de substituer, au fil des années, des produits domestiques aux produits importés, ce qui fera baisser la facture des ménages. Mais nombre d’économistes tiquent. Non seulement certains produits ne sont tout simplement pas usinables en France (il faudrait donc des années, voire des décennies, pour adapter la chaîne de fabrication hexagonale), mais surtout, il y a de fortes chances pour que le prix des produits domestiques s’aligne à la hausse sur celui des produits importés (et non l'inverse), provoquant une vague d’inflation plus large que prévu.

Autre effet pervers, souvent cité : l’augmentation du fardeau de la dette publique. Environ 60 % de cette dette est détenue par des investisseurs étrangers qui, malgré la dévaluation, continueraient de réclamer leurs remboursements libellés en euros. Si l’on garde l’hypothèse basse d’une dévaluation de 18 %, cela renchérirait la dette française – de l’ordre de 2 100 milliards aujourd’hui – de presque 500 milliards, selon les estimations de Terra Nova.

Face à ce risque, le FN promet, depuis 2014, une loi qui, si on la résume à gros traits, convertirait l’essentiel de la dette libellée en euros dans la nouvelle monnaie (en vertu de la « lex monetæ », cette règle de droit international qui s’applique ici parce que l’essentiel de la dette française – 97 % – a été émise sous des contrats de droit français). Ce qui devrait tout de même déclencher une série de contentieux d’investisseurs étrangers devant des tribunaux d’arbitrage, comme ce fut le cas en Argentine après la dévaluation du peso et les défauts de l’État argentin sur sa dette.

Seule certitude, il serait alors plus difficile pour la France d’emprunter sur les marchés. Les taux d’emprunt grimperaient, ce qui augmenterait de plusieurs milliards d’euros par an le service de la dette. Cela pourrait induire des hausses d’impôt ou des coupes budgétaires. Le FN répond qu’il fera marcher la planche à billets de la banque centrale (qui n’a pas de plafond en la matière). C’est possible, mais renforcerait encore un peu plus les risques inflationnistes.

Il n’y a pas que la dette publique. La situation pourrait aussi s’avérer chaotique pour nombre d’entreprises et de ménages. Ils ne bénéficieraient pas, eux, de cette fameuse loi qui permet de convertir les dettes publiques, quelles qu’elles soient, en monnaie nationale. Ils pourraient donc être confrontés à une explosion bien plus sévère du poids de leur dette (environ 2 800 milliards d’euros en 2016).

Dans une analyse pour l’OFCE, les économistes Cédric Durand et Sébastien Villemot établissent que 33 % de cette dette privée restera libellée en euros, après un éventuel retour au franc (« pour des raisons juridiques ou économiques »). Cette portion-là risque donc d’enfler et de provoquer des effets négatifs en chaîne. Mais les deux universitaires, partisans d’une sortie de l’euro (sans défendre, loin de là, les positions du FN), se veulent plutôt rassurants : « Même si le problème des bilans est réel et doit être pris au sérieux, son ordre de grandeur global n’est pas aussi grand que certains le prétendent », écrivent-ils.

3 - Des alternatives à l’euro dont les bénéfices sont difficiles à évaluer

Avant le référendum sur le Brexit au Royaume-Uni, les scénarios économiques les plus sinistres circulaient en cas de victoire des adversaires de l’UE. Jusqu’à présent, très peu d’entre eux se sont concrétisés (en partie parce que les négociations pour le Brexit s’ouvrent à peine, à Bruxelles). De la même manière, il faut sans doute se méfier des annonces apocalyptiques sur un éventuel retour au franc.

Mais il est aussi très probable qu’un sentiment de panique, sur les marchés financiers et au-delà, déstabiliserait profondément l’économie réelle. La zone euro elle-même, sans la France, pourrait-elle survivre ? Les conséquences, pour le reste de l’Europe, pourraient s’avérer colossales. Le temps des négociations de sortie de l’euro, la France pourrait-elle éviter une fuite massive des capitaux, comme ce fut le cas pour la Grèce, au premier semestre 2015, lorsque Tsipras négociait à Bruxelles l’avenir du pays ?

Le FN n’a toujours pas dit clairement le type de modèle qu’il prévoyait, une fois actée la sortie de l’euro. S’agirait-il d’un retour au bon vieux franc ? Ou d’une monnaie nationale, de type euro-franc, qui pourrait fluctuer avec un panier d’autres monnaies nationales dans une certaine proportion ? Auquel cas le système serait assez similaire au SME, le Système monétaire européen (1979-1993), qui s’est effondré sous les coups des spéculateurs (voir les dévaluations chaotiques du franc au début des années 1990).

