Si le "juge" de la situation est le point bloquant, c'est que le principe de la pénalisation des logements vacants est acquis. C'est le principal. Si tout le monde commence à penser ainsi, il ne faudra pas attendre longtemps pour que les pouvoirs publics sévissent ; le reste ce sont des modalités de mise en œuvre soumises à débat dans un second temps.Sifar a écrit :Je ne suis pas complètement d'accord, car qui juge de la gêne occasionnée par ces logements vacants ?lecriminel a écrit :est ce que c'est genant pour la société si des personnes s'amusent à collectionner (éventuellement seulement deux) les maisons ? si c'est oui, et selon le niveau de la gène (à Paris c'est très genant, à Nantes un petit peu moins, à Aubusson, non), il faut que l'etat decourage ces comportements. Pas en surchargant la TF de 20 ou 30 euros pour l'année. Sous couvert de liberté (des uns) on a un Etat qui ne joue pas son role et pénalise (tous les autres).
A la location sans doute, mais ce n'est pas le sujet ici. Il s'agit des logements vacants "de confort", des RS occupées en pointillé dans l'année. C'est très courant même dans les lieux les plus demandés, comme les 1ers arrondissements de Paris, j'en connais des résidences de ce type comptant bon nombre de pieds-à-terre pour gens aisés.Sifar a écrit :De plus, la pression que ces vacances applique sur les prix d'une localité sont le signal que la localité perd de son intérêt
Les gens aisés peuvent se permettre de conserver ces logements bien que la demande des gens "normaux" soit très forte. C'est une problématique très commune d'accaparement par l'argent menant à des effets néfastes pour la collectivité. Et quand le pouvoir politique veut, on peut. Par ex. la loi littoral qui a protégé une bonne partie de nos côtes des effets néfastes de la propriété (bétonisation, privatisation).
La propriété n'est pas sacrée.