Est-ce à cela que le FN pense, lorsqu’il défend un retour à la monnaie nationale ? Si tel était le cas, les difficultés posées par l’euro seraient remplacées par d’autres dangers, peut-être plus menaçants. Dans l’un de ses derniers essais, La Malfaçon, Frédéric Lordon essaie de dépasser l’aporie d’un retour au SME en imaginant confier la convertibilité des monnaies nationales, non pas aux spéculateurs des marchés, mais au seul guichet de la BCE. Un retour à un contrôle strict des capitaux, en somme. Mais le FN n’a semble-t-il pas jugé nécessaire, jusqu’à présent, de se pencher sur la question.
Trop long, pas mis en forme par le posteur, repond a rien, rien a voir avec le logement.. Limite alerte modo la ^^

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Re: Quelle politique de logement pour le prochain quinquenna

#124 Message par Vincent92 » 28 avr. 2017, 14:51

Ca répond à
Zoumana a écrit :quand la presse arrêtera de chercher des pous dans la tete du fn soit parce qu'ils sont trop gaullistes (MLp sur le vel d'hiv) soit de pensée déviante (un type qui dit y a 17 ans que les theses révisionnistes sont argumentées), on pourra avancer.
J'ai pris deux articles de Médiapart (j'ai évité les médias qui seraient instantanément rejeté par votre "clique" car "pro macron". Je reconnais néanmoins que ce qu'il ressort de ce site est qu'il ne faut pas voter pour Lepen) sur les deux thèmes principaux du FN qui s'autoproclame "partie du peuple" et qui veut sortir de l'Europe.
Ca n'a effectivement rien à voir avec le logement mais tes postes non plus.
"un chômage supérieur à 15%" & "Peut-être que l'immobilier ne baissera que de 20%. Mais peut-être qu'à -20%, l'immobilier sera encore jugé trop cher" supermascotte en 2020 (covid)

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Re: Quelle politique de logement pour le prochain quinquenna

#125 Message par Gpzzzz » 28 avr. 2017, 14:57

Vincent92 a écrit :Ca répond à
Zoumana a écrit :quand la presse arrêtera de chercher des pous dans la tete du fn soit parce qu'ils sont trop gaullistes (MLp sur le vel d'hiv) soit de pensée déviante (un type qui dit y a 17 ans que les theses révisionnistes sont argumentées), on pourra avancer.
J'ai pris deux articles de Médiapart (j'ai évité les médias qui seraient instantanément rejeté par votre "clique" car "pro macron". Je reconnais néanmoins que ce qu'il ressort de ce site est qu'il ne faut pas voter pour Lepen) sur les deux thèmes principaux du FN qui s'autoproclame "partie du peuple" et qui veut sortir de l'Europe.
Ca n'a effectivement rien à voir avec le logement mais tes postes non plus.
quel post ? ceux qui répondent a ton flood ?

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Re: Quel politique de logement pour le prochain quinquennat?

#126 Message par theblackcarpet » 28 avr. 2017, 15:14

Zoumana a écrit :
theblackcarpet a écrit :
Zoumana a écrit :
Vincent92 a écrit :@m.enfin : Ce que tu dis est tout à fait juste. Mais je ne pense pas que mettre des frontières et des droits de douanes augmentent le nombre d'entreprises qui s’installent/se créé en France.
tu as un discours de loser.
Pour une fois que je suis d'accord avec Vincent92 je viens à sa rescousse, c'est toi le gros looser.

Soutenir MLP qui vient faire 2 selfies et un coup de comm' à deux balles c'est M-I-NABLE quel mépris pour les salariés de cette usine, c'est de la chair à canon pour la propagande FN ?

Non seulement le FN est un parti raciste, antisémite et xénophobe (comme certains, d'ailleurs ici) mais en plus à part accuser, l'europe, l'allemagne, l'euro ils ne sont pas foutus de trouver la moindre solution concrète hormis virer les étrangers et fermer les frontières.

Parceque il faut vous expliquer un truc, la flambée du chomage structurelle en France, c'est deux phases : 1974-1994 et 2008

Oh magie, l'Euro est arrivé en 1999 bien après la première flambée et 2008 crise des subprimes. Conclusion, il n'y a aucune corrélation entre l'Euro et le chomage en France. La seule responsable c'est la connerie cumulée de nos dirigeants depuis 30 ans.

Le FN c'est la démagogie à l'état pur, le programme de melenchon avec le racisme et les petits nazis en option.

Comparer Trump et LePen est une blague, Trump a un programme économique qui est l'antithèse de celui du FN (sans compter qu'il ne peut rien appliquer ou pas grand chose pour l'instant)
raciste, antisémite, xénophobe, nazi, l'euro n'a aucune influence sur l'économie française. t'as décidé de cocher toutes les cases toi :lol:
Clown.
Je vous avais dit qu'il y avait des petits fachos qui ne s'assument même pas sur ce forum... je coche les cases que le FN offre sur un plateau

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Re: Quelle politique de logement pour le prochain quinquenna

#127 Message par lecriminel » 28 avr. 2017, 16:11

Vincent92 a écrit : Mais dernière la façade cette "France" n'est pas si "apaisée"...
je ne sais pas s'il s'agit de vulgaires fouteurs de m**** qui ressassent les souffrances de leurs aieux pour des actes ayant eu prescription avant leur naissance, ou s'ils cherchent un alibi pour obtenir un avantage, mais dans un cas comme dans l'autre ce sont des mauvais citoyens qu'on ferait mieux de rappeler à l'ordre plutôt que de les encourager avec le risque que ça degenère.
Si un groupe de personnes se montent la tête en disant que leur pays leur est infiniment redevable, je ne vois pas comment ça peut bien se finir.
Le résultats objectifs chez nous : 90% de la population éligible vaccinée en un an. Si on était resté à la chloroquine on serait tous mort. Mais ca doit être un détail.

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Re: Quelle politique de logement pour le prochain quinquenna

#128 Message par lecriminel » 28 avr. 2017, 16:15

Soutenir MLP qui vient faire 2 selfies et un coup de comm' à deux balles c'est M-I-NABLE quel mépris pour les salariés de cette usine, c'est de la chair à canon pour la propagande FN ?
pour moi, le mépris, c'est macron: il fait ses affaires avec les patrons et décide avec eux du sort des salariés.
d'ailleurs il leur dit cash qu'il ne fera rien pour eux. (il s'en fout ! car la vie d'un salarié est beaucoup plus facile que celle d'un patron, qui peut tout perdre .....(et devoir redevenir un salarié)).
Le résultats objectifs chez nous : 90% de la population éligible vaccinée en un an. Si on était resté à la chloroquine on serait tous mort. Mais ca doit être un détail.

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Re: Quelle politique de logement pour le prochain quinquenna

#129 Message par optimus maximus » 28 avr. 2017, 16:19

Zoumana a écrit :
Vincent92 a écrit :
Foutez donc la paix à la France et aux français, ils ne sont pas responsables du nazisme.
La France n'est pas responsable du nazisme. Et les Francais, essentiellement nés après 45 (ca fait quand même 72 ans), ne sont pas responsables non plus. Là dessus, on se rejoint.
Le désaccord se situe plutot sur la collaboration de l'immense majorité des français à l'époque. Toi et Lepen estiment qu'ils ne sont responsables de rien.
Moi, j'estime que même contraint ils ont leur part de responsabilité. Si ce n'était pas leur faute et qu'il n'avait rien à se reprocher, on ne pourrait pas distingué les 10-12% qui ont rejoint ou était pour la résistance, les gens qui ont participés activement et même parfois avec zèle à ces déportations et la majorité des gens qui ont plus ou moins collaborés.
ce qui est excessif est insignifiant.
Très peu de collaborateurs et très peu de résistants. Ce qui est "normal" en soi.
Le vrai problème est l'attitude de l'état major de l'armée française en juin 1940.

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Re: Quelle politique de logement pour le prochain quinquenna

#130 Message par nAAbe » 28 avr. 2017, 17:14

optimus maximus a écrit : Le vrai problème est l'attitude de l'état major de l'armée française en juin 1940.
Il est quand même important de rappeler le contexte : la France s'est littéralement fait rouler dessus et une partie de l'etat major a fuit le pays.

C'est la France qui déclare la guerre à l'Allemagne et en moins de 2 mois, l'armée est balayée avec près de 50% du territoire occupé dont la capitale !

Des ces conditions lorsque vous signez une paix, vous ne négociez rien ! Vous prenez ce que l'on vous donne. Et encore la France n'avait pas trop perdu ni payé (sur le plan économique).

L'attidude l'etat major a été ce qu'elle a été mais dans une guerre ce n'est pas noir et blanc : il y a enormement de nuances.

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Re: Quelle politique de logement pour le prochain quinquenna

#131 Message par Vincent92 » 28 avr. 2017, 19:20

Jean Luc Mélenchon ne votera pas pour le Front National : http://m.leparisien.fr/elections/presid ... 899457.php
Vers la fin de sa vidéo (vers 24'), il dit qu'il a lancé un vote sur son site mais qu'il n'y a pas le vote Lepen dans la liste des options (paie ton troll :lol: ). Un adhérent pour confirmer?
Nicolas Dupond Aignan a pu marchandé. Donc, il apporte - sans réelle surprise - son vote à Lepen.
"un chômage supérieur à 15%" & "Peut-être que l'immobilier ne baissera que de 20%. Mais peut-être qu'à -20%, l'immobilier sera encore jugé trop cher" supermascotte en 2020 (covid)

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Re: Quelle politique de logement pour le prochain quinquenna

#132 Message par Gpzzzz » 28 avr. 2017, 23:13

Vincent92 a écrit :Jean Luc Mélenchon ne votera pas pour le Front National : http://m.leparisien.fr/elections/presid ... 899457.php
Vers la fin de sa vidéo (vers 24'), il dit qu'il a lancé un vote sur son site mais qu'il n'y a pas le vote Lepen dans la liste des options (paie ton troll :lol: ). Un adhérent pour confirmer?
Nicolas Dupond Aignan a pu marchandé. Donc, il apporte - sans réelle surprise - son vote à Lepen.
pas une surprise ?
c est quand meme un parti qui a fait 5% des voix et qui annonce voter le pen au 2eme tour !
mais d un côté ta remarque est intéressante..
comme quoi la dediabolisation a fonctionné quoi que certains en disent.. t es même pas étonné par ce ralliement !!! ca te semble naturel, ca aurait été inimaginable il y a qques années.
bravo marine :-)

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Re: Quelle politique de logement pour le prochain quinquenna

#133 Message par clarine » 28 avr. 2017, 23:36

Gpzzzz a écrit :
Vincent92 a écrit :Jean Luc Mélenchon ne votera pas pour le Front National : http://m.leparisien.fr/elections/presid ... 899457.php
Vers la fin de sa vidéo (vers 24'), il dit qu'il a lancé un vote sur son site mais qu'il n'y a pas le vote Lepen dans la liste des options (paie ton troll :lol: ). Un adhérent pour confirmer?
Nicolas Dupond Aignan a pu marchandé. Donc, il apporte - sans réelle surprise - son vote à Lepen.
pas une surprise ?
c est quand meme un parti qui a fait 5% des voix et qui annonce voter le pen au 2eme tour !
mais d un côté ta remarque est intéressante..
comme quoi la dediabolisation a fonctionné quoi que certains en disent.. t es même pas étonné par ce ralliement !!! ca te semble naturel, ca aurait été inimaginable il y a qques années.
bravo marine :-)
Pas une surprise... il faut dire que les médias avaient un peu préparé le terrain ces dernières heures en laissant entendre ce rapprochement...
Je ne sais pas trop s'il faut déjà se frotter les mains, pour Marine, car les départs de Debout la France commencent : Jamet, Anceau... Je pense également qu'un certain nombre d'électeurs de NDA devrait faire de même.
J'aime beaucoup que des candidats soi-disant anti-système (clin d'œil à MLP) se lancent dans les tractations d'arrière boutique traditionnelles (je te file mes voix, tu m'files un poste :wink: ).
Mais bon, comme je ne suis pas dupe de la rhétorique anti-système de l'intéressée, je ne peux que dire que c'est de bonne guerre.

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Re: Quelle politique de logement pour le prochain quinquenna

#134 Message par Damien18 » 29 avr. 2017, 03:11

Gpzz est heureux, s'il déménage de Montgeron à Yerres, il n'aura plus à choisir entre le FN et DLR :o

Sinon, poussée historique du FN aux Législatives, aux régionales, à la présidentielle... Mais concrètement des défaites nettes et sans bavure. On va attendre pour la présidentielle, mais si Le Pen fait plus de 35% elle pourra être heureuse. Bref, "merci" au FN d'avoir mis Macron au pouvoir et d'être un vote défouloir qui n'a aucune chance d'arriver aux responsabilités dans les endroits clés. C'est moche.
m.enfin a écrit : Ben92, lui, de son canapé lit, il voit l'arche
l'arche que fait son chiotte pmr quand la lunette est relevée
Et ça, c'est, priceless

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Re: Quelle politique de logement pour le prochain quinquenna

#135 Message par Gpzzzz » 29 avr. 2017, 06:25

Damien18 a écrit :Gpzz est heureux, s'il déménage de Montgeron à Yerres, il n'aura plus à choisir entre le FN et DLR :o

Sinon, poussée historique du FN aux Législatives, aux régionales, à la présidentielle... Mais concrètement des défaites nettes et sans bavure. On va attendre pour la présidentielle, mais si Le Pen fait plus de 35% elle pourra être heureuse. Bref, "merci" au FN d'avoir mis Macron au pouvoir et d'être un vote défouloir qui n'a aucune chance d'arriver aux responsabilités dans les endroits clés. C'est moche.
NDA est deja dans ma circonscription meme pas besoin de déménager !!
et on verra le score de Marine a la fin :-)

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Re: Quelle politique de logement pour le prochain quinquenna

#136 Message par clarine » 29 avr. 2017, 12:17

clarine a écrit :
Gpzzzz a écrit :
Vincent92 a écrit :Jean Luc Mélenchon ne votera pas pour le Front National : http://m.leparisien.fr/elections/presid ... 899457.php
Vers la fin de sa vidéo (vers 24'), il dit qu'il a lancé un vote sur son site mais qu'il n'y a pas le vote Lepen dans la liste des options (paie ton troll :lol: ). Un adhérent pour confirmer?
Nicolas Dupond Aignan a pu marchandé. Donc, il apporte - sans réelle surprise - son vote à Lepen.
pas une surprise ?
c est quand meme un parti qui a fait 5% des voix et qui annonce voter le pen au 2eme tour !
mais d un côté ta remarque est intéressante..
comme quoi la dediabolisation a fonctionné quoi que certains en disent.. t es même pas étonné par ce ralliement !!! ca te semble naturel, ca aurait été inimaginable il y a qques années.
bravo marine :-)
Pas une surprise... il faut dire que les médias avaient un peu préparé le terrain ces dernières heures en laissant entendre ce rapprochement...
Je ne sais pas trop s'il faut déjà se frotter les mains, pour Marine, car les départs de Debout la France commencent : Jamet, Anceau... Je pense également qu'un certain nombre d'électeurs de NDA devrait faire de même.
J'aime beaucoup que des candidats soi-disant anti-système (clin d'œil à MLP) se lancent dans les tractations d'arrière boutique traditionnelles (je te file mes voix, tu m'files un poste :wink: ).
Mais bon, comme je ne suis pas dupe de la rhétorique anti-système de l'intéressée, je ne peux que dire que c'est de bonne guerre.
Bah voilà :wink: http://www.lemonde.fr/election-presiden ... 54003.html
Si elle est élue présidente, Le Pen nommera Dupont-Aignan premier ministre
[...]
Le ralliement de M. Dupont-Aignan, dont l’un des slogans de son parti est « ni système ni extrême »
C'est quand même excellent :lol: .
Modifié en dernier par clarine le 29 avr. 2017, 12:54, modifié 1 fois.

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Re: Quelle politique de logement pour le prochain quinquenna

#137 Message par ddv » 29 avr. 2017, 12:47

Damien18 a écrit :Bref, "merci" au FN d'avoir mis Macron au pouvoir et d'être un vote défouloir qui n'a aucune chance d'arriver aux responsabilités dans les endroits clés. C'est moche.
Discours typique du gaucho qui prétend que le FN est un parti "anormal" alors que les autres partis seraient des partis "normaux" (au bout de 40 ans au pouvoir, on voit le résultat!).
Mais merci car grâce à ce discours, tu rajoutes quelques voix au FN.
Parce que tous les vaccins disponibles en France nous protègent solidement contre le variant Delta. Parce qu’ils divisent par 12 son pouvoir de contamination. Parce qu’ils évitent 95% des formes graves. - E. Macron, 12 juillet 2021

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Re: Quelle politique de logement pour le prochain quinquenna

#138 Message par lecriminel » 29 avr. 2017, 14:23

J'aime beaucoup que des candidats soi-disant anti-système (clin d'œil à MLP) se lancent dans les tractations d'arrière boutique traditionnelles (je te file mes voix, tu m'files un poste
si etre anti-système, c'est refuser les règles du jeu, alors il ne fallait même pas se présenter (et accepter les règles)
Le résultats objectifs chez nous : 90% de la population éligible vaccinée en un an. Si on était resté à la chloroquine on serait tous mort. Mais ca doit être un détail.

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Re: Quelle politique de logement pour le prochain quinquenna

#139 Message par Hitomini » 29 avr. 2017, 19:58

C'est bien la TH. Jvais pouvoir continuer a payer des impots pour les autres.
et bien pépèr moi de te dire pépèrmoi tu tchu tché
http://www.youtube.com/watch?v=KLuBOqRp ... re=related

ignatius

Re: Quelle politique de logement pour le prochain quinquenna

#140 Message par ignatius » 29 avr. 2017, 20:01

Hitomini a écrit :C'est bien la TH. Jvais pouvoir continuer a payer des impots pour les autres.
Pense à la France .
Et réjouis toi parce qu'un patriote comme Gpzzzzz en profitera. :wink:

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Re: Quelle politique de logement pour le prochain quinquenna

#141 Message par Gpzzzz » 29 avr. 2017, 21:48

ignatius a écrit :
Hitomini a écrit :C'est bien la TH. Jvais pouvoir continuer a payer des impots pour les autres.
Pense à la France .
Et réjouis toi parce qu'un patriote comme Gpzzzzz en profitera. :wink:
nan c est pas dans le programme de MLP/NDA !

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Re: Quelle politique de logement pour le prochain quinquenna

#142 Message par Damien18 » 30 avr. 2017, 13:32

ddv a écrit :
Damien18 a écrit :Bref, "merci" au FN d'avoir mis Macron au pouvoir et d'être un vote défouloir qui n'a aucune chance d'arriver aux responsabilités dans les endroits clés. C'est moche.
Discours typique du gaucho qui prétend que le FN est un parti "anormal" alors que les autres partis seraient des partis "normaux" (au bout de 40 ans au pouvoir, on voit le résultat!).
Mais merci car grâce à ce discours, tu rajoutes quelques voix au FN.
Discours typique d'un facho. Comme ça on est à égalité non ? Quant à tes voix pour le FN, vous allez une nouvelle fois perdre. Après, si votre but, c'est de perdre le moins lamentablement possible à chaque fois, ça mène pas bien loin. Aux régionales, c'était d'ailleurs assez mémorable.
m.enfin a écrit : Ben92, lui, de son canapé lit, il voit l'arche
l'arche que fait son chiotte pmr quand la lunette est relevée
Et ça, c'est, priceless

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Re: Quelle politique de logement pour le prochain quinquenna

#143 Message par Ben92 » 30 avr. 2017, 15:55

Damien18 a écrit : Discours typique d'un facho. Comme ça on est à égalité non ? Quant à tes voix pour le FN, vous allez une nouvelle fois perdre. Après, si votre but, c'est de perdre le moins lamentablement possible à chaque fois, ça mène pas bien loin. Aux régionales, c'était d'ailleurs assez mémorable.
C'ést triste de voir les gens de gauche prônant la tolérance traiter de fachos ceux qui votent pour un candidat patriote. Mais on a l'habitude, l'intolérance n'est pas du côté qu'on croit.
NDA est quelqu'un d'integre, un parlementaire compétent et bosseur. Sa prise de position est très courageuse, il est honteux qu'il soit traîné dans la boue de la sorte.
J'aurais pu voter pour lui, j'ai voté Fillon au premier tour (vote utile, il a failli passer) et je ferai barrage à Hollande 2.0 au second tour.

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Re: Quelle politique de logement pour le prochain quinquenna

#144 Message par Damien18 » 30 avr. 2017, 16:09

Je me fais traiter de gaucho, je ne vois pas pourquoi je ne resterai pas sur le même registre hein.
m.enfin a écrit : Ben92, lui, de son canapé lit, il voit l'arche
l'arche que fait son chiotte pmr quand la lunette est relevée
Et ça, c'est, priceless

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Re: Quelle politique de logement pour le prochain quinquennat?

#145 Message par clairette2 » 21 nov. 2019, 10:46

A mi- mandat, on en est là : taxer les loyers non- payes des propriétaires ? Encore taxer les logements vacants ? L'immobilier est toujours une belle vache à lait...

http://h16free.com/2019/11/20/64841-imm ... re-surface
« La moitié des hommes politiques sont des bons à rien. Les autres sont prêts à tout » Coluche

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